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Le Diable au corps
Date de parution : 19/06/2019
Éditeurs :
Pocket

Le Diable au corps

Date de parution : 19/06/2019
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Au lendemain de la Grande Guerre, découvert par Cocteau et Max Jacob, apparaît le météorite Radiguet, enfant prodige, dans le sillage de Rimbaud. La mort...
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Au lendemain de la Grande Guerre, découvert par Cocteau et Max Jacob, apparaît le météorite Radiguet, enfant prodige, dans le sillage de Rimbaud. La mort le prendra lui aussi très tôt, à vingt ans.
Écrit à l’âge du baccalauréat, Le Diable au corps, roman autobiographique déguisé, étonne...
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Au lendemain de la Grande Guerre, découvert par Cocteau et Max Jacob, apparaît le météorite Radiguet, enfant prodige, dans le sillage de Rimbaud. La mort le prendra lui aussi très tôt, à vingt ans.
Écrit à l’âge du baccalauréat, Le Diable au corps, roman autobiographique déguisé, étonne par sa perfection classique et scandalise par son cynisme et son immoralité. Radiguet y raconte l’histoire d’un amour fou entre l’adolescent François et Marthe, jeune femme dont le mari combat sur le front. Le désœuvrement des temps de guerre, l’égoïsme du plaisir et du bonheur clandestin, un enfant qui va naître : tout les conduit au drame…
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EAN : 9782266296076
Code sériel : 6044
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266296076
Code sériel : 6044
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • EBONNAVE 27/02/2024
    Quel destin étonnant que celui de ce jeune homme qui ne passera pas les vingt ans et connaîtra malgré tout le milieu branché de l’après grande-guerre. Son aventure personnelle durant le conflit inspirera un premier roman, faisant naître le scandale dans une société passablement traumatisée. Une relation avec une institutrice dont le mari est au front créera la polémique, mais fera de Radiguet un écrivain prometteur. Grasset lui donnera son envol en sautant tous les obstacles liés au sujet tapageur livré au public. Radiguet avouera avoir passé des années insouciantes durant la guerre sans aucune compassion pour les combattants. Il avait échappé de peu à la boucherie généralisée et comme il le sous-entend dans son premier ouvrage, le mari de celle qui fut sa maîtresse était bien au front, les permissions dérangeaient l’adolescent dans sa passion devenue exclusive. Une fois les hostilités européennes éteintes, il ne reverra plus sa maîtresse. Comme si après les circonstances de la guerre, cette tromperie excitante n’avait plus de sens à ses yeux. Il anticipe les années folles qui vont succéder au conflit mondial et son deuxième et ultime roman, le bal du comte d’Orgel est une fresque tellement fidèle de ce monde de la bonne société qui n’a d’autre ambition que d’oublier les fractures d’un conflit fratricide. Les gens veulent vivre comme s’il devait mourir le lendemain. Un monde finit de s’effondrer, celui de cette vieille noblesse qui vient de voir disparaître les plus vieilles dynasties d’Europe. Le comte d’Orgel finit par inviter un vieux prince russe dans le dénuement, mais qui ne laisse paraître aucun ressentiment vis-à vis des bolcheviks qui ont mis à bas l’ancien monde séculaire. Il accepte sa condition et les évènements comme s’il était inéluctable de voir la société évoluer. Les acteurs du roman préparent leur rôle et surtout leur déguisement afin de travestir les tumultes d’une société qui a perdu ses repères, mais même un bal, manifestation spontanée qui évoque la joie et le rire, doit être codifiée, ne doit pas laisser place à l’improvisation. Après lecture, je reste très impressionné par tant d’acuité, de maturité venant d’un garçon si jeune qui ne verra pas son deuxième roman édité, parce qu’emporté par la fièvre typhoïde contractée lors d’un bain dans le bassin d’Arcachon.Quel destin étonnant que celui de ce jeune homme qui ne passera pas les vingt ans et connaîtra malgré tout le milieu branché de l’après grande-guerre. Son aventure personnelle durant le conflit inspirera un premier roman, faisant naître le scandale dans une société passablement traumatisée. Une relation avec une institutrice dont le mari est au front créera la polémique, mais fera de Radiguet un écrivain prometteur. Grasset lui donnera son envol en sautant tous les obstacles liés au sujet tapageur livré au public. Radiguet avouera avoir passé des années insouciantes durant la guerre sans aucune compassion pour les combattants. Il avait échappé de peu à la boucherie généralisée et comme il le sous-entend dans son premier ouvrage, le mari de celle qui fut sa maîtresse était bien au front, les permissions dérangeaient l’adolescent dans sa passion devenue exclusive. Une fois les hostilités européennes éteintes, il ne reverra plus sa maîtresse. Comme si après les circonstances de la guerre, cette tromperie excitante n’avait plus de sens à ses yeux. Il anticipe les années folles qui vont succéder au conflit mondial et son deuxième et ultime roman, le bal du comte d’Orgel est une fresque tellement fidèle de ce monde de la bonne société...
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  • auray2 09/01/2024
    Dès les premières lignes, on remarque que c'est très bien écrit. N'oublions pas qu'il s'agit ici de l'œuvre d'un jeune garçon de 16 ans. Il y a un peu d'éléments autobiographiques, car, l'auteur a eu une histoire avec sa voisine comme cela. J'ai aimé voir cette jeunesse qui ne cherche pas à cacher ses erreurs, les assumant même. On remarque une fierté mal placée, un certain égoïsme même, mais, qui ne m'a jamais énervé, puisque ça permet d'avoir une lecture autre.
  • dancingbrave 29/03/2022
    Cet ouvrage m'aura étonné du début à la fin : Par la modernité du thème qui a dû choquer au début du XX ème siècle ; au sortir de la grande guerre. J'imagine le côté guindé des moeurs, des habits, des moralités de l'époque – nous ne sommes pas encore dans les années folles - , et là il est question de liberté, de nudité, d'atteinte aux bonnes moeurs, d'adultère. Par la pertinence de l'auteur âgé de 18 ans, sa « maturité ». Je mets des guillemets car s'il fait référence à la maturité de son personnage, je pense que cent ans après cela peut être largement jugé comme sexiste, misogyne, machiste, tyrannique, jaloux, bref totalement immature. Mais il faut se remettre à l'époque et là, oui, quelle maturité. Par l'éloignement de la guerre. L'action se passe en 1917 et cette guerre qui faisait des millions de victimes semble loin, si peu terrifiante. comme une période de grandes vacances pour ce jeune homme de 14 ans. Par l'élégance de la langue que l'on pourrait jugée datée, maniérée ; mais qui est juste belle, sans tic, sans anglicisme, sans expressions isomorphiques, sans trivialité Par l'usage de l'imparfait du subjonctif qui pû me choquer mais qui jamais ne le fît. Par la concision des paragraphes qui rend la lecture rapide et entrainante. Par la puissance de certains aphorismes de l'auteur Par l'absence de sentiments véritables. L'amour dont il est question m'a parut bien froid, exclusivement hormonal ; ce que le titre choisi par Raymond Radiguet semblerait attester : juste le diable au corps Et par l'excipit qui clôt brutalement le récit et « L'ordre, à la longue, se remet de lui-même autour des choses » Un livre étourdissant et que je ne manquerai pas de reprendre un jour ou l'autre. Cet ouvrage m'aura étonné du début à la fin : Par la modernité du thème qui a dû choquer au début du XX ème siècle ; au sortir de la grande guerre. J'imagine le côté guindé des moeurs, des habits, des moralités de l'époque – nous ne sommes pas encore dans les années folles - , et là il est question de liberté, de nudité, d'atteinte aux bonnes moeurs, d'adultère. Par la pertinence de l'auteur âgé de 18 ans, sa « maturité ». Je mets des guillemets car s'il fait référence à la maturité de son personnage, je pense que cent ans après cela peut être largement jugé comme sexiste, misogyne, machiste, tyrannique, jaloux, bref totalement immature. Mais il faut se remettre à l'époque et là, oui, quelle maturité. Par l'éloignement de la guerre. L'action se passe en 1917 et cette guerre qui faisait des millions de victimes semble loin, si peu terrifiante. comme une période de grandes vacances pour ce jeune homme de 14 ans. Par l'élégance de la langue que l'on pourrait jugée datée, maniérée ; mais qui est juste belle, sans tic, sans anglicisme, sans expressions isomorphiques, sans trivialité Par l'usage de l'imparfait du subjonctif qui pû me choquer mais qui jamais...
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  • Flocava1 06/12/2020
    Je me suis régalée à la lecture de ce court roman acide et tragique, superbement écrit, maîtrisé dans tou. Une analyse froide d’une relation passionnelle ? La passion me paraît tellement à la distance de l’analyse que je ne sais plus... grand cynisme et grande manipulation du héros ? Je ne sais mais j’ai beaucoup apprécié
  • angeliquethomas31 11/10/2019
    Ces deux textes de Raymond Radiguet sont tout simplement superbes! L’écriture est soignée et délicate. Deux belles histoires d’amour. Dans la première (Le Diable au Corps), nous rencontrons un jeune narrateur épris de Marthe, jeune épouse dont le mari est au front. À travers leur relation, on ressent toutes les incertitudes et contradictions de l’amour chez les adolescents. Dans la deuxième (le Bal du Comte d’Orgel), les non-dits, sous-entendus contribuent à rendre la relation amoureuse de François et Mahaut très touchante. J’ai particulièrement aimé tous les codes de la bonne société parfois nobles et souvent ridicules.
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