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Le Diable au corps
Date de parution : 19/06/2019
Éditeurs :
Pocket

Le Diable au corps

Date de parution : 19/06/2019
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Au lendemain de la Grande Guerre, découvert par Cocteau et Max Jacob, apparaît le météorite Radiguet, enfant prodige, dans le sillage de Rimbaud. La mort...
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Au lendemain de la Grande Guerre, découvert par Cocteau et Max Jacob, apparaît le météorite Radiguet, enfant prodige, dans le sillage de Rimbaud. La mort le prendra lui aussi très tôt, à vingt ans.
Écrit à l’âge du baccalauréat, Le Diable au corps, roman autobiographique déguisé, étonne...
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Au lendemain de la Grande Guerre, découvert par Cocteau et Max Jacob, apparaît le météorite Radiguet, enfant prodige, dans le sillage de Rimbaud. La mort le prendra lui aussi très tôt, à vingt ans.
Écrit à l’âge du baccalauréat, Le Diable au corps, roman autobiographique déguisé, étonne par sa perfection classique et scandalise par son cynisme et son immoralité. Radiguet y raconte l’histoire d’un amour fou entre l’adolescent François et Marthe, jeune femme dont le mari combat sur le front. Le désœuvrement des temps de guerre, l’égoïsme du plaisir et du bonheur clandestin, un enfant qui va naître : tout les conduit au drame…
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EAN : 9782266296076
Code sériel : 6044
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266296076
Code sériel : 6044
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • dancingbrave 29/03/2022
    Cet ouvrage m'aura étonné du début à la fin : Par la modernité du thème qui a dû choquer au début du XX ème siècle ; au sortir de la grande guerre. J'imagine le côté guindé des moeurs, des habits, des moralités de l'époque – nous ne sommes pas encore dans les années folles - , et là il est question de liberté, de nudité, d'atteinte aux bonnes moeurs, d'adultère. Par la pertinence de l'auteur âgé de 18 ans, sa « maturité ». Je mets des guillemets car s'il fait référence à la maturité de son personnage, je pense que cent ans après cela peut être largement jugé comme sexiste, misogyne, machiste, tyrannique, jaloux, bref totalement immature. Mais il faut se remettre à l'époque et là, oui, quelle maturité. Par l'éloignement de la guerre. L'action se passe en 1917 et cette guerre qui faisait des millions de victimes semble loin, si peu terrifiante. comme une période de grandes vacances pour ce jeune homme de 14 ans. Par l'élégance de la langue que l'on pourrait jugée datée, maniérée ; mais qui est juste belle, sans tic, sans anglicisme, sans expressions isomorphiques, sans trivialité Par l'usage de l'imparfait du subjonctif qui pû me choquer mais qui jamais... Cet ouvrage m'aura étonné du début à la fin : Par la modernité du thème qui a dû choquer au début du XX ème siècle ; au sortir de la grande guerre. J'imagine le côté guindé des moeurs, des habits, des moralités de l'époque – nous ne sommes pas encore dans les années folles - , et là il est question de liberté, de nudité, d'atteinte aux bonnes moeurs, d'adultère. Par la pertinence de l'auteur âgé de 18 ans, sa « maturité ». Je mets des guillemets car s'il fait référence à la maturité de son personnage, je pense que cent ans après cela peut être largement jugé comme sexiste, misogyne, machiste, tyrannique, jaloux, bref totalement immature. Mais il faut se remettre à l'époque et là, oui, quelle maturité. Par l'éloignement de la guerre. L'action se passe en 1917 et cette guerre qui faisait des millions de victimes semble loin, si peu terrifiante. comme une période de grandes vacances pour ce jeune homme de 14 ans. Par l'élégance de la langue que l'on pourrait jugée datée, maniérée ; mais qui est juste belle, sans tic, sans anglicisme, sans expressions isomorphiques, sans trivialité Par l'usage de l'imparfait du subjonctif qui pû me choquer mais qui jamais ne le fît. Par la concision des paragraphes qui rend la lecture rapide et entrainante. Par la puissance de certains aphorismes de l'auteur Par l'absence de sentiments véritables. L'amour dont il est question m'a parut bien froid, exclusivement hormonal ; ce que le titre choisi par Raymond Radiguet semblerait attester : juste le diable au corps Et par l'excipit qui clôt brutalement le récit et « L'ordre, à la longue, se remet de lui-même autour des choses » Un livre étourdissant et que je ne manquerai pas de reprendre un jour ou l'autre.
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  • Flocava1 06/12/2020
    Je me suis régalée à la lecture de ce court roman acide et tragique, superbement écrit, maîtrisé dans tou. Une analyse froide d’une relation passionnelle ? La passion me paraît tellement à la distance de l’analyse que je ne sais plus... grand cynisme et grande manipulation du héros ? Je ne sais mais j’ai beaucoup apprécié
  • angeliquethomas31 11/10/2019
    Ces deux textes de Raymond Radiguet sont tout simplement superbes! L’écriture est soignée et délicate. Deux belles histoires d’amour. Dans la première (Le Diable au Corps), nous rencontrons un jeune narrateur épris de Marthe, jeune épouse dont le mari est au front. À travers leur relation, on ressent toutes les incertitudes et contradictions de l’amour chez les adolescents. Dans la deuxième (le Bal du Comte d’Orgel), les non-dits, sous-entendus contribuent à rendre la relation amoureuse de François et Mahaut très touchante. J’ai particulièrement aimé tous les codes de la bonne société parfois nobles et souvent ridicules.
  • Tandarica 20/04/2018
    Ma situation est, pour citer l'auteur lui-même la suivante : "ce qui est trop simple à dire, on n'arrive pas à l'énoncer clairement". Je devrais donc vous annoncer, sans plus tarder, mon plaisir de lecture, malgré un rythme de la narration qui ralentit par moments. Je suis arrivé(e) à cette lecture grâce à un auteur roumain de la même époque, Anton Holban. Celui-ci, dans sa nouvelle "Prélude sentimental", non encore traduite en français à ma connaissance, explore les ressorts et les paradoxes de l'amour. Son narrateur affirme n'avoir ressenti le bonheur parfait qu'à l'écoute du quartet Op. n°127 de Beethoven, mais surtout il offre à son amoureuse Le Bal du Comte d'Orgel qu'il qualifie de "livre subtil, écrit probablement sous l'obsession de Dominique". L'histoire des "sentiments interdits" (le syntagme revient plusieurs fois dans le roman) entre Mahaut (Mme. d'Orgel) et François de Séryeuse est, en effet, une fine analyse psychologique écrite en un style sobre je dirais, mais d'époque. Le charme est désuet, mais il opère, comme ce "charme slave", la seule chose dont peut encore se vanter le prince Naroumof. Je cite encore un passage sur l'idée de bonheur (parfait ?) : "François de Séryeuse se laissait porter par la sérénité des... Ma situation est, pour citer l'auteur lui-même la suivante : "ce qui est trop simple à dire, on n'arrive pas à l'énoncer clairement". Je devrais donc vous annoncer, sans plus tarder, mon plaisir de lecture, malgré un rythme de la narration qui ralentit par moments. Je suis arrivé(e) à cette lecture grâce à un auteur roumain de la même époque, Anton Holban. Celui-ci, dans sa nouvelle "Prélude sentimental", non encore traduite en français à ma connaissance, explore les ressorts et les paradoxes de l'amour. Son narrateur affirme n'avoir ressenti le bonheur parfait qu'à l'écoute du quartet Op. n°127 de Beethoven, mais surtout il offre à son amoureuse Le Bal du Comte d'Orgel qu'il qualifie de "livre subtil, écrit probablement sous l'obsession de Dominique". L'histoire des "sentiments interdits" (le syntagme revient plusieurs fois dans le roman) entre Mahaut (Mme. d'Orgel) et François de Séryeuse est, en effet, une fine analyse psychologique écrite en un style sobre je dirais, mais d'époque. Le charme est désuet, mais il opère, comme ce "charme slave", la seule chose dont peut encore se vanter le prince Naroumof. Je cite encore un passage sur l'idée de bonheur (parfait ?) : "François de Séryeuse se laissait porter par la sérénité des lieux, comme le nageur qui fait la planche. Tout ne s'attachait-il pas à lui donner des leçons de calme ?" Cela me fait penser aussi à l'image de fin du film de Mathieu Almaric, "Le stade de Wimbledon" (1997) où, Jeanne Balibar, si je ne m'abuse, fait la planche. Il ne me reste naturellement plus à présent qu'à me plonger dans la lecture du "Diable au corps".
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  • SophiePatchouli 14/03/2016
    Livre de mon adolescence. Marquant par la passion qui s'y joue ! Une belle écriture, une ambiance comme on les aime à l'âge des "bocks et de la limonade", ce livre a fait partie d'une longue série de romans d'amour fous que je lisais alors : Roméo et Juliette, le diable amoureux, la morte amoureuse, Tristan et Iseult, le grand Meaulnes... et a laissé une marque indélébile sur mon coeur.
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