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Le Maître et Marguerite
Claude Ligny (traduit par), Serguei Ermolinski (préface de), Marianne Gourg (préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 22/11/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Le Maître et Marguerite

Claude Ligny (traduit par), Serguei Ermolinski (préface de), Marianne Gourg (préface de)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 22/11/2018
Une nouvelle édition de l’un des titres phares de la collection « Pavillons Poche », le chef-d’œuvre de Mikhaïl Boulgakov, Le Maître et Marguerite, qui voit ici sa traduction de Claude Ligny augmentée d'un appareil critique et d’une introduction de la spécialiste de la littérature russe Marianne Gourg.

Pour retrouver l’homme qu’elle aime, un écrivain maudit, Marguerite accepte de livrer son âme au diable. Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le...

Pour retrouver l’homme qu’elle aime, un écrivain maudit, Marguerite accepte de livrer son âme au diable. Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le Maître et Marguerite est aussi l’une des histoires d’amour les plus émouvantes jamais écrites. Mikhaïl Boulgakov a travaillé à son...

Pour retrouver l’homme qu’elle aime, un écrivain maudit, Marguerite accepte de livrer son âme au diable. Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le Maître et Marguerite est aussi l’une des histoires d’amour les plus émouvantes jamais écrites. Mikhaïl Boulgakov a travaillé à son roman durant douze ans, en pleine dictature stalinienne, conscient qu’il n’aurait aucune chance de le voir paraître de son vivant. Écrit pour la liberté des artistes et contre le conformisme, cet objet d’admiration universelle fut publié un quart de siècle après la mort de celui qui est aujourd’hui considéré comme l’égal de Dostoïevski, Gogol ou Tchekhov.
Cette édition s’accompagne d’un appareil critique et d’une introduction de la spécialiste de la littérature russe Marianne Gourg, qui a également révisé la traduction.

« Le texte-testament de Boulgakov. Un acte de pure folie littéraire comme de pure liberté. » Télérama

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EAN : 9782221221136
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 704
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221221136
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 704
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • bobfutur 28/03/2024
    Editions Inculte - Traduction : André Markowicz / Françoise Morvan … La seule question qui vaille est : À quel moment lirez-vous ce monument ? (si ce n'est pas déjà fait…) (non, non, lâchez ce machin aux couleurs criardes et plongez vers votre destin… ou ne dîtes plus que vous aimez la littérature… mais la lecture…) … Mais alors : quelle traduction devrez-vous choisir ? Cette dernière question se pose naturellement dès qu'il s'agit d'aborder l'une de ces pierres blanches que les éditeurs, à tort ou à raison, aiment à « dépoussiérer », surtout quand elles sont libres de droits ( * )… diluant dans la masse mercantile les exemples où une nouvelle traduction est en effet pertinente… Alors que des chefs-d'oeuvre comme « 1984 » ou « Abattoir 5 », parmi quelques autres, ont largement bénéficié d'une nouvelle mouture, leurs versions précédentes souffrant de certaines coquilles, on ne compte plus les exemples où elles ne font que semer la confusion. Si Babelio n'était pas principalement un site à vocation commerciale ( ne leur jetons pas la pierre, leurs services seraient payant sinon…) il aurait tout intérêt à héberger des comparatifs entre versions ; c'est d'ailleurs à cette occasion — ne sachant quelle traduction choisir du classique de Laurence Sterne, « Tristram Shandy » — que j'ai adhéré : la critique que l'auteur Stéphane Malandrin en a faite ( tristement reléguée en seconde page, mécanisme des « like / copinage » oblige ) s'attache à mettre en parallèle quatre versions, concluant par l'exemple que celle de Léon de Wailly (1842) demeure la plus fidèle à l'original… disponible gratuitement, elle devrait envoyer à la poubelle toutes ses descendantes tarifées… … ( * ) ( ce qui n'était pas le cas avec ce livre, ce qui a achevé de dévoiler le jeu d'Actes Sud, clamant à tout vent son intention de « dépoussiérer » la grande littérature russe, avec ces nombreuses nouvelles traductions d'André Markowicz : Dostoïevski, Gogol, Isaac Babel, Tchekhov… surtout quand ça ne leur coûte pas un rond en ayants-droits… Le traducteur ayant été obligé de s'adresser à un « petit » éditeur pour cette publication non libre de droits… les risques financiers semblant dérisoires pour un tel livre, achevant l'incompréhension face à cette opportuniste, ventrue, et politiquement douteuse maison arlésienne… ) ( / * ) … Tout ceci pour en arriver à notre chef-d'oeuvre, dont cette deuxième relecture m'a permis de passer d'une version à l'autre afin d'essayer de vous y faire voir un peu plus clair, vous chanceux qui n'avaient pas encore arpenté ce déchainement de superlatifs fait livre. La traduction originale par Claude Ligny a été reprise de nombreuses fois ; version de référence, ici au « Livre de Poche - Biblio », du temps de leurs couvertures beiges-grises au graphisme inspiré, âge d'or esthétique de cette collection. Trêve de bavardages, c'est cette version qui semble la plus indiquée pour apprécier ce mégalithe ; vous la trouverez également chez Robert Laffont ( avec un gros chat angora couronné… pas du meilleur effet ), ou bien encore, pour les masochistes, chez Pocket, et leurs habituelles maquettes et illustrations neurasthéniques ( et selon Nastasia-B, jamais avare d'euphémismes : « assez mauvaise » ). Toutes ré-imprimées des millions de fois, toujours avec succès. … Car, avec cette traduction du stakhanoviste babélien Markowicz, on a surtout droit à une version faite pour ceux qui ont déjà lu ce roman, au moins deux fois ! En cause : les notes de bas de page ; nombreuses, souvent pertinentes, surtout pour saisir au plus juste la multitude de références à la littérature classique, de Pouchkine à Schiller, de Goethe à Shakespeare, mais beaucoup trop envahissantes pour une première lecture exaltée… Pis, certaines bafouent carrément le rythme du texte, telle cette toute fin du premier chapitre qui, sous prétexte d'une petite précision se vautrant dans la pédanterie, anticipe en détruisant la transition menant le texte vers l'époque de Ponce Pilate, tout cela pour disserter sur la couleur de sa toge… … Concernant la langue en elle-même, adressez-vous à un russophone… bien que la comparaison entre de nombreux passages plaide pour celle de Ligny… l'autre est peut-être plus fidèle… reste qu'aucun élément d'importance ne marque leur différence ( contrairement à « 1984 » ou bien « Abattoir 5 », justement… ). … Entretemps, Mikhaïl Boulgakov est entré au Panthéon-Gallimard avec la parution de son oeuvre en deux volumes Pléiade, donnant lieu à une autre nouvelle traduction par Françoise Flamant, alors que la collection de Robert Laffont « Bouquins », également du type « oeuvre complète d'importance », s'était contenté d'une révision de l'originale. Après avoir épluché pas mal de critiques ici et là, aucune trace de ces deux dernières versions ( il nous manque un Malandrin sur ce coup… ), le doute plaidant donc pour la première, de préférence en version non-annotée pour profiter au mieux de toute cette magie… ( en fin de critique, lien vers la couverture de la version à privilégier ) … Voilà, contrairement au « 1984 » de Célia Izoard aux éditions Agone — dont on ne cessera de répéter, n'ayant jamais le niveau de décibel d'une grande maison d'édition, l'objective supériorité sur toutes les autres, faisant de cette récente sortie un réel événement — cet Inculte est à réserver aux amoureux de Marguerite et de gros chats farceurs… joli objet, évident cadeau… ne vous étonnez pas si l'on vient vous appeler « Maitre » par la suite… ( encore mieux si c'est « Marguerite », seule à même de donner de vraies leçons de vol sur balai… pas comme Mona, Isabelle ou autre Sandrine…) Editions Inculte - Traduction : André Markowicz / Françoise Morvan … La seule question qui vaille est : À quel moment lirez-vous ce monument ? (si ce n'est pas déjà fait…) (non, non, lâchez ce machin aux couleurs criardes et plongez vers votre destin… ou ne dîtes plus que vous aimez la littérature… mais la lecture…) … Mais alors : quelle traduction devrez-vous choisir ? Cette dernière question se pose naturellement dès qu'il s'agit d'aborder l'une de ces pierres blanches que les éditeurs, à tort ou à raison, aiment à « dépoussiérer », surtout quand elles sont libres de droits ( * )… diluant dans la masse mercantile les exemples où une nouvelle traduction est en effet pertinente… Alors que des chefs-d'oeuvre comme « 1984 » ou « Abattoir 5 », parmi quelques autres, ont largement bénéficié d'une nouvelle mouture, leurs versions précédentes souffrant de certaines coquilles, on ne compte plus les exemples où elles ne font que semer la confusion. Si Babelio n'était pas principalement un site à vocation commerciale ( ne leur jetons pas la pierre, leurs services seraient payant sinon…) il aurait tout intérêt à héberger des comparatifs entre versions ; c'est d'ailleurs à cette occasion — ne sachant quelle traduction choisir du classique de Laurence Sterne, « Tristram Shandy »...
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  • alvin3 28/03/2024
    BOULGAKOV, écrivain frustré dans son art, dans sa vie, dans son amour .Époque : 1929/ 1939, union soviétique, période stalinienne. Une société et un pouvoir, donc, proches du « 1984 »de Georges ORWELL. Boulgakov, une créativité maudite et foulée aux pieds par ses contemporains, une structure sociale rigidifiée par la dictature. Un écrivain qui ira jusqu’à appeler la mort de ses vœux aux abords de la quarantaine , tellement son tourment est grand. Sa revanche, c’est un magnifique feu d’artifice littéraire : « le Maitre et Marguerite », un message extraordinaire qui nous est parvenu, à travers le temps et l’espace, avec toute sa charge émotionnelle, (pour peu que l’on entrouvre les portes de notre propre émotion). De nombreux thèmes dans cet ouvrage « Faustien » avant tout. Le démon s’invite et va « bousculer » l’organisation sociale de cette époque. Ce démon parait bien sympathique, secondé par ses aides, l’humour est féroce mais toujours finement ciselé. Les scènes fourmillent de fantastique et de rebondissements. Un des grands enjeux du roman c’est aussi l’Amour, une femme qui croit au génie de son élu et qui fera tout pour le préserver, pour qu’il écrive jusqu’au bout le Livre de sa vie. C’est elle qui va accepter le pacte avec le diable tout-puissant. Parmi toutes ces scènes, j’ai particulièrement apprécié le dialogue entre Ponce Pilate et Yeshoua (jésus) .Fabuleux dialogue, entre l’être de pureté , d’innocence et l’être de pouvoir , prisonnier de son pouvoir ,dans l’incapacité de suivre son penchant naturel, la clémence. Satire amère contre l’oppression de l’individu, il est toujours surprenant de constater la capacité de nuisance de certains de nos frères humains, surtout lorsqu’ils disposent d’un quelconque pouvoir. Mais l’écrivain, grâce à son œuvre est immortel, contrairement aux malfaisants. En voici encore une fois la preuve ! BOULGAKOV, écrivain frustré dans son art, dans sa vie, dans son amour .Époque : 1929/ 1939, union soviétique, période stalinienne. Une société et un pouvoir, donc, proches du « 1984 »de Georges ORWELL. Boulgakov, une créativité maudite et foulée aux pieds par ses contemporains, une structure sociale rigidifiée par la dictature. Un écrivain qui ira jusqu’à appeler la mort de ses vœux aux abords de la quarantaine , tellement son tourment est grand. Sa revanche, c’est un magnifique feu d’artifice littéraire : « le Maitre et Marguerite », un message extraordinaire qui nous est parvenu, à travers le temps et l’espace, avec toute sa charge émotionnelle, (pour peu que l’on entrouvre les portes de notre propre émotion). De nombreux thèmes dans cet ouvrage « Faustien » avant tout. Le démon s’invite et va « bousculer » l’organisation sociale de cette époque. Ce démon parait bien sympathique, secondé par ses aides, l’humour est féroce mais toujours finement ciselé. Les scènes fourmillent de fantastique et de rebondissements. Un des grands enjeux du roman c’est aussi l’Amour, une femme qui croit au génie de son...
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  • jessy13004 21/03/2024
    Cette lecture a été laborieuse d'un car je ne suis jamais rentrée dans l'histoire. J'ai eu du mal à m'imprégner de l'histoire et de l'époque dans laquelle l'auteur veut nous emmener. J'ai aussi beaucoup de mal avec les personnages pour les distinguer pour suivre leur parcours . Cette Russie post stalinienne mélangé a du fantastique m'a dérouté.
  • williamgrandruisseau 18/03/2024
    Chef d'oeuvre absolu, roman inclassable dont la genèse est aussi passionnante que l'histoire de ce chat endiablé qui s'élance dans les rues de Moscou et sème la pagaille. Et cet intermède si étrange, si inattendu d'un Jérusalem antique, caniculaire. Un livre qui m'a profondément marqué, qui n'a pas pris une ride et qui ne peut pas vous laisser indifférent. Vous l'adorerez ou le détesterez.
  • JeanOtto 29/02/2024
    Lire un roman jugé unanimement chef d'oeuvre, ça met tout un tas de pression sur mes frêles épaules de lectrice. Si t'aimes pas, c'est toi qu'as pas compris, gros naze. Un type qui a couché métaphoriquement ses misères pendant le stalinisme dur, quand ça torturait et zigouillait à tire larigot, forcément que la résonnance ne doit pas être affreuse. Mais s'y plonger sans ne rien connaître de l'époque, c'est passer à côté de quelque chose. Heureusement les notes de bas de page permettent quelques éclaircissements. Il faut se figurer, se recontextualiser le climat de terreur du totalitarisme soviétique, la peur panique d'être arrêté pour n'être coupable de rien, où la justice n'en a que l'apparence, grotesque pantomime auquel plus personne ne croit depuis bien longtemps. Mais ne pensez pas lire un bouquin au sinistre plombant, Boulgakov a décidé d'être drôle quitte à être censuré. Un délectable cynisme traverse l'œuvre, on s'oriente dans un univers décapant de burlesque qui n'est pas sans rappeler Les âmes mortes de Gogol. Les hommes y sont souvent des pantins mauvais et décevants, ourlés par leur mesquinerie et leur insignifiante concupiscence. Alors quelle réjouissance n'ai-je ressenti par les corrections infligées par notre équipée satanique à tous ces soiffards infatués de leur pouvoir en carton pâte ! Heureusement que ce diable de Woland et ce bon gros chat noir de Béhémoth soufflettent ces gueux à satiété. Le livre se découpe en plusieurs parties et engage le lecteur à se munir d'une patience certaine. Ça n'est qu'à la moitié du parpaing qu'on entend parler du maître et de sa Marguerite. Gageons qu'une simple et unique lecture est insuffisante si l'on escompte rendre honneur à son auteur. La densité du livre mobilise de la concentration, certes enrégimentée dans du grand-guignolesque, mais non moins exigeante : Boulgarov n'est pas chiche en allusions historiques et culturelles. Les bifurcations sont nombreuses et nous amènent à excursionner en Judée avec le récit du procurateur Ponce Pilate. La plume se trouve brusquement pénétrée d'une impeccable gravité laquelle contraste fort avec la bouffonnerie du reste du texte situé à Moscou. Déconcertant.Lire un roman jugé unanimement chef d'oeuvre, ça met tout un tas de pression sur mes frêles épaules de lectrice. Si t'aimes pas, c'est toi qu'as pas compris, gros naze. Un type qui a couché métaphoriquement ses misères pendant le stalinisme dur, quand ça torturait et zigouillait à tire larigot, forcément que la résonnance ne doit pas être affreuse. Mais s'y plonger sans ne rien connaître de l'époque, c'est passer à côté de quelque chose. Heureusement les notes de bas de page permettent quelques éclaircissements. Il faut se figurer, se recontextualiser le climat de terreur du totalitarisme soviétique, la peur panique d'être arrêté pour n'être coupable de rien, où la justice n'en a que l'apparence, grotesque pantomime auquel plus personne ne croit depuis bien longtemps. Mais ne pensez pas lire un bouquin au sinistre plombant, Boulgakov a décidé d'être drôle quitte à être censuré. Un délectable cynisme traverse l'œuvre, on s'oriente dans un univers décapant de burlesque qui n'est pas sans rappeler Les âmes mortes de Gogol. Les hommes y sont souvent des pantins mauvais et décevants, ourlés par leur mesquinerie et leur insignifiante concupiscence. Alors quelle réjouissance n'ai-je ressenti par les corrections infligées par notre équipée satanique à tous ces...
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