Le pianiste : Le livre de Wladyslaw Szpilman
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE
Septembre 1939. Alors que Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes, les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s'élèvent à la radio nationale. L'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence...
Une longue nuit dont l'issue aurait pu être la mort, sans un officier allemand, Wilm Hosenfeld – le plus improbable des sauveteurs. Hanté par l'atrocité des crimes nazis, il va protéger et sauver le pianiste.
Mort en 2000 à Varsovie, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il aura fallu plus de cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte, sobre et émouvant.
" Un témoignage bouleversant venu du froid et de l'horreur. " Annie Coppermann – Les Échos
Grand Prix des lectrices de ELLE - 2002
De (auteur) : Wladyslaw Szpilman
Traduit par : Bernard Cohen
Préface de : Andrzej Szpilman
Postface de : Wolf Biermann
Expérience de lecture
Avis Babelio
milyps
• Il y a 6 jours
Ce roman n'en est pas un. "Le pianiste" a réellement existé et nous raconte son histoire. Le récit de sa vie dans Varsovie. Avant et pendant le ghetto. De toutes les horreurs vues, vécues. Et des quelques espoirs aussi, bien que rares. Une écriture qui laisse peu de place aux émotions. Pas de pathos. Pas de mélancolie. Les faits tels qu'ils les a vus. Tels qu'ils les a vécus. Et avec ça... Aucune envie de vengeance. Un récit de survie. Essentiel PS: la lecture du journal du capitaine allemand qui suit est au moins tout aussi essentielle.
r7vincent
• Il y a 2 mois
Dans le chaos du monde, il reste un homme, un piano… et le silence. Le Pianiste n’est pas un grand cri, c’est une longue note tenue. Celle d’un survivant que la guerre n’a pas brisé, mais érodé, touche après touche. Et c’est dans cette retenue que surgit l’émotion, pure et inévitable. À travers les ruines de Varsovie, la musique devient refuge, souvenir et résistance muette. L’horreur est là, mais jamais exploitée. Le deuil est partout, mais noyé dans la dignité. Un récit où chaque silence pèse plus qu’un discours, chaque note jouée devient une prière sans mot. Le Pianiste, c’est la mélancolie d’un monde perdu, et la beauté fragile de celui qui, malgré tout, continue à jouer.
Moano
• Il y a 2 mois
A contrario de certains témoignages produits par des hommes et femmes n'ayant pas forcément la "pate littéraire", ce récit de Wladyslaw Szpilman est écrit d'une main de maître. Description de son adolescence sous les bombes et la répression, massacres commis par les nazis en Pologne et survie dans le ghetto de Varsovie : le récit est édifiant et force l'admiration. Plus qu'un simple point de vue sur la situation juive et polonaise, cette autobiographie qui fut le point de construction d'un des films les plus émouvants jamais réalisé nous laisse un goût terriblement amer dans la bouche. Témoignage vibrant de ce que fut la survie de cet humble pianiste et de ses compatriotes pendant la seconde guerre mondiale, elle permet de recontextualiser les horreurs commises, la souffrance de tout un chacun et les conditions dramatiques dans lequel ils furent abandonnés à leur sort. Mais ce texte, dénué de haine ou de colère, laisse surtout entrevoir deux façade : l'une désespérée, celle d'un jeune homme abattu par la guerre et terriblement désarmé face à ces horreurs, l'autre de l'humanité timide mais nécessaire qu'il trouva chez des polonais mais également auprès de certains allemands, dont cet officier qui mourut à Stalingrad de nombreuses années après avoir été capturé et torturé par les soviétiques. Après avoir vu le film plusieurs fois, je connaissais tous les tenants et aboutissants de l'histoire mais j'ai trouvé dans ce livre une raison de plus de perpétrer la mémoire de ces combattants pour la vie. De douloureux souvenirs teintés d'une pointe de poésie qui ne laisseront personne indifférent. W. Szpilman nous laisse une dernière mélodie à écouter, lire et comprendre afin de se remémorer ces souvenirs douloureux qui ont sans doute appartenus à de nombreux autres, qui n'ont pas eu la chance de survivre pour conter leur histoire au plus grand nombre.
STDLEJ
• Il y a 3 mois
Le témoignage de Szpilman est à la fois simple et émouvant. Simple parce que le livre est écrit de manière épurée, insistant sur le factuel. Cela est dû au fait que l’édition originale date de 1946 soit un an après les derniers événement du livre. Cela rend la lecture fluide et aisée, malgré l’ignominie des actes et des situations vécues par l’auteur. Émouvant parce que l’auteur se livre totalement en décrivant sans excès ce qui semble dérisoire face à la question de la vie et de la mort, c’est à dire la musique. Présente du début à la fin du témoignage - du dernier morceau joué à la radio en 39, à la peur de perdre ses capacités digitales alors que l’auteur lutte pour sa survie, en passant par le soutien moral qu’elle lui confère, jusqu’à la célèbre scène avec l’officier allemand en 44 - la musique apporte par sa beauté une légère brise d’espérance au beau milieu des plus sombres ténèbres de la guerre. Facile à lire, dur sans excès, beau sans fantasme, c’est un livre que je recommande à beaucoup d’amis, grands ou timides lecteurs.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Sciences Humaines & Savoirs , Histoire
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- EAN
- 9782266117067
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- Collection ou Série
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- Format
- Poche
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- Nombre de pages
- 320
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- Dimensions
- 179 x 109 mm
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8,10 € Poche 320 pages