Le Réseau Jane

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Equilivriste 10/04/2024

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  Difficile à lâcher ! Tant par l'intrigue que le sujet de société abordé : La maternité, choisie ou pas, et son corollaire, l'interruption de grossesse. « Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes. C'est toujours un drame et cela restera toujours un drame. C'est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s'il admet la possibilité d'une interruption de grossesse, c'est pour le contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. » Ces mots ont été prononcés le 26 novembre 1974 devant l'Assemblée nationale par Simone Veil, ministre de la Santé à l'époque.  Malheureusement, aujourd'hui, les batailles menées il y a 50 ans sont remises en cause, aux États-Unis notamment ! Mme Veil doit se retourner dans sa tombe !
• Lalibrairevoyageuse 09/04/2024

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  Un gros coup de cœur! J'aime beaucoup les fictions qui se basent sur l'Histoire et des faits réels. J'aime aussi beaucoup les romans féministes donc là j'étais servie! J'ai trouvé l'histoire passionnante, très triste à vous briser le cœur par moment mais aussi très beau et qui va vous surprendre. L'écriture est fluide, le style maitrisé, les personnages bien décrits. Bref je vous le recommande de bon cœur.
• Entre_Quatreyeux 08/04/2024

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  Pour vous parler de ce roman, je dois d’abord vous avouer que, née à la fin des années 80, je n’ai pas connu le combat que cela a été de faire autoriser, en France, l’IVG. Bien entendu, je sais qui est Simone Veil, et ce qu’elle a fait pour toutes les Françaises de son époque, de notre époque, et des époques à venir. Mais je n’avais absolument pas conscience de ce qu’a été la lutte pour faire légaliser l’avortement, de ce que les femmes, privées de ce droit, ont dû endurer. Par chance (et/ou, à tort), le droit à l’avortement a toujours été acquis dans mon esprit ; quoiqu’il m’arrive, je savais que j’aurais le choix. Pour autant, je suis infiniment reconnaissante à Heather Marshall d’avoir écrit ce livre ; comme je suis infiniment reconnaissante aux Editions Charleston et Pocket, d’avoir permis sa parution en France. Parce que bien que nous ayons la chance de vivre dans un pays qui a, très récemment, décidé d’inscrire la liberté de recourir à l’avortement dans sa constitution – cas unique au monde, ce livre doit être mis dans toutes les mains. Non seulement il mérite d’être lu, mais il doit l’être ; et ce, d’autant plus par suite de la décision historique de la Cour suprême des États-Unis rendue le  24 Juin 2022 (« Dobbs v. Jackson Women's Health Organization »), et statuant que la Constitution ne confère pas de droit à l'avortement. Il doit être lu car il permet aux lecteurs – et notamment ceux qui, comme moi, ne l’ont pas vécu, de se rendre compte de ce que cela a impliqué que de lutter en faveur de la légalisation de l’avortement, des risques qui ont été pris par celles et ceux qui ont mené ce combat, de ce que cela a impliqué, pour une femme, de vivre à une époque où elle n’avait pas le choix de disposer de son corps. Xxxxx Le roman d’Heather Marshall est une ode au courage de ces femmes et de ces hommes qui ont lutté, à leur altruisme et à leur combativité. Il est un hommage vibrant au combat mené par nos ainés pour que leurs filles, leurs petites-filles et leurs arrière-petites-filles puissent choisir de devenir mère ou, au contraire, de ne pas l’être. Mais il est aussi un vibrant hommage à toutes celles et ceux qui ont œuvré, dans la plus grande clandestinité, et au péril de leur propre liberté, pour aider des milliers de femmes à avorter dans des conditions qui ne risqueraient pas de leur coûter la vie. Sans surprise, donc, le fil rouge de ce roman est la lutte pour la légalisation de l’avortement. Mais, « Le Réseau Jane » ce n’est pas seulement ça – comme si ce n’était pas déjà un sujet suffisamment lourd. « Le Réseau Jane », c’est aussi la mise en lumière de l’inhumanité et la barbarie des foyers pour jeunes filles « perdues », placées là par leur propre famille, car tombées enceinte en dehors des liens du mariage (peu importe la « raison »). « Le Réseau Jane », c’est un voile levé sur les conditions de vie de ces jeunes filles « perdues » dans ces foyers au sein desquels les violences physiques et psychologies étaient quotidiennes. « Le Réseau Jane », c’est également le récit des vies brisées de ces jeunes filles « perdues », contraintes d’abandonner leurs bébés, sans pouvoir s’y opposer ; qui se voyaient forcées de signer des documents d’abandon, contre la promesse d’antalgiques. « Le Réseau Jane », c’est enfin l’écœurement face à toutes ces pratiques, que ce soient celles des foyers pour jeunes filles « perdues », qui ont fait du système d’adoption un marché lucratif, ou celle des avortements clandestins dans des conditions déplorables – la scène dans laquelle l’auteure décrit l’avortement de Clara m’a glacé le sang. Mais, « Le Réseau Jane », c’est aussi, et malgré tout, une jolie histoire ; celle de trois femmes fortes, à trois époques différentes – mais finalement moins éloignées que ce que l’on aurait pu penser après les premières pages, puisqu’elles finissent par se lier à la toute fin du roman ; véritable tribut à toutes ces femmes confrontées, d’une manière ou d’une autre, à la maternité, que celle-ci soit désirée ou non. Et, pour couronner le tout, « Le Réseau Jane », c’est aussi un énorme retournement de situation, à la fin, comme on les adore, et qui m’a laissé sans voix – si tant est que cela soit possible d’être encore plus sans voix après tout ça.Pour vous parler de ce roman, je dois d’abord vous avouer que, née à la fin des années 80, je n’ai pas connu le combat que cela a été de faire autoriser, en France, l’IVG. Bien entendu, je sais qui est Simone Veil, et ce qu’elle a fait pour toutes les Françaises de son époque, de notre époque, et des époques à venir. Mais je n’avais absolument pas conscience de ce qu’a été la lutte pour faire légaliser l’avortement, de ce que les femmes, privées de ce droit, ont dû endurer. Par chance (et/ou, à tort), le droit à l’avortement a toujours été acquis dans mon esprit ; quoiqu’il m’arrive, je savais que j’aurais le choix. Pour autant, je suis infiniment reconnaissante à Heather Marshall d’avoir écrit ce livre ; comme je suis infiniment reconnaissante aux Editions Charleston et Pocket, d’avoir permis sa parution en France. Parce que bien que nous ayons la chance de vivre dans un pays qui a, très récemment, décidé d’inscrire la liberté de recourir à l’avortement dans sa constitution – cas unique au monde, ce livre doit être mis dans toutes les mains. Non seulement il mérite d’être lu, mais il doit l’être ; et ce, d’autant plus par...

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• 1001chapitres 29/03/2024

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  Les romans à multiples temporalités, chez moi, ca passe toujours bien. Ça casse le rythme plan-plan de romans historiques qui seraient trop linéaires sinon. Ici, Heather Marshall a choisi de nous promener dans trois époques différentes, pas si éloignées finalement puisqu’elles finissent par converger en fin de roman. Tout commence dans un asile pour filles « perdues » dans les années 60, où les jeunes femmes qui ont fauté attendent la délivrance à l’abri des regards. On s’engouffre ensuite dans les années de lutte pour le droit à l’avortement avec le fameux « réseau Jane » du titre et on termine sur le combat très actuel d’Angela et Tina pour concevoir un enfant. L’autrice a su créer une galerie de portraits de femmes fortes, confrontées d’une manière ou d’une autre à la maternité, qu’elle soit désirée ardemment ou non. Le récit (et la note en fin d’ouvrage) rend un vibrant hommage à toutes celles et ceux qui ont lutté et luttent encore pour le droit des femmes à disposer de leur corps. A l’heure où ce droit est encore trop souvent malmené voire refusé, « Le Réseau Jane » se doit d’être lu, relu et diffusé le plus largement possible. La sororité vaincra #x1f46f Excellente version audio interprétée par Ludmila Ruoso! Les romans à multiples temporalités, chez moi, ca passe toujours bien. Ça casse le rythme plan-plan de romans historiques qui seraient trop linéaires sinon. Ici, Heather Marshall a choisi de nous promener dans trois époques différentes, pas si éloignées finalement puisqu’elles finissent par converger en fin de roman. Tout commence dans un asile pour filles « perdues » dans les années 60, où les jeunes femmes qui ont fauté attendent la délivrance à l’abri des regards. On s’engouffre ensuite dans les années de lutte pour le droit à l’avortement avec le fameux « réseau Jane » du titre et on termine sur le combat très actuel d’Angela et Tina pour concevoir un enfant. L’autrice a su créer une galerie de portraits de femmes fortes, confrontées d’une manière ou d’une autre à la maternité, qu’elle soit désirée ardemment ou non. Le récit (et la note en fin d’ouvrage) rend un vibrant hommage à toutes celles et ceux qui ont lutté et luttent encore pour le droit des femmes à disposer de leur corps. A l’heure où ce droit est encore trop souvent malmené voire refusé, « Le Réseau Jane » se doit d’être lu, relu et diffusé le plus largement possible. La sororité vaincra #x1f46f Excellente version...

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• opheliedms 27/03/2024

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  Après avoir vu que de bons avis sur ce roman, je me suis dit qu’il fallait que je le lise. La lecture a été touchante, poignante, bouleversante qui nous fait prendre conscience du combat colossal des femmes pour leur liberté et indépendance. L’histoire commence au Canada dans les années 1960 avec Evelyn qui est enceinte et se retrouve contrainte d’aller dans un foyer pour mères célibataires dans le but de cacher la grossesse. 1980, nous rencontrons Nancy qui souhaite recourir l’avortement. Elle va y faire la rencontre d’Evelyn et du réseau Jane. De nos jour, Angela et sa femme qui tentent de tomber enceinte. Angela va faire deux découvertes dans le lieu où elle travaille : le réseau Jane et un foyer qui a fermé ses portes pour filles perdues. J’ai été littéralement chamboulée par cette lecture, par l’histoire de ces trois femmes qui se battent pour leurs convictions. Trois femmes, trois époques et trois destins qui finissent par se rencontrer. Un roman puissant, très bien documenté, émouvant qui fait écho avec se passe actuellement malheureusement mais qui met en lumière le combat des femmes à disposer de leurs corps comme elles l’entendent et de choisir d’être mère ou pas. Je n’ai pu m’empêcher de penser à ce qui se passe actuellement dans le monde et grincer les dents. Nous sommes libres de faire ce que nous voulons de notre corps et pourtant l’histoire se répète. Un voyage temporel dont je n’en suis pas ressortie indemne et qui m’a profondément marqué grâce à une plume d’une terrible justesse qui a su me faire passer par toutes les émotions. J’ai eu envie de me révolter par moment aux côtés des protagonistes face à tant de cruauté, d’injustice. On sent tout le travail en amont de la part de l’autrice concernant ces foyers pour femmes “perdues” qui ont réellement existé et dont les conditions de vie étaient effroyables. L’autrice dépeint avec un réalisme déconcertant la vie des jeunes filles dans ces foyers dont le seul objectif était de donner naissance et de reprendre leur vie comme si de rien n’était. On se rend compte de l’ampleur du trafic, de la cruauté des sévices. Elles sont brisées et pourtant elles ont en elles une force incroyable. Elles sont déterminées à aller au bout des choses, prêtes à tout pour faire changer les mentalités et faire évoluer la société. Le réseau Jane c’est une histoire de sororité, d’entraides entre des femmes qui luttent pour leur liberté. Il y a aussi le combat d’Angela qui rêve d’être mère. J’ai adoré suivre ces 3 personnages et l’atteinte de leurs objectifs. L’autrice de manière subtile arrive à traiter de ces douloureuses thématiques avec justesse faisant là toute la beauté du livre. Alors merci aux Jane d’avoir été présentes pour toutes ces femmes, de s’être battues pour leur droit et leurs vies. Si tu ne sais pas quoi lire prochainement, je ne peux que vous le recommander. Après avoir vu que de bons avis sur ce roman, je me suis dit qu’il fallait que je le lise. La lecture a été touchante, poignante, bouleversante qui nous fait prendre conscience du combat colossal des femmes pour leur liberté et indépendance. L’histoire commence au Canada dans les années 1960 avec Evelyn qui est enceinte et se retrouve contrainte d’aller dans un foyer pour mères célibataires dans le but de cacher la grossesse. 1980, nous rencontrons Nancy qui souhaite recourir l’avortement. Elle va y faire la rencontre d’Evelyn et du réseau Jane. De nos jour, Angela et sa femme qui tentent de tomber enceinte. Angela va faire deux découvertes dans le lieu où elle travaille : le réseau Jane et un foyer qui a fermé ses portes pour filles perdues. J’ai été littéralement chamboulée par cette lecture, par l’histoire de ces trois femmes qui se battent pour leurs convictions. Trois femmes, trois époques et trois destins qui finissent par se rencontrer. Un roman puissant, très bien documenté, émouvant qui fait écho avec se passe actuellement malheureusement mais qui met en lumière le combat des femmes à disposer de leurs corps comme elles l’entendent et de choisir d’être mère ou pas. Je n’ai pu m’empêcher...

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