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Le Sagouin
Date de parution : 01/09/1989
Éditeurs :
Pocket

Le Sagouin

Date de parution : 01/09/1989

Sale, bête et paresseux. Guillou, surnommé « le Sagouin » par sa mère, est un enfant timide et réservé. Dernier héritier d’une famille trop vite passée de noblesse à misère,...

Sale, bête et paresseux. Guillou, surnommé « le Sagouin » par sa mère, est un enfant timide et réservé. Dernier héritier d’une famille trop vite passée de noblesse à misère, il ne trouve de repos que dans la lecture – rare, hélas – des romans d’aventures. Alors que tous le...

Sale, bête et paresseux. Guillou, surnommé « le Sagouin » par sa mère, est un enfant timide et réservé. Dernier héritier d’une famille trop vite passée de noblesse à misère, il ne trouve de repos que dans la lecture – rare, hélas – des romans d’aventures. Alors que tous le considèrent comme perdu, la rencontre d’un jeune professeur change la donne. Le Sagouin serait-il finalement bon à quelque chose ?
François Mauriac a mis le meilleur de son art dans cette cruelle peinture d’une famille d’aristocrates décadents.

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EAN : 9782266023139
Code sériel : 1440
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266023139
Code sériel : 1440
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 144
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Fydasew 26/02/2023
    Court récit, datant de 1951, très émouvant. Le Sagouin, c'est Guillaume de Cernès, enfant mal-aimé, dont le tragique destin va se nouer en quelques jours... Brillant, et bouleversant. François Mauriac signe en toute simplicité une œuvre magistrale.
  • Dervla3012 04/11/2022
    De quoi ça parle ? Guillou, décrit par tous comme sale, bête et laid, ce qui lui vaut de sa mère le surnom de « Sagouin ». Guillou, méprisé par une génitrice qui rêvait de noblesse en épousant l’héritier d’une ancienne famille aristocratique maintenant en déliquescence. Guillou enfin, malaimé par un père aussi méprisé que lui, qui ne sait comment lui témoigner son amour ; et traité avec condescendance par une grand-mère qui, bien que lui manifestant quelques tendresses, est persuadée au fond d’elle-même de son imbécilité. C’est dans ce climat de décrépitude et de splendeur passée que grandit l’enfant ingrat et renfermé, rejeté par tous… À l’exception peut-être de l’instituteur du village qui semble témoigner un peu de gentillesse à son égard et permet à Guillou d’espérer. Mais quand, bien vite, le rêve se brise, sans plus personne vers qui se tourner, il rend les armes. Après tout, qui se souciera de sa disparition ? Là encore, il se peut que le petit garçon ait oublié de considérer la présence d’un père, aussi silencieux et mis à l’écart que son fils… Mon avis : … Mitigé. Pour commencer, les personnages sont trop monolithiques et manquent par conséquent de subtilité. Une affreuse mégère de mère,... De quoi ça parle ? Guillou, décrit par tous comme sale, bête et laid, ce qui lui vaut de sa mère le surnom de « Sagouin ». Guillou, méprisé par une génitrice qui rêvait de noblesse en épousant l’héritier d’une ancienne famille aristocratique maintenant en déliquescence. Guillou enfin, malaimé par un père aussi méprisé que lui, qui ne sait comment lui témoigner son amour ; et traité avec condescendance par une grand-mère qui, bien que lui manifestant quelques tendresses, est persuadée au fond d’elle-même de son imbécilité. C’est dans ce climat de décrépitude et de splendeur passée que grandit l’enfant ingrat et renfermé, rejeté par tous… À l’exception peut-être de l’instituteur du village qui semble témoigner un peu de gentillesse à son égard et permet à Guillou d’espérer. Mais quand, bien vite, le rêve se brise, sans plus personne vers qui se tourner, il rend les armes. Après tout, qui se souciera de sa disparition ? Là encore, il se peut que le petit garçon ait oublié de considérer la présence d’un père, aussi silencieux et mis à l’écart que son fils… Mon avis : … Mitigé. Pour commencer, les personnages sont trop monolithiques et manquent par conséquent de subtilité. Une affreuse mégère de mère, une grand-mère sévère et intraitable, un instituteur au bon fond mais obsédé par une quête de gloire, et un duo père/fils soumis et maltraités par la nature qui, pourtant ne demandent qu’un peu d’affection pour s’épanouir. Certes, c’est un panel relativement intéressant (quoique manquant légèrement d’originalité), mais les traits de chacun sont tellement accentués que c’en devient grotesque. Et ni les péripéties, ni les choix des uns et des autres ne font évoluer les personnalités. Entendez-moi bien, je ne déplore pas ici une soudaine effusion d’amour, mais au moins des caractères quelque peu nuancés quand arrive la dernière page, afin d’échapper à la malédiction des éternels personnages plats. Cela étant, les péripéties ne sont pas sans intérêt et la fin aurait pu donner quelque chose de vraiment beau. Mais de même que leurs agents, les actions paraissent grossières et maladroites : un petit garçon inoffensif détesté par un village entier, cela me semble un procédé bien facile pour jouer avec les émotions du lecteur. Beaucoup de critiques ont qualifié ce roman de satire poignante, ou autres louanges du même acabit. Toutefois, conformément au dicton, trop de satire tue la satire… Enfin, le style est raffiné et élégant, recourant au XXème siècle à un langage caractéristique d’un écrit du XIXème .Ce n’est pas déplaisant, j’en conviens, camouflant même parfois certaines balourdises narratives, mais cela renforce tout de même l’impression de décalé, de pas-tout-à-fait qui prédomine dans le livre. En conclusion, une œuvre non dépourvue de matière, mais trop pataude dans sa conception, et manquant au fond de subtilité. À confirmer ou infirmer par la lecture de quelques autres romans de Mauriac. https://lirelandoulerevedunemontmartroise.wordpress.com/2022/11/04/le-sagouin-de-francois-mauriac/
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  • Laveze 31/10/2022
    LE SAGOUIN de FRANÇOIS MAURIAC Le sagouin c’est Guillou, fils de Paule et Galéas de Cernès, issu de l’unique accouplement de ses parents, un peu simplet en apparence, sale, méprisé, on ne sait plus quoi en faire à l’école. Alors la Baronne, la mère de Galéas va intervenir mais sans succès. Paule, la mère détestée de la Baronne, va tenter sa chance auprès de l’instituteur, un républicain, peut-être même un rouge. Il va accepter de le voir 2 heures, et Guillou découvre un monde inconnu pour lui. Mais le destin veille, MAURIAC aussi et on a beau être républicain et de gauche, il faudrait penser à la lutte des classes comme dit la femme de l’instituteur! Et tout dérape. En une centaine de pages MAURIAC peint une société figée dans ses habitudes, incapable de s’ouvrir aux autres, ancrée dans ses visions caricaturales. C’est sombre, c’est noir, sans espoir et surtout sans amour. C’est un monde de haine à l’état pur qui emporte tout sur son passage. On est en 1920, juste après la guerre, dans la France profonde d’ Aquitaine, c’est un roman poignant, désespérant mais d’une d’une grande beauté par la grâce de l’écriture chirurgicale de MAURIAC.
  • Livretoi 24/04/2022
    Paule, jeune bourgeoise, s'est mariée avec le baron Galéas de Cernès, homme simple d'esprit, pour son titre et l'apparat associé à cette famille. Ils ont un garçon, Guillou, sur qui elle reporte sa frustration et sa colère. L'enfant est renvoyé de tous les établissements scolaires. Alors Paule, pour parfaire son éducation, le confie à M. Bordas, l'instituteur du village. La première visite est une révélation pour le jeune Guillou, qui découvre de l'attention, de l'affection, prend plaisir à la lecture à voix haute, se voit déjà dévorer des livres pris dans la bibliothèque de l'instituteur, imagine prendre comme modèle voire devenir l'ami de Jean-Pierre, le fils de l'instituteur, un garçon surdoué aux résultats scolaires époustouflants, dont il voit la photo sur les murs de la chambre. Hélas, cette éclaircie sera de courte durée. L'instituteur, imprégné de lutte des classes, refuse finalement pour des raisons idéologiques de prendre en charge ce fils d'aristocrate. le lendemain, l'enfant et le père partent en promenade, le fils se jette dans l'écluse et se noie avec son père qui tentait de le sauver. L'instituteur est accablé de chagrin et du regret de n'avoir pas voulu sauver cet enfant prometteur. Bientôt, la mère attrape un cancer,... Paule, jeune bourgeoise, s'est mariée avec le baron Galéas de Cernès, homme simple d'esprit, pour son titre et l'apparat associé à cette famille. Ils ont un garçon, Guillou, sur qui elle reporte sa frustration et sa colère. L'enfant est renvoyé de tous les établissements scolaires. Alors Paule, pour parfaire son éducation, le confie à M. Bordas, l'instituteur du village. La première visite est une révélation pour le jeune Guillou, qui découvre de l'attention, de l'affection, prend plaisir à la lecture à voix haute, se voit déjà dévorer des livres pris dans la bibliothèque de l'instituteur, imagine prendre comme modèle voire devenir l'ami de Jean-Pierre, le fils de l'instituteur, un garçon surdoué aux résultats scolaires époustouflants, dont il voit la photo sur les murs de la chambre. Hélas, cette éclaircie sera de courte durée. L'instituteur, imprégné de lutte des classes, refuse finalement pour des raisons idéologiques de prendre en charge ce fils d'aristocrate. le lendemain, l'enfant et le père partent en promenade, le fils se jette dans l'écluse et se noie avec son père qui tentait de le sauver. L'instituteur est accablé de chagrin et du regret de n'avoir pas voulu sauver cet enfant prometteur. Bientôt, la mère attrape un cancer, sans doute généré par sa culpabilité, et meurt dans la souffrance en refusant sciemment la morphine censée la soulager. Une nouvelle de 140 pages écrite en gros caractères. Encore une histoire sombre avec des personnages torturés incapables d'aimer ou de faire le bien autour d'eux. On peut regretter le choix de l'auteur d'avoir sacrifié cet enfant alors que tous les ingrédients étaient présents au contraire pour montrer que l'amour, l'attention et le temps consacré à un enfant pouvait le métamorphoser d'un « sagouin » en un enfant sérieux, discipliné, appliqué, engagé dans une spirale vertueuse de réussite. Intéressant aussi est le portrait discret fait du père, ce simple d'esprit qui est le seul à aimer son fils, bien qu'incapable de communiquer avec lui, et qui l'emmène tous les jours se promener au cimetière et dans la forêt. Sa simplicité d'esprit le rapproche des choses simples, de l'amour et de l'humanisme naturels, tandis que tous les autres avec leur intelligence, leurs préjugés, leur orgueil, leurs ambitions, leur intégration sociale, sont prisonniers de leurs déterminismes. Un autre personnage aime l'enfant, l'employée de maison, "Fraülein", encore un message clair, l'instruction et l'appartenance de classe n'apportent pas forcément le bon sens, l'intelligence et le sens de l'humain. Le scénario me fait penser de loin à Poil de Carotte de Jules Renard, pour la relation père-fils et mère-fils.
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  • FabriceHatteville 11/03/2022
    Court et - comme souvent - sombre roman de Mauriac qui explore à nouveau l'atmosphère pesante de sa bourgeoisie bordelaise natale, avec ses secrets de famille, notamment à travers les relations malsaines et glauques entre mère et fils, mère et belle-fille. Probablement un de ses textes les plus intenses. Idéal pour découvrir cet auteur.
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