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Le Silence d'Isra
Diniz Galhos (traduit par)
Date de parution : 14/01/2021
Éditeurs :
Pocket

Le Silence d'Isra

Diniz Galhos (traduit par)
Date de parution : 14/01/2021
Les livres qu’elle lit en secret n’y pourront rien… Aussi rêveuse soit-elle, Isra n’a pas le choix lorsqu’en 1990 sa famille l’envoie à Brooklyn pour y un mariage arrangé. Là,... Les livres qu’elle lit en secret n’y pourront rien… Aussi rêveuse soit-elle, Isra n’a pas le choix lorsqu’en 1990 sa famille l’envoie à Brooklyn pour y un mariage arrangé. Là, la jeune Palestinienne perdra une à une ses illusions de rêve américain, soumise à la tyrannie d’une belle-mère aux traditions... Les livres qu’elle lit en secret n’y pourront rien… Aussi rêveuse soit-elle, Isra n’a pas le choix lorsqu’en 1990 sa famille l’envoie à Brooklyn pour y un mariage arrangé. Là, la jeune Palestinienne perdra une à une ses illusions de rêve américain, soumise à la tyrannie d’une belle-mère aux traditions archaïques – recluse, cloitrée, intimée de se taire à jamais. Dix-huit ans plus tard, arrivée en âge de se marier, sa fille Deya parviendra-t-elle à s’extraire de ce carcan ? Au silence de sa mère, répondre par un grand cri de liberté ?
 
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EAN : 9782266310642
Code sériel : 18013
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266310642
Code sériel : 18013
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Par le biais de la fiction, Etaf Rum rompt le silence d’une communauté qui préfère, aux aspirations des individus, le respect des règles ancestrales et offre un faisceau de solutions : la parole, l’enseignement et la lecture, seuls libérateurs. Un premier ouvrage qui vaut autant pour son intensité romanesque que pour la force de son témoignage.​ »
ELLE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • vavou 22/03/2024
    Chacun a sa carte du monde, ce livre nous le démontre une fois de plus. Lorsque depuis sa naissance, on vous a martelé que la femme n'a qu'une seule destinée, c'est d'être mariée, de faire des enfants, des fils bien sûr au risque d'être la honte de la communauté, et bien, même émigrée, le devoir de Farida, la grand mère, c'est d'intégrer cette vérité à ses fille, belles-filles et petites filles. Mais Isra, sa belle fille, si naïve quand elle arrive à New-York, doit-elle subir ce sort? Mais Sarah, sa fille qui est mise à l'école américaine, peut- elle se révolter contre le chemin qui lui est tracé? Mais Deya, sa petite fille, peut-elle connaître la vérité ? Au fil des chapitres, la vie de chacune de ces femmes, nous transperce avec leurs émotions, leurs doutes, leurs croyances,... J'ai beaucoup aimé ce livre, à la fois prenant et instructif.
  • helenePP31 07/03/2024
    Cette histoire m'a prise aux tripes, les a malaxées, maltraitées, pour finalement en extirper une rage que je n'avais jamais ressentie auparavant en lisant un livre. Hommage aux femmes palestiniennes, à toutes les femmes, ce livre laisse des traces. Que toutes celles qui font l'objet de la fureur des hommes trouvent un jour la paix, et que les nouvelles générations arretent ce carnage. Ce livre est douloureux mais nécessaire, merci à ma soeur de l'avoir mis sur mon chemin.
  • Eve94 26/01/2024
    Je repose ce livre que j'ai lu avec beaucoup d'émotion. Il décrit la vie quotidienne des femmes musulmanes en Palestine....et ailleurs à Brooklyn. Le lecteur découvre, sur une période couvrant 3 générations et jusqu'aux années 2000, d'abord la honte de naître fille, la culpabilité de donner naissance à une fille pour les mères, les difficultés liées à l'éducation dans l'esprit de la religion, de la place des femmes, et au sein de la famille. Une incroyable destinée d'asservissement, d'humiliations, de dénigrement, d'inculture, de violences. Il décrit aussi la force, la détermination et au-delà, le sacrifice (jusqu'à la mort) de certaines d'entre elles, à ne pas accepter, à se rebeller, à s'instruire à tous prix. Un livre puissant qui montre le chemin, qui ouvre les yeux et donne de l'espoir malgré tout. A lire et faire lire. Merci Etaf Rum
  • germ1tor 22/01/2024
    C’est l’histoire d’une impossible émancipation des femmes dans une communauté palestinienne réfugiée à Brooklyn. Les codes et les interdits ont bien traversé l’océan atlantique. Ce milieu traditionnel transplanté à Brooklyn, régi par l’intraitable Farida, garante de l'orthodoxie des moeurs, se révèle étouffant pour Isra, sa belle fille, Sarah sa fille, et Deya sa petite fille: la place de la femme se résume à prendre mari pour enfanter, des fils évidemment, sauf à encourir la honte et le discrédit de la famille et de la communauté. Chacune à sa façon, vit une pression psychologique de tous les instants, prisonnières du carcan familial, de la toute puissance des hommes de la famille - brutaux, voire abjects - , des traditions qui imposent le silence et la soumission. Le mérite du roman est de nous traduire intimement toute la détresse, l’impuissance et la solitude ressenties par ces trois femmes et notamment Isra soumise et battue. La volonté de s’affranchir est permanente pour chacune mais pour Isra l’équation est plus complexe encore: subir dans le silence et préserver ses enfants ou bien s’enfuir et les exposer au monde occidental, au risque de les couper de leurs racines palestiniennes. Le choix d’Isra… C’est un roman poignant, déchirant, qui j’avoue me fait enrager.C’est l’histoire d’une impossible émancipation des femmes dans une communauté palestinienne réfugiée à Brooklyn. Les codes et les interdits ont bien traversé l’océan atlantique. Ce milieu traditionnel transplanté à Brooklyn, régi par l’intraitable Farida, garante de l'orthodoxie des moeurs, se révèle étouffant pour Isra, sa belle fille, Sarah sa fille, et Deya sa petite fille: la place de la femme se résume à prendre mari pour enfanter, des fils évidemment, sauf à encourir la honte et le discrédit de la famille et de la communauté. Chacune à sa façon, vit une pression psychologique de tous les instants, prisonnières du carcan familial, de la toute puissance des hommes de la famille - brutaux, voire abjects - , des traditions qui imposent le silence et la soumission. Le mérite du roman est de nous traduire intimement toute la détresse, l’impuissance et la solitude ressenties par ces trois femmes et notamment Isra soumise et battue. La volonté de s’affranchir est permanente pour chacune mais pour Isra l’équation est plus complexe encore: subir dans le silence et préserver ses enfants ou bien s’enfuir et les exposer au monde occidental, au risque de les couper de leurs racines palestiniennes. Le choix d’Isra… C’est un roman poignant, déchirant,...
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  • dogasquet 06/01/2024
    Magistral ! Le silence d’Isra, la palestinienne ou le silence de toutes les femmes condamnées à la soumission, à la non existence, par la pression sociale et/ou religieuse. 1990 - Palestine – Isra a 17 ans. Elle aime lire, elle aime rêver, elle sait aussi que sa famille va lui choisir un mari. Elle espère et elle rêve. Ce sera Adam qui vit aux États-Unis, à Brooklyn. Elle espère et elle rêve : un autre pays où peut-être son mari ne la battra pas… 2008 - La voix de Deya, sa fille de 18 ans, en âge d’être mariée, qui a toujours vécue à Brooklyn. En conflit avec elle-même, avec sa famille pour trouver le sens à sa vie. Opposée à Farida, sa terrible et autoritaire grand-mère, la gardienne des traditions. Ce livre est d’une richesse absolue car les nombreux thèmes traités le sont avec beaucoup de justesse et de profondeur. - C’est le statut de la femme quand le poids des traditions la définit comme une servante soumise et silencieuse au service de l’homme et de la famille. L’obéissance à tous les niveaux : aux parents, au mari, aux beaux-parents. Une mineure cantonnée au foyer, à l’éducation des enfants, au rôle de « pondeuse ». Et encore… Enfanter des garçons, oui, mais surtout pas des filles. Une fille c’est une « balwa » (…) Mama l’avait souvent traitée de balwa, d’embarras de fardeau. » En l’occurrence, il ne s’agit même pas ici de la pression religieuse, mais plutôt de celle des traditions, et plus encore, du souci des apparences. Car dans la belle-famille d’Isra, les 5 prières, le Ramadan, le voile ont été jetés aux oubliettes. - La recherche d’amour, de reconnaissance d’Isra est pathétique et s’explique par son éducation. Elle a beaucoup lu, étant petite, elle continue et cela lui permet de réfléchir sur sa vie. Et elle a honte de ce qu’elle appelle « sa faiblesse de caractère » « La prise de conscience de sa terrible faiblesse de caractère. Lorsqu’ Adam (son mari) rentrait et lui demandait de lui servir son dîner, elle s’empressait d’obéir, et lorsque, dans leur lit, il tendait la main vers elle, elle le laissait faire, et lorsqu’il préférait la battre, elle ne disait rien, ravalant ses plaintes. » - Naître « fille » est une honte. Tant pour ses parents, y compris sa propre mère, que pour la femme en devenir. Et ce sentiment de honte, bien entretenu durant l’enfance, perdure. « les femmes étaient éduquées dans la croyance qu’elles étaient des créatures honteuses et sans valeur qui méritaient d’être battues, éduquées à être totalement dépendantes des hommes qui les battaient.(…) Elle avait honte d’être une femme, honte pour elle, honte pour ses filles. » Cette honte d’enfanter de filles sera particulièrement bien illustrée par Farida dont on apprend qu’elle a tué ses deux nourrissons, des jumelles, dès leur naissance. Plus que la honte, c’est le déshonneur. Le pire : les mères façonnent leurs filles en ce sens : comment faire plaisir à son mari, à la famille de son mari, se soumettre. Comment s’oublier totalement pour ne plus exister. Comment être aussi malheureuses qu’elles mêmes l’ont été, comment ne pas avoir d’identité propre. - C’est Deya, la fille d’Isra, qui incarne le mieux la recherche de sens. Elle qui a toujours vécu à Brooklyn, mais dont le poids de l’éducation est tout aussi fort que pour les générations passées. Elle souhaite intégrer l’université mais sa famille ne l’y autorise pas. La voie est tracée : le mari choisi par sa famille, les enfants… « Souhaitait-elle remettre son destin dans les mains d’autrui ? Avait-elle une chance de réaliser ses rêves en restant dépendante du bon plaisir de sa famille ?(…) Quelle importance si ses choix s’opposaient à ceux de sa communauté ? Quelle importance si les gens se faisaient une mauvaise opinion d’elle ? Elle devait suivre sa propre voie dans la vie. » - C’est aussi la puissance de la lecture qui ouvre l’esprit, vers d’autres horizons, d’autres possibles, tandis que le milieu familial ne cherche qu’à étouffer la voix de ces femmes. Un milieu tellement oppressant et normé que seul, le livre permet la bouffée d’oxygène, la lueur d’espoir, ou l’éventualité d’une autre vie. Un terrible et bouleversant roman sur la condition des femmes. Une claque ! Etaf Rum, issue d’une famille d’immigrés palestiniens, est née à Brooklyn. Elle enseigne la littérature américaine en Caroline du Nord, où elle réside avec ses deux enfants. Le Silence d’Isra est son premier roman. Un coup de maître ! Magistral ! Le silence d’Isra, la palestinienne ou le silence de toutes les femmes condamnées à la soumission, à la non existence, par la pression sociale et/ou religieuse. 1990 - Palestine – Isra a 17 ans. Elle aime lire, elle aime rêver, elle sait aussi que sa famille va lui choisir un mari. Elle espère et elle rêve. Ce sera Adam qui vit aux États-Unis, à Brooklyn. Elle espère et elle rêve : un autre pays où peut-être son mari ne la battra pas… 2008 - La voix de Deya, sa fille de 18 ans, en âge d’être mariée, qui a toujours vécue à Brooklyn. En conflit avec elle-même, avec sa famille pour trouver le sens à sa vie. Opposée à Farida, sa terrible et autoritaire grand-mère, la gardienne des traditions. Ce livre est d’une richesse absolue car les nombreux thèmes traités le sont avec beaucoup de justesse et de profondeur. - C’est le statut de la femme quand le poids des traditions la définit comme une servante soumise et silencieuse au service de l’homme et de la famille. L’obéissance à tous les niveaux : aux parents, au mari, aux beaux-parents. Une mineure cantonnée au foyer, à l’éducation des...
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