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Les Après-midi d'un fonctionnaire très déjanté
Carisse Busquet (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 10/06/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Après-midi d'un fonctionnaire très déjanté

Carisse Busquet (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 10/06/2021

À travers les tribulations d’Agastya, un jeune Bengali lettré parachuté dans l’administration d’une province rurale, Upamanyu Chatterjee évoque avec une cocasserie irrésistible l’Inde d’aujourd’hui : son identité, mais aussi les...

À travers les tribulations d’Agastya, un jeune Bengali lettré parachuté dans l’administration d’une province rurale, Upamanyu Chatterjee évoque avec une cocasserie irrésistible l’Inde d’aujourd’hui : son identité, mais aussi les tabous sexuels, les contradictions entre tradition et modernité, le choc entre Orient et Occident… Un livre dont l’ironie fantasque nous...

À travers les tribulations d’Agastya, un jeune Bengali lettré parachuté dans l’administration d’une province rurale, Upamanyu Chatterjee évoque avec une cocasserie irrésistible l’Inde d’aujourd’hui : son identité, mais aussi les tabous sexuels, les contradictions entre tradition et modernité, le choc entre Orient et Occident… Un livre dont l’ironie fantasque nous offre la meilleure des satires.

« La prose de Chatterjee est cynique, drôle et souvent osée. L’auteur brosse avec brio le portrait d’une génération et d’une nation qui peinent à se restructurer dans ce qu’on appelle aujourd’hui la mondialisation. » Akash Kapur, The New York Times

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EAN : 9782221254615
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 560
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221254615
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 560
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MarieCzar 05/08/2023
    Ce roman est un peu au croisement de « Au cœur des ténèbres » et des « Caves du Vatican ». La chaleur, l’ennui, le détachement de la réalité, la désagrégation de la personnalité, la perte de repères, sont des thèmes extrêmement présents. Le roman est un peu répétitif, moins dans les événements que dans les émotions. Chaque visite, rencontre ou action est motif à une pleurnicherie du personnage. C’est moins une plongée dans l’Inde contemporaine que dans une psyché perdue. Agastya est un jeune homme qui ne sait pas où il en est, où il veut aller, ce qu’il veut faire ou pas, ni même ce qu’il ressent ou pas. On constate néanmoins le problème endémique à l’Inde : un mélange d’incompétence et de corruption qui rend l’administration complètement inefficace. Soit les agents sont originaires de la région et en profitent, soit ils viennent d’un autre État et le sentiment de déracinement, la barrière de la langue, voire de la culture, créent une barrière insurmontable et un fort rejet de la région d’accueil. Il y a aussi la disparité grande ville / ruralité qui créent une différence proche de celle entre deux pays éloignés. Sans compter l’occidentalisation des citadins qui sont trop américains pour l’Inde profonde et pas assez indiens pour les États-Unis, sorte d’El Dorado. La sexualité est très présente, sorte d’obsession chez les hommes, que ce soit l’abstinence forcée ou voulue, les écarts conjugaux, les films pornos ou le regard concupiscent porté sur les femmes. J’estime qu’il y a une grosse erreur dans la traduction française du titre. Je m’attendais à un roman léger, humoristique, adapté pour les vacances. Or, le titre d’origine est « English Ogu », le surnom d’Agastya. Il dit bien plus sur la dualité de l’Inde et du personnage. Le mot « déjanté » est excessif, car on est plus au bord d’une folie dépressive que festive (selon moi, « déjanté » à une connotation « foufou qui fait sourire »). Sans compter l’absence totale d’humour. À moins que je sois complètement insensible à l’humour indien traduit en français.Ce roman est un peu au croisement de « Au cœur des ténèbres » et des « Caves du Vatican ». La chaleur, l’ennui, le détachement de la réalité, la désagrégation de la personnalité, la perte de repères, sont des thèmes extrêmement présents. Le roman est un peu répétitif, moins dans les événements que dans les émotions. Chaque visite, rencontre ou action est motif à une pleurnicherie du personnage. C’est moins une plongée dans l’Inde contemporaine que dans une psyché perdue. Agastya est un jeune homme qui ne sait pas où il en est, où il veut aller, ce qu’il veut faire ou pas, ni même ce qu’il ressent ou pas. On constate néanmoins le problème endémique à l’Inde : un mélange d’incompétence et de corruption qui rend l’administration complètement inefficace. Soit les agents sont originaires de la région et en profitent, soit ils viennent d’un autre État et le sentiment de déracinement, la barrière de la langue, voire de la culture, créent une barrière insurmontable et un fort rejet de la région d’accueil. Il y a aussi la disparité grande ville / ruralité qui créent une différence proche de celle entre deux pays éloignés. Sans compter l’occidentalisation des citadins qui sont trop américains...
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  • Nikoz 01/10/2016
    Comment à-t-on pu affubler un texte moins idiot qu'il en a l'air un titre aussi stupide? Pavillon est une collection sérieuse et souvent de haut niveau... Et on a réussi à traduire "English August" (référence à l'acculturation tragicomique du héros ) en un titre débile (affublé d'une couverture consternante). C'en est à se demander si l'éditeur a LU le texte...
  • Atasi 16/02/2014
    Agastya Sen est stagiaire fonctionnaire à l'IAS et si tout se passe bien un an après il serait nommé adjoint préfectoral. En attendant, il était envoyé à Madna pour faire son apprentissage. Madna est un petite région rurale perdue au milieu de nulle part où Agastya n'est pas très motivé. Il doit connaître tous les services de la fonction publique du district qu'il découvre à tour de rôle mais trouve souvent des excuses pour se retrouver dans sa chambre du rest house l'après-midi pour ses activités secrètes. Ce livre est écrit dans un style très familier, personnellement les premiers chapitres ont pour moi étaient durs et j'ai essayé de m'accrocher et en fin de compte je n'ai plus eut de difficultés à lire la suite qui se lisait assez bien. Bien évidement le langage utilisé peut choquer, se trouve dans les pages beaucoup de références à l'alcool, la drogue et le sexe et laisse très peu de place aux sentiments sincères. Mais toute la déclinaison de personnages dont Agastya rend cette satire de la vie des fonctionnaires provinciaux en une comédie loufoque.
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