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Les Aubes écarlates
Sankofa Cry
Date de parution : 01/09/2011
Éditeurs :
Pocket

Les Aubes écarlates

Sankofa Cry

Date de parution : 01/09/2011

Au Mboasu, petit État d’Afrique équatoriale, vieux dictateur et enfants soldats se disputent le pouvoir en déchirant le pays. Pendant ce temps, comme le fait Ayané dans un orphelinat de...

Au Mboasu, petit État d’Afrique équatoriale, vieux dictateur et enfants soldats se disputent le pouvoir en déchirant le pays. Pendant ce temps, comme le fait Ayané dans un orphelinat de guerre, les femmes s’échinent à recoller les morceaux. Portées par le verbe des morts et des disparus, elles renforcent le...

Au Mboasu, petit État d’Afrique équatoriale, vieux dictateur et enfants soldats se disputent le pouvoir en déchirant le pays. Pendant ce temps, comme le fait Ayané dans un orphelinat de guerre, les femmes s’échinent à recoller les morceaux. Portées par le verbe des morts et des disparus, elles renforcent le lien entre l’Afrique d’hier et celle d’aujourd’hui. C’est par elles que ce continent construira son avenir.

« Est-ce parce qu'elle parle aux esprits que son propos nous parvient si limpide ? Une chose est sûre : son magnifique roman a la puissance d'un exorcisme. » Jeanne de Ménibus – Madame Figaro

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EAN : 9782266200585
Code sériel : 14297
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266200585
Code sériel : 14297
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

 

PRESSE
« Est-ce parce qu¿elle parle aux esprits que son propos nous parvient si limpide ? Une chose est sûre : son magnifique roman a la puissance d¿un exorcisme. » Jeanne de Ménibus ¿ Madame Figaro
« Est-ce parce qu’elle parle aux esprits que son propos nous parvient si limpide ? Une chose est sûre : son magnifique roman a la puissance d’un exorcisme. » Jeanne de Ménibus - Madame Figaro

« Un livre magnifique et émouvant. » Psychologies Magazine

« Léonora Miano partage avec force les fruits de sa réflexion sur le continent qui l’a vue naître. » Valérie Marin La Meslée - Le Point

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cannetille 13/03/2019
    Les aubes écarlates sont le dernier volet d'une trilogie sur le pays de Mboasu, lieu imaginaire situé en Afrique subsaharienne dont le nom signifie en Douala, langue du littoral camerounais, notre pays. Comme l'indique le terme Mboasu, tout l'objet du roman est panafricain. Les personnages du récit rêvent d'unité et d'identité culturelles, mais se sont égarés en chemin, emportés par la voie violente qui ensanglante l'Afrique : dans le roman, les rebelles à la vieille dictature sont incapables de sortir de l'ornière du sang et de la terreur. Les enfants-soldats commettent des atrocités que la population terrifiée et résignée endure sans réagir, espérant préserver la vie par la soumission. Selon l'auteur, si les Africains subsahariens subissent tant l'emprise de la violence, c'est qu'ils n'ont pas encore pu faire la paix avec le passé : ni avec les fantômes de la traite négrière, ni avec les cicatrices de la colonisation. Ne subsistent que honte et perte d'identité, une atteinte si grave qu'elle compromet l'humanité-même des populations. Le mythique oiseau Sankofa du titre, qui, un oeuf coincé dans le bec, vole la tête tournée vers l'arrière, illustre cette impossibilité de construire l'avenir sans réconciliation avec son passé. Ce n'est qu'en affrontant ses traumatismes que l'Afrique d'aujourd'hui pourra se reconstruire et considérer un avenir enfin exorcisé des vieux démons qui la hantent. L'écriture de Léonora Miano est profonde, mais difficile. Pas seulement parce que certaines scènes sont atroces. Toute la structure du récit, plus fable que roman, est déconcertante : tandis que les esprits s'adressent directement au lecteur, c'est au travers d'une femme aux pouvoirs de chamane que le village au coeur du roman retrouve la paix. Ce livre, court mais dense, mérite l'effort de sa lecture. Il m'a ouvert de nouvelles pistes de réflexion. Prolongation sur le panafricanisme dans la rubrique Le coin des curieux, à la fin de ma chronique sur ce livre sur mon blog : https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/03/miano-leonora-les-aubes-ecarlates.html Les aubes écarlates sont le dernier volet d'une trilogie sur le pays de Mboasu, lieu imaginaire situé en Afrique subsaharienne dont le nom signifie en Douala, langue du littoral camerounais, notre pays. Comme l'indique le terme Mboasu, tout l'objet du roman est panafricain. Les personnages du récit rêvent d'unité et d'identité culturelles, mais se sont égarés en chemin, emportés par la voie violente qui ensanglante l'Afrique : dans le roman, les rebelles à la vieille dictature sont incapables de sortir de l'ornière du sang et de la terreur. Les enfants-soldats commettent des atrocités que la population terrifiée et résignée endure sans réagir, espérant préserver la vie par la soumission. Selon l'auteur, si les Africains subsahariens subissent tant l'emprise de la violence, c'est qu'ils n'ont pas encore pu faire la paix avec le passé : ni avec les fantômes de la traite négrière, ni avec les cicatrices de la colonisation. Ne subsistent que honte et perte d'identité, une atteinte si grave qu'elle compromet l'humanité-même des populations. Le mythique oiseau Sankofa du titre, qui, un oeuf coincé dans le bec, vole la tête tournée vers l'arrière, illustre cette impossibilité de construire l'avenir sans réconciliation avec son passé. Ce n'est qu'en affrontant ses...
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  • morin 01/12/2018
    La critique de Nadiouchka du 20 août 2018 m'a donné envie de découvrir "les Aubes écarlates". Cette lecture me permettrait de découvrir un peu la littérature africaine ; je suis encore très loin d'en saisir toute la richesse. Je ne connaissait pas l'auteur Léonora Miano. Cet ouvrage est le deuxième tome de sa trilogie. L'histoire se situe dans un pays imaginaire, le Mboasu, situé en Afrique équatoriale. Une guerre a lieu à la frontière entre le Nord et le Sud de ce pays. Le jeune Epa est accueilli dans le refuge "La Colombe", association qui s'occupe des enfants abandonnés, créée par une Aïda "une femme blanche" . Il raconte son histoire d'enfant-soldat à Ayané, une jeune femme originaire du même village que lui. Il a une obsession ramener à Eku, leur village, les autres enfants-soldat qu'il a abandonnés lors de sa fuite. Le récit d'Epa est terrifiant.... J'ai apprécié l'histoire très difficile des enfants-soldat, leur guerre et le retour au village, le rôle des adultes comme Ayané, Aïda, le Dr Sontané. Mais le personnage qui m'a le plus touchée c'est Epupa, jeune femme enceinte, prise pour une folle par certains, assaillie par des visions : "- Dans quelle réalité vis-tu Epupa ? - Quelle façon élégante de me demander si j'ai toute ma tête... je vis dans toute les dimensions de ce que tu nomme réalité. J'aimerais bien qu'il en soit autrement. En tout cas, les hommes rentreront ce soir, avec les enfants. - Bien." Ce livre est aussi et surtout un hommage aux victimes de la traite des noirs, particulièrement ceux morts ou disparus en mer. Livre intéressant mais difficile.La critique de Nadiouchka du 20 août 2018 m'a donné envie de découvrir "les Aubes écarlates". Cette lecture me permettrait de découvrir un peu la littérature africaine ; je suis encore très loin d'en saisir toute la richesse. Je ne connaissait pas l'auteur Léonora Miano. Cet ouvrage est le deuxième tome de sa trilogie. L'histoire se situe dans un pays imaginaire, le Mboasu, situé en Afrique équatoriale. Une guerre a lieu à la frontière entre le Nord et le Sud de ce pays. Le jeune Epa est accueilli dans le refuge "La Colombe", association qui s'occupe des enfants abandonnés, créée par une Aïda "une femme blanche" . Il raconte son histoire d'enfant-soldat à Ayané, une jeune femme originaire du même village que lui. Il a une obsession ramener à Eku, leur village, les autres enfants-soldat qu'il a abandonnés lors de sa fuite. Le récit d'Epa est terrifiant.... J'ai apprécié l'histoire très difficile des enfants-soldat, leur guerre et le retour au village, le rôle des adultes comme Ayané, Aïda, le Dr Sontané. Mais le personnage qui m'a le plus touchée c'est Epupa, jeune femme enceinte, prise pour une folle par certains, assaillie par des visions...
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  • popie21 29/08/2018
    Le sous-titre de ce roman est Sankofa cry et il résume presque à lui seul le thème central du livre qui est d'ailleurs, à mon sens, plus un conte qu'un roman. Sankofa c'est la somme de toutes les douleurs : la diaspora causée par l'infâme traite négrière, les meurtrissures de la colonisation, les humiliations de la post-colonisation, les dictateurs corrompus et les guerres fratricides qui mutilent la jeunesse et l'avenir ; les souffrances de tout un peuple, celui de l'Afrique Subsaharienne, réunies dans une même plainte sourde et languissante. Au travers de ce roman, Léonora Miano pousse ses personnages à entendre enfin cette plainte, à l'intégrer, à la comprendre et à la reconnaître. Les maux dont ils souffrent, les épreuves qu'ils endurent sont le fruit d'une plaie restée béante mais qui ne dit pas son nom. Les Aubes écarlates c'est tout le sang qui coule encore de cette plaie qui ne veut pas se refermer. La reconnaissance c'est l'acceptation et l'intégration du passé dans le présent de l'Afrique Subsaharienne pour qu'enfin les populations qui la peuple puissent ouvrir les yeux sur cette blessure et la soigner définitivement. L'Afrique Subsaharienne doit faire le deuil de ces ancêtres, ceux dont les corps sans sépulture tapissent les fonds de l'Océan Atlantique, ceux qui, dispersés par la traite négrière, ne sont jamais revenus, et honorer leur mémoire au lieu de l'occulter. La solution que propose Léonora Miano est simple et symbolique, ériger des monument à la mémoire des morts et disparus de la traite négrière. L'Afrique Subsaharienne doit accorder son pardon sans attendre de geste de l'Occident qui se considère prescrit de toutes responsabilités. Accorder son pardon pour se reconstruire, ce sont les mots du roman : "Sankofa ! Pour résider en nous-mêmes, mais aussi hors de nous, réconciliés avec nos peines. Sankofa ! Pour nous délivrer de toute haine." car "le pardon n'est pas parent de l'oubli... Le pardon n'est pas mort dans la traversée transatlantique*". Il est le seul remède, le seul baume à appliquer sur le passé pour enfin pouvoir tourner la page et envisager l'avenir sereinement car "Sankofa est le nom d'un oiseau mythique. Il vole vers l'avant, le regard tourné en arrière, un œuf coincé dans son bec. L'œuf symbolise la postérité. Le fait que l'oiseau avance en regardant derrière lui signifie que les ressorts de l'avenir sont dans le passé. Il ne s'agit pas de séjourner dans l'ancien temps, mais d'en retirer des enseignements..." Enfin tout ça Léonora Miano l'explique bien mieux que moi dans son roman et sa postface. C'est donc un roman très dense, à l'écriture non conventionnelle, difficile à intégrer (je cogite sans arrêt depuis que j'ai refermé le livre) et riche d'enseignements. C'est aussi un magnifique conte, qui nous happe et nous transporte dans le ressenti des peuples d'Afrique Subsaharienne avec beaucoup de douleurs mais aussi un grand message d'espoir. Léonora Miano est née au Cameroun et vit en France depuis 1991, aussi je pense qu'il est essentiel, pour nous européens, de lire ses romans afin de se confronter à son point de vue, elle qui a l'avantage et le privilège de partager deux cultures et deux continents. (*) Nathalie Etoké Le sous-titre de ce roman est Sankofa cry et il résume presque à lui seul le thème central du livre qui est d'ailleurs, à mon sens, plus un conte qu'un roman. Sankofa c'est la somme de toutes les douleurs : la diaspora causée par l'infâme traite négrière, les meurtrissures de la colonisation, les humiliations de la post-colonisation, les dictateurs corrompus et les guerres fratricides qui mutilent la jeunesse et l'avenir ; les souffrances de tout un peuple, celui de l'Afrique Subsaharienne, réunies dans une même plainte sourde et languissante. Au travers de ce roman, Léonora Miano pousse ses personnages à entendre enfin cette plainte, à l'intégrer, à la comprendre et à la reconnaître. Les maux dont ils souffrent, les épreuves qu'ils endurent sont le fruit d'une plaie restée béante mais qui ne dit pas son nom. Les Aubes écarlates c'est tout le sang qui coule encore de cette plaie qui ne veut pas se refermer. La reconnaissance c'est l'acceptation et l'intégration du passé dans le présent de l'Afrique Subsaharienne pour qu'enfin les populations qui la peuple puissent ouvrir les yeux sur cette blessure et la soigner définitivement. L'Afrique Subsaharienne doit faire le deuil de ces ancêtres, ceux dont les corps sans sépulture tapissent...
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  • Lybertaire 17/02/2017
    Au Mboasu, Epa, un jeune enfant soldat, est parvenu à s’enfuir de l’armée des rebelles. Recueilli et soigné par Ayané, il raconte son histoire qui fait écho aux déchirures du peuple africain victime de la traite négrière. Dans cette trilogie composée de L’Intérieur de la nuit, des Aubes écarlates et des Contours du jour qui vient, Léonora Miano livre une œuvre lyrique, politique, symbolique. Je suis absolument fan ! [...] Les Aubes écarlates est la suite de L’Intérieur de la nuit, son premier roman, et précède Contours du jour qui vient, publié en deuxième. Le plaisir est plus grand lorsqu’on a lu tous les livres (pas forcément dans l’ordre) mais ils se lisent indépendamment aussi. À travers l’histoire d’un pays imaginaire, Léonora Miano donne à la fiction toute sa puissance évocatrice. La fiction est là pour extraire une part de vérité, pour tenter de comprendre comment la population peut laisser faire ou perpétrer elle-même des exactions, tout en donnant une incarnation des esprits des ancêtres. [...] L’auteure raconte l’histoire des pays d’Afrique tourmentés par la traite négrière, un passé enfoui, masqué, qui empêche tout un peuple de se dépasser, de se donner un avenir. Il s’agit de connaître le passé, de nommer ses blessures pour avancer : « Nous devons retourner en nous-mêmes, tout lire de nous-mêmes, pour guérir, avancer3. » Les aubes, devenues « écarlates » à cause de tous les crimes commis, ne redeviendront d’or que si le peuple africain érige un monument en mémoire de ses ancêtres victimes de la traite négrière. Loin de réduire l’histoire de l’Afrique aux Africain-es, elle dit aussi que l’histoire de la traite négrière nous concerne toustes, car une telle violence perpétrée à l’échelle mondiale ne peut pas être laissée dans l’ombre. Elle cite Édouard Glissant : « Tant que l’on n’aura pas établi la réalité de cet immense cimetière qu’est l’Atlantique, il manquera quelque chose à l’imaginaire des humanités. » C’est dit, je suis fan de son œuvre ! Léonora Miano a quelque chose de très spécial : elle parvient à faire des romans lyriques, politiques, symboliques. Je ne peux que vous inviter, une fois encore, à découvrir cette auteure dont je suis en train de lire tous les livres ! L'article entier sur Bibliolingus : http://www.bibliolingus.fr/les-aubes-ecarlates-leonora-miano-a128293710Au Mboasu, Epa, un jeune enfant soldat, est parvenu à s’enfuir de l’armée des rebelles. Recueilli et soigné par Ayané, il raconte son histoire qui fait écho aux déchirures du peuple africain victime de la traite négrière. Dans cette trilogie composée de L’Intérieur de la nuit, des Aubes écarlates et des Contours du jour qui vient, Léonora Miano livre une œuvre lyrique, politique, symbolique. Je suis absolument fan ! [...] Les Aubes écarlates est la suite de L’Intérieur de la nuit, son premier roman, et précède Contours du jour qui vient, publié en deuxième. Le plaisir est plus grand lorsqu’on a lu tous les livres (pas forcément dans l’ordre) mais ils se lisent indépendamment aussi. À travers l’histoire d’un pays imaginaire, Léonora Miano donne à la fiction toute sa puissance évocatrice. La fiction est là pour extraire une part de vérité, pour tenter de comprendre comment la population peut laisser faire ou perpétrer elle-même des exactions, tout en donnant une incarnation des esprits des ancêtres. [...] L’auteure raconte l’histoire des pays d’Afrique tourmentés par la traite négrière, un passé enfoui, masqué, qui empêche tout un peuple de se dépasser, de se donner un avenir. Il s’agit de connaître le passé, de nommer ses...
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  • BECKY1975 04/06/2015
    Rien à dire en particulier si non que la lecture ne fut pas agréable pour moi...
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