Lisez! icon: Search engine
Les Liaisons dangereuses
Date de parution : 21/11/2018
Éditeurs :
Pocket

Les Liaisons dangereuses

Date de parution : 21/11/2018
 LES GRANDS TEXTES DU XVIIIe SIÈCLE

Inspirée par le génie du mal, voici la correspondance entre un libertin machiavélique et sa criminelle muse. Complices soudés par leur liaison passée, le vicomte...
 LES GRANDS TEXTES DU XVIIIe SIÈCLE

Inspirée par le génie du mal, voici la correspondance entre un libertin machiavélique et sa criminelle muse. Complices soudés par leur liaison passée, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, chasseurs et stratèges de la cruauté, choisissent comme cible des innocents. La pure...
 LES GRANDS TEXTES DU XVIIIe SIÈCLE

Inspirée par le génie du mal, voici la correspondance entre un libertin machiavélique et sa criminelle muse. Complices soudés par leur liaison passée, le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, chasseurs et stratèges de la cruauté, choisissent comme cible des innocents. La pure et naïve Cécile de Volanges, la vertueuse et brûlante Mme de Tourvel seront les victimes de leurs œuvres de vengeance et de destruction morale. Au nom de la seule jouissance, ils s’allient pour bafouer l’amour et les sentiments, jusqu’à la reddition totale.
Les lettres « douces et dangereuses » de deux monstres parfaits composent ce sensationnel chef-d’œuvre romanesque.
 
@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

 
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782266289177
Code sériel : 6010
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266289177
Code sériel : 6010
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • berni_29 10/08/2023
    Madame, Vous m'avez demandé de vous donner mon ressenti d'une récente lecture en trois mots, à savoir Les Liaisons dangereuses, d'un certain Pierre Choderlos de Laclos. Trois mots, c'est beaucoup et peu à la fois. Allons, puisqu'il le faut, Madame, je citerai trois adjectifs : intelligent, audacieux et beau. Quoi ? Vous voulez que je développe mon propos ? Allons, c'est une délicieuse invitation à aller plus loin, que je ne saurais refuser... Je vous ferai grâce de l'intrigue puisqu'elle est connue de tous ici sauf des sots peut-être et de ceux qui n'ont pas lu le livre bien sûr. Qu'un homme dont le métier était dédié aux armes ait su parler de la chose amoureuse de manière si délicieuse et admirable en dit long autant sur l'avenir de nos armées que sur une certaine vision de l'amour. Ce que j'ai aimé c'est tout d'abord le genre, épistolaire dirons-nous. Cela ne vous aura pas échappé. C'est sa richesse, c'est un procédé inouï, dont bien des écrivains médiocres devraient s'inspirer. Toute la force suggérée du roman est là, prodigieuse et suggestive, par ellipses successives... Ici, ce sont des lettres qu'on écrit, qu'on envoie, qu'on lit, parfois qu'on retourne à l'expéditeur ou bien qu'on brûle... Parfois ces... Madame, Vous m'avez demandé de vous donner mon ressenti d'une récente lecture en trois mots, à savoir Les Liaisons dangereuses, d'un certain Pierre Choderlos de Laclos. Trois mots, c'est beaucoup et peu à la fois. Allons, puisqu'il le faut, Madame, je citerai trois adjectifs : intelligent, audacieux et beau. Quoi ? Vous voulez que je développe mon propos ? Allons, c'est une délicieuse invitation à aller plus loin, que je ne saurais refuser... Je vous ferai grâce de l'intrigue puisqu'elle est connue de tous ici sauf des sots peut-être et de ceux qui n'ont pas lu le livre bien sûr. Qu'un homme dont le métier était dédié aux armes ait su parler de la chose amoureuse de manière si délicieuse et admirable en dit long autant sur l'avenir de nos armées que sur une certaine vision de l'amour. Ce que j'ai aimé c'est tout d'abord le genre, épistolaire dirons-nous. Cela ne vous aura pas échappé. C'est sa richesse, c'est un procédé inouï, dont bien des écrivains médiocres devraient s'inspirer. Toute la force suggérée du roman est là, prodigieuse et suggestive, par ellipses successives... Ici, ce sont des lettres qu'on écrit, qu'on envoie, qu'on lit, parfois qu'on retourne à l'expéditeur ou bien qu'on brûle... Parfois ces missives sont de véritables sarbacanes qui touchent au coeur. J'ai aimé l'élégance des mots qui disent avec la même délicatesse « Je t'aime » et « Adieu ». Il y a ici des mots qui se posent comme de la soie sur la peau. Des mots peut-être transgressifs par moments puisque l'audace de franchir des frontières inconnues s'invite dans ce paysage épistolaire presque à chaque page... J'ai lu dans ces lettres un coeur égaré que déjà trop d'amour enivrait, j'ai vu des amours qui épuisaient des forces dans un combat inégal. J'y ai vu cette sensibilité qui embellit la beauté. J'y ai vu aussi cette confusion douloureuse entre l'amitié et l'amour et je pourrais vous en parler, Madame, durant des pages et des heures... « L'amour aurait-il ce tort d'exclure l'amitié ». Il y a en effet, Madame, une amitié qui autorise l'amour et l'inverse aussi. Cependant, ici, on ne va pas s'en cacher, l'amitié exprimée par certains hommes à l'égard de certaines femmes a bon dos pour permettre d'approcher mieux un coeur innocent à prendre dans sa nasse... Ces lettres ne disent-elles pas en creux le danger qui détournent les rêveries de jeunes filles vertueuses et solitaires ? Parfois le désir devient une récompense au lieu d'être une consolation. J'ai aimé entendre cela dans ces lettres. J'ai aimé lire ici les impatiences de l'amour, les vivre dans ces lettres brûlantes comme des braises... Puisque vous m'invitez à parler des personnages, je ne les citerai pas tous, deux forcément retiennent mon attention : la marquise de Merteuil et le vicomte De Valmont dans cette joute épistolaire incroyable... Je ne saurais dire pourquoi leur relation forte aura tant reposé sur une sorte de malentendu. La marquise de Merteuil est selon moi le plus beau personnage de ce livre et donne à voir toute sa féminité, mais aussi ce que l'on imagine moins, sa solitude. Bien plus encore, ses toutes dernières lettres adressées au vicomte De Valmont révèlent un acte féministe foudroyant et un besoin d'amour inconsolable. Elle dispose de son coeur et de son corps comme elle l'entend et l'écrit, transformant la vanité des hommes en de cruelles défaites. En ce sens, ce roman du XVIIIème siècle est d'une exquise modernité. Valmont a-t-il été une sorte de marionnette dans les mains de la marquise de Merteuil ? Mais ne l'a-t-il pas cherché aussi, bon sang ? Ainsi je terminerai sur l'intelligence, Madame, puisque vous m'y invitez. Ce livre ne délivre aucune leçon de morale. Il ne faut pas être dupe des mauvaises intentions que l'on peut faire de ce roman, même s'il faut s'attrister du nombre de victimes laissées sur le champ de bataille à la fin de l'histoire. La marquise de Merteuil n'aura pas en définitive le monopole de la cruauté, je vous l'accorde, faut-il ici tout prendre à la lettre ? Pierre Choderlos de Laclos dénonce dans ces jeux de l'amour avec un cynisme débridé l'éducation des femmes dans l'aristocratie de son époque. Madame, avant de conclure ce billet, je voudrais croire que ce roman ne parle que d'une seule chose et vous l'aurez compris : il s'agit ici d'amour, tout simplement d'amour, mais aussi de la liberté d'agir en tant que femme, pour qui le consentement n'est pas une simple vue de l'esprit. À force, je me suis demandé quelle détresse avait pu abîmer à ce point le coeur de Mme de Merteuil pour le rendre si méchant... On nous dit qu'à la fin de sa vie, Pierre Choderlos de Laclos faillit perdre la tête : pas à cause des choses de l'amour mais pour des faits politiques, nous voilà rassurés. Avec toute ma profonde affection et mes plus sincères respects, chère marquise...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Singlandes 08/08/2023
    C’est une tâche bien périlleuse que de vouloir commenter un tel livre. Car enfin : s’agit-il d’un roman libertin ou d’un ouvrage moralisateur voulant nous mettre en garde contre les dangers de »liaisons hors de la Loi ( du mariage) et de la Religion ? » A la veille de la Révolution française on mesure le climat de dissolution des mœurs d’une noblesse dépravée car oisive peu consciente des bouleversements qui allaient l’anéantir. Bien sûr ce livre est un chef-d’œuvre de psychologie et l’imagination et la verve de l’auteur sont sans bornes pour décrire les subtilités éternelles de la joute amoureuse que se livrent les deux sexes . La langue française atteint des sommets dans la finesse des portraits moraux que fait l’auteur de ses personnages. L’amour est ici surtout instrument de domination et malheur aux vaincus(es)! Comme dira plus tard Sacha Guitry: « L’amour n’existe pas, il n’y a que l’amour-propre «  Cependant en refermant ce livre on peut se demander quelles ont été les véritables motivations de l’auteur pour écrire un tel ouvrage ou même si ces lettres ne sont pas en partie autobiographiques tellement elles sont bouleversantes.
  • m4fh0w 08/08/2023
    En ouvrant ce livre je ne pensais pas tomber sur une telle histoire, bien que le titre en dévoile déjà beaucoup. Et la surprise fût exquise! Tant pour le style, d’écriture et épistolaire, tout de même assez rare, que pour l’intrigue qui nous maintient du début à la fin. Je ne saurais que vous le recommander :)
  • raphaaelmty 05/08/2023
    Par ce roman j’ai découvert le roman épistolaire, et j’ai été agréablement surpris par la cohérence et la complexité de l’intrigue, et la façon dont les lecteurs sont plongés dans l’histoire et se retrouvent parmi les personnages seulement à travers des lettres. On retrouve différentes représentations de l’amour incarnées par divers personnages, et ce roman dépeint bien les moeurs de l’époque. On y retrouve beaucoup de cynisme chez Mme de Merteuil et M. de Valmont. Les actions se détachent et s’emboîtent et donnent au roman un aspect très intéressant.
  • lrn_pjl 20/07/2023
    Si je j'attribue à ce roman quatre étoiles, c'est pour ne pas me mentir. Assurément, il s'agit d'un si ce n'est le plus grand chef d'oeuvre de son siècle voir même au delà. Il est extrêment maîtriser dans la forme parfois complexe du roman épistolaire. Il est très clair malgré une narration distendu de lettre en lettre caché entre une multitude de sentiments, de stratagèmes et d'outrages. Il offre un contenu immensément riche, mais aussi beaucoup de moral, ce roman tentant bel et bien de démontrer les travers du libertinage de l'époque : enfants non désirés, sentiments douloureux, insatisfactions, et machiavélisme. Non seulement les deux libertins que sont Valmont et Merteuil connaissent une fin tragique, mais tous ceux qu'ils ont pu corrompre sont destiné à un sort semblable. La morale de Laclos est donc très claire : le libertinage ne mène qu'à la ruine. Evidement, l'entreprise de Laclos est surprenante, car il dépeint particulièrement bien ses personnages et malgré des personnalités distinctes voir même stéréotypé, il réussi à les rendre crédibles. Néanmoins, malgré mes éloges, je n'en reste pas moins déçu. Non pas du roman mais de moi-même. J'ai fortement l'impression de n'avoir su l'apprécier à sa juste valeur. Je confesse... Si je j'attribue à ce roman quatre étoiles, c'est pour ne pas me mentir. Assurément, il s'agit d'un si ce n'est le plus grand chef d'oeuvre de son siècle voir même au delà. Il est extrêment maîtriser dans la forme parfois complexe du roman épistolaire. Il est très clair malgré une narration distendu de lettre en lettre caché entre une multitude de sentiments, de stratagèmes et d'outrages. Il offre un contenu immensément riche, mais aussi beaucoup de moral, ce roman tentant bel et bien de démontrer les travers du libertinage de l'époque : enfants non désirés, sentiments douloureux, insatisfactions, et machiavélisme. Non seulement les deux libertins que sont Valmont et Merteuil connaissent une fin tragique, mais tous ceux qu'ils ont pu corrompre sont destiné à un sort semblable. La morale de Laclos est donc très claire : le libertinage ne mène qu'à la ruine. Evidement, l'entreprise de Laclos est surprenante, car il dépeint particulièrement bien ses personnages et malgré des personnalités distinctes voir même stéréotypé, il réussi à les rendre crédibles. Néanmoins, malgré mes éloges, je n'en reste pas moins déçu. Non pas du roman mais de moi-même. J'ai fortement l'impression de n'avoir su l'apprécier à sa juste valeur. Je confesse avoir sauté de pages voir même des lettres entières pour en finir au plus vite. S'il n'en tenait qu'à ma seule expérience de lecture j'attribuerais une note de deux étoiles et demi, je m'en désole. Je pense que c'était bien trop tôt pour moi. Je le relirais plus tard avec plus d'assiduité et seulement à ce moment là je lui attriburais cinq étoiles. Si je devais conseiller un film parmi les nombreux qui ont adapté ce roman, ce serait celui de 1959 par Roger Vadim. Evidemment, ce n'est par sur celui-ci qu'il faut se baser si l'on veut tricher et ne pas lire le livre. Néanmoins je trouve qu'il s'agit de la meilleure adaptation "moderne" de l'oeuvre qui ouvre le champs à d'autres adaptations de ce style. Il fait très année 50 avec une grande sensualité. J'aime tout particulièrement le choix de marier Merteuil et Vermont pour ainsi en faire un couple libre. Il s'agit réellement de l'intrigue mais transposée à cet époque, avec certainement d'autres enjeux et d'autres dialogues, mais je trouve le tout très réussi.
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la Newsletter Pocket pour trouver le livre dont vous rêvez !
Chaque semaine, riez, pleurez et évadez-vous au rythme de vos envies et des pages que nous vous conseillons.

Lisez maintenant, tout de suite !