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Lysistrata
Date de parution : 04/06/2020
Éditeurs :
Pocket

Lysistrata

Date de parution : 04/06/2020
La guerre, toujours la guerre… Des années que le Péloponnèse voit s’affronter Athéniens et Spartiates. Faut-il que les hommes soient idiots à la fin ! Les femmes grecques, en attendant,... La guerre, toujours la guerre… Des années que le Péloponnèse voit s’affronter Athéniens et Spartiates. Faut-il que les hommes soient idiots à la fin ! Les femmes grecques, en attendant, souffrent en silence. Alors que la solution est là, sous leur nez – ou bien plutôt sous leurs draps… Sur... La guerre, toujours la guerre… Des années que le Péloponnèse voit s’affronter Athéniens et Spartiates. Faut-il que les hommes soient idiots à la fin ! Les femmes grecques, en attendant, souffrent en silence. Alors que la solution est là, sous leur nez – ou bien plutôt sous leurs draps… Sur l’agora, Lysistrata a convoqué ses sœurs de toute la péninsule. Avec ce mot d’ordre : « Pour arrêter la guerre, mesdames, refusez-vous à vos maris ! ».
Aussitôt la rumeur s’élève. La grève du sexe aura-t-elle lieu ?




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EAN : 9782266306775
Code sériel : 17807
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266306775
Code sériel : 17807
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 96
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • frandj 22/06/2021
    Je connaissais le thème de cette comédie d'Aristophane: fatiguées par les guerres incessantes que se livrent les Grecs, l'héroïne (Lysistrata) incite les épouses à faire la grève des relations sexuelles; si leurs maris veulent les forcer, elles ne devront pas coopérer. C'est un "sacrifice" que les femmes, Athéniennes ou non, acceptent difficilement. Mais elles se décident et il s'ensuit des scènes drolatiques qu'on n'attend pas vraiment de la part d'un auteur antique. C'est réellement comique, à peine graveleux, même s'il faut bien appeler un chat un chat et… une quéquette une quéquette: je crois que le traducteur a dû bien s'amuser ! Mais le plus rigolo, c'est le dialecte laconien (c'est-à-dire de Sparte) transcrit un peu comme la langue d'un Allemand qui essaie de parler français. C'est une plaisante découverte pour moi…
  • Voirac 11/05/2021
    LA GRÈVE DU SEXE POUR OBTENIR LA PAIX. Lysistra ( « celle qui défait les armées ») réunit les femmes de toute la Grèce (de Sparte, de Béotie, du Péloponnèse, les Acharniennes, et les autres) et les convainc de faire la grève de l’amour pour obliger leurs maris à faire la paix dans cette guerre du Péloponnèse meurtrière qui s’éternise. Avec un texte paillard au second degré, la pièce sur scène devait être comique ! L’auteur était-il un précurseur du féminisme ou bien voulait-il entériner la position de la femme au foyer filant la laine et attendant son gentil mari parti au champs ? En tout cas un précurseur : je pense au film «  La Source des Femmes »
  • PhilippeFayeton 23/02/2021
    Bon, le théâtre grec est éternel… OK, c'est bon, on le replie. N'empêche qu'avec la version remastérisée de Ralf König, et en comics en plus ! eh bien tout le génie d'Aristophane, révélé par le talent et l'humour de König, nous saute aux yeux avec une totale modernité.
  • Slava 12/01/2021
    La guerre fait rage entre Athènes et Sparte, un conflit dévastateur qui mine le moral des athéniens entre autres depuis dix interminables années. Mais la paix tant réclamée ne vient toujours pas, les hommes préférant s'entre-tuer pour de raisons futiles. C'est alors que Lysistrata une jeune femme fait réunir ses compagnes sur la place publique et leur propose un drôle de plan afin de ramener à la raison ces abrutis de bellicistes : et si elles se refusaient à leurs gars ? " Faisons la grève de l'amour pour forcer la paix aux hommes". La machination est en place et ses effets cocasses se font ressentir... réussir ont-elles à arrêter la guerre via l'abstinence ? Aristophane est le dramaturge comique le plus célèbre de la Grèce Antique, et ses pièces résonnent toujours dans notre société moderne malgré l'écart de millénaire et de valeurs qui les séparent. Lysistrata est la plus connue de lui, une pièce hilarante et satirique qui fut pourtant pendant longtemps bannie, censuré de tous les répertoires possibles pour son obscénité et son ton immoral. Il faut dire que le prémices de base, une grève du sexe pour calmer les hommes a de quoi refroidir les bonnes mœurs... La guerre fait rage entre Athènes et Sparte, un conflit dévastateur qui mine le moral des athéniens entre autres depuis dix interminables années. Mais la paix tant réclamée ne vient toujours pas, les hommes préférant s'entre-tuer pour de raisons futiles. C'est alors que Lysistrata une jeune femme fait réunir ses compagnes sur la place publique et leur propose un drôle de plan afin de ramener à la raison ces abrutis de bellicistes : et si elles se refusaient à leurs gars ? " Faisons la grève de l'amour pour forcer la paix aux hommes". La machination est en place et ses effets cocasses se font ressentir... réussir ont-elles à arrêter la guerre via l'abstinence ? Aristophane est le dramaturge comique le plus célèbre de la Grèce Antique, et ses pièces résonnent toujours dans notre société moderne malgré l'écart de millénaire et de valeurs qui les séparent. Lysistrata est la plus connue de lui, une pièce hilarante et satirique qui fut pourtant pendant longtemps bannie, censuré de tous les répertoires possibles pour son obscénité et son ton immoral. Il faut dire que le prémices de base, une grève du sexe pour calmer les hommes a de quoi refroidir les bonnes mœurs tout comme l'affirmation des femmes et les gags tournant autour du sexe qui y sont légion. Pourtant si la pièce continue d'être représentée sur les scènes modernes, c'est pour sa portée toujours actuelle et son humour bien corrosif. On pourrait avoir peur de cette pièce située dans la Grèce Antique où abondent les références à la vie quotidienne grecque, avec pléthore de mots et d'expressions tout antiques, et de plein de jeux de mots liés au langage grec que la traduction se débrouille tant qu'elle peut de restituer. Mais le lecteur contemporain malgré ce décalage culturel et historique sera surpris de constater qu'il peut comprendre tout à fait la pièce notamment sur la ruse bien avinée des femmes qui se jouent de leurs benêts de compagnon qui ne sont guère finauds, ne pensant qu'à se battre et et copuler, et qui par fierté préfèrent continuer une guerre qui n'a pas à être. Aristophane est certes homme de son temps et les femmes n'ont pas toujours un beau traitement, vus comme des êtres lubriques, frivoles et n'étant pas souvent d'une grande intelligence, Lysistrata exceptée qui est une vraie commande rouée. C'est qu'Aristophane est impitoyable envers tout le monde, hommes comme femmes, dont il vitupère avec hilarité sur leurs désirs et leurs défauts mais aussi des puissants incapable et des soldats idiots voulant toujours combattre et rentrer à la maison pour se défouler sur leurs conjointes : absolument tout le monde est concerné par son regard acéré et sans pitié. Il ne se prive pas aussi de critiquer l'Etat défaillant qui se laisse dominer par des femmes et poursuivre un conflit : s'y reflète la situation contemporaine de la guerre de Péloponnèse qui a marqué le dramaturge qui aborde le sujet des combats dans la plupart de ses pièces. Effectivement, la pièce n'est pas à mettre entre de jeunes mains, à lire de préférence vers ses quinze où seize ans, puisque la sexualité y est récurrente en fond d'humour, on y parle souvent crûment sans toutefois verser dans le vulgaire, et les scènes comiques se jouent autour de l'excitation sexuelle des hommes et des femmes comme cette hilarante scène où Myrrinhé frustre exprès son époux qui réclame son devoir conjugal avec des stratagèmes retors. Impuissance masculine, plaisir féminin, taille des engins, attraits des belles formes, épilation intime et surtout les discrètes mais dures brutalités qu'exercent les hommes sur leurs femmes au lit, tout y est abordé avec une époustouflante modernité prouvant qu'on n'a toujours pas changé ni réglé ces questions sur notre intimité. Et le tout dans le style bizarre mais efficace d'Aristophane, qui mélange adroitement poésie et grossièreté et maniant bien les mots, qu'ils soient éthérés où bien bas. Pièce féministe ? Pièce pacifique ? Pièce comique ? Un peu tout à la fois. Une pièce rigolote aux problématiques bien actuels qui se retrouvent partout dans le monde. La grève du sexe a déjà été utilisé pour résoudre des conflits : on peut aborder le brillant film de Radu Mihaileanu de 2011, La Source des femmes qui raconte la lutte des femmes à améliorer leurs conditions de vie dans leur village rural et reculé du Maghreb. Preuve que la pièce d'Aristophane est plus universelle qu'elle n'y parait. Par la comédie et la satire, tous les thèmes modernes du féminisme et de la paix y sont brillamment abordés, ce qui fait de cette œuvre antique à lire absolument où à voir représente sur scène. Une pièce drôle et plus sensible qu'il n'y parait !
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  • OfficineLivresque 20/12/2020
    Il s’agit d’une pièce nous racontant ce qu’il se passerait si les femmes prenaient le capitole, faisant la grève du sexe et ce jusqu’à ce que les hommes arrêtent de faire la guerre (contre Sparte où la même stratégie est mise en oeuvre). Elles se réunissent au capitole et discutent avec les hommes qui viennent récupérer leurs épouses. ou du moins ils essaient. On est face à une pièce vraiment drôle (et pourtant je suis assez peu sensible aux comédies) le mélange de blagues potaches et de réflexions politiques m’a plu. Il est rare d’avoir des pièces et encore plus des pièces comique, complètes de cette époque, autant en profiter ! On est juste après les défaites de l’expédition en Siciles (415-413) et Athene est sous la menace de Sparte. Il était donc délicat de faire rire avec ces sujets… c’est pourquoi Aristophane donne la parole à celles qui se taisent d’ordinaire ! La société ne demandait pas l’avis des femmes sui se devait d’être obéissantes à leurs maris et donc à leurs décisions pour la cité aussi. On retrouve ici un ancrage très fort dans le quotidien, notamment par les taches quotidiennes qui reviennent aux femmes et qui les inquiètent :... Il s’agit d’une pièce nous racontant ce qu’il se passerait si les femmes prenaient le capitole, faisant la grève du sexe et ce jusqu’à ce que les hommes arrêtent de faire la guerre (contre Sparte où la même stratégie est mise en oeuvre). Elles se réunissent au capitole et discutent avec les hommes qui viennent récupérer leurs épouses. ou du moins ils essaient. On est face à une pièce vraiment drôle (et pourtant je suis assez peu sensible aux comédies) le mélange de blagues potaches et de réflexions politiques m’a plu. Il est rare d’avoir des pièces et encore plus des pièces comique, complètes de cette époque, autant en profiter ! On est juste après les défaites de l’expédition en Siciles (415-413) et Athene est sous la menace de Sparte. Il était donc délicat de faire rire avec ces sujets… c’est pourquoi Aristophane donne la parole à celles qui se taisent d’ordinaire ! La société ne demandait pas l’avis des femmes sui se devait d’être obéissantes à leurs maris et donc à leurs décisions pour la cité aussi. On retrouve ici un ancrage très fort dans le quotidien, notamment par les taches quotidiennes qui reviennent aux femmes et qui les inquiètent : l’une d’elle est très inquiète d’avoir laissé son fils à son mari, persuadée qu’il ne saura pas quoi faire… Crainte qui est confirmé un peu plus loin. Les hommes même se rendent compte de leurs incapacités quand ils viennent chercher leurs compagne. La grève du sexe est le principal levier de cette « révolte » mais pas le seul. Qu’à cette époque on soulève la question du pouvoir effectif des femmes sur l’administration de la cité m’intéresse. c’est un sujet délicat et je ne pense pas que ce soit par l’attrait de leurs petits culs qu’elles peuvent l’exercer, mais on retrouve de jolies réflexions, comme la comparaison de la gestion du foyer privé et du foyer de la Cité. il en résulte une oeuvre souriante, rapide, et très accessible (pour peu qu’on soit tolérant au blagues en dessous de la ceinture).
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