Oshi no ko - Tome 7 : Le livre de Aka Akasaka, Mengo Yokoyari

La seconde partie de cette représentation a tenu toutes ses promesses dans un tome qui sublime le jeu des acteurs. Je continue à lui préférer l’animé qui rend les choses encore plus vivantes mais c’est justement parce qu’il a un tel matériau de base. Nos acteurs se réveillent et la première de Tokyo Blade devient le champ de toutes les expérimentations, ce qui est jouissif pour le lecteur ! Nous assistons à un vrai panel d’explosion de talent, ce qui les entraîne les uns après les autres à donner à voir la meilleure version d’eux-mêmes quitte à aller contre leurs idées préconçues. C’est fut ainsi un vrai plaisir d’assister au duel de jeux d’actrices de Kana et Akane qui sont tellement différentes l’une de l’autre et ont des idées radicalement différentes dans ce qu’elles doivent et veulent proposer. De la même façon, mettre Aqua et Himekawa en face fut une excellente idée très porteuse. J’ai aimé justement me laisser porter par leurs improvisations et assister grâce à cela au réveil de Kana. Ce fut bref mais intense, l’autrice faisant briller à tour de rôle chacun des acteurs dans le style de jeu qui lui correspond. Quant à Aqua, il brille littéralement au milieu de sa noirceur dans ce tome. La pièce réveille énormément de choses en lui et c’est jouissif de le voir ainsi se confronter à plusieurs de ses zones d’ombre et les affronter pour redonner vie à l’acteur en lui qu’il avait étouffer. J’ai beaucoup aimé tout ce cheminement intérieur qui explose sur scène. Mon seul regret ici, c’est que le manga va narrativement très vite, trop vite, au lieu de prendre le temps de poser et faire exploser tous ces bouleversements intérieurs. On sent une course pour vite vite tout raconter et ce n’est pas le bon tempo pour rendre les choses inoubliables. C’est d’ailleurs peut-être aussi pour cela que je préfère l’anime qui prend plus son temps. Petit dommage. D’ailleurs, à peine la pièce terminée, on ne s’y attarde pas. Le seul after qu’on ait est celui où Aqua continue de chercher à avoir les réponses à ses questions, à savoir qui est son père et ce qu’il s’est passé avec Aï autrefois dans la troupe Lalalaï. Et grosse surprise, alors qu’il interroge un membre du staff, il lâche une bombe dans une toute autre direction, mais une direction qui laisse un peu sceptique et l’apathie qui suit ensuite chez lui, nous la partageons. Comment croire que c’est juste cela et qu’on est déjà arrivé au bout du chemin. Etrange. Cela crée un décalage et un faux rythme perturbant. Problème de rythme que je retrouve dans les transitions et enchaînements de séquences, car Tokyo Blade avait portée à nouveau la série à ses sommets, après le premier arc sur Aï, et là on revient, on retombe même, quand on revient vers les filles et leur groupe d’idols. Je ne parviens pas à accrocher, à trouver cela motivant, intéressant et j’ai toujours l’impression que ça revient comme un cheveu sur la soupe quand l’autrice décide de s’y intéresser à nouveau. Ça ne fonctionne pas avec moi ^^! J’attends donc de voir la future direction car il est quand même question de la ville natale de nos deux âmes réincarnées dans nos jumeaux. A suivre. Une fin d’arc un peu maladroite après avoir porté la série à ses sommets au cours de cet affrontement d’acteurs en direct en pleine première théâtrale où l’émotion était à son comble et les métamorphoses réussies. La suite semble plus fade et incrédule malgré les révélations sur la quête d’Aqua. Ça me laisse sceptique et je ne suis pas fan du retour de l’histoire vers le côté de Ruby et de B.Komachi. A voir.

Un septième opus équilibré, c'est pour l'instant mon préféré de la saga, on plonge parfaitement dans les pensées des personnages, la première représentation de la pièce est particulièrement bien mise en valeurs ainsi que le jeu théâtrale au travers des graphismes. Vengeance, Rivalité, Émotion, Réincarnation, Secret. On avance pas à pas dans la quête/enquête d'Aqua, on conclu l'arc de la pièce de théâtre. Des rebondissements et toujours de beaux graphismes.

Suite de cet arc d’Oshi no Ko avec la fin de la représentation théâtrale. Nos retrouvons le « duel » entre Akane et Kana. Chaque comédien connaît son heure de gloire sous le feu des projecteurs, même Aqua ! C’est un superbe moment, très beau et émouvant je trouve. Un rebondissement inattendu offre à Aqua la possibilité de connaître l’identité de son géniteur, ce qui remet en cause toute sa motivation. Arrêtera-t-il de vouloir se venger ? Rein à dire, c’est toujours aussi passionnant. Tant la psychologie des personnages, que l’intrigue, et puis les illustrations sont superbes, elles mettent bien en valeur nos héros. C’est donc parti pour la suite !

Dans ce volume, Aqua et Kana retrouvent "le pouvoir des étoiles" qui les fait se démarquer des autres dans le monde du spectacle. Par ailleurs, les recherches du jumeau sur l'identité de leur père arrive à leur terme... Grâce à Gotanda, Aqua a compris l'origine de son trouble panique qui l'empêche de donner pleine place à son talent et en binôme avec Kana ils vont transcender leur représentation du manga mis en scène.