Petit traité de vie intérieure

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• ancarlafernandes 05/03/2023
  "Le grand paradoxe de la connaissance philosophique, et qui constitue son point de départ, c'est qu'il faut commencer par désapprendre. Il faut mettre en doute toutes nos certitudes acquises, sans réflexion critique personnelle, par le biais de l'éducation familiale, de la religion, de la société. Chaque époque, chaque pays, chaque culture, chaque famille transmet son lot de visions limitées ou erronées du réel. La reconnaissance de notre propre ignorance est donc au fondement même de la quête de la sagesse" "Quatre enseignements tibétains évoquent les quatre vertus de la parole : ne pas mentir ; ne pas avoir de parole blessante ; ne pas avoir de parole de discorde ; et ne pas avoir de parole futile" "La sagesse commence par l'acceptation de l'inévitable et se poursuit par la juste transformation de ce qui peut être : fondement du stoicisme, courant philosophique de l'antiquité Gréco romaine. Einstein se decrivait lui-même comme "un non croyant profondément religieux" puisqu'il ne croyait pas dans le dieu personnel des monothéismes, mais adhérait à une sorte de religiosité cosmique. Bien peu d'individus sont capables de comprendre les démonstrations de la science, mais nous faisons confiance à la communauté scientifique et acceptons comme vraies des théories et des... "Le grand paradoxe de la connaissance philosophique, et qui constitue son point de départ, c'est qu'il faut commencer par désapprendre. Il faut mettre en doute toutes nos certitudes acquises, sans réflexion critique personnelle, par le biais de l'éducation familiale, de la religion, de la société. Chaque époque, chaque pays, chaque culture, chaque famille transmet son lot de visions limitées ou erronées du réel. La reconnaissance de notre propre ignorance est donc au fondement même de la quête de la sagesse" "Quatre enseignements tibétains évoquent les quatre vertus de la parole : ne pas mentir ; ne pas avoir de parole blessante ; ne pas avoir de parole de discorde ; et ne pas avoir de parole futile" "La sagesse commence par l'acceptation de l'inévitable et se poursuit par la juste transformation de ce qui peut être : fondement du stoicisme, courant philosophique de l'antiquité Gréco romaine. Einstein se decrivait lui-même comme "un non croyant profondément religieux" puisqu'il ne croyait pas dans le dieu personnel des monothéismes, mais adhérait à une sorte de religiosité cosmique. Bien peu d'individus sont capables de comprendre les démonstrations de la science, mais nous faisons confiance à la communauté scientifique et acceptons comme vraies des théories et des conclusions qui échappent à nôtre expérience commune. Nous n'avons jamais vu un atome, mais nous croyons que la matière est faite d'atomes parce que la science nous le dit".

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• LauraBora 25/02/2023
  Cet ouvrage de Frédéric Lenoir est aussi doux et léger qu'une rayon de soleil au printemps ! Il aborde les thématiques clefs de l'humanité et les guides pour mener une vie remplie de bonheur loin de préjugés sociétaux. Au travers de sa propre autobiographie, le philosophe nous conduit à questionner notre quotidien pour nous ouvrir à plus grand.
• Laurent_A 13/02/2023
  Ce livre est un concentré de philosophie, réparti en 20 chapitres, beaucoup de notions actuelles y sont abordées, avec l'éclairage des philosophes antiques et contemporains ; des notions aussi diverses que la confiance en la vie, la liberté, la non-violence et le pardon, l'action, l'échec et la dictature de la réussite, le partage, la mort, l'humour, la beauté, le bonheur y sont abordées, toujours en les mettant en parallèle avec nos modes de vie contemporains, des comparaisons utiles y sont également présentées avec les sagesses orientales, les religions, c'est l'une des richesses de cet ouvrage, celle d'apporter divers éclairages, en plus de celui de l'auteur, Frédéric Lenoir, qui est aussi parfois discutable lorsqu'il est trop imprégné de mysticisme ou de naïveté parfois aussi comme dans le chapitre consacré au bonheur : comment l'auteur peut-il par exemple écrire qu'il n'est pas plus heureux avec plus d'argent quand il conte au lecteur ses goûts de pouvoir penser et écrire tous les matins en écoutant Bach et aller ensuite se balader en forêt (cf. p120-121) ; aurait-il cette possibilité s'il vivait dans un petit studio de banlieue d'une cité en Seine-Saint-Denis, lui qui dit pourtant avoir connu cette situation, faut pas non plus... Ce livre est un concentré de philosophie, réparti en 20 chapitres, beaucoup de notions actuelles y sont abordées, avec l'éclairage des philosophes antiques et contemporains ; des notions aussi diverses que la confiance en la vie, la liberté, la non-violence et le pardon, l'action, l'échec et la dictature de la réussite, le partage, la mort, l'humour, la beauté, le bonheur y sont abordées, toujours en les mettant en parallèle avec nos modes de vie contemporains, des comparaisons utiles y sont également présentées avec les sagesses orientales, les religions, c'est l'une des richesses de cet ouvrage, celle d'apporter divers éclairages, en plus de celui de l'auteur, Frédéric Lenoir, qui est aussi parfois discutable lorsqu'il est trop imprégné de mysticisme ou de naïveté parfois aussi comme dans le chapitre consacré au bonheur : comment l'auteur peut-il par exemple écrire qu'il n'est pas plus heureux avec plus d'argent quand il conte au lecteur ses goûts de pouvoir penser et écrire tous les matins en écoutant Bach et aller ensuite se balader en forêt (cf. p120-121) ; aurait-il cette possibilité s'il vivait dans un petit studio de banlieue d'une cité en Seine-Saint-Denis, lui qui dit pourtant avoir connu cette situation, faut pas non plus trop pousser, l'argent ne fait pas la bonheur, certes, mais il y contribue : avoir un beau cadre de vie apaisant n'est malheureusement pas donné à tout le monde en cette vie, son appartenance à une certaine élite bourgeoise ne doit pas le lui faire oublier en donnant des leçons de vie, c'en est indécent. De même le chapitre sur le pardon où cette notion est mêlée à celle de non-violence, et dans lequel il est écrit : pardonner n'est pas oublier, soit, mais si l'on suit les préceptes des religions chrétiennes, le pardon n'est accordé qu'à celui qui reconnaît ses fautes, et c'est bien compréhensible, comment pardonner gratuitement si le mal persiste et finit par vous engloutir, la démarche doit être assortie d'une réciprocité d'intention, sinon comment parvenir à vivre en société et à vivre tout court ? Comment continuer à vivre si les erreurs sont destinées à se reproduire encore et encore indéfiniment, cela fait perdre son sens à la notion même de pardon ; en ce sens la non-violence est une valeur qui en est dissociée : on peut très bien avoir une action non violente sans avoir pardonné quoi que ce soit, le pardon doit être assorti de réciprocité sinon c'est la porte ouverte à des relations destructrices ou sadomasochistes, le pardon ne peut être acquis que dans une démarche réciproque. Enfin, quand l'auteur écrit dans le dernier chapitre du livre consacré à la beauté, que rien n'est laid dans la nature, sa vision est bien réductrice et encore une fois bien naïve : qu'il aille admirer les paysages désolés des déserts de Gobi, les affreuses créatures des fond sous-marins ou bien même, sans aller si loin, les gueules affreuses de certain poissons, certains reptiles, ou insectes ou même mammifères…Frédéric Lenoir n'a pas une vision très exhaustive de la diversité de la Nature et du monde vivant, de ses multiples formes dont certaines inspirent la peur et/ou le dégoût, il n'y pas à lui en vouloir pour cela il n'a pas fait d'études universitaires dans le domaine des sciences de la vie (et encore, des visites en réserves naturelles ou en Seaquarium pourraient lui être salutaires) mais ce que je reproche à certaines des pensées exposées dans ce livre c'est leur optimisme naïf, et le manque de lucidité avec lequel il expose ses exemples, faisant penser à un authentique « Ravi de la crèche » qui conte de belles histoires pour endormir son lecteur et lui éviter les mauvais rêves alors que la réalité de notre monde est bien plus complexe, cela relève à mon sens d'une culture trop littéraire et trop empreinte de mysticisme qui mériteraient un recadrage avec la réalité du monde concret tel qu'il est et dans lequel on vit. Lorsqu'il écrit que la beauté « ouvre l'âme du croyant et la rend réceptive à l'invisible » il oublie les religions (comme le protestantisme par ex) qui prônent au contraire le dépouillement pour se rapprocher du divin et du sacré, certaines visions de l'auteur manquent de complétude et mériteraient d'être plus nuancées, j'ajoute ici que la beauté est aussi piégeuse et n'est pas toujours le reflet d'une beauté intérieure, la nature l'exploite d'ailleurs aussi à son compte par les pièges tendu aux insectes par les plantes qui en sont dépendantes pour leur reproduction par exemple ; la beauté physique, comme la beauté extérieure de toute chose érigée en valeur universelle peut aussi conduire à la superficialité, à la trahison, à l'escroquerie et à l'exclusion, ce point n'est par exemple pas abordé, la beauté intérieure est ainsi aussi éludée et quand il écrit que la beauté est présente partout autour de nous…Heu, là franchement, je n'ai pas compris : devant la laideur de certains environnements (naturels, j'insiste, ou créés par l'homme) il y a franchement des questions à se poser… Ceci mis à part, l'ouvrage est très intéressant par la diversité des points de vue qu'il présente, il convoque de nombreux philosophe, les stoïciens, les épicuriens, Sénèque, Héraclite, Socrate, Platon, Aristote, Descartes, Montaigne, Pascal, Spinoza, Schopenhauer, Nietzsche, Bergson, Sartre…, les écrivains :Dostoïevski, St Exupéry, Umberto Eco…, compare les religions, (les trois religions du livre, le bouddhisme, les sagesses orientales, sans jamais les opposer) réhabilite l'échec qui est présenté de façon positive et montre aussi les insuffisances des valeurs de nos sociétés contemporaines, avec les réserves que j'ai exposées plus haut, c'est une bonne et belle référence de lecture, à savoir lire parfois avec un peu de distance et de hauteur de vue cependant si l'on ne veut pas s'enivrer au fil des pages dans le parfum d'une douce atmosphère bien trop mielleuse et trop sucrée pour être conforme à la réalité.

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• Sickben 18/01/2023
  Merci Frédéric Lenoir, de nous rendre accessible la philosophie. Merci Frédéric Lenoir, pour les conseils lumineux que contiennent vos ouvrages, éclairés par un certain nombre de philosophes classiques. Merci pour les notes d'espoir, la plume encourageante, positive, car quand on vous lit du fond d'une vie déglinguée par une maladie de m..., on se sent un peu mieux après vous avoir lu. Merci de m'apporter à travers vos écrits ces encouragements dont j'ai besoin.
• DeboAsensio 20/11/2022
  Ce livre est une pépite. C’est le premier livre philosophique et spirituel que j’ai lu. Il est simple à lire. Frederic Lenoir nous partage plusieurs outils philosophiques et psychologiques qui nous permettent d’entamer notre travail d’introspection. Ce livre m’a beaucoup aidé. Il m’a fallu du temps, plusieurs lectures mais ça en vaut la peine. Je le recommande +++++ Bonne lecture