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Petits poèmes en prose
Pierre-Louis Rey (préface de)
Date de parution : 13/06/2019
Éditeurs :
Pocket

Petits poèmes en prose

Pierre-Louis Rey (préface de)
Date de parution : 13/06/2019

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

« Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez...

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

« Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la...

LES GRANDS TEXTES DU XIXe SIÈCLE

« Quel est celui de nous qui n'a pas, dans ses jours d'ambition, rêvé le miracle d'une prose poétique, musicale sans rythme et sans rime, assez souple et assez heurtée pour s'adapter aux mouvements lyriques de l'âme, aux ondulations de la rêverie, aux soubresauts de la conscience ? » C.B.

@ Disponible chez 12-21
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE

 

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EAN : 9782266296151
Code sériel : 6195
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266296151
Code sériel : 6195
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Delicesdelivres 13/04/2023
    Pas aussi connu que Les Fleurs du mal, Le Spleen de Paris est toutefois un recueil résolument moderne et novateur car les poèmes sont en prose ! Lorsqu'il commence à publier ses Petits poèmes en prose dans des revues et des journaux, Baudelaire a beau les qualifier modestement de « bagatelles », il a pleinement conscience de ce qu'ils ont de singulier. Et nous le savons mieux désormais, ce qui s'inaugure de manière capitale dans ces textes qui visent à capter l'étrangeté du quotidien de son temps, ce n'est rien moins qu'une forme littéraire nouvelle ! Rimbaud et Mallarmé – et bien d'autres après eux – vont très vite s'en inspirer. Baudelaire y consacra les dernières années de sa vie mais ces textes ne seront publiés intégralement qu'en 1869, soit deux ans après sa mort. Avis : Des Petits poèmes en prose sur des petites choses de la vie et dans un Paris tant aimé. Un nouveau genre, toujours aussi moderne, à savourer !
  • Galega 10/03/2023
    J’ai lu ces derniers jours Le Spleen de Paris ; cela a été un délice, même si par certains moments, notamment en arrivant aux derniers poèmes, la lassitude se fait ressentir quant aux motifs qui reviennent inlassablement. Mais l’univers baudelairien, si étrange, dérangeant, macabre, mais fantastique et poétique, d’une puissance inégalée – qui connaît son apothéose dans Les Fleurs du Mal, bien sûr –, vaut bien mille lassitudes ; il n’en reste qu’à la fin, malgré quelques ennuis, nous possédons un goût que seul Baudelaire réussit à nous donner. Puisqu’on a aime à les comparer impertinemment, j’ai préféré Gaspard de la Nuit à ce Spleen, plus varié : ce dernier est une ville, tandis que le premier est un univers.
  • jade_ 28/11/2022
    Voici mon premier essai à la poésie et pas n’importe lequel, la prose de Baudelaire. Me voilà passionnée depuis un moment par la beauté des textes, fervente lectrice de fantaisie, je me plonge dans un monde inconnu où les mots sont maniés afin de retranscrire le monde en usant de la beauté de notre langue. Comment mieux débuter que par ce recueil, pris au hasard, mais qui était peut être finalement destiné à atterrir entre mes mains. Ces textes sont une ouverture à la pensée, où une seconde d’observation peut se faire retranscrire à travers des lignes d’interprétations justes, réalistes et d’une magnificence sans égale. Les émotions sont décrites avec justesse, en représentant ce qui est enfouie au fond de nous; Baudelaire fait sortir ce sur quoi il est difficile de poser des mots, en délicatesse et sans la rigidité que peut parfois fournir la poésie classique.
  • mylena 13/11/2022
    Ce fut ma première rencontre avec la poésie en prose, probable raison de mon attachement à ce genre, libre de la forme du vers tout en gardant tout le reste de ce qui fait la poésie : un regard décalé sur les choses, une langue imagée, une plume musicale, … Le choix de cette forme s’adapte à merveille ici à son objet : révéler la beauté cachée au fil de pérégrinations dans les rues de Paris, parfois à ras du caniveau, dans ce qui au premier abord n’est que laideur et tristesse. La ville moderne qui se transforme fascine et en même temps rebute le poète, il la métamorphose en source d’inspiration. Beaucoup de thématiques sont proches de celles des Fleurs du Mal, mais sans faire doublon, presque plus abordables, plus palpables. D’autres sont plus proches de l’homme de la rue, plus terre à terre, et leur poésie n’en est que plus remarquable (Le joujou du pauvre). Le résultat : de petits chefs d’oeuvre mélancoliques très travaillés qui donnent une impression de simplicité, d’évidence (en particulier L’étranger) et qui soulignent avec ironie et humour les aberrations de son époque. A relire régulièrement.
  • cegeglyx 28/09/2022
    Le style est à la fois précis et évocateur, et les poëmes, qui se rapportent bien souvent à des histoires, des situations, des rencontres, restent en tête (l'étranger, le galant tireur, enivrez-vous ou bien le dialogue avec le Diable, dans le joueur généreux). L'un des plus hauts sommets de la littérature française, à n'en pas douter.
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