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Place aux immortels
Date de parution : 03/03/2022
Éditeurs :
Pocket

Place aux immortels

Date de parution : 03/03/2022
Un polar historique au coeur des tranchées de la Grande guerre...
Front de la Somme, 1915. Ici, en première ligne, les gendarmes de la prévôté ont mauvaise presse. Pour les soldats qui reviennent du combat, s’ils en reviennent, ceux-ci ne sont... Front de la Somme, 1915. Ici, en première ligne, les gendarmes de la prévôté ont mauvaise presse. Pour les soldats qui reviennent du combat, s’ils en reviennent, ceux-ci ne sont guère qu’une bande de planqués, d’embusqués. Venu de Bretagne, le nouveau lieutenant Léon Cognard sait ce qui l’attend : désertions, marché... Front de la Somme, 1915. Ici, en première ligne, les gendarmes de la prévôté ont mauvaise presse. Pour les soldats qui reviennent du combat, s’ils en reviennent, ceux-ci ne sont guère qu’une bande de planqués, d’embusqués. Venu de Bretagne, le nouveau lieutenant Léon Cognard sait ce qui l’attend : désertions, marché noir, sauf-conduits bidon. Et quand survient un meurtre déguisé en suicide : le silence. Mais Cognard ne peut s’y résigner. Bravant l’hostilité des troupes et la loi du silence de l’état-major, le gendarme se lance alors à la poursuite d’une vérité que tous préféreraient voir crever sans moufter, au fond d’une tranchée…
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EAN : 9782266322935
Code sériel : 18539
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266322935
Code sériel : 18539
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 384
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

"Un texte magnifique sur une dimension mal connue de la Grande Guerre ; bouleversant d’humanité, il a enthousiasmé le jury et remporté le prix à l’unanimité." Le Figaro

"Captivant et instructif." France Dimanche

"Avec ce livre qui oscille donc entre ouvrage historique, psychologique et policier, Patrice Quélard a créé un vrai héros de roman auquel les lecteurs risquent fortement
de s'attacher..." Presse Océan

"Ce livre, à mi-chemin entre roman historique et policier, est une enquête palpitante qui replace l’humain au coeur de la Grande Guerre." Valeurs actuelles

"L'auteur consacre des pages saisissantes aux combats et aux bombardements dans les tranchées et à l'arrivée des blessés vers l'arrière." L'Essor de la gendarmerie nationale
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • sweetie 06/04/2023
    Janvier 1915 : dans une tranchée du département de la Somme, le lieutenant Pierre LeCorre s’écroule, fauché par un tir, sous les yeux du sergent Fourquin. La guerre qui ne devait pas durer semble partie pour s’éterniser. Ainsi débute le roman, au cœur des boyaux construits et étayés par les soldats français (des bretons) de la 22e division d’infanterie, tenant leurs positions fragiles face à celles de l’armée allemande. Derrière les lignes du combat, les gendarmes continuent d’assurer stabilité et sécurité au bourg le plus proche. Léon Cognard, prévôt de division, dirige son équipe avec fermeté et souplesse, préférant user d’intelligence et de réparties fines plutôt que de se conformer à des règles faites pour être de toute façon transgressées en temps de guerre. Alors qu’au front, la mort s’abat sur des milliers de combattants, pour quelle raison traiter différemment celle que l’on explique moins bien? Cognard s’entête et compte bien enquêter malgré les ordres de l’état-major. Place aux immortels offre un récit renouvelé de la Grande Guerre, balançant entre horreur et humour grâce à la figure de son personnage principal, le coloré Léon Cognard, grande gueule et fin renard. Dégoûté par les diverses... Janvier 1915 : dans une tranchée du département de la Somme, le lieutenant Pierre LeCorre s’écroule, fauché par un tir, sous les yeux du sergent Fourquin. La guerre qui ne devait pas durer semble partie pour s’éterniser. Ainsi débute le roman, au cœur des boyaux construits et étayés par les soldats français (des bretons) de la 22e division d’infanterie, tenant leurs positions fragiles face à celles de l’armée allemande. Derrière les lignes du combat, les gendarmes continuent d’assurer stabilité et sécurité au bourg le plus proche. Léon Cognard, prévôt de division, dirige son équipe avec fermeté et souplesse, préférant user d’intelligence et de réparties fines plutôt que de se conformer à des règles faites pour être de toute façon transgressées en temps de guerre. Alors qu’au front, la mort s’abat sur des milliers de combattants, pour quelle raison traiter différemment celle que l’on explique moins bien? Cognard s’entête et compte bien enquêter malgré les ordres de l’état-major. Place aux immortels offre un récit renouvelé de la Grande Guerre, balançant entre horreur et humour grâce à la figure de son personnage principal, le coloré Léon Cognard, grande gueule et fin renard. Dégoûté par les diverses excroissances qu’une peau peut héberger, il semble toutefois braver tous les interdits et toutes les bassesses humaines, la tête et le verbe hauts. Les dialogues sont savoureux portés par une narration bon enfant, que l’affreux contexte guerrier n’arrive jamais à alourdir. Voilà une belle réussite littéraire!
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  • Arnauld57 03/04/2023
    Bien. Autant le dire tout de suite, Patrice est un ami, et j’apprécie l’homme qu’il est. Mais, ici, c’est de l’auteur qu’il s’agit, et j’avoue tout autant aimer son écriture. Une écriture qui est rare, aujourd’hui, qui appartient seulement aux grands de la littérature, qu’elle soit « blanche » ou « Imaginaire ». Car Patrice a écrit dans les deux genres, avec la même qualité, la même exigence de phrasé, presque « musicale ». Espérons ici que ce ne soit pas avec le même écho, car ses incursions en imaginaire, pourtant d’une extrême qualité (je pense notamment au deux merveilleux volumes d’Oppressions) sont restés confidentiels. Espérons, oui, qu’avec PLON, un éditeur de littérature de premier plan, et le Prix du Roman de la Gendarmerie nationale 2021, cette belle plume française conquière les lecteurs et la notoriété qu’elle mérite. En l’occurrence, je parle en connaissance du sujet : la guerre de 14/18, c’est la période de l’histoire que je connais sans doute le mieux, pour m’y être intéressé des années avant la rédaction de l’un de mes romans, qui s’en sert comme « décor ». Et parce qu’elle évoque en moi quelque chose qui vient des tripes, allez savoir quoi ? Pourquoi cette boucherie et pas une autre me liquéfie rien que d’y songer ? Ici,... Bien. Autant le dire tout de suite, Patrice est un ami, et j’apprécie l’homme qu’il est. Mais, ici, c’est de l’auteur qu’il s’agit, et j’avoue tout autant aimer son écriture. Une écriture qui est rare, aujourd’hui, qui appartient seulement aux grands de la littérature, qu’elle soit « blanche » ou « Imaginaire ». Car Patrice a écrit dans les deux genres, avec la même qualité, la même exigence de phrasé, presque « musicale ». Espérons ici que ce ne soit pas avec le même écho, car ses incursions en imaginaire, pourtant d’une extrême qualité (je pense notamment au deux merveilleux volumes d’Oppressions) sont restés confidentiels. Espérons, oui, qu’avec PLON, un éditeur de littérature de premier plan, et le Prix du Roman de la Gendarmerie nationale 2021, cette belle plume française conquière les lecteurs et la notoriété qu’elle mérite. En l’occurrence, je parle en connaissance du sujet : la guerre de 14/18, c’est la période de l’histoire que je connais sans doute le mieux, pour m’y être intéressé des années avant la rédaction de l’un de mes romans, qui s’en sert comme « décor ». Et parce qu’elle évoque en moi quelque chose qui vient des tripes, allez savoir quoi ? Pourquoi cette boucherie et pas une autre me liquéfie rien que d’y songer ? Ici, nous suivons un lieutenant de gendarmerie, Léon Cognard, qui a quitté sa Bretagne pour une prévôté en Picardie. Et si ce n’est pas dans les tranchées de la Grand Guerre que l’auteur nous entraîne mais à l’arrière, avec les soi-disant « planqués », c’est dans la même chienlit. Une manière détournée de nous faire toucher du doigt les incohérences, les bassesses, les lâchetés de ce qui fut alors la « politique de la guerre », décidée en haut lieu par ceux qu’il convient, avec le recul de l’Histoire, de nommer ni plus ni moins des incapables : des ronds-de-cuir pour qui la carte était le territoire, et le prix à payer la peau des autres. A n’en pas douter, c’était pas mieux en face, certes. Mais ça ne console pas. Avec Place aux Immortels, grâce au style, magnifique, aux personnages principaux (antihéros) et au support minutieux de l’Histoire, impossible de lâcher l’affaire avant la fin. En se réjouissant qu’il existe une suite (Les Incorrigibles), un prolongement à l’existence de cet homme de papier, Cognard, que l’on voudrait avoir comme pote, et dont la grande gueule est sans doute ce qui manque encore et toujours à la comédie du Pouvoir. Une grande gueule dont l’humanité, chevillée au corps, est sans doute le trait de caractère le plus marquant (je ne peux m’empêcher, ici, de penser au Gurvan de Paul Jean Hérault, pacifiste engagé jusqu’au cœur dans une guerre fratricide interminable). Alors ne passez pas à côté de ce superbe roman, qui pourrait être un témoignage, tant tout ce qui est narré semble véridique. C’est aussi un éclairage édifiant, enfin, sur ce que fut le rôle des gendarmes, à l’« arrière », houspillés, moqués, agressés et pourtant réclamés à cors et à cri à la première occasion (mais cela, dans le fond, a-t-il vraiment changé ?) A n’en pas douter, dans une vie précédente, Patrice à connu cette « der des der ». Et j’y étais aussi, c’est une certitude, tant l’assaut de ses mots résonne en moi, comme ils avaient, plus durement encore, résonnés dans l’un de ses précédents ouvrages sur 14/18 : « Fratricide » (2017).
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  • PdGvins 20/03/2023
    J'ai d'abord lu Les incorrigibles, le second volet des aventures de Léon Cognard, officier de gendarmerie, ancien des brigades mobiles, plus connues sous le nom des brigades du Tigre. Les deux récits se lisent aisément indépendamment mais je trouve la deuxième parution plus riche humainement avec des idées foisonnantes et complexes. Donc, si vous le pouvez il est préférable de faire la connaissance de Léon en commençant par le début. Ici c'est la grande guerre, celle de 14, notre héros se voit nommer prévôt de division. Chef d'une petite brigade de gendarmes chargée de faire régner la loi et l'ordre sur une troupe d'environ 20000 hommes, il sera confronté à de nombreuses difficultés, la gestion de ses subordonnés, les problèmes d'approvisionnement, les relation avec l'état major, le manque de respect des trouffions vis à vis de ceux qu'ils considèrent comme planqués. D'où le surnom d'immortels donné à ceux qui restaient à l'arrière. Le lieutenant Cognard déteste l'injustice, ne craint pas de se faire des ennemis et sait montrer une grande détermination et du panache. Il obtiendra une promotion au grade de capitaine et le retour en Bretagne, son pays natal. C'était le meilleur moyen de se débarrasser de cet empêcheur... J'ai d'abord lu Les incorrigibles, le second volet des aventures de Léon Cognard, officier de gendarmerie, ancien des brigades mobiles, plus connues sous le nom des brigades du Tigre. Les deux récits se lisent aisément indépendamment mais je trouve la deuxième parution plus riche humainement avec des idées foisonnantes et complexes. Donc, si vous le pouvez il est préférable de faire la connaissance de Léon en commençant par le début. Ici c'est la grande guerre, celle de 14, notre héros se voit nommer prévôt de division. Chef d'une petite brigade de gendarmes chargée de faire régner la loi et l'ordre sur une troupe d'environ 20000 hommes, il sera confronté à de nombreuses difficultés, la gestion de ses subordonnés, les problèmes d'approvisionnement, les relation avec l'état major, le manque de respect des trouffions vis à vis de ceux qu'ils considèrent comme planqués. D'où le surnom d'immortels donné à ceux qui restaient à l'arrière. Le lieutenant Cognard déteste l'injustice, ne craint pas de se faire des ennemis et sait montrer une grande détermination et du panache. Il obtiendra une promotion au grade de capitaine et le retour en Bretagne, son pays natal. C'était le meilleur moyen de se débarrasser de cet empêcheur de commander en rond. Mais les évènements vécus au front vont le rattraper, certains n'oublient pas, les comptes vont se régler, entre hommes et dans le sang, comme si il n'avait pas déjà assez coulé.
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  • jeanmarieplanque 10/02/2023
    En raison de son dévouement méticuleux à l'exactitude historique, l'auteur explore le cœur de son époque troublée avec chaque détail à l'esprit. Beaucoup peuvent trouver cette approche un peu contre nature.Place aux immortels est un roman magnifique, difficile à lâcher jusqu'au bout, un livre éclairant et prenant de Patrice Quélard.
  • pbrient 25/01/2023
    J’aimerais tant vous donner l’envie de lire ce magnifique roman, mais j’ai peur de vous en dire trop ou pas assez. Pour moi il va rester longtemps dans mes meilleurs souvenirs de lecture 2023. Allez, je me jette à l’eau. C’est un polar historique traitant de la cohabitation entre la gendarmerie et les fantassins de la première guerre mondiale. Nous sommes en avril 1915, aux alentours d’Albert, dans la Somme et nous faisons connaissance du lieutenant de gendarmerie Léon Cognard, nouveau prévôt de la 22ème division d’infanterie, la France est alors en guerre contre l'Allemagne. Pendant le conflit la gendarmerie forme des unités appelées les prévôtés. Elles ont un rôle de police du front en assurant l'ordre aux armées, en arrêtant les fuyards et déserteurs, de lutter contre l'alcoolisme des soldats, de contrôler la circulation sur les routes près du front et bien d'autres tâches toutes aussi ingrates. Cognard est un idéaliste, lettré et philosophe, sa locution en agace plus d’un et il lui faudra un certain temps d’adaptation pour être respecté et écouté de ses hommes. Heureusement il ne manque pas d’humour ce qui, en cette période, est une qualité et pour nous aussi lecteur. Puis un jour il... J’aimerais tant vous donner l’envie de lire ce magnifique roman, mais j’ai peur de vous en dire trop ou pas assez. Pour moi il va rester longtemps dans mes meilleurs souvenirs de lecture 2023. Allez, je me jette à l’eau. C’est un polar historique traitant de la cohabitation entre la gendarmerie et les fantassins de la première guerre mondiale. Nous sommes en avril 1915, aux alentours d’Albert, dans la Somme et nous faisons connaissance du lieutenant de gendarmerie Léon Cognard, nouveau prévôt de la 22ème division d’infanterie, la France est alors en guerre contre l'Allemagne. Pendant le conflit la gendarmerie forme des unités appelées les prévôtés. Elles ont un rôle de police du front en assurant l'ordre aux armées, en arrêtant les fuyards et déserteurs, de lutter contre l'alcoolisme des soldats, de contrôler la circulation sur les routes près du front et bien d'autres tâches toutes aussi ingrates. Cognard est un idéaliste, lettré et philosophe, sa locution en agace plus d’un et il lui faudra un certain temps d’adaptation pour être respecté et écouté de ses hommes. Heureusement il ne manque pas d’humour ce qui, en cette période, est une qualité et pour nous aussi lecteur. Puis un jour il va devoir enquêter sur le meurtre d’un soldat grossièrement maquillé en suicide. Il sera très vite confronté à la bureaucratie de l’armée et son engagement à vouloir rendre justice dérange de la base au sommet. La Grande Muette porte bien son nom ! Il lui faudra un coup de pouce du destin pour enfin faire éclater la vérité mais à quel prix. Avec des scènes chocs mais pas gores, un phrasé subtil, une écriture fluide, une documentation très fouillée, l'auteur a su habilement me plonger dans les affres de la guerre. Avec la couverture (qui est magnifique) et les mots de l’auteur, j'ai visualisé les tranchées boueuses, la promiscuité, l’insalubrité, des biffins à la baïonnette affûtée, du vacarme environnant quand les obus tombent, du sang, de la barbarie et de la misère humaine. Un récit profondément humain, à travers le destin des hommes de la gendarmerie pendant cette guerre et le personnage de Léon Cognard magnifiquement dépeint qui donne toute la puissance narrative du roman. Le style de l'écriture donne l'illusion d'un témoignage plus que d’une fiction, d'une histoire vécue émaillée d’humour et c’est ce qui en fait sa force. On est vraiment dedans, du début à la fin et les 400 pages s'avalent trop rapidement en nous amenant à une conclusion triste et logique. C'est un roman incontournable pour tous les passionnés d'Histoire, magnifiquement symbolisé par sa couverture. Une très belle découverte d’auteur et un coup de cœur pour le roman. " Les incorrigibles " du même auteur, sorti en mars 2022, est une nouvelle aventure avec Léon Cognard, un roman saisissant sur l'enfer de la corruption et du bagne de Guyane.
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