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À Paraître
Poubelle
Julia Chardavoine (traduit par)
Date de parution : 06/06/2024
Éditeurs :
Pocket
En savoir plus
8.00 €
Date de parution: 06/06/2024
À Paraître

Poubelle

Julia Chardavoine (traduit par)
Date de parution : 06/06/2024
Un monde à l’intérieur du monde : la décharge de Ciudad Juárez.
Ciudad Juárez, à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, est connue pour être l'une des villes les plus dangereuses de la planète, en particulier pour les femmes. Elle... Ciudad Juárez, à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, est connue pour être l'une des villes les plus dangereuses de la planète, en particulier pour les femmes. Elle est aussi célèbre pour sa décharge qui abrite des centaines d'habitants et une économie parallèle. À travers trois voix de... Ciudad Juárez, à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, est connue pour être l'une des villes les plus dangereuses de la planète, en particulier pour les femmes. Elle est aussi célèbre pour sa décharge qui abrite des centaines d'habitants et une économie parallèle. À travers trois voix de femmes qui s'élèvent de ce territoire, c'est tout un monde qui nous est raconté. Une adolescente née dans la décharge, une patronne de maison close qui ne rêve que de s'en extirper et une scientifique américaine venant étudier les effets de cet environnement sur ses habitants. Seule la solidarité pourra sauver ces femmes aux destins entrelacés.
 
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EAN : 9782266342551
Code sériel : 19372
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm
Pocket
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8.00 €
Date de parution: 06/06/2024
EAN : 9782266342551
Code sériel : 19372
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Sylvia Aguilar Zeleny donne joliment corps à ces trois femmes, à travers leurs failles et leurs espoirs. » 
 
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Taraxacum 01/04/2024
    Dans l'une des villes réputées les plus dangereuses du Mexique, des destins de femmes se tissent et parfois se croisent....Il y a Alicia, qui vit sur la décharge en cherchant du métal, et en dirigeant plus ou moins d'autres déshéritées comme elle qui ramassent certains plastiques, il y a Gris, Griselda, qui vit de l'autre côté de la frontière et étudie les enjeux d'un point de vue santé et société de cette décharge géante, et enfin il y a cette prostituée vieillissante, née homme et qui s'est réinventée en mère maquerelle protectrice, tout près de la décharge... Je trouvais le thème intéressant, j'étais prête à me sentir mal à l'aise, à dévorer ce livre, mais hélas, je l'ai surtout trouvé horriblement verbeux et j'avoue quelques difficultés à arriver au bout ! C'est une question de style, et celui-ci n'était pas pour moi. Cela ne veut pas dire que ce livre n'a pas ses qualités, et heureusement que la littérature met le doigt là où ça fait mal et nous rappelle que notre monde confortable est construit sur de terribles inégalités....J'espère que ce livre trouvera son public.
  • chlorine 17/11/2023
    À Ciudad Juárez, au Mexique, juste à côté de la frontière et en face de la ville d'El Paso, il y a une décharge. Trois femmes évoluent plus ou moins près de cette décharge, avec des vies plus ou moins faciles et des façons de voir le monde très différentes. Le livre se lit vite mais je l'ai trouvé un peu poussif jusqu'au dernier tiers ou les histoires des trois femmes commencent à se toucher, et là je l'ai dévoré pour savoir comment ça se termine.
  • VincentGloeckler 09/05/2023
    « Elle ne vendait jamais ce qu’elle trouvait, elle gardait tout pour nous. Presque toutes nos affaires venaient des placards de ses employeurs ou de la décharge municipale. On vivait des autres. Oui, monsieur, déjà à l’époque, je vivais des restes des autres. Moi aussi d’ailleurs, j’étais un reste des autres. » (p.17) A Ciudad Juarez, à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, des femmes, souvent toutes jeunes et travaillant dans les maquiladoras (les gigantesques manufactures où l’on fabrique grâce à cette main-d’œuvre très bon marché les vêtements pour les besoins du voisin yankee), disparaissent, froidement torturées et assassinées. Et leurs cadavres, pour beaucoup, finissent dans cet autre lieu symbolique de la ville, une énorme décharge à ciel ouvert, où vivent et travaillent des milliers de personnes, souvent des enfants, gagnant chichement leur vie en triant et revendant les déchets, sous la férule d’un chef aux allures de caïd mafieux, don Chepe. C’est dans le décor de cette « poubelle » géante et du quartier alentours, dans cette atmosphère de violence sourde et de cruauté, que vont se nouer les relations entre les trois protagonistes de l’histoire, Alicia l’orpheline, qui est née dans la décharge et s’est éduquée à son école, la Grande Reyna, qui gère une maison close et organise la prostitution de ses résidentes dans les rues de ses environs, et Gris, une doctoresse américaine qui participe à une étude sur les comportements sociaux et les conséquences sanitaires de l’existence dans cette cour des miracles du déchet. Chacune d’entre elles, entourée pourtant par les compagnons de misère de la décharge, les putes et le barman Javier pour la mère maquerelle, ou, pour la troisième, une tante vieillissante et un peu encombrante et une sœur toujours soucieuse de son état, se bat dans les méandres de la solitude pour trouver meilleure place au monde, refuser l’étouffement auquel son existence semble la condamner. Quand leurs chemins se croisent, l’horizon lugubre de la « poubelle » s’éclaire… La vraie réussite de Sylvia Aguilar Zéleny est de donner à ces trois personnages et aux quelques autres femmes qui les entourent une personnalité et une voix puissantes, accompagnant leur lutte courageuse contre des charges matérielles et mentales insupportables, avec une vraie empathie, une verve joyeuse dans les dialogues, un sens profond de la sororité qui les rapproche. Et beaucoup de tendresse pour évoquer leur inextinguible soif de liberté… Le livre refermé, Alicia, Reyna, Gris, on sait qu’on ne les oubliera pas de sitôt, pris dans les charmes de leur histoire ! « Elle ne vendait jamais ce qu’elle trouvait, elle gardait tout pour nous. Presque toutes nos affaires venaient des placards de ses employeurs ou de la décharge municipale. On vivait des autres. Oui, monsieur, déjà à l’époque, je vivais des restes des autres. Moi aussi d’ailleurs, j’étais un reste des autres. » (p.17) A Ciudad Juarez, à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, des femmes, souvent toutes jeunes et travaillant dans les maquiladoras (les gigantesques manufactures où l’on fabrique grâce à cette main-d’œuvre très bon marché les vêtements pour les besoins du voisin yankee), disparaissent, froidement torturées et assassinées. Et leurs cadavres, pour beaucoup, finissent dans cet autre lieu symbolique de la ville, une énorme décharge à ciel ouvert, où vivent et travaillent des milliers de personnes, souvent des enfants, gagnant chichement leur vie en triant et revendant les déchets, sous la férule d’un chef aux allures de caïd mafieux, don Chepe. C’est dans le décor de cette « poubelle » géante et du quartier alentours, dans cette atmosphère de violence sourde et de cruauté, que vont se nouer les relations entre les trois protagonistes...
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