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Rouge impératrice
Date de parution : 13/08/2020
Éditeurs :
Pocket

Rouge impératrice

Date de parution : 13/08/2020
Dans un peu plus d’un siècle, nous voici à Katiopa : un continent africain presque entièrement unifié, devenu prospère, où les Sinistrés, des Fulasi de la vieille Europe, sont venus... Dans un peu plus d’un siècle, nous voici à Katiopa : un continent africain presque entièrement unifié, devenu prospère, où les Sinistrés, des Fulasi de la vieille Europe, sont venus trouver refuge. Descendants d’immigrés français qui ont quitté leur pays au cours du XXIe siècle parce qu’ils s’estimaient envahis par... Dans un peu plus d’un siècle, nous voici à Katiopa : un continent africain presque entièrement unifié, devenu prospère, où les Sinistrés, des Fulasi de la vieille Europe, sont venus trouver refuge. Descendants d’immigrés français qui ont quitté leur pays au cours du XXIe siècle parce qu’ils s’estimaient envahis par les migrants, ils vivent désormais appauvris et recroquevillés sur leur identité.
Le chef de l’État veut expulser ces populations inassimilables, mais la femme dont il tombe amoureux est partisane de leur tendre la main. La Rouge impératrice, ayant ravi le cœur du héros de la libération du Continent, ne risque- t-elle pas de désarmer sa volonté ?

« Ambitieux, palpitant, jubilatoire. » Augustin Trapenard – « Boomerang », France Inter

« Une histoire d’amour flamboyante portée par une langue souveraine, nourrie de vocables africains à la saveur unique. » Madame Figaro
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EAN : 9782266308106
Code sériel : 17922
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 648
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266308106
Code sériel : 17922
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 648
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Rouge imératrice, puissant remède aux crispations identitaires. »
Gladys Marivat / Le Monde des Livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Desmotspourtoujours 27/06/2023
    Cité dans « Blanche » de Catherine Blondeau, je m’étais dit qu’un jour il fallait que je le découvre. Pour une fois, c’est chose faite et j’ai pris le temps de savourer cet univers d’une richesse incroyable. Un roman qui décortique un modèle sociétal qui pourrait être l’idéal, idyllique. Peut-être ? En tout cas il ouvre le débat. Les deux cents premières pages sont consacrées à la mise en place du contexte, géopolitique, culturelle, religieuse, spirituelle et sociétale. C’est assez long et difficile d’en saisir les fondements. Mais l’essentiel est là. Hormis cet aspect omniprésent tout au long du roman, une histoire sentimentale vient bouleverser la rigueur quotidienne du chef de L’Etat. Ce roman est d’une grande richesse que cela soit du point de vue de la connaissance de l’Afrique et de la plume. L’auteure aborde de nombreux thèmes comme la discrimination, l’ostracisme, la spiritualité, la bienveillance, la tolérance, la tradition, les mœurs, l’ouverture d’esprit et l’Amour. Une immersion instructive au cœur d’un peuple à la beauté étincelante. Une lecture qui se savoure où j’ai pris le temps de m’immerger dans cet univers, d’analyser les méandres d’une histoire envoûtante. Oui ce roman est une méga claque ! Sortie de mes sentiers battus, ce livre est subjuguant !Cité dans « Blanche » de Catherine Blondeau, je m’étais dit qu’un jour il fallait que je le découvre. Pour une fois, c’est chose faite et j’ai pris le temps de savourer cet univers d’une richesse incroyable. Un roman qui décortique un modèle sociétal qui pourrait être l’idéal, idyllique. Peut-être ? En tout cas il ouvre le débat. Les deux cents premières pages sont consacrées à la mise en place du contexte, géopolitique, culturelle, religieuse, spirituelle et sociétale. C’est assez long et difficile d’en saisir les fondements. Mais l’essentiel est là. Hormis cet aspect omniprésent tout au long du roman, une histoire sentimentale vient bouleverser la rigueur quotidienne du chef de L’Etat. Ce roman est d’une grande richesse que cela soit du point de vue de la connaissance de l’Afrique et de la plume. L’auteure aborde de nombreux thèmes comme la discrimination, l’ostracisme, la spiritualité, la bienveillance, la tolérance, la tradition, les mœurs, l’ouverture d’esprit et l’Amour. Une immersion instructive au cœur d’un peuple à la beauté étincelante. Une lecture qui se savoure où j’ai pris le temps de m’immerger dans cet univers, d’analyser les méandres d’une histoire envoûtante. Oui ce roman est une méga claque ! Sortie...
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  • marielabrousse1 21/04/2023
    Roman de science-fiction afrofuturiste, histoire d'amour ou critique sociale : pourquoi choisir ? Et Leonora Miano s'en tire avec brio. Au XXIIe siècle, dans un continent africain presque entièrement unifié, le chef de l'état et la femme dont il tombe amoureux se retrouvent en désaccord sur un un point : le sort à réserver aux descendant·es des migrant·es d'Europe. Dur d'entrer dans les premières pages. Il faut s'habituer aux longs pavés narratifs, aux rares dialogues directement intégrés en italique dans la narration, aux nombreux mots empruntés à diverses langues africaines (ne sachant pas lesquelles, je ne peux malheureusement pas être plus précise). La plupart des mots inconnus se devinent bien dans le contexte, mais la présence du glossaire m'a beaucoup servi au début. C'est long, lent et dense, ça demande de prendre son temps au lieu d'avaler les pages à toute vitesse. Le point de vue omniscient et la rareté des dialogues donnent l'impression de flotter, comme dans un rêve. Bref, une fois dans le bon état d'esprit, la lecture devient fluide, parce que c'est sacrément bien écrit - mais tout le monde n'adhèrera pas. La fin semble à la fois précipitée et ouverte, ce qui donne ironiquement l'impression que quelques pages de plus auraient été nécessaires. L'histoire d'amour en tant que telle a un côté rafraichissant, car les valeurs des personnages sont assez différentes des nôtres, ce qui permet d'échapper à un certain nombre de clichés agaçants. En plus, Boya est intelligente et rationnelle et cela fait du bien. Néanmoins, passé les premières difficultés, les personnages s'accordent si bien que leur relation manque d'obstacles internes - au contraire des obstacles externes qui, eux, ne manquent pas. Dommage, car il y aurait eu moyen d'interroger la manière de construire une relation saine malgré la grande différence de pouvoir (l'homme, Ilunga, étant le chef de l'État). Le début semblait tendre dans cette direction, mais cet aspect est complètement éludé ensuite. Les quelques passages (heureusement ténus) qui pointent vers l'idée d'une nature féminine m'ont fait tiquer également. Le gros point fort de ce roman, c'est l'univers afrofuturiste très immersif, entre redécouverte de traditions oubliées et développement des technologies modernes. La prise en compte des enjeux écologiques lui donne un côté presque solarpunk. On tire plutôt du côté de l'utopie que de la dystopie, contrairement à ce qu'en disent certaines critiques (d'ailleurs, il faudrait arrêter de toujours qualifier de « dystopique » n'importe quelle histoire qui se déroule dans le futur). Utopie, peut-être, mais utopie imparfaite. L'autrice n'esquive pas les difficultés : l'Afrique (ou plutôt Katiopa) a réussi à se reconstruire hors des carcans occidentaux, mais maintenant que cette étape est franchie, les protagonistes ne sont pas d'accord sur la direction à prendre. Ce conflit est cristallisé par l'enjeu principal du roman : le sort à réserver aux Sinistrés, descendant·es de migrant·es d'Europe qui vivent en marge de la société. Simple inversion des enjeux actuels? Pas exactement, car les Sinistrés, autrefois du côté du pouvoir, sont maintenant nostalgiques d'un passé colonial révolu. Et cela place le lecteur dans une solide dissonance cognitive. On en vient à comprendre tous les points de vue, y compris celui de l'antagoniste Igazi, chef des armées et du renseignement et partisan de la ligne dure. Notons qu'on trouve également, en filigrane, une réflexion sur la nécessité ou non d'un pouvoir fort, la tentative d'utopie étant mise en parallèle avec une autre, celle des gens de Benkos, communauté anarchiste ressemblant beaucoup aux hippies. Une lecture riche, nuancée et définitivement marquante.Roman de science-fiction afrofuturiste, histoire d'amour ou critique sociale : pourquoi choisir ? Et Leonora Miano s'en tire avec brio. Au XXIIe siècle, dans un continent africain presque entièrement unifié, le chef de l'état et la femme dont il tombe amoureux se retrouvent en désaccord sur un un point : le sort à réserver aux descendant·es des migrant·es d'Europe. Dur d'entrer dans les premières pages. Il faut s'habituer aux longs pavés narratifs, aux rares dialogues directement intégrés en italique dans la narration, aux nombreux mots empruntés à diverses langues africaines (ne sachant pas lesquelles, je ne peux malheureusement pas être plus précise). La plupart des mots inconnus se devinent bien dans le contexte, mais la présence du glossaire m'a beaucoup servi au début. C'est long, lent et dense, ça demande de prendre son temps au lieu d'avaler les pages à toute vitesse. Le point de vue omniscient et la rareté des dialogues donnent l'impression de flotter, comme dans un rêve. Bref, une fois dans le bon état d'esprit, la lecture devient fluide, parce que c'est sacrément bien écrit - mais tout le monde n'adhèrera pas. La fin semble à la fois précipitée et ouverte, ce qui donne ironiquement l'impression que quelques...
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  • curiositeslitteraires 19/04/2023
    Genres : anticipation, utopie, afrofuturisme. Thèmes abordés : panafricanisme, colonialisme, racisme, multiculturalisme, autarcie, utopie, intrigues politiques, gouvernement d’un État, féminisme, sororité, spiritualité, traditions africaines, âmes sœurs. Contexte : Le récit se situe en 2124 de notre calendrier, en Katiopa (le continent Africain), dont une grande partie des pays s’est réunie en une forme d'États-Unis d’Afrique, remettant ainsi en cause le découpage colonial. La toute jeune Alliance, qui a pris le pouvoir par la rébellion, doit asseoir son autorité et réussir la transition vers ce nouveau super-État. Le pitch : L’intrigue entremêle une histoire d’amour entre Boya, professeure d’université indépendante, et Ilunga, le chef de l’État, avec les nombreux obstacles politiques auxquels doit faire face l’Alliance. Notamment, Ilunga doit prendre une décision concernant les Sinistrés, des descendants d’immigrés de la vieille Europe, qui vivent repliés sur eux-mêmes en Katiopa. Or, si Ilunga est favorable à leur expulsion, Boya défend le dialogue et l’inclusion, ce qui va être la cause de remous au sein des proches collaborateurs d’Ilunga, et positionner Boya comme une femme dangereuse à éliminer. Mon avis : J’ai été très impressionnée par ce livre, qui m’a énormément apporté, que ce soit par la profondeur et la diversité de ses réflexions, l’originalité de ses idées, ou encore la qualité de ses personnages loin des caricatures. C’est un ouvrage à l’écriture très littéraire, avec un niveau de langue soutenu. Il développe une multitude de sujets, toujours de façon intelligente et fine. L’intrigue mélange étroitement histoires d’amour et complots politiques, ces deux pans étant reliés notamment par la spiritualité et la magie africaine. Les personnages nous font partager toutes leurs réflexions, aussi bien sur des questions d’ordre personnel, comme la vie de couple, que des questions d’ordre politique, économique, philosophique ou sociologique. On aborde par exemple les utopies, la manière de prendre des décisions lorsque l’on dirige un État, l’importance du respect des traditions, la taxation des riches, les transports en commun, et bien d'autres sujets encore. Ces réflexions constituent le cœur du livre : il comporte assez peu d’actions, mais ses personnages ont une vie intérieure passionnante. L’autrice ne reste jamais en surface, elle développe et ramifie les sujets abordés, et nous permet de bénéficier de différents points de vue bien argumentés. La forme peut être déroutante, en particulier le premier long chapitre, qui est très dense, avec peu de respirations, et sur lequel j’ai un peu peiné. Cela s’atténue ensuite, et c’est là que j’ai vraiment accroché, même si globalement l’écriture reste très resserrée, avec de longs paragraphes et pas de dialogues en tant que tels, puisqu’ils sont retranscrits dans la narration. On peut également être un peu perdu au début face aux nombreux mots de diverses langues africaines, pour lesquels un glossaire est prévu à la fin du livre. Si vous êtes familier des histoires de fantasy, vous ne serez pas plus déstabilisés que ça, et sinon pas d’inquiétude : au fil des pages on s’habitue aux termes nouveaux et on consulte moins le glossaire. J’ai pris du temps à lire ce livre, pour me permettre d’assimiler son fourmillement d'idées, et il s’agit clairement d’une lecture pour laquelle il faut être bien réveillé. Du côté des points plus négatifs, j’ai noté quelques répétitions. Je pense également que la fin ne plaira pas à tout le monde, et je suis moi-même restée un peu sur ma faim, même si cela n’a pas du tout entaché ma lecture. Globalement, l’ouvrage est tellement intéressant et novateur qu’il serait vraiment dommage de passer à côté. Il suffit de le considérer comme une lecture au long cours et de prendre son temps. Des semaines après sa lecture, je reste émerveillée et marquée par son incroyable richesse. C’est un livre audacieux et brillant, auquel je ne connais pas d’équivalent, et il me tarde de découvrir d’autres ouvrages de Léonora Miano. Points forts du roman : La richesse des sujets abordés, l’originalité des idées, les personnages réalistes et profonds. Pour une analyse détaillée, rendez-vous sur curiosites-litteraires.frGenres : anticipation, utopie, afrofuturisme. Thèmes abordés : panafricanisme, colonialisme, racisme, multiculturalisme, autarcie, utopie, intrigues politiques, gouvernement d’un État, féminisme, sororité, spiritualité, traditions africaines, âmes sœurs. Contexte : Le récit se situe en 2124 de notre calendrier, en Katiopa (le continent Africain), dont une grande partie des pays s’est réunie en une forme d'États-Unis d’Afrique, remettant ainsi en cause le découpage colonial. La toute jeune Alliance, qui a pris le pouvoir par la rébellion, doit asseoir son autorité et réussir la transition vers ce nouveau super-État. Le pitch : L’intrigue entremêle une histoire d’amour entre Boya, professeure d’université indépendante, et Ilunga, le chef de l’État, avec les nombreux obstacles politiques auxquels doit faire face l’Alliance. Notamment, Ilunga doit prendre une décision concernant les Sinistrés, des descendants d’immigrés de la vieille Europe, qui vivent repliés sur eux-mêmes en Katiopa. Or, si Ilunga est favorable à leur expulsion, Boya défend le dialogue et l’inclusion, ce qui va être la cause de remous au sein des proches collaborateurs d’Ilunga, et positionner Boya comme une femme dangereuse à éliminer. Mon avis : J’ai été très impressionnée par ce livre, qui m’a énormément apporté, que ce soit par la profondeur et la diversité de ses réflexions, l’originalité de ses...
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  • AnneSoV 22/11/2022
    Comme j'aurai aimé mieux noter ce roman! L'idée de base est très intelligente: imaginer une Afrique unifiée, qui se retrouve une identité, une façon de vivre ensemble et de gouverner libérée des carcans coloniaux. Sur le même modèle que Black Panther ou que Noughts and Crosses, mais en beaucoup plus intellectuel, réfléchi, politique. Le langage même est bouleversé. Cette proposition passionnante souffre malheureusement de sa longueur (j'ai peiné pour aller au bout du roman), d'intrigues parallèles polluantes (honnêtement l'histoire d'amour et de ménage au cœur de l'intrigue n'apporte pas beaucoup) et d'une difficulté à aborder franchement le thème des immigrés européens.
  • Ellyssea 14/11/2022
    Ce roman est dans le top 5 de mes livres favoris car il m'a complètement téléportée dans cette Afrique dystopique. Je manque de mots car ce sont mes sensations que l'autrice a réussi à convoquer. Grande lectrice, j'ai pourtant peu souvent vécu une telle immersion bien loin de mon identité de quadra urbaine, transportée par un style à la fois puissant et précis et un univers original. J'espère revivre cela un jour ! Je n'ai pas encore lu d'autres romans de L. Miano mais cela ne saurait tarder...
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