Sauvage par nature

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Caran 22/12/2023

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  Avec cette chronique, je boucle mon année littéraire 2023. Fort heureusement, je l’achève avec une très belle œuvre avec laquelle mon cœur a trouvé de nombreux échos. Sachant que je suis tourné vers les nombreux peuples qui résident sur notre belle planète, j’ai pris beaucoup de plaisir à accompagner Sarah Marquis lors de sa traversée de nombreux pays. Néanmoins, à de nombreuses reprises, j’ai ressenti de la peur pour elle. En effet, sachant qu’une femme se livre à une très grande marche en solitaire, je me suis douté qu’elle allait rencontrer quelques ennuis avec la gente masculine. Fort heureusement, elle achève son aventure sans trop de dégâts, ni traumatisme et avec un peu de chance, cette dame est sûrement en train de traverser un énième pays à l’heure où je rédige ces quelques lignes. Même si ce journal me permet de terminer l’année 2023 et qu’elle m’a offert de très bons moments, je me dois de passer à la rédaction de mes fameuses listes. Point négatif : • Il m’a manqué ce petit quelque chose pour en faire un coup de cœur. Le contenu est vraiment intéressant et si on m’avait offert la possibilité de poursuivre cette aventure avec d’autres pages, j’aurais accepté de suite. Toutefois, je n’étais pas habité par ce sentiment qui vous pousse à reprendre le bouquin dès qu’il fut posé, après la lecture d’un énième chapitre. Points positifs : • La taille aléatoire des chapitres. • Les cartes se situant à chaque début d’exploration de pays. Cela nous permet de suivre la progression de l’autrice et de s’interroger sur certaines escales annoncées bien avant que ces dernières se manifestent. • Avec un tel livre, Sarah Marquis veille à rien nous dissimuler et c’est tant mieux. Ainsi, nous pouvons apprécier chaque rencontre effectuée avec les différentes communautés qu’elle a pu croiser sur son chemin et certains humains… sont vraiment à éviter. Combien de fois Sarah a risqué sa vie alors qu’elle se contentait de reprendre son chemin ? • Ses rencontres avec le monde animal. Vu comment que j’aime les animaux, je n’avais aucun mal à m’imaginer à sa place et je n’ai cessé d’envier sa position. D’ailleurs, on sent très facilement l’amour que porte l’autrice envers ces espèces animales et à partir du moment où l’on partage cette affection, chaque rencontre fut un enchantement. • La plume de l’autrice. Je l’ai trouvé très agréable, fluide, avec un vocabulaire plutôt riche et en bonus, quelques termes propres au pays qu’elle traversait.Avec cette chronique, je boucle mon année littéraire 2023. Fort heureusement, je l’achève avec une très belle œuvre avec laquelle mon cœur a trouvé de nombreux échos. Sachant que je suis tourné vers les nombreux peuples qui résident sur notre belle planète, j’ai pris beaucoup de plaisir à accompagner Sarah Marquis lors de sa traversée de nombreux pays. Néanmoins, à de nombreuses reprises, j’ai ressenti de la peur pour elle. En effet, sachant qu’une femme se livre à une très grande marche en solitaire, je me suis douté qu’elle allait rencontrer quelques ennuis avec la gente masculine. Fort heureusement, elle achève son aventure sans trop de dégâts, ni traumatisme et avec un peu de chance, cette dame est sûrement en train de traverser un énième pays à l’heure où je rédige ces quelques lignes. Même si ce journal me permet de terminer l’année 2023 et qu’elle m’a offert de très bons moments, je me dois de passer à la rédaction de mes fameuses listes. Point négatif : • Il m’a manqué ce petit quelque chose pour en faire un coup de cœur. Le contenu est vraiment intéressant et si on m’avait offert la possibilité de poursuivre cette aventure avec...

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• FloreEm 10/11/2023

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  Un récit d'aventure qui détonne. Ici, peu de descriptions de paysages grandioses ou de rencontres fondatrices qui font d'ordinaire le sel de ces récits, même si l'on peut se douter qu'on ne traverse pas La Mongolie, le Laos, la Sibérie et l'Australie à pieds sans en prendre plein la vue. Sarah Marquis nous livre ici l'envers du décors, celui d'une traversée pédestre en solitaire durant laquelle les rencontres humaines régulièrement teintées de malveillance, l'épuisement physique et le manque de nourriture vont constituer des menaces. On ressort de ce récit sans vraiment de paysage en tête, à part la photo de couverture, finalement. L'intérêt de l'ouvrage réside ailleurs, certainement dans la confrontation avec ce qu'il faut de force et de folie pour se lancer dans une telle aventure, lorsqu'on le lit bien au chaud sous un plaid. C'est essentiellement un voyage dans la tête (et dans les jambes !) de Sarah Marquis, et une invitation à réfléchir sur le dépassement de soi.
• Oxiane 28/06/2023

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  Sarah Marquis nous emmène durant ses 3 années d’aventure avec sa charrette de 50 kg à pousser. Elle a commencé son périple en Mongolie et à dû l’interrompre à cause de la météo et des soucis de santé (dents). Elle nous emmène ensuite en Chine puis Laos et Thaïlande avant d’embarquer pour l’Australie. On y apprend que les Mongols ne sont pas très bien éduqués et très sauvages, sans sourire, que les laotiens et thaïlandais sont sympas et accueillant et que les australiens, elle les adore. Elle nous donne quelques anecdotes sur sa vie en solitaire et qu’elle évite autant que possible les gens car ils ne sont pas tous très positifs (vols, cailloux sur elle, intimidation, etc.). Elle nous raconte aussi que tout devient vite très compliqué lorsqu’on est éloigné de tout. On se prend d’aventure avec elle et on a l’impression de suer dans la jungle ou le bush ou alors de grelotter dans le désert de Gobi en hiver. J’ai plutôt bien aimé découvrir ces paysages inexplorés par contre elle se répète plusieurs fois ce qui est dommage. Elle passe certains pays en très peu de pages ce qui est dommage alors que dans d’autres endroits, on y passe des dizaines de pages qui sont sans trop d’intérêts. Sympa pour al découverte mais bof niveau haute littérature. Sarah Marquis nous emmène durant ses 3 années d’aventure avec sa charrette de 50 kg à pousser. Elle a commencé son périple en Mongolie et à dû l’interrompre à cause de la météo et des soucis de santé (dents). Elle nous emmène ensuite en Chine puis Laos et Thaïlande avant d’embarquer pour l’Australie. On y apprend que les Mongols ne sont pas très bien éduqués et très sauvages, sans sourire, que les laotiens et thaïlandais sont sympas et accueillant et que les australiens, elle les adore. Elle nous donne quelques anecdotes sur sa vie en solitaire et qu’elle évite autant que possible les gens car ils ne sont pas tous très positifs (vols, cailloux sur elle, intimidation, etc.). Elle nous raconte aussi que tout devient vite très compliqué lorsqu’on est éloigné de tout. On se prend d’aventure avec elle et on a l’impression de suer dans la jungle ou le bush ou alors de grelotter dans le désert de Gobi en hiver. J’ai plutôt bien aimé découvrir ces paysages inexplorés par contre elle se répète plusieurs fois ce qui est dommage. Elle passe certains pays en très peu de pages ce qui est dommage alors que dans d’autres endroits, on y...

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• margueritedecadenet 17/05/2023

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  Adepte des récits de voyage et sensible à ce qui touche à l’Australie pour avoir eu la chance d’y avoir vécu, j’ai sauté sur ce livre. Une femme qui raconte son aventure à pied, ce n’est pas commun. Fan de la première heure d’Alexandre Poussin, de son écriture et de sa vision de la vie, je suis sûrement partie avec trop d’attentes. Ce qui m’a beaucoup surpris dans ce livre, et je vois que je ne suis pas la seule, c’est le jugement, parfois le mépris et l’évitement des autres humains. Étant une femme moi-même, je comprends cette crainte de l’autre qui existe malheureusement, pourtant, dans un tel récit, on a envie de voir quelqu’un qui va au devant de tout ça, qui va à la rencontre de l’autre, s’ouvre aux cultures et aux avis même divergents. Il est compréhensible cependant que l’auteure ne souhaite pas se mettre dans des situations difficiles, évidemment, pourtant, sa plume m’a semblé négative et très peu portée sur la rencontre, au contraire. Peut-être que si le thème avait été la marche, seule, dans la nature dans un but de se surpasser sans jamais demander l’aide de l’autre, ça m’aurait plus touché. Au final, je suis ressortie de ce livre avec une sensation que l’auteure était antipathique, ce qui était très décevant. L’aventure n’en reste pas moins impressionnante, mais le livre doit être lu avec du recul et en connaissance de cause. Adepte des récits de voyage et sensible à ce qui touche à l’Australie pour avoir eu la chance d’y avoir vécu, j’ai sauté sur ce livre. Une femme qui raconte son aventure à pied, ce n’est pas commun. Fan de la première heure d’Alexandre Poussin, de son écriture et de sa vision de la vie, je suis sûrement partie avec trop d’attentes. Ce qui m’a beaucoup surpris dans ce livre, et je vois que je ne suis pas la seule, c’est le jugement, parfois le mépris et l’évitement des autres humains. Étant une femme moi-même, je comprends cette crainte de l’autre qui existe malheureusement, pourtant, dans un tel récit, on a envie de voir quelqu’un qui va au devant de tout ça, qui va à la rencontre de l’autre, s’ouvre aux cultures et aux avis même divergents. Il est compréhensible cependant que l’auteure ne souhaite pas se mettre dans des situations difficiles, évidemment, pourtant, sa plume m’a semblé négative et très peu portée sur la rencontre, au contraire. Peut-être que si le thème avait été la marche, seule, dans la nature dans un but de se surpasser sans jamais demander l’aide de l’autre, ça m’aurait plus touché. Au final, je...

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• Cacha 03/01/2023

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  Après une sérieuse préparation, Sarah Marquis se lance, seule et à pied, dans une grande expédition en Eurasie sur des routes dangereuses. Cette longue marche va durer trois ans, de manière discontinue, car des pauses sont nécessaires, dues à la maladie, aux conditions météorologiques, ... Cette jeune femme ne manque pas de cran, qui doit lutter aussi bien contre les éléments déchaînés que contre des hommes agressifs et harceleurs. Des cartes et des photos m'ont un peu aidée à suivre ce récit, par moments angoissant, d'autre fois cocasse, presque une aventure mystique aussi. Bien sûr, elle cite ses sponsors, évidemment elle a des appuis logistiques, humains et électroniques, qu'aurait-elle pu faire sans cela de nos jours ? Et elle n'est pas toujours tendre avec les peuples rencontrés mais j'ai admiré son courage et sa détermination.