L'Aventurière des sables : Le livre de Sarah Marquis

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14 000 kilomètres à pied à travers les déserts australiens. Tel est le premier grand défi que s'est lancé Sarah Marquis, en 2002. Un périple de dix-sept mois lors duquel elle affronte la faim, la soif, les feux de forêt, les dingos et les crocodiles ! Mais les paysages inoubliables qu'elle traverse, les kangourous qui dorment près d'elle et les moments rares en compagnie des Aborigènes valent tous les sacrifices. Sans oublier la rencontre avec D'Joe, un chien sauvage qu'elle a arraché à la mort et qui va la suivre sur 10 000 kilomètres.
En même temps, dans ce voyage au bout d'elle-même, elle va découvrir sa " mission de vie " : " relier l'être humain à Dame Nature ", lui donner envie d'explorer la Terre, de la respecter et de la protéger. Ce sera dorénavant le but de toute son existence.

Inclus un cahier photos

De (auteur) : Sarah Marquis

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Picotin1805

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 jours

Belle aventure s'il en est. Quel courage, ou plutôt quel envie. Car il faut vraiment en avoir envie pour se lancer dans un tel périple, au risque parfois de sa vie. Faut-il vraiment vivre ce genre d'aventure pour être en osmose avec la nature et ressentir tout ce que celle-ci peut nous apporter de merveilleux. Personnellement, je ne le pense pas. Une simple balade en forêt (prêt de chez moi), le simple fait d'apposer mes mains sur un arbre que je trouve majestueux et "méditer" quelques instants avec celui-ci me comble de joie et me font me sentir en osmose avec ce qui m'entoure. Sarah nous invite à faire comme elle, à parcourir des milliers de kilomètres pour aller se fondre dans une nature et un paysage parfois hostile voir dangereux. Si j'apprécie les aventuriers et le récit de leurs aventures, nul besoin pour moi de les reproduire. Cela va contribuer, en plus, à maintenir mon bilan carbone assez bas. Car si on fait le bilan carbone de ses 17 mois qu'a duré son périple, et qu'on le compare au mien (mais aussi à des milliers et milliers d'autres personnes à travers le monde) pour la même période, il n'y a pas photo. Heureusement que ce genre de récit, au-delà du fait qu'ils nous permettent de nous évader et de parcourir le monde à moindre frais et moins de Co2, ne nous invite pas plus que cela à les reproduire. Merci quand même à l'auteur de m'avoir fait voyager à travers l'Australie, de m'en avoir fait découvrir des facettes que je connaissais pas encore (hé oui, j'ai déjà visité ce pays, mais à travers d'autres lectures, et cela me suffit amplement), de m'avoir fait partager quelques jours de sa vie et quelques aventures vécues. Je crois que c'est Colette qui disait : " Le voyage n'est nécessaire qu'aux imaginations courtes"; Jean Dutourd, lui, disait : "Les voyages sont faits pour ceux qui n'ont pas d'imagination" et enfin ma préférée qui est d'Albert Einstein : "L'imagination est plus importante que la connaissance car la connaissance est limitée tandis que l'imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l'évolution". Donc, merci à Sarah d'avoir enrichi et fait vivre mon imagination. J'ai passé un très bon moment.

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Vinnie_Twopens

3.50 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Ce récit de 14 000 km à pied à travers les déserts australiens fut publié en 2004 dans une relative indifférence, aussi il a été retravaillé et est ressorti en 2018 alors que l'auteure bénéficiait de plus de notoriété, mais aussi après avoir écrit d'autres livres de marche aventureuse. Ce qui change un peu des classiques récits de voyage, c'est qu'ici la protagoniste est une femme et qu'en plus ses périples datent du XXIème siècle. Dotée d'une véritable volonté d'acier mais aussi d'un amour inconditionnel pour la nature, Sarah Maquis va murement préparer son long trek pendant des mois pour préparer son corps à l'effort, la soif, la faim, mais aussi à porter un sac de 30kg sur le dos. Grâce à son frère qui lui apportera une précieuse aide logistique elle va donc se lancer dans cette marche au long court dans un endroit hostile. Pour ne pas lasser le lecteur, elle ne déballe pas un récit au jour le jour surtout que son voyage a duré 17 mois... Pour commencer, une courte autobiographie, mais aussi un rappel rapide et de l'histoire atroce que les aborigènes ont subi dès que l'homme blanc anglais s'est approprié cette terre qu'il considérait comme vierge et disponible. Empoisonnements, pillage systématique des nouveaux nés, les aborigènes ont longtemps été considérés comme des bêtes et comme souvent en cas de colonisation, confiscation de leurs espaces de vie. On peut parler de véritable génocide. Le périple commence à Alice Springs et elle va faire une grande boucle horaire au milieu de la plus grande île du monde. Elle décrit un peu la nature qui l'entoure, mais aussi surtout son quotidien parfois intime. Elle expose ses difficultés, les railleries des hommes dans les pubs perdus au milieu de nulle part mais aussi ses joies. On se rend compte des difficultés supplémentaires qui s'ajoutent à ce genre d'exploit précisément quand on est une femme. Végétarienne, elle décide de chasser exceptionnellement pour survivre et renouer avec des pratiques ancestrales de subsistance non sans une certaine réticence. Sous parfois 50°C à l'ombre, c'est une lutte permanente contre la déshydratation, elle doit souvent aller chiper de l'eau près des grands troupeaux. Il faut aussi adapter sa progression et marcher de nuit pour éviter la fournaise. De rencontres il est aussi question, alors que parfois celles-ci s'avèrent démontrer une fois de plus la bassesse de la race humaine, d'autres lui apportent une profonde réflexion salvatrice. Elle fera aussi la rencontre et le sauvetage d'un chien croisé avec un dingo qui ne la quittera plus. Ces renouements avec la civilisation, elle ne les savourera qu'à doses homéopathiques, sa soif de solitude et de vrai contact avec la nature seront toujours plus forts.

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anthonywn

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Je mets 4,5 car Sarah est avant tout une aventurière hors pair. Et son écriture est très bonne pour une "non écrivaine". Je me suis laissé porter par son aventure dans ce désert Australien. Âme d'aventurier? Lisez ce livre. Si vous n'avez pas cette fibre, peut être que vous le trouverez ennuyeux.

BVIALLET

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 8 mois

Partie le 20 juin 2002 d'Alice Springs, Sarah Marquis s'est lancée dans un périple de rien moins que 14 000 kilomètres à pied tout autour de l'Australie en portant un sac de 30 kg. Il lui faut en effet emporter suffisamment d'eau pour pouvoir survivre dans un environnement désertique particulièrement hostile. Cette incroyable marche, véritable exploit de survie, durera 17 mois. Le bush australien fait partie de ces territoires qui ne sont pas particulièrement propices à la vie humaine. Il cache les dix espèces de serpents les plus dangereux du monde, des crocodiles qui remontent les rares rivières ainsi que des dingos qui lui ravageront sa tente en quête de nourriture. Les températures y sont extrêmes. Il peut y faire jusqu'à 50° au soleil en plein jour et – 5° la nuit. Végétarienne depuis l'enfance, pour survivre, Sarah devra chasser et se nourrir de tout ce qu'elle trouvera comme ces « witchetty grubs », gros vers blancs, parasites des rares arbres. À l'aide de sa sarbacane, elle devra également chasser tout ce qu'elle pourra (perroquets, dindes sauvages et même serpents). Sa plus grande difficulté sera de trouver des points d'eau, souvent saumâtre où s'abreuvent les troupeaux. Elle aura même recours à la récupération de rosée ou de transpiration des arbres en les couvrant d'une bâche plastique. Son frère Joël viendra également la ravitailler à cinq reprises et même la précéder en 4X4 pour lui déposer des jerrycans d'eau aux emplacements des puits à sec dans certains déserts impossibles à traverser sans cela… « L'aventurière des sables » est le récit passionnant d'un exploit qui classe Sarah Marquis, la petite marcheuse suisse, au niveau des plus grands explorateurs comme le nettement plus médiatisé Mike Horn. Personne ne croyait à la possibilité de réussite d'un pareil défi. Seule sa famille l'encouragea. Sa mère fit même le voyage pour la retrouver sur le parcours. Son frère assura toute la logistique. Les camionneurs australiens la suivaient de loin en se demandant quel était le fou qui marchait ainsi dans cet enfer ? Ils n'imaginaient même pas que cela pouvait être une femme. Son courage exceptionnel, sa détermination sans faille fit autant l'admiration des rudes habitants du bush que des aborigènes dont elle apprécia la gentillesse. Sa plus belle rencontre fut celle d'un chien bâtard de dingo, qu'elle recueillit, qui la suivit partout, qu'elle prénomma D'Jo et qu'elle ramena non sans difficultés en Suisse. Cet ouvrage très agréable à lire, car fort bien écrit, permet au lecteur bien calé dans son fauteuil de s'évader dans de grands espaces, de partager les efforts insensés d'une aventurière partie relever un défi impossible juste pour mieux se sentir vivante (nous dit-elle). Il ne peut qu'en rester admiratif. Un joli cahier de photos en couleurs complète agréablement l'expérience de lecture.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Actualités et Société , Reportage & Document
  • EAN
    9782266292535
  • Collection ou Série
    Aventure Humaine
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    264
  • Dimensions
    179 x 109 mm

L'auteur

Sarah Marquis

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8,70 € Poche 264 pages