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Nouveauté
Stardust
Date de parution : 17/08/2023
Éditeurs :
Pocket
Nouveauté

Stardust

Date de parution : 17/08/2023
Un roman intime et personnel sur les douleurs de l'exil...
«  Lasse de l’errance en couple, elle avait préféré se débrouiller seule. Impossible de rester auprès d’un garçon qui ne parvenait pas à devenir un homme. En une fraction de... «  Lasse de l’errance en couple, elle avait préféré se débrouiller seule. Impossible de rester auprès d’un garçon qui ne parvenait pas à devenir un homme. En une fraction de seconde, elle avait décidé de sauter sans filet. C’était le seul moyen d’empêcher la haine de s’installer là où il... «  Lasse de l’errance en couple, elle avait préféré se débrouiller seule. Impossible de rester auprès d’un garçon qui ne parvenait pas à devenir un homme. En une fraction de seconde, elle avait décidé de sauter sans filet. C’était le seul moyen d’empêcher la haine de s’installer là où il n’y avait déjà plus de respect. Elle avait emmené Bliss, serrant contre son cœur la plus belle part de lui. Alors qu’un soleil pâle s’apprêtait à trouer les nuages, Louise avait dit  : Je pars avec la petite. Pas un mot de plus.  »
 
Écrit il y a plus de vingt ans, ce roman relate la période au cours de laquelle Léonora Miano, jeune mère de 23 ans sans domicile ni titre de séjour, fut accueillie avec sa fille dans un centre de réinsertion et d’hébergement  d’urgence du 19e arrondissement de Paris. C’est en fréquentant la rudesse de ses marges qu’elle a le plus intimement connu la France…
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EAN : 9782266335294
Code sériel : 19060
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266335294
Code sériel : 19060
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 160
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Ce texte montre déjà la profondeur, l’exigence et la force du style de Miano. »
Livres Hebdo

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Chestakova 06/09/2023
    « Poussière d’étoile »: Il y a une promesse dans ce surnom que Mbambe, sa grand-mère lui donnait enfant. Léonora Miano le sait et elle y a puisé toute la force nécessaire pour se construire telle qu’elle est devenue, une écrivaine talentueuse et reconnue. Elle choisit à cinquante ans, d’exhumer ce premier texte qu’elle a écrit voilà plus de vingt ans. Elle a sciemment choisi cette publication tardive, pour échapper à un marquage social qui aurait déterminé son profil. Elle préfère avoir forgé elle même son image, fondée sur la richesse et la complexité de sa personne , et non se définir à travers la précarité et le dénuement qu’elle a vécu peu de temps après son arrivée en France, dans les années quatre vingt dix. Elle livre ici un récit lucide et distancié, qui témoigne à la fois de sa propre conscience d’elle même et d’une humanité reléguée dans un ilot d’exclusion et d’oubli, quelque part dans le 19ème arrondissement de Paris. Cet îlot c’est Crimée, un monde en soi, qui justifie d’éclipser jusqu’à la rue où il se trouve, dont la logique ne se retrouve même pas dans le sigle parce que Centre d’hébergement et de réinsertion... « Poussière d’étoile »: Il y a une promesse dans ce surnom que Mbambe, sa grand-mère lui donnait enfant. Léonora Miano le sait et elle y a puisé toute la force nécessaire pour se construire telle qu’elle est devenue, une écrivaine talentueuse et reconnue. Elle choisit à cinquante ans, d’exhumer ce premier texte qu’elle a écrit voilà plus de vingt ans. Elle a sciemment choisi cette publication tardive, pour échapper à un marquage social qui aurait déterminé son profil. Elle préfère avoir forgé elle même son image, fondée sur la richesse et la complexité de sa personne , et non se définir à travers la précarité et le dénuement qu’elle a vécu peu de temps après son arrivée en France, dans les années quatre vingt dix. Elle livre ici un récit lucide et distancié, qui témoigne à la fois de sa propre conscience d’elle même et d’une humanité reléguée dans un ilot d’exclusion et d’oubli, quelque part dans le 19ème arrondissement de Paris. Cet îlot c’est Crimée, un monde en soi, qui justifie d’éclipser jusqu’à la rue où il se trouve, dont la logique ne se retrouve même pas dans le sigle parce que Centre d’hébergement et de réinsertion sociale, ça évoque autre chose, une vague idée de solidarité, de droits, Léonora Miano va dépeindre un monde de solitudes juxtaposées, de femmes et d’enfants sans espoir, condamnés, sans appel. Au delà de sa description d’une cour des miracles pathétique, Léonora Miano fait le procès d’une république française bien éloignée dans les faits, de ses valeurs. Elle réussit à brosser quelques portraits de femme émouvants , elle réussit par dessus tout à dépeindre sa détermination à échapper à cette réalité, patiemment mais résolument. Le lecteur suit sa progression pas à pas, comment elle échappe au dortoir terrible, comment elle trouve ça et là des bulles de tranquillité, comment elle reste une mère attentive et aimante, comment elle finit par obtenir une place dans une maison maternelle. Une langue forte, imagée, pour porter un récit personnel, bien au-delà de l’autobiographie, il atteint l’universel à travers les blessures, les inégalités, l’exclusion.
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  • emelineemyl 25/08/2023
    Le thème est poignant . L autrice nous retrace une période compliquée de sa vie de jeune femme quand à 20 ans avec son bébé elle n a pas d autre chose que se retrouver en foyer d accueil. Le récit est très sincère et montre la réalité de ce milieu. J ai bien aimé le livre mais je n ai pas particulièrement accroché avec le style d écriture.
  • kimmyschmitt 24/08/2023
    L'auteure nous livre ici un récit de "l'avant", avant son intégration réussie au milieu littéraire, son retour vers la société. Elle explique dès le début du livre qu'elle a fait le choix de ne publier cet ouvrage que bien plus tard, pour éviter d'être enfermée dans la case "femme ayant été SDF". Comment cette jeune femme de 23 ans s'est battue pour se frayer un chemin vers la vie "normale" mue par l'amour incroyable qui unit une mère à sa fille, décrit avec une plume magnifique.
  • Minganete 23/08/2023
    Ce roman se lit comme un chuchotement, comme la délicatesse de l'écriture de Léonora Miano. C'est un texte essentiel pour comprendre les fondements de son œuvre et ses engagements littéraires. J'ai adoré et je recommande vivement ce livre. Les parcours de Louise, Bliss et de toutes les femmes des marges, celles dont les parcours ont bifurqué dans des centres d'hébergement d'urgence.
  • mcrouzev 19/07/2023
    Une lecture forte et marquante. J'ai globalement aimé ce récit que j'ai lu quasiment d'une traite. Il est autobiographique: l'autrice y relate une période très dure de sa vie, durant laquelle elle a été contrainte de séjourner, avec sa fille alors âgée de 1 an, dans un foyer pour femmes en situation précaire. Ce qui est certainement saisissant, c'est que le récit ne s'apitoie jamais sur son sort, malgré la misère, le dénuement, la solitude. La narratrice est forte, digne, même dans la lucidité de sa situation. La misère est décrite sans pathos, de manière précise et objective: ce sont des dents qui tombent, des nuits sans sommeil, c'est une colère rentrée, des larmes qui coulent parfois. L'humiliation de devoir supplier, se couler dans le moule, baisser la tête. Malgré le désespoir, la résilience est là et transperce le texte. Mais cet épisode laissera des traces à jamais. J'ai aimé les descriptions du récit, par exemple celles de parcours de ces femmes que la narratrice va cotoyer. Certaines phrases sont très belles et ont beaucoup touché mon âme de lectrice. J'ai un peu moins aimé le côté "ruminatif" de certains passages, parfois un peu redondants, surtout au début du récit. Un autre lecteur... Une lecture forte et marquante. J'ai globalement aimé ce récit que j'ai lu quasiment d'une traite. Il est autobiographique: l'autrice y relate une période très dure de sa vie, durant laquelle elle a été contrainte de séjourner, avec sa fille alors âgée de 1 an, dans un foyer pour femmes en situation précaire. Ce qui est certainement saisissant, c'est que le récit ne s'apitoie jamais sur son sort, malgré la misère, le dénuement, la solitude. La narratrice est forte, digne, même dans la lucidité de sa situation. La misère est décrite sans pathos, de manière précise et objective: ce sont des dents qui tombent, des nuits sans sommeil, c'est une colère rentrée, des larmes qui coulent parfois. L'humiliation de devoir supplier, se couler dans le moule, baisser la tête. Malgré le désespoir, la résilience est là et transperce le texte. Mais cet épisode laissera des traces à jamais. J'ai aimé les descriptions du récit, par exemple celles de parcours de ces femmes que la narratrice va cotoyer. Certaines phrases sont très belles et ont beaucoup touché mon âme de lectrice. J'ai un peu moins aimé le côté "ruminatif" de certains passages, parfois un peu redondants, surtout au début du récit. Un autre lecteur a écrit dans sa critique que le récit oscillait entre "décrire et dénoncer", je suis assez d'accord et j'ai préféré l'aspect descriptif, qui finalement suffit à exprimer l'angoisse vertigineuse. Le style de l'écriture est aussi particulier: un phrasé haché, beaucoup de phrases sans verbe (un style qui ne me plaît pas trop en général). Mais je m'y suis habituée et je peux comprendre en quoi il est approprié ici. Aussi, parce que le centre se situe "rue de Crimée", la narration adopte rapidement "Crimée", "à Crimée", "les femmes de Crimée" - une technique que j'ai trouvé vraiment brillante pour donner cette impression d'un monde à part, d'un îlot qui n'est pas à Paris, qui n'est nulle part d'ailleurs. Je n'ai pas encore lu d'autres livres de cette autrice. J'ai eu la chance de la voir en personne il y a quelques mois et donc de lire un ouvrage dédicacé!
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