Tels des astres éteints

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• celinezug 07/04/2022

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  C'est une lecture qui ne laisse pas indifférent.e, une radiographie du peuple noir dans sa diversité et son avilissement aux blancs et a sa supériorité. Des siècles d'oppression, de soumission, de négation et de racisme avéré ont laissé le continent africain exsangue. À travers des personnages conscients et combattants, l'autrice donne à ce peuple la fierté qui lui manque, nous rappelle qu'il y a en Afrique aussi des classes sociales, des hommes et des femmes qui pensent, étudient ... et surtout porteur d'une grande culture séculaire. L'écriture est exigeante, mais le résultat est à la hauteur de l'effort : stupéfiant !
• Lybertaire 25/11/2016

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  Léonora Miano met en scène trois personnages qui amènent à réfléchir sur l’identité noire et son émancipation post-coloniale, le militantisme et la diaspora : Tels des astres éteints est un roman incisif, nuancé, lucide, instructif, d’une auteure qui m’a totalement conquise. Léonora Miano est pour moi un contrepoids à toutes les bêtises qu’on peut entendre à l’heure des crispations identitaires, politiques, religieuses. (...) Avec ce roman, l’auteure apporte un regard incisif, lucide, sur les questions clivantes de notre société. Au-delà du panafricanisme, du black power, qu’en est-il de l’immigration et de l’émigration ? Que sont le racisme et le radicalisme ? Qu’offre la France à sa jeunesse ? Comment les leaders d’opinion (les « intellectuels » chouchous des médias) malintentionnés peuvent-ils reprocher aux personnes marginalisées par la société d’être communautaristes, alors que l’esprit communautaire est au fondement même de l’humanité ? Je vois Léonora Miano comme une sculptrice qui travaille son matériau, les problématiques sensibles, dans tous les sens, sous différents angles. Elle le fait avec un soin constant des mots, du vocabulaire, et une conscience profonde de l’altérité, de l’autre en tant qu’être humain. Je n’ai pas senti de mépris, de hauteur, de dogme, d’agressivité. Ses romans sont aussi très riches en références culturelles et historiques, sans pour autant que ça fasse « étalage de connaissances » comme chez d’autres auteur-es. Voilà un roman passionnant, qui fait contrepoids à toutes les bêtises relayées trop largement et trop facilement par les médias. Lire Léonora Miano ne peut laisser personne indifférent, et sa voix est nécessaire à l’heure des crispations identitaires, politiques, religieuses. Je mesure combien la lecture peut ouvrir l’esprit, nous faire voir tout ce qu’on ne perçoit pas de notre petit bout de place qu’on occupe dans la société. Bref, je suis conquise, et j’espère vous convaincre de lire Léonora Miano ! L'article entier sur Bibliolingus : http://www.bibliolingus.fr/tels-des-astres-eteints-leonora-miano-a127586792 Léonora Miano met en scène trois personnages qui amènent à réfléchir sur l’identité noire et son émancipation post-coloniale, le militantisme et la diaspora : Tels des astres éteints est un roman incisif, nuancé, lucide, instructif, d’une auteure qui m’a totalement conquise. Léonora Miano est pour moi un contrepoids à toutes les bêtises qu’on peut entendre à l’heure des crispations identitaires, politiques, religieuses. (...) Avec ce roman, l’auteure apporte un regard incisif, lucide, sur les questions clivantes de notre société. Au-delà du panafricanisme, du black power, qu’en est-il de l’immigration et de l’émigration ? Que sont le racisme et le radicalisme ? Qu’offre la France à sa jeunesse ? Comment les leaders d’opinion (les « intellectuels » chouchous des médias) malintentionnés peuvent-ils reprocher aux personnes marginalisées par la société d’être communautaristes, alors que l’esprit communautaire est au fondement même de l’humanité ? Je vois Léonora Miano comme une sculptrice qui travaille son matériau, les problématiques sensibles, dans tous les sens, sous différents angles. Elle le fait avec un soin constant des mots, du vocabulaire, et une conscience profonde de l’altérité, de l’autre en tant qu’être humain. Je n’ai pas senti de mépris, de hauteur, de dogme, d’agressivité. Ses romans sont aussi très riches...

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• BECKY1975 04/06/2015

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  Un roman qui traite de l'immigration et des problèmes que rencontrent les immigrés en occident: difficile à lire, écriture lourde et pesante...
• parmifil 13/09/2014

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  Ce roman suit trois immigrés en France (non précisé) : trois points de vue avec des ressemblances et différences, échangées ou tues, sur le quotidien (habitat, travail), leurs intérêts, leurs goûts musicaux et espoirs. Deux amis africains : Amok qui a fui ses parents (son père battait sa mère) et Shrapnel qui veut comprendre pourquoi les habitants du Nord ont fait main basse sur son pays. Ils vont à une réunion de l'association La Fraternité Atonienne qui souhaite rendre la fierté aux Noirs. Amok rencontre Amandla, originaire des DOM qui rêve à l'unification de la communauté noire. Nous suivons le quotidien, les pensées des trois personnages et la lecture en est ralentie. Je conseille ce livre à ceux qui côtoient des personnes d'origine étrangère car ces points de vue-là n'apparaîtront pas dans les Médias.
• fannyciccione974 13/10/2013

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  J'ai adoré ce livre. Mais il a différents points que j'aimerais éclaircir. Pourquoi ni a-t-il aucun dialogue ? que du discours indirect libre. Pourquoi les noms des pays sont inexistants ? Bien que l'ont peut comprendre desquels il s'agit ? La fin m'a terriblement marquée. Tant de choses irrésolues, tant de mystères. Il y a bien une raison à cela. En tout cas j'ai finie ce livre les larmes aux yeux. Je le conseille fortement.