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Nouveauté
Un pays de fantômes
Patrick K. Dewdney (préface de), Mathieu Prioux (traduit par)
Date de parution : 04/04/2024
Éditeurs :
Pocket
Nouveauté

Un pays de fantômes

Patrick K. Dewdney (préface de), Mathieu Prioux (traduit par)
Date de parution : 04/04/2024
Fantasy en Anarchie
Poussé par une industrie florissante et une politique expansionniste, l’empire borolien se tourne cette fois vers les Cerracs, un territoire montagneux composé d’une poignée de villes et de villages ;... Poussé par une industrie florissante et une politique expansionniste, l’empire borolien se tourne cette fois vers les Cerracs, un territoire montagneux composé d’une poignée de villes et de villages ; une simple formalité.
Journaliste en disgrâce, Dimos Horacki signe désormais des papiers ronflants dans une gazette de la capitale. Mais voilà...
Poussé par une industrie florissante et une politique expansionniste, l’empire borolien se tourne cette fois vers les Cerracs, un territoire montagneux composé d’une poignée de villes et de villages ; une simple formalité.
Journaliste en disgrâce, Dimos Horacki signe désormais des papiers ronflants dans une gazette de la capitale. Mais voilà que son employeur l’envoie au front écrire un article élogieux sur un général en vue de l’armée impériale.
Sur place, Dimos découvre la réalité de l’expansion coloniale, et surtout, il met un visage sur leurs mystérieux ennemis, les anarchistes de Hron, qui défendent non pas leurs possessions, mais leur mode de vie et leur indépendance. Et tandis que la guerre fait rage autour de lui, que ses pas le portent de ferme en village jusqu’à la cité-refuge de Hronople, le reporteur voit peu à peu ses convictions voler en éclats.
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EAN : 9782266336178
Code sériel : 07357
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266336178
Code sériel : 07357
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 272
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Un roman très contemporain et utopiste. »
Halana / Librairie des Halles (Niort)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Stoffia 30/01/2024
    Pour faire court : Une société anarchiste plus ou moins solarpunk se fait envahir par son voisin à l'ouest. Le voisin est un empire colonial industriel steampunk. Les anarchistes doivent donc s'allier avec leurs voisins de l'est : les libertariens. Si ça n'est pas une bonne prémisse de roman, je ne sais pas ce que c'est! Margaret Killjoy, militante anarchiste trans, se sert de cette histoire comme prétexte pour explorer à quoi ressemblerait une société anarchiste fonctionnelle, ses défauts et ses limites. Elle s'interroge aussi sur les différences idéologiques entre l'anarchisme et le libertarianisme, leurs différentes conceptions de la liberté, et tout ça. Vraiment bien fait si le sujet vous intéresse. Ça reste toutefois moins nuancé et poétique que Les Dépossédés de Ursula Le Guin, que je recommanderais d'abord à quiconque se questionnerait sur l'anarchisme.
  • Lsky 27/10/2023
    Ouvrir ce livre, c’était comme arriver à la maison (à la différence du froid que je déteste.) L’écriture m’a moins plu que lorsque j’ai feuilleté les premières pages en librairie et j’y ai trouvé quelques longueurs alors même qu’il était difficile d’être plus bref : j’imagine donc que le récit ne m’a pas tout à fait passionné. De très beaux et enchanteurs paysages de montagne ! On suit les aventures d’un journaliste homosexuel, issu de LA grande ville aux airs légèrement steampunks, envoyé sur le front de guerre, dans le froid glacial des montagnes inhospitalières. On est propulsé dans un monde fourre tout : ambiance médiévale avec de longues chevauchées, des armes à feux, des rituels et une poste longue distance avec une imprimerie efficace pour les grands tirages… Tout ce monde se mélange un peu, flou sur les contours et hésitant entre le médiéval – pas tellement fantastique – et le steampunk. En fait, du livre, je retiens surtout la préface, qui termine comme elle commence : « We are anarchists, and we are immortal. Si tu as déjà été amoureux, tu sais de quoi je parle. » Et ce livre c’est en effet de l’amour et un baume sur le coeur. Appelé utopie, on se demande bien pourquoi au début des aventures journalistiques : les soldats, la guerres, les meurtres, les pillages… Puis on arrive dans cet espace libre des montages. Un espace puissamment autogéré, respectueux des humains quels qu’ils soient et de la nature. Un délice à lire, à découvrir et de s’immerger dans leur coutume grâce aux yeux du journaliste qui nous semble aussi être le ceux du lecteur. Au fil de la lecture, on ressent beaucoup d’apaisement, de sérénité et d’entraide, on découvre de technologies réellement et résolument vertes – et pas si utopistes -, de la joie et des fêtes… Bref, Un pays de fantômes malgré son titre quelque peu glauque présente un paradis tout à fait plausible. Pour les amoureux de fantasy aux paysages de montagnes et de neige, une utopie anarchiste et inclusive : ça fait un bien fou au moral !Ouvrir ce livre, c’était comme arriver à la maison (à la différence du froid que je déteste.) L’écriture m’a moins plu que lorsque j’ai feuilleté les premières pages en librairie et j’y ai trouvé quelques longueurs alors même qu’il était difficile d’être plus bref : j’imagine donc que le récit ne m’a pas tout à fait passionné. De très beaux et enchanteurs paysages de montagne ! On suit les aventures d’un journaliste homosexuel, issu de LA grande ville aux airs légèrement steampunks, envoyé sur le front de guerre, dans le froid glacial des montagnes inhospitalières. On est propulsé dans un monde fourre tout : ambiance médiévale avec de longues chevauchées, des armes à feux, des rituels et une poste longue distance avec une imprimerie efficace pour les grands tirages… Tout ce monde se mélange un peu, flou sur les contours et hésitant entre le médiéval – pas tellement fantastique – et le steampunk. En fait, du livre, je retiens surtout la préface, qui termine comme elle commence : « We are anarchists, and we are immortal. Si tu as déjà été amoureux, tu sais de quoi je parle. » Et ce livre c’est en effet de l’amour et un baume sur le coeur. Appelé...
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  • TLQ 18/10/2023
    J'ai trouvé dans ce livre un plaisir proche de celui procuré par la lecture d'Un long voyage' de Claire Duvivier. Le narrateur nous fais voyager à ses côtés en nous racontant son histoire, et c'est avec beaucoup de plaisir que je l'ai suivi dans ce parcours avec son lot de joies, de peines et de surprises. Le livre ne se distingue clairement pas par son histoire, mais plutôt par son message, puisqu'il s'agit de décrire une utopie anarchiste pendant une guerre. Le roman est bien équilibré et le message ne prend jamais le pas sur l'histoire, ce qui évite de le transformer en essai politique. Bref, une lecture très agréable qui fait du bien, et qui sans apporter de réponse, rappelle qu'il est bon de se remettre en question. Le genre de lecture qui m'apaise et m'invite à réfléchir en même temps.
  • Landbstyle 06/10/2023
    Qu'est-ce que l'anarchisme ? C'est une conception politique qui tend à supprimer l'État, à éliminer de la société tout pouvoir disposant d'un droit de contrainte. Souvent, lorsqu'on emploie ce mot, il est à connotation négative, mis en parallèle avec le chaos. Or, ici, l'autrice nous fait découvrir l'anarchie comme la solution d'un monde meilleur. Ce livre est une utopie opposant un peuple soumis aux lois et aux exigences impériales de dominations et de contrainte, à un peuple de liberté soumis à aucune règle sauf celle du vivre-ensemble. Est-ce qu'une telle gouvernance serait possible ? Probablement pas. Mais on ressort de cette lecture avec le rêve d'un possible avenir meilleur, même si l'histoire colonialiste nous prouve le contraire. J'ai adoré lire ces 200 pages qui m'ont fait me poser de nombreuses questions sur notre société et sa gouvernance, et qui retentit beaucoup avec notre actualité. Si je dois soulever un petit point faible, c'est qu'après avoir lu la bio de l'autrice, je m'attendais à un récit encore plus percutant et révolutionnaire.
  • Carobibliophile 05/10/2023
    Je ne l'aurai pas mieux dit donc je recopie la 4eme de couv' #x1f4d8 Enfin juste pour ce passage : "[... ] une utopie qui interroge les normes sociétales et explore d'autres possibles." C'est un des libraire de @letablidesmots qui m'a parlé de ce roman. Un pays de fantômes de Margaret Killjoy chez @argylleditions Dimos Haracki est un journaliste en disgrâce, envoyé au front pour écrire un papier sur un général de l'armée impériale. Ses idées, inculquées par la société borrolienne capitaliste s'opposent à la réalité de l'anarchie prédominante à l'intérieur du Cerracs, dans un contexte particulièrement violent où toute sa vie est déstabilisée. Pourtant ses réflexions sont posées et réfléchies. Il a un questionnement bienveillant et sans apriori, il est là pour retranscrire, pas pour juger. Un peu comme l'autrice expose le système anarchique sans donner de point de vue, laissant à chaque lecteur sa propre opinion. J'ai particulièrement aimé l'humour noir, très noir, qui m'a piqué sporadiquement tout au long de l'histoire. J'ai adoré cette lecture, fluide, facile, me permettant de concentrer toute mon attention sur le fond plus que sur la forme. Margaret Killjoy offre une plume particulièrement agréable à suivre alors merci à elle. Et j'ai à peine été déçue par la fantasy clairsemée, même si il est vrai que cet aspect reste discret. Je vous recommande chaudement la lecture de cette utopie politique. Tant d'idées passent en si peu de pages et la fluidité de l'écriture les font passer encore plus vite. Je ne l'aurai pas mieux dit donc je recopie la 4eme de couv' #x1f4d8 Enfin juste pour ce passage : "[... ] une utopie qui interroge les normes sociétales et explore d'autres possibles." C'est un des libraire de @letablidesmots qui m'a parlé de ce roman. Un pays de fantômes de Margaret Killjoy chez @argylleditions Dimos Haracki est un journaliste en disgrâce, envoyé au front pour écrire un papier sur un général de l'armée impériale. Ses idées, inculquées par la société borrolienne capitaliste s'opposent à la réalité de l'anarchie prédominante à l'intérieur du Cerracs, dans un contexte particulièrement violent où toute sa vie est déstabilisée. Pourtant ses réflexions sont posées et réfléchies. Il a un questionnement bienveillant et sans apriori, il est là pour retranscrire, pas pour juger. Un peu comme l'autrice expose le système anarchique sans donner de point de vue, laissant à chaque lecteur sa propre opinion. J'ai particulièrement aimé l'humour noir, très noir, qui m'a piqué sporadiquement tout au long de l'histoire. J'ai adoré cette lecture, fluide, facile, me permettant de concentrer toute mon attention sur le fond plus que sur la forme. Margaret Killjoy offre une plume particulièrement agréable à suivre alors merci à elle. Et j'ai à peine été déçue par...
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