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Une certaine raison de vivre
Date de parution : 29/09/2022
Éditeurs :
Pocket

Une certaine raison de vivre

Date de parution : 29/09/2022
De « la der des ders », Jean Fournier est revenu intact – ou presque. La guerre, c’est dans sa tête qu’elle s’est plantée, dans sa mémoire, dans ses silences… Mort parmi les... De « la der des ders », Jean Fournier est revenu intact – ou presque. La guerre, c’est dans sa tête qu’elle s’est plantée, dans sa mémoire, dans ses silences… Mort parmi les vivants, il fallait l’amour fou d’une femme pour l’arrimer au chant du monde. Entre Alice, fille de banquier, et Jean, le petit... De « la der des ders », Jean Fournier est revenu intact – ou presque. La guerre, c’est dans sa tête qu’elle s’est plantée, dans sa mémoire, dans ses silences… Mort parmi les vivants, il fallait l’amour fou d’une femme pour l’arrimer au chant du monde. Entre Alice, fille de banquier, et Jean, le petit employé taiseux, rien de commun sinon l’évidence de la passion… Mais l’amour suffit-il ? Dans la tête de Jean, il y a la montagne, ce souvenir d’un berger rencontré avant-guerre. Et qui plantait des arbres comme on écrit des mots. Ne serait-ce pas là, après tout, une bonne raison de vivre ?
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EAN : 9782266327534
Code sériel : 18746
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266327534
Code sériel : 18746
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« La passion amoureuse, l’intensité du théâtre, la puissance de l’écriture, les tourments des hommes, la beauté des sentiments et la force immuable de la Nature tissent la belle trame narrative de ce roman vif et entraînant, que Philippe Torreton a puisé auprès de Jean Giono et irrigué de son incomparable et vibrante énergie. »
Librairie La Buissonnière

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • dakota0306 07/08/2022
    "Elle avait raison pour tout et surtout de prendre la vie comme ça, facilement. En quelques instants, son esprit brouillé en un réflexe de survie lui ordonna de la suivre aveuglément. Alice était sa chance, peut-être même son unique chance de construire quelque chose qui ressemblerait à une vie après cette guerre (...)" Jean et Alice... L'histoire à travers eux, à travers lui surtout, ou le semblant d'une histoire de Elzeard Bouffier de Giono. L'histoire des rescapés de guerre qui s'en sont sortent indemnes physiquement , mais bousillés de l'intérieur. L'histoire d'un poète qui ne se prend pas pour un poète. L'histoire d'un amour. L'histoire de survivants. Ode à la nature. Ode aux taiseux et aux silences qui veulent dire tellement plus que les longs discours. Ode à la vie, qui finit toujours par gagner. Ode aux arbres qui devraient nous survivre si l'homme arrête de les détruire. Ce livre est d'une poésie sans fin et je n'ai qu'une envie le recommencer, m'y replonger et l'aimer à nouveau encore plus.
  • luparahlam 25/04/2022
    J'ai eu l'immense privilège de rencontrer Philippe Toretton au salon du livres de Bondues. Un moment doux devant un homme plein de tendresse. J'ai acheté 3 livres dont celui-ci. Sa dédicace : "merci très chère Ahlam de repartir avec Alice et Jean. Passez du bon temps avec eux, je les aime !" Eh bien je plussoie fort et haut ! J'ai passé un temps de lecture immersive et j'ai senti à quel point P.Torreton avait de l'amour pour eux et qu'il avait eu, certainement, du mal à les quitter en écrivant le mot Fin. D'ailleurs, sa postface s'en ressent et ses remerciements de fin, principalement à Jean Giono, dont le livre en est empreint le prouve. Si la construction peut perdre, on navigue entre 1920 et 1947, les années se chevauchant sans ordre, ça n'enlève rien à l'histoire ! Jean, qui revient de la grande guerre "désespérément beau" physiquement intacte alors que son âme est restée là-bas dans les charniers et la boue à "fréquenter les ombres". Jean qui rencontre Alice à l'inauguration d'un ascenseur dans une banque et c'est le coup de foudre immédiat, absolu, irréel. Lui le taiseux, poète, de milieu rural et elle, la flamboyante, l'amoureuse, d'un milieu aisé. Tout les oppose sauf l'amour. Et Jean ne peut revenir à la surface qu'en pensant à ce berger, Elzéard, qu'il a connu avant que la guerre ne l'abîme. Jean ne peut revenir à la surface que dans les bras d'Alice qui dit "Je suis la seule femme de soldat à vivre auprès de mon mari absent". Jean qui s'acharne à monter sa pièce de théâtre. Alice qui l'attend. C'est un livre fort, beau par l'écriture, par les personnages, par ses 2 guerres mondiales que l'auteur a su mettre en perspective, c'est un livre aussi sur les arbres, la persévérance, l'amour et les silences. C'est une belle histoire. C'est un beau roman.J'ai eu l'immense privilège de rencontrer Philippe Toretton au salon du livres de Bondues. Un moment doux devant un homme plein de tendresse. J'ai acheté 3 livres dont celui-ci. Sa dédicace : "merci très chère Ahlam de repartir avec Alice et Jean. Passez du bon temps avec eux, je les aime !" Eh bien je plussoie fort et haut ! J'ai passé un temps de lecture immersive et j'ai senti à quel point P.Torreton avait de l'amour pour eux et qu'il avait eu, certainement, du mal à les quitter en écrivant le mot Fin. D'ailleurs, sa postface s'en ressent et ses remerciements de fin, principalement à Jean Giono, dont le livre en est empreint le prouve. Si la construction peut perdre, on navigue entre 1920 et 1947, les années se chevauchant sans ordre, ça n'enlève rien à l'histoire ! Jean, qui revient de la grande guerre "désespérément beau" physiquement intacte alors que son âme est restée là-bas dans les charniers et la boue à "fréquenter les ombres". Jean qui rencontre Alice à l'inauguration d'un ascenseur dans une banque et c'est le coup de foudre immédiat, absolu, irréel. Lui le taiseux, poète, de milieu rural et elle, la flamboyante, l'amoureuse, d'un milieu aisé. Tout...
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  • Ludoyelle 04/04/2022
    Philippe TORRETON aborde dans ce livre les fractures psychologiques de Jean revenu de l'enfer des tranchées. Récit profondément humaniste qui se refuse à sombrer dans le pessimisme et nous ouvre au contraire une fenêtre écologique par le biais d'une passerelle dans l'œuvre de GIONO. Ce livre aborde également la question de l'amour entre deux êtres issus de classes opposés, la sagesse l'emportera et questionnera le lecteur sur le sens de la vie. Servi par une écriture poétique très imagée, un petit bijou qu'on a peine à refermer.
  • thisou08 09/02/2022
    C'est un livre qui m'a marquée au fer rouge. Et qui a suscité en moi cette interrogation : comment un homme, né en 1965, peut-il retranscrire avec un tel réalisme la douleur insoutenable du traumatisé qui a vécu la guerre 14/18 dans sa chair et son âme ? Le talent, peut-être, et même sûrement. Car Philippe Torreton, que j'ai déjà rencontré avec "Mémé", a une écriture ébouriffante et, parfois, effrayante. Son texte est parsemé d'expressions inattendues qui interpellent comme « tousser une cigarette » ou « laisser le cours d'eau de sa mémoire reprendre son lit ». Quant à son non héros, Jean... Revenu sain et sauf de cette guerre affreuse alors que tant d'autres sont soit morts soit atrocement mutilés, quelle chance ! Et bien non, car dans sa tête, la guerre continue, nuit et jour, elle ne lui laisse aucun répit. Il n'a jamais quitté cette guerre, cette guerre ne l'a jamais quitté. Elles est là, toujours présente, oppressante, brutale, atroce, inhumaine, avec ses odeurs pestilentielles, ses corps déchiquetés, ses hurlements d'agonie. Son seul répit, c'est lorsqu'il fait l'amour avec Alice. Un bref instant, un court instant, il échappe à l'horreur, l'étau se desserre. Ils s'aiment éperdument mais la guerre se dresse entre eux dans toute sa noirceur. Et Alice, malgré tout son amour, sa joie de vivre, ne peut rien faire pour le soulager, sauf se donner à lui. Il s'apaise aussi lorsqu'il part rejoindre, dans les montagnes, le berger qui plante des arbres et qu'il a rencontré avant guerre. Un sacré réquisitoire contre la guerre écrit avec brio, une balade un peu décousue, mais non dépourvue de charme, au travers des années 1920 à 1947. Une postface ainsi que les remerciements explicitent la genèse du livre. A découvrir absolument. C'est un livre qui m'a marquée au fer rouge. Et qui a suscité en moi cette interrogation : comment un homme, né en 1965, peut-il retranscrire avec un tel réalisme la douleur insoutenable du traumatisé qui a vécu la guerre 14/18 dans sa chair et son âme ? Le talent, peut-être, et même sûrement. Car Philippe Torreton, que j'ai déjà rencontré avec "Mémé", a une écriture ébouriffante et, parfois, effrayante. Son texte est parsemé d'expressions inattendues qui interpellent comme « tousser une cigarette » ou « laisser le cours d'eau de sa mémoire reprendre son lit ». Quant à son non héros, Jean... Revenu sain et sauf de cette guerre affreuse alors que tant d'autres sont soit morts soit atrocement mutilés, quelle chance ! Et bien non, car dans sa tête, la guerre continue, nuit et jour, elle ne lui laisse aucun répit. Il n'a jamais quitté cette guerre, cette guerre ne l'a jamais quitté. Elles est là, toujours présente, oppressante, brutale, atroce, inhumaine, avec ses odeurs pestilentielles, ses corps déchiquetés, ses hurlements d'agonie. Son seul répit, c'est lorsqu'il fait l'amour avec Alice. Un bref instant, un court instant, il échappe à l'horreur, l'étau se desserre. Ils s'aiment éperdument mais la guerre se dresse entre...
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  • Lilubelle 09/09/2021
    J’avais beaucoup aimé Mémé et le regard de Philippe Torreton dans Nous qui sommes devenus le mauvais temps. On suit ici le parcours de Jean, dramaturge dont la première vient de se dérouler avec succès à Paris. Rescapé de la Grande Guerre, il est la seule personne connue d’un berger récemment décédé. Quel lien les unit ? Jean va alors écrire leur histoire en qualité de « seul témoin direct ». Les chapitres de ce livre ne se suivent pas chronologiquement ce qui me gêne toujours en lecture. Les images de charniers et les faits de guerre hantent Jean au quotidien. Il reprend néanmoins son travail dans une banque. C’est un véritable conte de fées, il épouse Alice, la fille de son employeur. Taiseux dans la vie, Jean devient un bûcheron des mots encouragé avec le soutien sans faille de sa femme. Il écrit de la poésie, du théâtre sans relâche et devient même biographe. De l’entretien de ce jardin thérapeutique souffre son mariage avec Alice. Je n’ai pas cru au personnage de Jean, à l’existence de ce couple si rare dans ce contexte social, « exceptionnel » justement comme Jean qualifie ce berger au début de son histoire. Je suis néanmoins ravie d’avoir lu un livre qui prône l’absolue nécessité de planter des mots et des arbres plutôt que des croix dans le sol. J’avais beaucoup aimé Mémé et le regard de Philippe Torreton dans Nous qui sommes devenus le mauvais temps. On suit ici le parcours de Jean, dramaturge dont la première vient de se dérouler avec succès à Paris. Rescapé de la Grande Guerre, il est la seule personne connue d’un berger récemment décédé. Quel lien les unit ? Jean va alors écrire leur histoire en qualité de « seul témoin direct ». Les chapitres de ce livre ne se suivent pas chronologiquement ce qui me gêne toujours en lecture. Les images de charniers et les faits de guerre hantent Jean au quotidien. Il reprend néanmoins son travail dans une banque. C’est un véritable conte de fées, il épouse Alice, la fille de son employeur. Taiseux dans la vie, Jean devient un bûcheron des mots encouragé avec le soutien sans faille de sa femme. Il écrit de la poésie, du théâtre sans relâche et devient même biographe. De l’entretien de ce jardin thérapeutique souffre son mariage avec Alice. Je n’ai pas cru au personnage de Jean, à l’existence de ce couple si rare dans ce contexte social, « exceptionnel » justement comme Jean qualifie ce berger au début de son histoire. Je suis néanmoins ravie d’avoir...
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