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Amande, celui qui ne pleurait pas
Juliette Lê (traduit par)
Date de parution : 05/05/2022
Éditeurs :
Pocket jeunesse

Amande, celui qui ne pleurait pas

Juliette Lê (traduit par)
Date de parution : 05/05/2022
Best-seller en Corée, plus de 600 000 exemplaires vendus (primé par le Changbi Prize) Recommandé par Namjoon, un des membres du groupe coréen BTS
Vainqueur du Jeju Peace Literary Prize et du Mon'ya Taisho, le grand prix des libraires du Japon
 
Yunjae, 15 ans, n’arrive pas à ressentir les émotions. Son amygdale cérébrale, son «amande», ne fonctionne pas bien. Alors, pour se fondre dans la masse, il doit retenir les codes... Yunjae, 15 ans, n’arrive pas à ressentir les émotions. Son amygdale cérébrale, son «amande», ne fonctionne pas bien. Alors, pour se fondre dans la masse, il doit retenir les codes de la société comme les tables de multiplication : imiter les autres quand ils rient, dire bonjour, s’il te plaît,... Yunjae, 15 ans, n’arrive pas à ressentir les émotions. Son amygdale cérébrale, son «amande», ne fonctionne pas bien. Alors, pour se fondre dans la masse, il doit retenir les codes de la société comme les tables de multiplication : imiter les autres quand ils rient, dire bonjour, s’il te plaît, merci quand il faut… Paraître «normal», en somme. Quand une tragédie bouleverse sa vie, il se retrouve seul face à l’adversité. Contre toute attente, Gon, un garçon de son âge rebelle, colérique et violent, s’intéresse à lui. Entre eux naîtra une amitié improbable qui permettra à Yunjae d’expérimenter ses premières émotions. Mais devenir plus humain et s’ouvrir aux autres a un prix…
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EAN : 9782266307734
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782266307734
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • carfax 06/04/2024
    Ce roman est écrit façon journal intime. Yunjae nous raconte sa vie, et surtout ses malheurs. C’est un jeune homme né avec une déformation du cerveau. Il souffre d’Alexithymie, que l’on peut définir selon deux axes : la difficulté à pouvoir communiquer ses sentiments et l’ incapacité d’identifier ses émotions et de pouvoir les distinguer de ses sensations corporelles. Son enfance fut complexe car, bien qu’il n’ait peur de rien ni ne pleure jamais, il est également incapable de ressentir joie ou empathie… Tout ce qui fait de nous des humains. Sa mère essaye de le lui enseigner et de faire de lui un enfant « normal ». Mais à l’anniversaire du garçon, celle-ci est attaquée par un psychopathe dans la rue. Elle est alors plongée dans le coma alors que sa propre mère décède sous les yeux du garçon, insensible. Il doit donc affronter seul le monde extérieur, malgré l’aide de quelques adultes bienveillants. Yunjae est alors considéré comme un monstre. Et il va en rencontrer un autre : Gon. Celui-ci est complètement son inverse. Très sensible, ce garçon déborde d’émotions. Mais il envie Yunjae et fait son possible pour s’endurcir, jusqu’à l’irréparable. Ce roman repose donc sur les émotions et tout le questionnement qui en découle, notamment lors de l’adolescence. Tout ceci est parfaitement dépeint à travers les mots détachés du jeune homme. Les émotions et leur identification peuvent être travaillées. Ce peut être de l’ordre de l’apprentissage, comme c’est souvent le cas pour les personnes autistes. Attention, c’est un roman pour ado mais il est intense. Entre l’assassinat de la famille de Yunjae, la maladie de la mère de Gon, les bizutages dans les gangs, les bagarres à l’école, mais aussi la violence verbale… Même si cela reflète une certaine réalité, il serait dommage de banaliser cette cruauté à travers le stéréotype du jeune homme qui a vécu une mauvaise vie, et donc excuser son agressivité en rejetant la faute sur la société. On peut malgré tout ne retenir que le côté positif : un message de tolérance et d’ouverture envers les individus différents, quelle qu’en soit la raison. (introvertis, handicapés, minorités sexuelles et ethniques, autistes, personnes atypiques, hypersensibles, surdoués, etc.) Ainsi que l’importance de l’amitié pour grandir, même si la relation Gon/Yunjae est plutôt toxique. Yunjae arrive spontanément à voir au-delà de la violence de Gon. Mais également une interrogation sur la relativité de la normalité dans notre société qui a tendance à vouloir tout conformiser. Un roman très intéressant, sensible, complètement atypique et qui invite à se questionner sur nos propres émotions et ressentis.Ce roman est écrit façon journal intime. Yunjae nous raconte sa vie, et surtout ses malheurs. C’est un jeune homme né avec une déformation du cerveau. Il souffre d’Alexithymie, que l’on peut définir selon deux axes : la difficulté à pouvoir communiquer ses sentiments et l’ incapacité d’identifier ses émotions et de pouvoir les distinguer de ses sensations corporelles. Son enfance fut complexe car, bien qu’il n’ait peur de rien ni ne pleure jamais, il est également incapable de ressentir joie ou empathie… Tout ce qui fait de nous des humains. Sa mère essaye de le lui enseigner et de faire de lui un enfant « normal ». Mais à l’anniversaire du garçon, celle-ci est attaquée par un psychopathe dans la rue. Elle est alors plongée dans le coma alors que sa propre mère décède sous les yeux du garçon, insensible. Il doit donc affronter seul le monde extérieur, malgré l’aide de quelques adultes bienveillants. Yunjae est alors considéré comme un monstre. Et il va en rencontrer un autre : Gon. Celui-ci est complètement son inverse. Très sensible, ce garçon déborde d’émotions. Mais il envie Yunjae et fait son possible pour s’endurcir, jusqu’à l’irréparable. Ce roman repose donc sur les émotions et tout...
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  • Clem1909 21/02/2024
    Comment vivre sans émotion ? Etre privé de tous les codes permettant de ressentir et d'exprimer ce que l'on ressent ? Ne pas savoir comment réagir ? Ne pas avoir peur....Ce roman est magnifique et amène à profondément réfléchir sur le fait que chacun n'est pas égaux devant la palette des émotions. Savoir se mettre à la place de l'autre. Ne sommes nous pas tous le méchant de quelqu'un ?
  • MeliCast90 01/02/2024
    Amande est un livre à mettre entre les mains d'un public plus mature car il demande une ouverture d'esprit et un gymnastique cérébrale importante. L'histoire de Yunjae est touchante et sa problématique l'est tout autant plus. Pourtant le roman manque cruellement de dynamique ce qui rend la lecture difficile.
  • JabyOby 14/01/2024
    Cela faisait des années que j'avais ce livre à l'esprit, mais le courage me manquait pour l'ouvrir. Pour cause son sujet très sensible pour moi qu'est l'alexithymie. Il s'agit d'une pathologie mentale caractérisée par l'incapacité à identifier ou exprimer ses émotions. Si je voulais lire ce livre, c'était pour tenter de comprendre un membre de ma famille atteint de ce trouble. J'avais épluché tellement de sites et de livres de psychologie pour concevoir ce trouble était ou n'était pas... Mais si j'ai bien retenu une chose de ces recherches, c'est que concevoir et comprendre sont deux choses bien distinctes. Je concevais comment fonctionne cette maladie ; mais je continuais de ne pas comprendre au quotidien toutes ces réactions inadaptées, et surtout ces absences de réactions blessantes. J'avais ce besoin de vraiment comprendre ; une compréhension qui aille au delà d'une énumération de symptômes, de zones du cerveau touchées et d'hypothèses théoriques sur les causes d'apparition du trouble. Et souvent, ce sont les fictions qui m'aident à comprendre ce que peuvent vivre les personnes du monde réel, à travers ce que je vis avec les personnages, par procuration. Le problème étant que je n'ai jamais vu le sujet de l'alexithymie abordée dans aucune autre fiction. Lorsque j'ai entendu parler de ce livre, il m'est apparu en même temps comme nécessaire et bien trop intimidant ; promesse de réponses à de nombreuses questions que j'avais sans doute peur d'obtenir. Je m'attendais à ce que lire un point de vue interne à cette maladie soit extrêmement dur... autant sinon plus que mon vécu de le vivre de l'extérieur. Et j'ai fini par me lancer. Déjà, ce qui m'a déstabilisé, c'est que non, ce n'est pas si dur, et lorsque ça l'est, ce n'est pas pour les raisons que j'imaginais. On suit Yunjae, un adolescent atteint d'alexithymie. Sa plus grande difficulté est de devoir apprendre des règles pour avoir l'air normal. Ce sont des règles naturelles pour les autres, mais que lui doit se faire expliquer en toutes lettres, par exemple : « Si quelqu'un était triste de ma tristesse, alors ça devait me rendre heureux. » Ça n'a juste pas de sens pour lui, mais il doit les apprendre par cœur. Ça m'a beaucoup interrogée : est-ce au final une bonne chose ou non d'enseigner ces règles ? Dans le cas de Yunjae, c'est sa mère qui les lui inculque... Mais dans un cas d'un adulte, ne serait-ce pas infantilisant ? Mais en même temps, il est vital d'être capable de s'insérer en société sans problème, ne serait-ce que pour toucher un salaire et en vivre... Je continue de me questionner, sans vraiment trouver pour l'instant de réponse satisfaisante. En lisant l'histoire, je me suis attachée à Yunjae, et cela m'a permis de me distancier de mon propre vécu. Car avoir ce point de vue interne m'a sortie de mon enfermement dans ce que moi je ressentais, pour enfin voir les choses sous une autre perspective ; la sienne et non plus celle de l'entourage. Comme Yunjae ne comprend pas ses propres émotions, il ne peut faire preuve d'empathie. Cela explique sa complète incapacité de réagir aux émotions des autres pour satisfaire leurs attentes tacites. J'en retiens que c'est à l'entourage d'adapter ses attentes, pour qu'elles soient réalistes étant donné le contexte. Par exemple... ne plus attendre de « Je t'aime », car cette pathologie retire leur sens à ces mots. Autant demander à une personne daltonienne de nommer les couleurs. Je me suis pas mal épanchée jusqu'ici sur mon expérience personnelle avec ce livre, qui résulte entièrement de mon vécu. Maintenant, ça va être compliqué de poursuivre, parce que même si ce livre m'a permis d'avancer... je lui ai trouvé de nombreux défauts qui m'ont bien agacée. Notamment, les péripéties de plus en plus grandiloquentes semblent n'avoir pour but que de faire monter le pathos. [masquer] Même quand toute sa famille meurt devant lui il n'est pas triste, il ne ressent aucune peur avant d'aller dans un repère de gangsters, etc. [/masquer] C'était pousser le concept à l'extrême, et j'ai trouvé que cela manquait de subtilité. Surtout, j'ai trouvé la fin trop facile narrativement, et assez dérangeante dans son message. Lui et ses proches ne pourraient-ils pas réussir à vivre et s'épanouir malgré son alexithymie ? [masquer] Mais non, à la fin il devient « normal » et tout va mieux. J'ai préféré ne pas m'interroger sur ce que l'auteure cherchait à transmettre aux personnes réelles, qui elles n'ont pas la possibilité de se soigner magiquement à la fin de l'histoire. [/masquer] Je recommande tout de même ce livre aux personnes concernées, que ce soit directement ou indirectement, par ce trouble. Cela peut aider à avancer soi-même, et aussi à ouvrir une discussion. Je regrette simplement qu'il n'y ait pas davantage d'œuvres qui traitent en profondeur de ce sujet. Cela faisait des années que j'avais ce livre à l'esprit, mais le courage me manquait pour l'ouvrir. Pour cause son sujet très sensible pour moi qu'est l'alexithymie. Il s'agit d'une pathologie mentale caractérisée par l'incapacité à identifier ou exprimer ses émotions. Si je voulais lire ce livre, c'était pour tenter de comprendre un membre de ma famille atteint de ce trouble. J'avais épluché tellement de sites et de livres de psychologie pour concevoir ce trouble était ou n'était pas... Mais si j'ai bien retenu une chose de ces recherches, c'est que concevoir et comprendre sont deux choses bien distinctes. Je concevais comment fonctionne cette maladie ; mais je continuais de ne pas comprendre au quotidien toutes ces réactions inadaptées, et surtout ces absences de réactions blessantes. J'avais ce besoin de vraiment comprendre ; une compréhension qui aille au delà d'une énumération de symptômes, de zones du cerveau touchées et d'hypothèses théoriques sur les causes d'apparition du trouble. Et souvent, ce sont les fictions qui m'aident à comprendre ce que peuvent vivre les personnes du monde réel, à travers ce que je vis avec les personnages, par procuration. Le problème étant que je n'ai jamais vu le sujet de l'alexithymie abordée...
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  • Cordialementt 08/01/2024
    Amande est un joli roman sur la découverte des émotions et la différence dans la société. Ecrit dans uns style qui colle parfaitement au caractère du héros, ce premier roman de Won-Pyung Sohn est un bon roman. Même si je suis restée un peu à l'écart émotionnellement (c'est certainement dût au style), j'ai aimé découvrir cette histoire et ses enjeux. Les chapitres sont courts et le lecture est fluide, je les ai avalés en quelques heures. La première partie m'a énormément fait penser à L'étranger de Camus. Ce poids du jugement et l'inadéquation entre le héros et la société est similaire. Un bon roman à découvrir, ne serait-ce que pour s'essayer à la littérature coréenne. Cdt
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