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Armande ou le chagrin de Molière
Date de parution : 06/01/2022
Éditeurs :
Presses de la cité

Armande ou le chagrin de Molière

Date de parution : 06/01/2022
Ce  "journal", Armande Béjart le tient une année durant. Commencé le 17 février 1699, vingt-six ans après la mort de Molière, il s'achève une dizaine de mois avant sa propre mort. Il est le récit intime et secret d’une femme qui se demande ce qu’elle a fait de sa vie. Et si, au bout du compte, elle était passée autant à côté d’elle-même que de son mari ?
 
« Nous étions tous deux malheureux. Toi de mon désamour ; moi, de me sentir prisonnière. Tu vivais dans le souvenir d’une flamme qui n’était plus que la tienne. D’où... « Nous étions tous deux malheureux. Toi de mon désamour ; moi, de me sentir prisonnière. Tu vivais dans le souvenir d’une flamme qui n’était plus que la tienne. D’où donc te venait cette force qui s’obstinait à maintenir ce fantôme vivant ?
J’avais été heureuse avec toi, mais qu’étions-nous devenus...
« Nous étions tous deux malheureux. Toi de mon désamour ; moi, de me sentir prisonnière. Tu vivais dans le souvenir d’une flamme qui n’était plus que la tienne. D’où donc te venait cette force qui s’obstinait à maintenir ce fantôme vivant ?
J’avais été heureuse avec toi, mais qu’étions-nous devenus sinon des mariés apparemment satisfaits de leur chasteté ? Alors, lassée de remonter chaque soir dans notre chambre qui ne résonnait plus d’aucune étreinte, seulement de mes soupirs et de ton ronflement, je te chassai de mon intimité.
J’avais rêvé d’une manière de nous désunir sans nous déchirer, de nous rapprocher sans nous rejoindre. Je n’étais plus amoureuse de toi, je voulais être libre, mais quoi que je fisse pour me séparer, je ne parvenais pas à renoncer à toi.
»

Vingt-six ans après la mort de Molière et au terme d’une existence remuée de théâtre, de passions amoureuses, de libertinage et de déceptions, Armande, sentant sa fin prochaine, désire faire le point sur sa vie. Pendant près d’un an, elle s’astreindra à se remémorer l’aventure de la troupe avec ses grands moments, et en même temps la manière dont elle a vécu ses liaisons amoureuses.
À travers ce journal où elle s’adresse à Molière, nous découvrons un portrait du dramaturge regardé à la fois depuis les coulisses et depuis l’alcôve.
 
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EAN : 9782258200111
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258200111
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« D'une plume prenante et émouvante, dans une langue belle et harmonieuse, Armande se livre, par petites touches, et nous dévoile une magnifique et complexe personnalité de femme. »
L'Est-Eclair

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • RougePivoine 16/05/2022
    Un grand moment de douceur écrit par une belle plume. Même si l’on n’a pas révisé son Molière, avant de se plonger dans ces mémoires supposées d’Armande, on apprend beaucoup sur l’homme, ses relations avec sa troupe, avec les puissants et avec les femmes. Armande se livre, pour se délivrer de ses regrets de n’avoir rencontrer que l’homme de théâtre, l’homme public, exigeant et intransigeant avec sa troupe et avec lui-même. Elle regrette amèrement de ne pas s’être intéressée davantage au compagnon qu’il était , mari bien plus âgé qu’elle a trompé sans vergogne . L’âge avançant, elle réalise tardivement ses erreurs. Mais quelle écriture pour analyser ses états d’âme ! , quelle honnêteté dans les propos, un vrai coup de coeur pour cet auteur que je ne connaissais pas
  • saroul 11/05/2022
    J'ai été attiré par le titre ne connaissant pasl'écriture de Mr André Versaille. Je n'ai pas été déçue, c'est alerte, bien écrit, le fait de parler de Molière à travers un journal allège la lecture, cependant, j'ai trouvé quelques répétitions, probablement dues aux souvenirs d'Armande, elle revenait à plusieurs pans de sa vie, il n'en reste pas moins que cela retrace parfaitement bien la vie sous Louis XIV et la vie des "théâtreux", pas péjoratif ce mot, seulement pour dire qu'il fallait avoir du cran et de la constance pour arriver au but? ce qui n'a pas changé je pense de nos jours
  • adeline6789 17/04/2022
    Plus de trois siècles après sa mort, l'identité d’Armande Béjart, qui a été l’épouse de Molière durant onze ans, reste meublée de taches d’ombre. Les historiens en ont souvent été réduits à des conjectures, partant de quelques indices et les disposant selon leur interprétation. Qu’importe finalement, puisqu’il reste le théâtre magnifique d’un génie du XVIIe siècle et une galerie de rôles formidables écrits pour sa muse. André Versaille nous renvoie en 1689, peu avant le décès de cette dernière. Impossible pour elle de quitter le district des vivants sans se remémorer les années de félicité, les pérégrinations de la troupe à travers la France, le génie de son défunt époux parti voilà un quart-de siècle et la gestation de ses meilleures pièces. Bien que romancé, cet ouvrage nous propose un portrait de l’écrivain vu à travers l’œil de son actrice-fétiche et du côté public tant que derrière le rideau.
  • Didjmix 28/03/2022
    Lecture fort intéressante, lorsque la jeune épouse de Molière, décide de lui écrire longtemps après qu'il soit décédé, de livrer leur vie, à la scène comme à la ville, l'Illustre théâtre et le Palais Royal qui deviendront la Comédie Française, les rapports privilégiés avec le Roi. Et puis, la chronologie des pièces, le pourquoi des sujets de moquerie : pourquoi les dévots, pourquoi les médecins ? Enfin, les préoccupations d'Armande, quotidienne et terrestre, ses infidélités notoires, face à un auteur guidé par l'immortalité et le génie.
  • helenoooouuuu 07/03/2022
    Ce roman fut une très très belle découverte, et frôle le coup de cœur ! Le roman est riche en documentation, et surtout, la plume est splendide, rendant la lecture mémorable. Je ne connaissais pas André Versaille, et j’espère qu’il retournera rapidement au genre du roman qui lui sied à merveille ! Ce que je retiendrai principalement de ce roman, c’est la plume d’André Versaille. Celle-ci s’est révélée, au fil des pages, d’une délicatesse incroyable. L’auteur a pris le pari, audacieux, de raconter Molière, à le fois l’homme et son œuvre, à travers Armande, son épouse. Un challenge risqué mais brillamment relevé, tant l’auteur y insère d’émotions qui, mêlées aux nombreux détails de sa vie, en font un roman brillant. Si j’avais possédé ce roman en papier, il aurait fait partie de ces rares romans que j’aurais gardé en ma possession, car je sais que j’aurai envie de le relire un jour, tant pour profiter une nouvelle fois de la plume de l’auteur que pour redécouvrir Molière via un détail qui m’aurait échappé. En plus d’en avoir appris énormément sur la vie de Molière, notamment personnelle, j’ai plongé dans la vie d’Armande, cette femme qui a épousé un pygmalion, un père et... Ce roman fut une très très belle découverte, et frôle le coup de cœur ! Le roman est riche en documentation, et surtout, la plume est splendide, rendant la lecture mémorable. Je ne connaissais pas André Versaille, et j’espère qu’il retournera rapidement au genre du roman qui lui sied à merveille ! Ce que je retiendrai principalement de ce roman, c’est la plume d’André Versaille. Celle-ci s’est révélée, au fil des pages, d’une délicatesse incroyable. L’auteur a pris le pari, audacieux, de raconter Molière, à le fois l’homme et son œuvre, à travers Armande, son épouse. Un challenge risqué mais brillamment relevé, tant l’auteur y insère d’émotions qui, mêlées aux nombreux détails de sa vie, en font un roman brillant. Si j’avais possédé ce roman en papier, il aurait fait partie de ces rares romans que j’aurais gardé en ma possession, car je sais que j’aurai envie de le relire un jour, tant pour profiter une nouvelle fois de la plume de l’auteur que pour redécouvrir Molière via un détail qui m’aurait échappé. En plus d’en avoir appris énormément sur la vie de Molière, notamment personnelle, j’ai plongé dans la vie d’Armande, cette femme qui a épousé un pygmalion, un père et un artiste. La relation tumultueuse entre Armande et Molière m’a beaucoup touchée, car il redonne ses lettre de noblesse à Armande, dont le mariage malheureux lui a donné une réputation terrible, même des siècles plus tard. Le principe du journal est brillant, permettant de donner la part belle aux émotions d’Armande, et nous faisant découvrir un Molière méconnu. Les seuls petits bémols que j’apporterai à ce livre relèvent de ma propre ignorance. Pour apprécier ce livre à sa juste valeur, il est bon d’en savoir déjà beaucoup sur l’œuvre de Molière, les thèmes de ses pièces et leur contenu. Pour ma part, je ne les collais que très peu (le collège, c’est loin…) et n’ai pas eu l’occasion de les relire. J’ai donc parfois dû me renseigner sur les pièces citées. Par ailleurs, j’ai déploré le manque de petits rappels de dates, qui m’aurait aidé à me repérer chronologiquement parlant. Même si c’est inutile, cela m’aide. Cependant, je ne peux nier que ces manques n’auraient pu apparaitre dans le livre; celui-ci étant construit sous forme de journal s’adressant à Molière, il aurait été étrange d’y trouver des dates ou des résumés de pièces… Si vous souhaitez en savoir plus sur Molière, et pas seulement via un simple roman biographique, je vous conseille plus que chaudement ce livre, qui m’a ébloui par son écriture et sa richesse documentaire. Attention cependant, vous aurez envie de relire vos pièces de Molière après l’avoir refermé…
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