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Cet autre amour
Date de parution : 17/08/2017
Éditeurs :
Robert Laffont

Cet autre amour

Date de parution : 17/08/2017

 

Tu crois que c’est normal d’être amoureuse de son psy ?
« L’histoire que je m’apprête à raconter est une histoire d’amour. Une vraie, une incroyable histoire d’amour, qui m’a...

Tu crois que c’est normal d’être amoureuse de son psy ?
« L’histoire que je m’apprête à raconter est une histoire d’amour. Une vraie, une incroyable histoire d’amour, qui m’a saisie par surprise et à laquelle il m’a été impossible de résister. Pendant deux longues années, peut-être davantage, j’ai mené...

Tu crois que c’est normal d’être amoureuse de son psy ?
« L’histoire que je m’apprête à raconter est une histoire d’amour. Une vraie, une incroyable histoire d’amour, qui m’a saisie par surprise et à laquelle il m’a été impossible de résister. Pendant deux longues années, peut-être davantage, j’ai mené une double vie. Je parlerais plutôt d’une vie double, c’est-à-dire fragmentée, divisée entre une vie conjugale heureuse, ouverte au regard des autres, et une vie intime, secrète, qui a puisé son inspiration dans les profondeurs de mon inconscient. »
Quel est ce lien d’« amour » unique qui unit un(e) patient(e) à son (sa) psychanalyste ? C’est donc ça, le transfert? Telle est la question que tente de cerner la narratrice de Cet autre amour lorsque, amenée à entreprendre une thérapie à la suite d’un choc émotionnel violent, elle tombe amoureuse de son analyste. Ce récit à la fois pudique et cru d’un amour hors du commun rend un vibrant hommage à la fascinante aventure affective et intellectuelle qu’est la psychanalyse.

En lice pour le Prix Anaïs Nin.

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EAN : 9782221197455
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 234
Format : 1 x 215 mm
EAN : 9782221197455
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 234
Format : 1 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bazart 04/11/2017
    Aller voir un psychanaliste, raconter ses secrets à un(e) inconnu(e), que peut on ressentir vis a vis de lui ou d'elle ? Dans ce récit, sorti pendant cette rentrée littéraire 2017, Dominique Dyens nous fait partager son expérience et, en particulier, ce sentiment étrange que l'on appelle transfert. Analyse clinique et romanesque de ce lien extrêmement fort, proche même de la passion, puisque l'héroine reve du psychanaliste, lui parle dans sa tete, compte les minutes qui séparent les séances, souhaite être dans ses bras. Et pourtant son amour pour son mari reste intact. Et l'évolution d'une passion dévorante et obsessionnelle, est de son coté abordée par l'auteur avec tact et beaucoup de justesse. Ces séances lui permettent de débloquer des situations d'abandon connues dans le passé, fille de parents très jeunes, élevée en tunisie. Rarement le sentiment du transfert , "cet autre amour", en question , n'aura été étudié avec tant de justesse.
  • letilleul 29/08/2017
    Une femme partagée entre deux amours, celui de son mari, compagnon de vie depuis 27 ans et celui de son psychanalyste, qu'elle connaît à peine et qui, pourtant, éveillera en elle un tourbillon de sentiments qu'elle a du mal à maîtriser. Dominique Dyens sais parler d'amour et son écriture emporte le lecteur pour décortiquer ses relations avec minutie. On suit l'évolution d'une passion dévorante et obsessionnelle. Puissance des mots et force des émotions, un très bel hommage à la psychanalyse à travers l'analyse du "Transfert", lien d'amour qui unit le patient à son psychanalyste. Dominique Dyens propose ici un roman en miroir avec ses précédents titres que je ne peux que recommander de lire pour ficeler petit a petit une oeuvre subtile, légère et extrêmement travaillée.
  • hcdahlem 28/08/2017
    « L’histoire que je m’apprête à raconter est une histoire d’amour. Une vraie, une incroyable histoire d’amour, qui m’a saisie par surprise et à laquelle il m’a été impossible de résister. Pendant deux longues années, peut-être davantage, j’ai mené une double vie. Non pas dans le sens où on l’entend généralement, car je n’ai pas eu d’amant. Je parlerais plutôt d’une vie double, c’est-à-dire fragmentée, divisée entre une vie conjugale heureuse, ouverte au regard des autres, et une vie intime, secrète, qui a puisé son inspiration dans les profondeurs de mon inconscient. Tout a commencé avec la fausse mort de M. Sans elle, sans cet événement qui m’a proprement désagrégée, rien ne serait jamais arrivé. Nous sommes le 8 février 2013. C’est le milieu de la matinée. À cette heure notre petit immeuble parisien a retrouvé son calme, l’appartement est silencieux, notre fille cadette est au lycée, les deux aînés n’habitent plus la maison. » Dès les premières lignes, tout est dit, ou presque. Si ce nouveau livre de Dominique Dyens se revendique comme un roman, il s’agit d’abord d’une confession, d’un témoignage d’autant plus fort qu’il s’est quasiment imposé. Car, comme l’explique la narratrice, Cet autre amour a phagocyté tout autre projet littéraire. Il n’était alors plus possible de poursuivre l’écriture d’un roman déjà commencé, no même de se lancer dans un nouveau projet tant ses séances lui «prenaient la tête». Tout avait pourtant commencé sans à priori, simplement dans l’idée que la consultation d’un psychanalyste pourrait la soulager après le choc subi suite à la découverte de son mari inanimé dans l’appartement et la prise de conscience qu’il était passé près de la mort. Une issue «impensable». Voici donc la narratrice au seuil d’une aventure inédite: « C’est étrange, cette impression de me retrouver dans une situation presque analogue à celle d’une consultation médicale, sans toutefois parler d’autre chose que des douleurs de l’âme. Je lève les yeux vers l’homme assis en face de moi. Je ne décèle sur son visage aucune trace d’ennui ni d’ironie. Il m’écoute au contraire avec attention. Et sa sollicitude me touche. » Voilà comment ce fameux transfert se met en place. Le praticien instaure une relation de confiance, la patient commence à se laisser aller. Très vite, les confidences affleurent, y compris celles qu’on avait promis de ne pas dire. En l’occurrence, ne pas dire qu’on est écrivain. Une mission impossible, tant la création littéraire est indissociable de son existence, de son quotidien et vient brouiller l’analyse en cours. « À force d’inventer des vies, je ne suis plus capable de penser la mienne. Je peux m’immiscer dans la tête de mes personnages, les faire parler, pleurer, rire, mais dès qu’il s’agit de moi, j’éprouve une sensation de vide. J’ai effectivement l’impression de ne plus savoir ordonner et structurer mes pensées, encore moins les formuler. La solution va finir par s’imposer d’elle-même, évidente. Il faut traiter ces séances comme le ferait un écrivain. Il fait prendre des notes, dresser der compte-rendus des séances, essayer de comprendre ce qui a été dit – et ce qui n’a pas été dit – et les raisons de ce choix. Une analyse de l’analyse en quelque sorte. Exercice salutaire, mais aussi terreau très fertile du livre qui prend ainsi forme. « C’est dans ce café, sur les notes de mon iPhone, que je consigne mes séances. L’écriture me sert d’exutoire et m’aide à classer et clarifier mes pensées. Et ce n’est qu’une fois la séance couchée sur le papier et mes émotions calmées que je peux m’en aller, avec l’impression d’avoir laissé sur la banquette un autre de ces anciens vêtements dont le poids m’encombrait. Que la séance ait été douloureuse ou joyeuse, que j’en ressorte frustrée ou au contraire emplie de satisfaction, entre le moment où je descends les escaliers du cabinet de mon psychanalyste et celui où je pénètre dans ce café, je ne suis liée à personne, ni affectivement ni socialement, mais ne suis définie que par mon vécu et mes émotions. Et cela aussi est une nouvelle plage de liberté intemporelle que je découvre et savoure. » Reste que ces rendez-vous permanents chez le psychanalyste commencent à intriguer. Aux interrogations de la fille viennent s’ajouter les méfiances, voire la jalousie du mari. Cet «M» qui a tout déclenché et qui ne sera pas davantage nommé tout au long du livre. Pourtant le lecteur attentif le retrouvera dans les remerciements et comprendra combien le récit qu’il vient de lire est autobiographique, bien davantage que pour toute l’œuvre de Dominique Dyens et quand bien même elle se rendra compte que La femme éclaboussée contient beaucoup plus d’elle qu’elle ne se l’était imaginée. De découvertes en surprises, comme ce traumatisme durant l’adolescence, voici la narratrice en train de se (re)découvrir, en train de se (re)construire et en train de tomber à nouveau amoureuse. C’est bien entendu là le point central du livre que le titre résume clairement. Et qui sera lui aussi résolu par la littérature, par les «Fictions de la psychanalyse» et notamment par la lecture de Stefan Zweig, suivi de celle de sa correspondance avec Freud. Le tout s’achevant en apothéose lors d’un salon du livre, celui qui se déroule au bord du lac Léman, à Morges. Si le livre est aujourd’hui bouclé et nous offre une plongée saisissante dans un cabinet de psychanalyse, l’auteur reste très discrète sur la suite des événements. Mais qu’importe, on comprend que désormais elle est prête à reprendre la plume et à poursuivre sa belle carrière. « L’histoire que je m’apprête à raconter est une histoire d’amour. Une vraie, une incroyable histoire d’amour, qui m’a saisie par surprise et à laquelle il m’a été impossible de résister. Pendant deux longues années, peut-être davantage, j’ai mené une double vie. Non pas dans le sens où on l’entend généralement, car je n’ai pas eu d’amant. Je parlerais plutôt d’une vie double, c’est-à-dire fragmentée, divisée entre une vie conjugale heureuse, ouverte au regard des autres, et une vie intime, secrète, qui a puisé son inspiration dans les profondeurs de mon inconscient. Tout a commencé avec la fausse mort de M. Sans elle, sans cet événement qui m’a proprement désagrégée, rien ne serait jamais arrivé. Nous sommes le 8 février 2013. C’est le milieu de la matinée. À cette heure notre petit immeuble parisien a retrouvé son calme, l’appartement est silencieux, notre fille cadette est au lycée, les deux aînés n’habitent plus la maison. » Dès les premières lignes, tout est dit, ou presque. Si ce nouveau livre de Dominique Dyens se revendique comme un roman, il s’agit d’abord d’une confession, d’un témoignage d’autant plus fort qu’il s’est quasiment imposé. Car, comme l’explique la narratrice, Cet autre amour a phagocyté tout autre projet...
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  • MelanieD 23/08/2017
    A la suite d’un choc émotionnel violent, la narratrice est victime d’un stress post-traumatique. Un mal-être s’installe au plus profond d’elle-même. Observant les effets bénéfiques d’une thérapie menée par son mari, elle décide de consulter un psychanalyste, après avoir un temps refusé l’idée. Tout commencera ici, dans un cabinet de consultations. La naissance d’un amour, interdit de surcroît, qui lui échappera complètement. Confusion des sentiments, élans incontrôlés, envers cet homme dont elle ne sait rien mais dont elle veut tout. A première vue, c’est un roman qui sort des sentiers battus de ce que j’ai pour habitude de lire. Cependant, la curiosité l’a emportée. J’ai suivi avec appréhension la relation que la narratrice entretiendra avec son psychanalyste, tout au long de sa cure analytique. En psychanalyse, on appelle « transfert » la relation spéciale qui unit un(e) analysant(e) à son thérapeute. L’analysant(e) reporte sur son psy des sentiments ressentis par le passé dans d’autres contextes mal vécus. Une situation peu banale et mal définie pour qui n’est pas du milieu de la psychanalyse. Le transfert que fait la narratrice envers son psychanalyste symbolise tout l’enjeu de ce roman. C’est l’histoire d’une expérience, d’une femme tombée dans ce qu’elle nomme elle-même une quatrième dimension affective, qui oscille sans cesse entre irrationalité et lucidité. Celle d’un amour impossible. Cet autre amour, comme elle aime à le répéter. Le lecteur est rapidement emporté au cœur de l’intime, dans une sorte de relation privilégiée entre la narratrice et lui. Ce livre n’a pas vocation à être un documentaire sur la psychanalyse. Il ne détaille pas sous toutes ses coutures les tenants et les aboutissants de ce qu’est une cure analytique. Il aborde néanmoins avec justesse la complexité d’une relation amoureuse interdite et mal identifiée, et de ce qu’implique pour les deux parties un travail analytique. L’histoire est finement menée, l’écriture est précise. L’amour est donc abordé sous sa forme la plus mystérieuse, à l’image de l’inconscient humain et de ce que recouvre précisément la notion de transfert amoureux. Dominique Dyens, via son personnage principal, ne manque jamais d’attiser l’intérêt du lecteur, qui ne décroît pas jusqu’aux dernières pages. Toutefois, au-delà du sujet initial, on perçoit en filigrane tout un questionnement autour de l’écriture et du travail de romancier. C’est un thème qui revient fréquemment dans l’histoire, la narratrice étant elle-même écrivaine. Qui plus est, des références aux précédents romans de Dominique Dyens ponctuent la narration. On se demande alors inévitablement : quelle est la part d’autobiographie mise dans cette fiction ? Les motivations de la narratrice, qui ont permis d’aboutir à la création du roman, sont-elles les mêmes pour l’auteure ? Ces questions resteront en suspens. En conclusion, un livre à ne pas rater, parmi toutes les nouveautés de la rentrée.A la suite d’un choc émotionnel violent, la narratrice est victime d’un stress post-traumatique. Un mal-être s’installe au plus profond d’elle-même. Observant les effets bénéfiques d’une thérapie menée par son mari, elle décide de consulter un psychanalyste, après avoir un temps refusé l’idée. Tout commencera ici, dans un cabinet de consultations. La naissance d’un amour, interdit de surcroît, qui lui échappera complètement. Confusion des sentiments, élans incontrôlés, envers cet homme dont elle ne sait rien mais dont elle veut tout. A première vue, c’est un roman qui sort des sentiers battus de ce que j’ai pour habitude de lire. Cependant, la curiosité l’a emportée. J’ai suivi avec appréhension la relation que la narratrice entretiendra avec son psychanalyste, tout au long de sa cure analytique. En psychanalyse, on appelle « transfert » la relation spéciale qui unit un(e) analysant(e) à son thérapeute. L’analysant(e) reporte sur son psy des sentiments ressentis par le passé dans d’autres contextes mal vécus. Une situation peu banale et mal définie pour qui n’est pas du milieu de la psychanalyse. Le transfert que fait la narratrice envers son psychanalyste symbolise tout l’enjeu de ce roman. C’est l’histoire d’une expérience, d’une femme tombée dans ce qu’elle nomme elle-même une quatrième...
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  • pepitouille 21/08/2017
    Une femme partagée entre deux amours, celui de son mari, compagnon de vie depuis 27 ans et celui de son psychanalyste, qu'elle connaît à peine et qui, pourtant, éveillera en elle un tourbillon de sentiments qu'elle a du mal à maîtriser. Dominique Dyens sais parler d'amour, c'est une évidence. Elle décortique avec minutie l'évolution d'une passion dévorante et obsessionnelle. Puissance des mots et force des émotions, un très bel hommage à la psychanalyse à travers l'analyse du "Transfert", lien d'amour qui unit le patient à son psychanalyste. Dévoré en une jouréne, savouré de la première page à la dernière, une écriture qui me bouscule toujours autant.... Plaisir de lecture absolu !
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