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Esther Mazel
Date de parution : 12/10/2000
Éditeurs :
Plon

Esther Mazel

Date de parution : 12/10/2000

La romancière Frédérique Hébrard nous invite à suivre, de tous nos sens et de notre émotion, le personnage exceptionnel d'Esther Mazel, des secrètes Cévennes odorantes au luxe des palaces new-yorkais, à la recherche du parfum de son passé.

Durant les années noires de l'Occupation, Marion a confié sa fille, la toute petite Esther, à des paysans des Cévennes, les Mazel, pour la mettre à l'abri dans leur ferme...

Durant les années noires de l'Occupation, Marion a confié sa fille, la toute petite Esther, à des paysans des Cévennes, les Mazel, pour la mettre à l'abri dans leur ferme perdue sur les hautes solitudes du mont Lozère. Le seul souvenir qui rattache Esther à sa mère, c'est un parfum....

Durant les années noires de l'Occupation, Marion a confié sa fille, la toute petite Esther, à des paysans des Cévennes, les Mazel, pour la mettre à l'abri dans leur ferme perdue sur les hautes solitudes du mont Lozère. Le seul souvenir qui rattache Esther à sa mère, c'est un parfum. Rose et tubéreuse... Son père ? Elle ne sait pas qui c'est. Pour elle, son père, c'est celui qui l'a recueillie, qui l'a élevée comme son enfant, qui lui a donné son nom quand elle s'est trouvée seule au monde. Celui qui lui a appris à lire dans la Bible. Derrière les remparts de paille, de ronces, de laine et de nuages de l'humble forteresse, que les Mazel ont dressés autour d'elle, Esther respire les senteurs de la nature à la recherche du parfum perdu, et cette quête définira sa vie. «Je créerais un parfum... Je savais quel parfum. Je le respirais depuis l'enfance.» La fortune tombera brusquement sur elle à la mort d'un milliardaire new-yorkais. Son vrai père. Passée sans transition de l'innocence de sa bergerie aux fastes de la Fifth Avenue, Esther va se heurter au monde de l'argent. Pour entrer en possession de son héritage, il lui suffirait de prendre le nom de cet inconnu qui l'a engendrée. Elle refuse et tourne le dos à cette fortune. Elle portera le nom de ceux qui l'ont sauvée. Elle sera toujours la fille émerveillée par la montagne et son parfum. Un parfum qui lui fera rencontrer l'homme de sa vie, un parfum qui, bientôt, fera régner le nom d'Esther Mazel sur toute la planète. Mais Esther apprendra qu'une telle réussite ne va pas sans blesser l'amour. Et, peut-être, le faire fuir ? La Chambre de Goethe, Un mari c'est un mari, La Citoyenne, Le Harem, Le Château des Oliviers, Le Grand Batre, La Protestante et le Catholique... autant de titres, autant de succès. Avec Esther Mazel, Frédérique Hébrard raconte l'histoire d'amour d'une femme illuminée par la passion du parfum.

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EAN : 9782259189231
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 276
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782259189231
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 276
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ADAMSY 21/01/2024
    Esther est née pendant la guerre 39-45. Son père, soldat américain, n'a appris que très tardivement, à la veille de sa mort, l'existence de sa fille. Quant à sa mère, résistante et juive, elle est morte dans les camps de concentration. Avant d'être arrêtée, elle avait confiée sa fille à une famille huguenote dans les Cévennes. Quand son frère Jean décèd, Esther revient chez les Mazel dans la maison de son enfance et les souvenirs resurgissent. Elle nous raconte ses premières années chez les Mazel, protestants mais respectant les autres religions. Puis Esther fait des études et rencontre son futur mari, Paul. Tous les deux sont passionnés par la chimie du parfum. Deux créateurs hors pair qui s'unissent donc. Juste avant, Esther avait refusé l'héritage de son père, millionaire, propriétaire d'un institut de beauté à New-York. Finalement, quand l'épouse de celui-ci décède à son tour et lui lègue de nouveaus a fortune, c'est le bon moment pour Esther et Paul qui se lancent dans l'aventure. Esther devient patronne. Elle rencontre des gens étonnants, bien pensants, plein d'humanité. La vie d'Esther n'a pourtant pas toujours été rayonnante de bonheur. La perte d'êtres chers avant l'heure, le fait de ne pouvoir avoir d'enfants ont fait qu'Esther a perdu un jour le goût de vivre. la résurraction aura pourtant lieu et c'est pour elle un signe de Dieu auquel elle n'a jamais voulu croire. C'est finalement un hommage à la vie. un très beau roman, avec une majorité de personnages au grand coeur. Beaucoup d'émotion à la fin. Esther est née pendant la guerre 39-45. Son père, soldat américain, n'a appris que très tardivement, à la veille de sa mort, l'existence de sa fille. Quant à sa mère, résistante et juive, elle est morte dans les camps de concentration. Avant d'être arrêtée, elle avait confiée sa fille à une famille huguenote dans les Cévennes. Quand son frère Jean décèd, Esther revient chez les Mazel dans la maison de son enfance et les souvenirs resurgissent. Elle nous raconte ses premières années chez les Mazel, protestants mais respectant les autres religions. Puis Esther fait des études et rencontre son futur mari, Paul. Tous les deux sont passionnés par la chimie du parfum. Deux créateurs hors pair qui s'unissent donc. Juste avant, Esther avait refusé l'héritage de son père, millionaire, propriétaire d'un institut de beauté à New-York. Finalement, quand l'épouse de celui-ci décède à son tour et lui lègue de nouveaus a fortune, c'est le bon moment pour Esther et Paul qui se lancent dans l'aventure. Esther devient patronne. Elle rencontre des gens étonnants, bien pensants, plein d'humanité. La vie d'Esther n'a pourtant pas toujours été rayonnante de bonheur. La perte d'êtres chers avant l'heure, le fait de ne pouvoir avoir...
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  • danslabibliothequedanne 28/11/2021
    (Relecture) La relecture d'un livre lu il y a 20 ans, et pourtant, ô la belle surprise ! Je viens de passer l'après-midi complet et ce début de soirée à lire d'une traite ce roman qui raconte l'histoire d'une femme aussi bien juive que cévenole, avec toutes les belles mais aussi terribles histoires découlant de cette généalogie. Esther a été déposée petite fille par sa maman pendant la Seconde Guerre mondiale, chez un couple de cévenoles, des justes. Evocation magnifique des terres des Cévennes. Rappel avec "S'adapter", lu il y a 3 semaines. Sa maman ne revenant pas des camps, elle restera fille de ce couple, et le temps passant, aimant les odeurs, décidera de devenir parfumeur. On suit son ascension fulgurante jusqu'à New York, ses parfums, et l'histoire de ses instituts de beauté. Et on suit tout cela depuis sa maison du Mazel où elle est revenue pour nous raconter sa vie. Une écriture facile et très agréable, une vie intéressante, des personnages vraiment attachants, les Cévennes, l'Histoire, un grand plaisir de lecture. (Petit NB personnel : Esther parle du oud, matière première ancienne mais dont on commençait à peine à parler en Europe, à l'époque en 2000. Bien vu ! )
  • Annette55 06/03/2020
    C'est l'histoire d'amour et le destin d’Esther, une femme illuminée par la passion du parfum. Durant les années noires de l'Occupation, Marion, Marianne Lévi, dite Denise Mercier, mourra en octobre 44, au camp de Ravensbrück , près Furstenberg - Mecklenbourg. Elle a confié sa fille , la toute petite Esther, à des paysans des Cévennes , les Mazel ( le nom d’un martyr de la guerre des Cévennes sous Louis XIV) , Abraham et son épouse , protestants, des justes parmi les justes, ils l’ont recueillie, élevée comme leur enfant . Abraham lui a appris à lire dans la Bible. Son père , elle ne sait pas qui c’est , pour elle , parmi les odeurs de laine, de paille , de ronces, des nuages et des senteurs des Cévennes , c’est Abraham. Esther respire ces senteurs à la recherche du parfum perdu , cette quête définira sa vie.. Le seul souvenir qui rattache Esther à sa mère, c’est ce parfum: Rose et Tubéreuse ... Jusqu’au jour où elle passera sans transition de l’innocence de la bergerie cévenole aux fastes de la cinquième Avenue à la mort d’un milliardaire new- yorkais . Pour entrer en possession de son héritage , il lui suffirait de prendre le nom de cet inconnu qui l’a engendrée .. Elle se heurtera au monde de l’argent, fera fortune en créant une signature unique d’essence de parfum , le «  Cévennes » derrière «  Seven. » C’est un roman simple , lumineux , entre deux ouvrages compliqués , lu d’une traite , une belle histoire de quête d’identité, de reconnaissance, d’amitié , d’amour et de réussite , de deuil , de souvenirs , de secrets, de guerre, d’aventure , d’odeurs de miel, de genêt , d’aubépine , de chèvrefeuille ,,de douceur et de générosité, d’inventivité ... CLÉ et travail du parfumeur : bois ambré , bois des Émirs , Tulipe de Celsius , tubéreuse , ancolie , bouquet du cœur, clé de l’insaisissable ... Emprunté à cause de L’auteure Frédérique Hébrard . Le Château des Oliviers » ...«  La Demoiselle d’Avignon » C'est l'histoire d'amour et le destin d’Esther, une femme illuminée par la passion du parfum. Durant les années noires de l'Occupation, Marion, Marianne Lévi, dite Denise Mercier, mourra en octobre 44, au camp de Ravensbrück , près Furstenberg - Mecklenbourg. Elle a confié sa fille , la toute petite Esther, à des paysans des Cévennes , les Mazel ( le nom d’un martyr de la guerre des Cévennes sous Louis XIV) , Abraham et son épouse , protestants, des justes parmi les justes, ils l’ont recueillie, élevée comme leur enfant . Abraham lui a appris à lire dans la Bible. Son père , elle ne sait pas qui c’est , pour elle , parmi les odeurs de laine, de paille , de ronces, des nuages et des senteurs des Cévennes , c’est Abraham. Esther respire ces senteurs à la recherche du parfum perdu , cette quête définira sa vie.. Le seul souvenir qui rattache Esther à sa mère, c’est ce parfum: Rose et Tubéreuse ... Jusqu’au jour où elle passera sans transition de l’innocence de la bergerie cévenole aux fastes de la cinquième Avenue à la mort d’un milliardaire new- yorkais . Pour entrer en possession de son héritage , il lui...
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  • Pachy 19/04/2019
    Frédérique Hébrard évoque avant tout ma jeunesse à commencer par la « Demoiselle d’Avignon » qui a, pour une partie, été tournée à Poissy (Beauregard). Nous, collégiens, nous nous étions précipités sur les lieux de tournage pour apercevoir Marthe Keller (nous avons eu le droit à un autographe. Mais le nom de Frédérique Hébrard n’était pas dans notre vocabulaire. Ainsi, devenu adulte, Mme Hébrard n’était pas dans mes envies de lectures. A la télé les adaptations, je les trouvais gentillettes. A 63 ans, voilà que je me laisse convaincre, avec facilité, de lire l’histoire de cette Esther Mazel. Essai transformé. Cette histoire nous emporte même si elle peut déjà avoir été évoquée par d’autres. Deux aspects importants en ressortent : combat et l’entraide. Combien ont-ils été de ces petites gens des montagnes, des campagnes à avoir sauvé des êtres humains voués à la chambre à gaz par d’autres humains. Beaucoup, grâce à ces personnes de l’ombre, en ont réchappé et se sont hissés aux premiers rangs pour gueuler au Monde entier, je suis vivant. C’est cette belle histoire que nous raconte Mme Hébrard. Celle de Esther Mazel sauvée par des protestants qui sont devenus sa famille pour raisons familiales majeures. Lorsque l’on referme ce genre de roman, on se dit que les personnages, presque tous imaginés, ont existés et sont de ‘Belles Personnes’. Mme Hébrard, mille pardons d'avoir douté si longtemps du talent de votre plume.Frédérique Hébrard évoque avant tout ma jeunesse à commencer par la « Demoiselle d’Avignon » qui a, pour une partie, été tournée à Poissy (Beauregard). Nous, collégiens, nous nous étions précipités sur les lieux de tournage pour apercevoir Marthe Keller (nous avons eu le droit à un autographe. Mais le nom de Frédérique Hébrard n’était pas dans notre vocabulaire. Ainsi, devenu adulte, Mme Hébrard n’était pas dans mes envies de lectures. A la télé les adaptations, je les trouvais gentillettes. A 63 ans, voilà que je me laisse convaincre, avec facilité, de lire l’histoire de cette Esther Mazel. Essai transformé. Cette histoire nous emporte même si elle peut déjà avoir été évoquée par d’autres. Deux aspects importants en ressortent : combat et l’entraide. Combien ont-ils été de ces petites gens des montagnes, des campagnes à avoir sauvé des êtres humains voués à la chambre à gaz par d’autres humains. Beaucoup, grâce à ces personnes de l’ombre, en ont réchappé et se sont hissés aux premiers rangs pour gueuler au Monde entier, je suis vivant. C’est cette belle histoire que nous raconte Mme Hébrard. Celle de Esther Mazel sauvée par des protestants qui sont devenus sa famille pour raisons familiales majeures. Lorsque...
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  • nandadevi 01/03/2015
    Lu quasiment d'une traite. Ce livre a eu tout ce qu'il me faut pour plaire. J'aime l'auteure, les Cévennes, l'histoire et l'Histoire en toile de fond.
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