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Je suis née à Bergen Belsen
Collection : Plon récit
Date de parution : 10/09/2020
Éditeurs :
Plon

Je suis née à Bergen Belsen

Collection : Plon récit
Date de parution : 10/09/2020
75 ans après la libération du camp de concentration allemand de Bergen-Belsen, ce livre réunit deux témoignages forts et inspirants. Celui d’Hélène, résistante française arrêtée, torturée puis déportée dans le camp. Et celui d’Yvonne, sa fille, née là-bas.
Si Hélène est décédée, elle a laissé des écrits intenses et rares à Yvonne, aujourd’hui âgée de 75 ans. Un témoignage puissant auquel celle-ci répond en questionnant l’Histoire, en interrogeant... Si Hélène est décédée, elle a laissé des écrits intenses et rares à Yvonne, aujourd’hui âgée de 75 ans. Un témoignage puissant auquel celle-ci répond en questionnant l’Histoire, en interrogeant sa propre identité, en sondant sa personnalité, en révélant aussi d’incroyables secrets familiaux. De chapitre en chapitre se noue, à... Si Hélène est décédée, elle a laissé des écrits intenses et rares à Yvonne, aujourd’hui âgée de 75 ans. Un témoignage puissant auquel celle-ci répond en questionnant l’Histoire, en interrogeant sa propre identité, en sondant sa personnalité, en révélant aussi d’incroyables secrets familiaux. De chapitre en chapitre se noue, à travers le temps, les douleurs, l’espoir, la peur, un intense dialogue entre générations.
Ce livre, bien-sûr, évoque l’horreur de l’entreprise concentrationnaire nazie. Mais, surtout, il surprend et inspire par les histoires dans l’Histoire qu’il développe. Par quel miracle certains, dans les conditions de vie inhumaines d’un camp, réussissent-ils à faire preuve de la plus grande humanité ? Quel sens des valeurs a pu pousser une mère et sa fille internées dans le même camp à offrir leur trésor – un morceau de chocolat – à Hélène lorsque celle-ci n’avait plus de forces mais était sur le point d’accoucher en cachette ? Et pourquoi Yvonne bébé ne pleura-t-elle jamais durant les six mois vécus dissimulée dans le baraquement du camp, ne poussant son premier cri qu’après la libération de celui-ci ? L’instinct de survie explique-t-il tout ?  
Je suis née à Bergen-Belsen révèle ce qu’il y a de plus terrible et contrasté dans l’être humain : sa barbarie comme son humanité.
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EAN : 9782259282680
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782259282680
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 135 x 210 mm

Ils en parlent

" Avec ce livre, le "bébé des camps" rend un hommage vibrant à sa mère. "
Michaël Levy / La Provence

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ligoure87 11/04/2024
    1944, Hélène est arrêtée pour faits de résistance, interrogée, torturée, elle ne parle pas, et elle est déportée à Bergen Belsen. Dans les semaines précédant sa déportation elle s'était aperçue de sa grossesse. Elle était enceinte de 4 mois à son arrivée au camp. A partir de là sa détermination a été totale pour cacher sa grossesse et faire naître cet enfant malgré tout. Et le plus extraordinaire c'est qu'elle a réussi, aidée par quelques petits gestes de solidarité, remettant de l'humanité dans cet enfer et qui l'ont aidée sûrement au moins autant moralement que physiquement. Et Yvonne nait donc dans ces conditions inouies, et elle vit ses premiers mois serrée contre sa mère, nourrie comme un oiseau par des bribes d'aliments machés par sa mère qui ensuite les mettait dans sa bouche. Et elle a survécu, n'émettant aucun bruit, elle pleura pour la première fois après la libération du camp quand sa mère la sépara d'elle, du contact permanent de son corps, comme une deuxième naissance ! Ce petit livre est donc le double témoignage, celui d'Hélène par ses écrits laissés à sa fille avant de mourir, et celui d'Yvonne qui garda toute sa vie une relation fusionnelle à sa mère, qui découvrit tardivement le secret de sa naissance, et qui devint psychiatre pour " accompagner les gens afin qu'ils posent des mots sur ce qui les déstabilise au plus profond d'eux-mêmes. Des mots pour exprimer les maux. Je ne crois pas au hasard"...puisque "chez nous, rien n'était dit sur la déportation, les souffrances, les blessures..." Dans ce livre, pas de recherche de style, de langue, tout est dans la force de ce qui est relaté, des situations, des faits qui bouleversent et horrifient et qui, malheureusement, ont été bien réels. Pourtant, ces deux femmes montrent que c'est la force de vie qui l'emporte dans cet univers dédié à la mort1944, Hélène est arrêtée pour faits de résistance, interrogée, torturée, elle ne parle pas, et elle est déportée à Bergen Belsen. Dans les semaines précédant sa déportation elle s'était aperçue de sa grossesse. Elle était enceinte de 4 mois à son arrivée au camp. A partir de là sa détermination a été totale pour cacher sa grossesse et faire naître cet enfant malgré tout. Et le plus extraordinaire c'est qu'elle a réussi, aidée par quelques petits gestes de solidarité, remettant de l'humanité dans cet enfer et qui l'ont aidée sûrement au moins autant moralement que physiquement. Et Yvonne nait donc dans ces conditions inouies, et elle vit ses premiers mois serrée contre sa mère, nourrie comme un oiseau par des bribes d'aliments machés par sa mère qui ensuite les mettait dans sa bouche. Et elle a survécu, n'émettant aucun bruit, elle pleura pour la première fois après la libération du camp quand sa mère la sépara d'elle, du contact permanent de son corps, comme une deuxième naissance ! Ce petit livre est donc le double témoignage, celui d'Hélène par ses écrits laissés à sa fille avant de mourir, et celui d'Yvonne qui garda toute sa...
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  • Elisa_Only 08/04/2024
    Dans ce livre, nous suivons le témoignage profondément bouleversant d’Hélène, résistante arrêtée, torturée et déportée dans un camp durant la seconde guerre mondiale ainsi que celui d’Yvonne sa fille née dans ce même camp. Tout d’abord, j’ai trouvé ce livre très touchant. Le sort de ces femmes, ces héroïnes si fortes et courageuses ne nous laisse pas indifférents. Je les ai trouvé inspirantes, chacune à leur manière. Les événements sont parfois durs à lire, mais nécessaires pour comprendre ce que ces femmes ont enduré. Ensuite, ce témoignage historique est très précieux pour la préservation de la Mémoire et des souvenirs de notre histoire. Nous sommes parfaitement bien immergés dans cette période troublée par l’horreur et par la guerre. C’est un bel hommage à deux femmes qui méritent que l’on connaisse leur histoire. Enfin, j’ai adoré la plume de l’auteur. Elle fluide, sincère et réaliste. Toute son histoire et celle de sa mère sont parfaitement bien relatées. C’est un récit fort et puissant qui va à l’essentiel et qui nous transporte dans l’histoire. C’est un livre profondément humain que je recommande à tous se procurer. Je remercie beaucoup les éditions Mon Poche pour l’envoi et leur confiance.
  • Valmyvoyou_lit 25/03/2024
    En 2019, lors d’un reportage au sujet d’une femme, sur le point d’accoucher, dans un camp de concentration, à qui on avait offert un morceau de chocolat, Frédérique Agnès a rencontré Yvonne Salamon. « La femme qui accouchait, c’était la mère d’Yvonne. Le bébé, c’était elle. » (p. 9) Âgée de soixante-quinze ans, Yvonne avait retranscrit l’histoire de sa mère, Hélène. Cette dernière s’était confiée à elle, en 1987. Elle n’avait pas pu tout lui dire, mais elle lui avait laissé des écrits. Frédérique Agnès lui a suggéré de faire entendre aussi sa voix : celle du bébé né dans un camp. Ce livre est un « dialogue imaginaire et reconstitué entre Hélène et Yvonne. Un dialogue entre une mère et sa fille, à jamais liées par un amour fusionnel. » (p. 10) Hélène était une Juive polonaise, née en 1905. Elle est arrivée, en France, en 1924. Elle était sage-femme. En 1943, elle est entrée dans la Résistance. C’est la raison pour laquelle elle a été emprisonnée et torturée. Cette mère de deux enfants était enceinte de quatre mois quand elle a été déportée dans le camp de Bergen-Belsen. Jusqu’à la libération, elle est parvenue à cacher sa grossesse et la naissance de sa fille. C’est elle qui lui a permis de tenir dans l’enfer. Yvonne avait six mois lorsqu’elle a poussé son premier cri. Elle a attendu que sa maman et elle soient enfin libres. Dans ce récit puissant, Hélène décrit son terrible destin. Yvonne le complète avec ses sentiments personnels, avec les répercussions sur sa vie et sur ses choix. Des éclairages historiques sont, également, insérés. A la fin du livre, un rapport rédigé, lors de la découverte du camp, est partagé. Il indique, par exemple, qu’au mois de mars 1945, 17 000 décès ont été recensés. Il répertorie les conditions de détention, en donnant des précisions sidérantes sur l’alimentation, l’hygiène, etc. Les évènements sont un mélange de barbarie et d’humanité au cœur de l’enfer : un morceau de sucre et un de chocolat en sont l’illustration. L’amour maternel en est une image miraculeuse. Une rencontre entre Yvonne et une femme, qui était présente à sa naissance, est bouleversante. Francine Christophe avait onze ans et malgré son jeune âge, elle avait fait preuve d’altruisme. Certains passages décrivent l’inimaginable, d’autres racontent l’héroïsme. J’ai été ébranlée par ce témoignage poignant. En 2019, lors d’un reportage au sujet d’une femme, sur le point d’accoucher, dans un camp de concentration, à qui on avait offert un morceau de chocolat, Frédérique Agnès a rencontré Yvonne Salamon. « La femme qui accouchait, c’était la mère d’Yvonne. Le bébé, c’était elle. » (p. 9) Âgée de soixante-quinze ans, Yvonne avait retranscrit l’histoire de sa mère, Hélène. Cette dernière s’était confiée à elle, en 1987. Elle n’avait pas pu tout lui dire, mais elle lui avait laissé des écrits. Frédérique Agnès lui a suggéré de faire entendre aussi sa voix : celle du bébé né dans un camp. Ce livre est un « dialogue imaginaire et reconstitué entre Hélène et Yvonne. Un dialogue entre une mère et sa fille, à jamais liées par un amour fusionnel. » (p. 10) Hélène était une Juive polonaise, née en 1905. Elle est arrivée, en France, en 1924. Elle était sage-femme. En 1943, elle est entrée dans la Résistance. C’est la raison pour laquelle elle a été emprisonnée et torturée. Cette mère de deux enfants était enceinte de quatre mois quand elle a été déportée dans le camp de Bergen-Belsen. Jusqu’à la libération, elle est parvenue à cacher sa grossesse et...
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  • SophieSonge 22/03/2024
    Ce roman est le témoignage d'un lien puissant et indéfectible entre une mère et sa fille, qui ont vécu l'horreur du camp de concentration sous le sceau du secret. À travers un récit à deux voix, on découvre les conditions immorales qui ont conduit de nombreux déportés comme elles à la mort, mais aussi l'humanité rencontrée qui leur a permis de rester debout et de garder espoir. On y exprime l'impulsion de vie des mères pour leur enfant, la pudeur, les secrets. On ne peut qu'être touché par cette histoire poignante, étayée de photos et de documents officiels. C'est un témoignage dur, mais nécessaire, qui dénonce l'absurdité de la guerre et la barbarie. Ce qui reste finalement, c'est l'amour, la volonté et le don de soi. En somme, ce roman est un récit bouleversant qui nous rappelle l'importance de la vie et de l'amour, même dans les moments les plus sombres de l'histoire.
  • Coralie15 15/03/2024
    Quel témoignage nous livrent Yvonne et sa mère Hélène ? À travers des écrits laissés par Hélène, nous apprenons sa lente descente aux enfers. Être une femme enceinte enfermée dans un camp devait être un supplice ! Le roman mélange récit, explications sur les camps, photos et documents officiels. La lecture n’en est que beaucoup plus bouleversante. Je regrette que l’être humain puisse être aussi barbare avec sa propre espèce. Les erreurs continuent d’être répétées, encore en 2024 !
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