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La Couleur du trois
Anne Rabinovitch (traduit par)
Date de parution : 16/01/2020
Éditeurs :
Presses de la cité

La Couleur du trois

Anne Rabinovitch (traduit par)
Date de parution : 16/01/2020
Il fut un temps, ils étaient cinq…
Quinn, la trentaine passée, est célibataire, sans enfants, et sur le point de perdre son emploi. Comme si sa précarité financière n’était pas suffisamment angoissante, elle doit faire face au... Quinn, la trentaine passée, est célibataire, sans enfants, et sur le point de perdre son emploi. Comme si sa précarité financière n’était pas suffisamment angoissante, elle doit faire face au retour en ville de Cam, son premier petit ami, dont elle s’est séparée dans des circonstances qu’elle préférerait oublier. Cette... Quinn, la trentaine passée, est célibataire, sans enfants, et sur le point de perdre son emploi. Comme si sa précarité financière n’était pas suffisamment angoissante, elle doit faire face au retour en ville de Cam, son premier petit ami, dont elle s’est séparée dans des circonstances qu’elle préférerait oublier. Cette réapparition fait remonter à la surface le traumatisme de ses années adolescentes  ̶  la mort violente de sa sœur cadette  ̶ , qu’elle croyait pourtant avoir enfoui au plus profond d’elle-même par des tactiques toutes personnelles…
Hypnotique et dérangeant, La Couleur du trois explore un monde fait de souvenirs chers et de blessures ouvertes qui dessinent la présence vacillante d’un fantôme. Sur fond de musique grunge, ce roman introspectif décalé, à l'héroïne marquée du sceau de la tragédie, nous parle de ce qui est tapi dans l’ombre. Et affirme le talent d’une auteure incandescente, dont l’œuvre est à la fois intime et engagée.

 
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EAN : 9782258165809
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258165809
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

"Original, puissant, sombre, humain et... drôle."
Le Tarn Libre

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LeaTouchBook 16/05/2021
    Avec La couleur du trois (Trad. Anne Rabinovitch) nous retrouvons Leni Zumas non pas avec un nouveau roman mais avec son premier publié en version originale en amont des Heures rouges. J'avais un peu peur en me plongeant dans ce livre car en général lorsqu'on publie le roman qui a le plus de succès d'un auteur et qu'on publie ensuite son premier, ce dernier est souvent moins intéressant et souffre de la comparaison. Cependant malgré cet a priori, La couleur du trois s'est révélé être un très bon premier roman qui pourrait même plaire à ceux qui n'ont pas été convaincus par son deuxième livre ! J'ai trouvé ce livre extrêmement émouvant, triste et même saisissant du fait de cette héroïne complètement engloutie par sa culpabilité, son mal-être, son désespoir. C'est un livre qui parle de sujets terribles, qui met en lumière des drames déchirants. Quinn est un personnage central d'une grande complexité, d'une profonde tristesse et qui ne semble connaitre que les désillusions et les malheurs. Quinn a dû survivre malgré la mort de sa sœur cadette, tragédie marquant d'un fer rouge toute sa vie. Elle est célibataire, n'a pas d'enfant et va perdre son travail : tout s'accumule et il est difficile de savoir comment elle fait pour ne pas craquer complètement du fait de sa solitude et du retour d'un ancien petit ami l'amenant encore plus loin dans les souvenirs enfouis et les traumatismes du passé. C'est un roman bouleversant et qui n'est pas facile à lire, c'est un livre où l'ombre est souvent plus forte que la lumière et dont on ne peut sortir indemne... Avec La couleur du trois (Trad. Anne Rabinovitch) nous retrouvons Leni Zumas non pas avec un nouveau roman mais avec son premier publié en version originale en amont des Heures rouges. J'avais un peu peur en me plongeant dans ce livre car en général lorsqu'on publie le roman qui a le plus de succès d'un auteur et qu'on publie ensuite son premier, ce dernier est souvent moins intéressant et souffre de la comparaison. Cependant malgré cet a priori, La couleur du trois s'est révélé être un très bon premier roman qui pourrait même plaire à ceux qui n'ont pas été convaincus par son deuxième livre ! J'ai trouvé ce livre extrêmement émouvant, triste et même saisissant du fait de cette héroïne complètement engloutie par sa culpabilité, son mal-être, son désespoir. C'est un livre qui parle de sujets terribles, qui met en lumière des drames déchirants. Quinn est un personnage central d'une grande complexité, d'une profonde tristesse et qui ne semble connaitre que les désillusions et les malheurs. Quinn a dû survivre malgré la mort de sa sœur cadette, tragédie marquant d'un fer rouge toute sa vie. Elle est célibataire, n'a pas d'enfant et va perdre son travail : tout s'accumule et...
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  • elise76 09/02/2021
    Dans ce roman spectral, nous suivons Quinn, trentenaire paumée bouffée par une vie qui ne lui à pas fait de cadeaux. Oscillant entre réalité et imagination enfantine, entre temps présent et souvenirs, le texte m'a, pendant les 50 premières pages, légèrement perdue. Il faut s'accrocher. Mais ensuite, quelle claque ! J'ai été happée par l'histoire, souvent surprenante. L'autrice distille des indices, des pistes tout au long du roman qui s'assemblent soudainement au détour de l'un de ces courts chapitres. Passé les premières pages, le récit devient d'une fluidité déconcertante, et nous livre une histoire aussi glaçante que captivante. A lire.
  • Matildany 27/02/2020
    La couleur du trois Leni Zumas J'avoue que j'ai eu du mal à rentrer dans ce roman. Un style décousu, des allers- retours permanents dans le temps sans ligne directrice. La narratrice, Quinn nous parle des personnages comme si on les connaissait déjà. Elle vivote, inapte à planifier sa vie, ancien membre d'un groupe de rock qui aurait pu connaître la gloire. Elle évoque ses souvenirs d'enfance, aînée d'une sœur féminine et populaire et de Riley, leur petit frère, tout dévoué aux jeux parfois cruels de ses sœurs. Apprendre qu'un membre du groupe et ancien amant est de retour en ville accentue encore son désarroi. Petit à petit, on découvre les raisons de son mal-être: à l'adolescence, sa sœur est morte de manière violente. Ses névroses l'accompagnent du bar où traînent ses amis, d'autres laissés-pour- compte, à son domicile, où elle entend des grattements étranges, de la librairie désertée où elle travaille, aux repas familiaux qu'elle vit comme une épreuve quand elle visite ses parents. Ses obsessions du sang, qu'elle voit couler partout, de la nourriture, qu'elle imagine comme un ennemi insidieux prenant le contrôle de son corps la hantent en permanence. C'est un roman sur le deuil qui n'a pu se faire, sur la souffrance. Sans prétention aucune, je trouve qu'il demande un effort intellectuel pour pouvoir comprendre toutes les métaphores et symboliques évoquées, ce n'est pas une lecture légère, les images s'entrechoquent, nous prennent la gorge parfois. Je pense qu'il peut être adoré ou nous laisser au bord du chemin, pour ma part je me suis accrochée mais n'ai pas été totalement séduite...mais il me trotte encore dans la tête...La couleur du trois Leni Zumas J'avoue que j'ai eu du mal à rentrer dans ce roman. Un style décousu, des allers- retours permanents dans le temps sans ligne directrice. La narratrice, Quinn nous parle des personnages comme si on les connaissait déjà. Elle vivote, inapte à planifier sa vie, ancien membre d'un groupe de rock qui aurait pu connaître la gloire. Elle évoque ses souvenirs d'enfance, aînée d'une sœur féminine et populaire et de Riley, leur petit frère, tout dévoué aux jeux parfois cruels de ses sœurs. Apprendre qu'un membre du groupe et ancien amant est de retour en ville accentue encore son désarroi. Petit à petit, on découvre les raisons de son mal-être: à l'adolescence, sa sœur est morte de manière violente. Ses névroses l'accompagnent du bar où traînent ses amis, d'autres laissés-pour- compte, à son domicile, où elle entend des grattements étranges, de la librairie désertée où elle travaille, aux repas familiaux qu'elle vit comme une épreuve quand elle visite ses parents. Ses obsessions du sang, qu'elle voit couler partout, de la nourriture, qu'elle imagine comme un ennemi insidieux prenant le contrôle de son corps la hantent en permanence. C'est un roman sur le deuil qui n'a pu se faire, sur la...
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  • TheAutumnCarnival 23/02/2020
    La couleur du trois de Leni Zumas fait partie de ces romans qui remuent, qui écorchent quitte à vous faire verser quelques larmes. J'ai adoré cette lecture. Quinn est une jeune femme anéantie par la mort de sa petite sœur il y a vingt ans de cela. Elle se sent coupable et la culpabilité est comme un ver qui se nourrit de tout son être alors surgissent les troubles alimentaires, les obsessions, l'automutilation comme des mécanismes de survie. Un mal-être que sa famille préfère ignorer, la douleur est si vive que parler de la petite sœur ou juste prononcer son nom leur est impossible. Quinn est vulnérable et son instabilité s'intensifie quand elle perd son emploi et son logement, s'abaissant alors à demander de l'aide à son petit frère Riley. A tout cela s'ajoute le retour de son ex-petit-ami, Cam, et avec lui, le souvenir d'un autre drame... On ne ressort pas indemne d'une telle lecture ! J'ai été happée par ce roman, submergée par les émotions. Leni Zumas frappe le lecteur avec des mots bruts, j'ai tourné les pages comme prise par l'urgence de savoir ce que ce drame renfermait, quelque chose qu'on a pourtant sous les yeux depuis la première page, depuis l'évocation de la mort de la petite sœur. J'ai trouvé ce roman brillant, Leni Zumas exprime avec puissance la violence de la tragédie, l'inacceptable deuil, la souffrance qui brûle le corps et le dégoût de la vie. Quinn est un personnage touchant et fascinant qui a des côtés tellement sombres et qui peut pourtant voir littéralement la vie en couleurs, en partageant avec sa défunte sœur une connexion spéciale, le don de synesthésie. La construction du récit est remarquable, mêlant habilement le présent au passé, les souvenirs surgissant au détour d'une phrase. Seul bémol, l'obsession pour le sang et les menstruations, motif qui apparaît tout au long du roman. J'ai parfois eu du mal à percevoir l'intention de l'auteure dans cette symbolique. La couleur du trois est un roman captivant et percutant sur le deuil, cette douleur extrême au point de devoir se l'infliger physiquement, sur le sentiment de culpabilité dévastateur, sur cette absence insupportable. Un vrai beau roman déchirant. Merci aux éditions Presses de la Cité et à la masse critique Babelio pour cette lecture. La couleur du trois de Leni Zumas fait partie de ces romans qui remuent, qui écorchent quitte à vous faire verser quelques larmes. J'ai adoré cette lecture. Quinn est une jeune femme anéantie par la mort de sa petite sœur il y a vingt ans de cela. Elle se sent coupable et la culpabilité est comme un ver qui se nourrit de tout son être alors surgissent les troubles alimentaires, les obsessions, l'automutilation comme des mécanismes de survie. Un mal-être que sa famille préfère ignorer, la douleur est si vive que parler de la petite sœur ou juste prononcer son nom leur est impossible. Quinn est vulnérable et son instabilité s'intensifie quand elle perd son emploi et son logement, s'abaissant alors à demander de l'aide à son petit frère Riley. A tout cela s'ajoute le retour de son ex-petit-ami, Cam, et avec lui, le souvenir d'un autre drame... On ne ressort pas indemne d'une telle lecture ! J'ai été happée par ce roman, submergée par les émotions. Leni Zumas frappe le lecteur avec des mots bruts, j'ai tourné les pages comme prise par l'urgence de savoir ce que ce drame renfermait, quelque chose qu'on a pourtant sous les yeux depuis la première...
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  • GoodBooksGoodFriends 18/02/2020
    Après Les heures rouges, qui m'avait surprise mais enthousiasmée, j'avais hâte de découvrir le premier roman de Leni Zumas, The Listeners, très justement traduit par La couleur du trois. Pas de dystopie ici mais un texte très juste sur les fantômes qui nous hantent. Quand Quinn apprend que la librairie qui l'emploie va fermer ses portes, ce qui signifie pour elle quitter son appartement qu'elle n'aura plus les moyens de payer, et qu'elle apprend dans le même temps que son ancien petit ami est de retour dans leur ville natale, c'est un bouleversement total. Quinn va se remémorer son adolescence tout en luttant contre ses vieux démons et en convoquant l'esprit de sa sœur disparue. La narration alterne entre le passé et le présent et les chapitres, courts, sont entrecoupés de scènes du Jeu des Questions cher à Quinn, sa sœur et son frère, lorsqu'ils étaient enfants. Le voile se lève page après page sur les drames ayant marqué la vie de la jeune femme. L'auteure distille habilement des informations au détour d'une phrase, d'une scène, des informations qui ont toute leur importance. Elle n'insiste pas dessus, au lecteur de décider comment les interpréter, les absorber. La plume de Leni Zumas est percutante, le désespoir de Quinn, sa souffrance, suintent de chaque phrase, de chaque mot. On ressent physiquement son mal-être. Le texte est lourd de sens et la symbolique est présente dans chaque paragraphe. En deux romans, Leni Zumas est devenue pour moi une auteure à suivreAprès Les heures rouges, qui m'avait surprise mais enthousiasmée, j'avais hâte de découvrir le premier roman de Leni Zumas, The Listeners, très justement traduit par La couleur du trois. Pas de dystopie ici mais un texte très juste sur les fantômes qui nous hantent. Quand Quinn apprend que la librairie qui l'emploie va fermer ses portes, ce qui signifie pour elle quitter son appartement qu'elle n'aura plus les moyens de payer, et qu'elle apprend dans le même temps que son ancien petit ami est de retour dans leur ville natale, c'est un bouleversement total. Quinn va se remémorer son adolescence tout en luttant contre ses vieux démons et en convoquant l'esprit de sa sœur disparue. La narration alterne entre le passé et le présent et les chapitres, courts, sont entrecoupés de scènes du Jeu des Questions cher à Quinn, sa sœur et son frère, lorsqu'ils étaient enfants. Le voile se lève page après page sur les drames ayant marqué la vie de la jeune femme. L'auteure distille habilement des informations au détour d'une phrase, d'une scène, des informations qui ont toute leur importance. Elle n'insiste pas dessus, au lecteur de décider comment les interpréter, les absorber. La plume de Leni Zumas est percutante,...
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