Lisez! icon: Search engine
La Destruction libératrice
Tristan Garcia (préface de), Patrick Delperdange (traduit par)
Date de parution : 21/04/2022
Éditeurs :
le cherche midi

La Destruction libératrice

Tristan Garcia (préface de), Patrick Delperdange (traduit par)
Date de parution : 21/04/2022
Inventive, dérangeante et incroyablement prophétique, La Destruction libératrice est un classique oublié qu’il est précieux de relire aujourd’hui pour sa pertinence et sa force prémonitoire intactes.
Écrit en 1913, ce roman dépeint une planète terrassée par une guerre annonçant bien sûr le drame de 1914-1918 mais aussi le second conflit mondial. H. G. Wells est le premier à... Écrit en 1913, ce roman dépeint une planète terrassée par une guerre annonçant bien sûr le drame de 1914-1918 mais aussi le second conflit mondial. H. G. Wells est le premier à décrire une explosion atomique. Et il va encore plus loin en posant des questions qui sont aujourd’hui au cœur de... Écrit en 1913, ce roman dépeint une planète terrassée par une guerre annonçant bien sûr le drame de 1914-1918 mais aussi le second conflit mondial. H. G. Wells est le premier à décrire une explosion atomique. Et il va encore plus loin en posant des questions qui sont aujourd’hui au cœur de notre actualité : consommation abusive d’énergie, destruction de la nature, mise en place d’un « nouvel ordre mondial » – expression qu’il est d’ailleurs le premier à employer. Wells pressent ainsi l’accélération de la mondialisation dont nous mesurons actuellement l’inquiétante puissance.
C’est donc une expérience unique que propose la réédition de ce texte : celle d’une lecture fascinante qui, grâce à l’imagination débridée, lucide et communicative de l’auteur, dessine les contours d’une catastrophe dont nous sommes aujourd’hui à la fois les acteurs et les victimes. Un tour de force littéraire.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782749172651
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782749172651
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 140 x 210 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LisaGiraudTaylor 10/08/2022
    Je vais réduire rapidement ce que je pense de Wells … Je l’aime d’amour… J’avais lu ce roman à mon adolescence et j’avais été frappée par la clairvoyance de l’auteur sur l’anticipation, les ressemblances avec la fin du XXe s. Écrit en 1913, publié entre fin 1913 et 1914 dans une revue, avant la publication sous la forme de romans en 1914, H.G.Wells décrit un monde qui s’effondre, mais qui, renaît tel un phénix… il décrit les pays, les castes, les ethnies, les religions, la politique, la géopolitique… Mais il pointe surtout un monde devenu fou, forcé de s’autodétruire, de détruire sa base essentielle (les ressources de la Terre) et d’en arriver à annihiler certaines parties sous des particules radioactives… sa description annonce Hiroshima et Nagasaki… avec une précision glaçante… Il aborde des questions toujours d’actualité, lui qui s’intéressait au monde, la vie, la Terre et au futur… : la médecine, les changements climatiques, les ressources terrestres pompées par les humains, sans état d’âme, les avancées (ou pas) sociales, mentaux, la société, la conquête toujours plus vite, plus loin, plus brutale (spatiale, ou terrienne). Après ce livre, on s’interroge souvent sur les vraies avancées que depuis 1913 nous avons subies… car il regroupe dans une guerre mondiale, les 2 que la Terre a connues au XXe siècle et le fait que l’Homme n’apprend jamais de ses succès et encore moins de ses échecs. On n’en vient à penser que nous ne méritons pas la chance de vivre sur une telle planète avec de telles possibilités. Je vais réduire rapidement ce que je pense de Wells … Je l’aime d’amour… J’avais lu ce roman à mon adolescence et j’avais été frappée par la clairvoyance de l’auteur sur l’anticipation, les ressemblances avec la fin du XXe s. Écrit en 1913, publié entre fin 1913 et 1914 dans une revue, avant la publication sous la forme de romans en 1914, H.G.Wells décrit un monde qui s’effondre, mais qui, renaît tel un phénix… il décrit les pays, les castes, les ethnies, les religions, la politique, la géopolitique… Mais il pointe surtout un monde devenu fou, forcé de s’autodétruire, de détruire sa base essentielle (les ressources de la Terre) et d’en arriver à annihiler certaines parties sous des particules radioactives… sa description annonce Hiroshima et Nagasaki… avec une précision glaçante… Il aborde des questions toujours d’actualité, lui qui s’intéressait au monde, la vie, la Terre et au futur… : la médecine, les changements climatiques, les ressources terrestres pompées par les humains, sans état d’âme, les avancées (ou pas) sociales, mentaux, la société, la conquête toujours plus vite, plus loin, plus brutale (spatiale, ou terrienne). Après ce livre, on s’interroge souvent sur les vraies avancées que depuis 1913 nous avons subies… car il regroupe...
    Lire la suite
    En lire moins
  • EricLoonis 04/08/2022
    On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même ! Je ne parvenais pas à trouver cet ouvrage (traduit et édité en français en 1995) et dont les exemplaires d’occasion étaient hors de prix. Alors, je me suis décidé et j’ai refais une bonne traduction. Et le revoilà à un juste prix, pour tous les lecteurs passionnés de Wells ! Herbert George Wells, nom de plume H. G. Wells (1866-1946), est un écrivain britannique surtout connu pour ses romans de science-fiction, dont furent tirés de célèbres films : L’homme invisible, La machine à explorer le temps, La guerre des mondes, L’île du docteur Moreau. Il est également l’auteur de nombreux romans de satire sociale, d’œuvres de prospective, de réflexions politiques et sociales ainsi que d’ouvrages de vulgarisation touchant aussi bien à la biologie et à l’histoire qu’aux questions sociales. Il est considéré comme le père de la science-fiction contemporaine.
  • bilodoh 20/07/2022
    Étonnant! Un roman de science-fiction écrit en 1913, le vingtième siècle était alors un futur à inventer. Un roman d’anticipation qui raconte le vingtième siècle qui est alors à venir. Il situe l’évolution de l’humanité en fonction des formes d’énergie dont elle dispose et l’avènement de l’énergie nucléaire devait apporter le bonheur à ses contemporains de l’avenir. Mais c’était sans compter la guerre, une guerre mondiale qui ressemblera beaucoup aux conflits que connaîtra vraiment le siècle… Une lecture un peu étrange, car il est difficile de juste entrer dans le roman, sans faire la comparaison avec ce qui s’est réellement passé. En effet, on est frappé par la clairvoyance des propos, lorsque l’auteur parle par exemple de l’épuisement des ressources : « Le monde consommait les biens matériels — de manière maladive. Ils avaient déjà utilisé les trois quarts des réserves de charbon de la planète, ainsi que la plupart du pétrole, ils s’étaient débarrassés de leurs forêts, et ils allaient bientôt manquer d’étain et de cuivre. Les terres arables s’épuisaient de plus en plus, et de nombreuses grandes villes avaient tant puisé d’eau au sein des nappes souterraines qu’elles souffraient de sécheresse chaque été. Le système dans son ensemble courait à la banqueroute. (p.310) ». Ce que je retiens du roman, c’est surtout son message sociopolitique. La science-fiction n’est pas qu’une oeuvre d’imagination, mais aussi une manière de comprendre et d’expliquer le monde en espérant ainsi que l’utopie inspire de la changer. Étonnant! Un roman de science-fiction écrit en 1913, le vingtième siècle était alors un futur à inventer. Un roman d’anticipation qui raconte le vingtième siècle qui est alors à venir. Il situe l’évolution de l’humanité en fonction des formes d’énergie dont elle dispose et l’avènement de l’énergie nucléaire devait apporter le bonheur à ses contemporains de l’avenir. Mais c’était sans compter la guerre, une guerre mondiale qui ressemblera beaucoup aux conflits que connaîtra vraiment le siècle… Une lecture un peu étrange, car il est difficile de juste entrer dans le roman, sans faire la comparaison avec ce qui s’est réellement passé. En effet, on est frappé par la clairvoyance des propos, lorsque l’auteur parle par exemple de l’épuisement des ressources : « Le monde consommait les biens matériels — de manière maladive. Ils avaient déjà utilisé les trois quarts des réserves de charbon de la planète, ainsi que la plupart du pétrole, ils s’étaient débarrassés de leurs forêts, et ils allaient bientôt manquer d’étain et de cuivre. Les terres arables s’épuisaient de plus en plus, et de nombreuses grandes villes avaient tant puisé d’eau au sein des nappes souterraines qu’elles souffraient de sécheresse chaque été. Le système dans son ensemble...
    Lire la suite
    En lire moins
  • gill 07/07/2022
    Herbert Georges Wells, plus qu'un précurseur, est un des pères fondateurs de plusieurs des grands thèmes de la science-fiction moderne. Il n'est donc pas original de lui concéder ici les voyages dans le temps, les invasions extra-terrestres, les tripatouillages génétiques, les voyages dans l'espace, l'invisibilité et la gravitation universelle. Mais l'on oublie généralement la prospective dans cette longue et passionnante liste. Mais prospective n'est pas futurologie ! "Prédire le futur, c'est le modifier" , écrira Wells en 1916 dans "l'Europe de demain (what is coming)". En effet, Wells distinguait soigneusement la prospective du roman utopiste ou d'anticipation. Et, c'est bien de prospective dont il s'agit dans "la destruction libératrice". Car dans ce livre écrit à la veille de la première guerre mondiale, H.G. Wells déjà se projette dans un monde qui verra éclater la seconde. "La destruction libératrice" est un ouvrage que jusqu'à cette réédition, on citait parfois mais que l'on ne lisait plus. Que voulez-vous le web a repris les plus vilains défauts du mondain. Il cite souvent sans avoir lu ! La préface, brillante et éclairée, est signée par Tristan Garcia. Elle est à ne pas manquer. "La destruction libératrice", parue en 1914 aux éditions Macmillan Co de Londres sous le titre original de "the word set free", et pré-publiée dans English Revue de décembre 1913 à mai 1914, est à peine un roman. Quelques personnages romanesques donnent le change. Ils aident à la généralisation par le détail. Mais l'essai est patent. Il est plein de toute la pensée de Wells. Il est sous tendu par cette persistante idée chez Wells D attribuer à l'humain un caractère global de néoténie. Autrement dit l'homme est inachevé. Il n'est pas fini ! Car c'est cela le propos principal du livre, remonter le temps du grand drame de l'histoire de l'espèce humaine, et y faire la démonstration qu'il reste encore à l'homme de devenir humain. Ce livre est étonnant et passionnant. Il est social, politique et philosophique même. Il est pacifiste, mondialiste et quelque peu subversif. "Le monde fait le pitre avec l'attirail guerrier et les prétentions nationalistes" écrit ici H.G. Wells. Il est teinté aussi d'un certain pessimisme. Wells s'y demande, et pose la question : "l'homme n'est-il, en fin de compte, qu'un animal voué à l'échec et qui, jusqu'à la fin des temps, n'arriverait jamais à influencer son destin et à le plier à ses désirs ?" Cependant la lecture de l'ouvrage est un peu exigeante et demande de l'attention. Ce qui est pour le moins un minimum lorsque l'on va découvrir le monde futur d'hier ... Herbert Georges Wells, plus qu'un précurseur, est un des pères fondateurs de plusieurs des grands thèmes de la science-fiction moderne. Il n'est donc pas original de lui concéder ici les voyages dans le temps, les invasions extra-terrestres, les tripatouillages génétiques, les voyages dans l'espace, l'invisibilité et la gravitation universelle. Mais l'on oublie généralement la prospective dans cette longue et passionnante liste. Mais prospective n'est pas futurologie ! "Prédire le futur, c'est le modifier" , écrira Wells en 1916 dans "l'Europe de demain (what is coming)". En effet, Wells distinguait soigneusement la prospective du roman utopiste ou d'anticipation. Et, c'est bien de prospective dont il s'agit dans "la destruction libératrice". Car dans ce livre écrit à la veille de la première guerre mondiale, H.G. Wells déjà se projette dans un monde qui verra éclater la seconde. "La destruction libératrice" est un ouvrage que jusqu'à cette réédition, on citait parfois mais que l'on ne lisait plus. Que voulez-vous le web a repris les plus vilains défauts du mondain. Il cite souvent sans avoir lu ! La préface, brillante et éclairée, est signée par Tristan Garcia. Elle est à ne pas manquer. "La destruction libératrice", parue en 1914 aux éditions Macmillan Co de Londres sous le titre original de "the word set free", et pré-publiée...
    Lire la suite
    En lire moins
  • BurjBabil 20/05/2022
    En 1913, le fameux Herbert George Wells (la guerre des mondes) imagine un conflit mondial dévastateur en Europe et prédit l'avènement de l'énergie atomique et bien sûr son utilisation à des fins militaires. Ce qui est remarquable lorsqu'on lit ce livre traduit récemment (première fois en 1995) c'est la vision du futur venue du passé vu d'aujourd'hui. Il est agréable à lire, preuve d'une traduction réussie. L'auteur commence par un tour d'horizon scientifique et philosophique de l'histoire humaine et on retrouve tout ce qui pouvait laisser penser à un monde meilleur issu du progrès : le matérialisme comme horizon du début du vingtième siècle. Et puis, l'écrivain engagé, intéressé par la politique prend le relai pour imaginer avant l'heure la fusion en un seul conflit des deux déflagrations successives qui vont anéantir ce rêve de grandeur européen, ce scientisme conquérant. Quelle vision ! Tout y est, les blocs qui s'affrontent, l'arme nucléaire... Tout n'est pas rigoureusement exact mais l'ensemble résonne très fort dans les oreilles d'un occidental désabusé d'aujourd'hui... Mais la force de ce roman est l'après... Le titre original : "The world set free" l'explique mieux : ce déchaînement nucléaire permet à l'utopiste H.G.Wells d'imaginer un monde nouveau qui renaîtrait de ses cendres, tel un phénix libéré de ses chaînes historiques : frontières, ethnies, religions, politiques ... Il dresse le portrait d'un monde devenu uni par la force des évènements tragiques et passe en revue un tas de questions devenues prégnantes aujourd'hui ; climat, ressources naturelles, genre, médecine, conquête spatiale... Ce livre est un petit bijou par l'occasion qu'il nous fournit de réfléchir à notre tour à notre avenir et à la direction que nous pouvons souhaiter lui donner. Presque indispensable à un amateur de SF, d'uchronie du passé, de littérature anglaise, de citoyen du monde d'aujourd'hui... En 1913, le fameux Herbert George Wells (la guerre des mondes) imagine un conflit mondial dévastateur en Europe et prédit l'avènement de l'énergie atomique et bien sûr son utilisation à des fins militaires. Ce qui est remarquable lorsqu'on lit ce livre traduit récemment (première fois en 1995) c'est la vision du futur venue du passé vu d'aujourd'hui. Il est agréable à lire, preuve d'une traduction réussie. L'auteur commence par un tour d'horizon scientifique et philosophique de l'histoire humaine et on retrouve tout ce qui pouvait laisser penser à un monde meilleur issu du progrès : le matérialisme comme horizon du début du vingtième siècle. Et puis, l'écrivain engagé, intéressé par la politique prend le relai pour imaginer avant l'heure la fusion en un seul conflit des deux déflagrations successives qui vont anéantir ce rêve de grandeur européen, ce scientisme conquérant. Quelle vision ! Tout y est, les blocs qui s'affrontent, l'arme nucléaire... Tout n'est pas rigoureusement exact mais l'ensemble résonne très fort dans les oreilles d'un occidental désabusé d'aujourd'hui... Mais la force de ce roman est l'après... Le titre original : "The world set free" l'explique mieux : ce déchaînement nucléaire permet à l'utopiste H.G.Wells d'imaginer un monde nouveau qui renaîtrait de ses cendres, tel un phénix...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter pour ne rater aucune actualité du Cherche Midi
Découvrez, explorez, apprenez, riez, lisez !

Lisez maintenant, tout de suite !

  • Sélection
    Lisez

    Fête des Pères : les romans à lui faire découvrir

    Nous vous avons préparé une sélection pour vous aider à choisir un cadeau pour la fête des Pères ! Des romans à lui faire découvrir ? C'est le moment ! Du thriller, du roman étranger, du roman français, du classique et même de la science-fiction ! A vous de choisir !

    Lire l'article
  • Focus
    le cherche midi éditeur

    La destruction libératrice : la grande prophétie signée H.G. Wells

    Publié en 1914 et réédité aujourd’hui par le cherche midi, l’un des grands romans de H.G. Wells interroge notre société moderne en s’appuyant sur l’idée que les armes nucléaires s’apprêtent à devenir plus néfastes et indomptables que jamais. Une œuvre prophétique saisissante à (re)découvrir d’urgence.

    Lire l'article