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La gauche réfractaire
Date de parution : 17/03/2022
Éditeurs :
Bouquins

La gauche réfractaire

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Date de parution : 17/03/2022
Éric Naulleau et Michel Onfray sont deux hommes de gauche qu’une prétendue gauche n’aime pas. Ils ne souscrivent ni au marché qui fait la loi ni au fouet qui s’y... Éric Naulleau et Michel Onfray sont deux hommes de gauche qu’une prétendue gauche n’aime pas. Ils ne souscrivent ni au marché qui fait la loi ni au fouet qui s’y substituerait.
Ils ne pensent pas que la gauche ait pour fonction de diluer la Nation dans une Europe libérale travaillant à...
Éric Naulleau et Michel Onfray sont deux hommes de gauche qu’une prétendue gauche n’aime pas. Ils ne souscrivent ni au marché qui fait la loi ni au fouet qui s’y substituerait.
Ils ne pensent pas que la gauche ait pour fonction de diluer la Nation dans une Europe libérale travaillant à l’Empire, ni que le wokisme, la cancel culture, l’islamo-gauchisme, la location d’utérus et la vente d’enfants constituent l’horizon indépassable de la gauche contemporaine.
L’un et l’autre ne font leur deuil ni du peuple old school, ni de l’École républicaine, ni du régalien, ni du service public, ni de l’intérêt général, ni des humanités, ni de la culture classique.
Leur échange exerce un droit d’inventaire pour ranimer un héritage dont Proudhon et Jaurès n’auraient pas à rougir. Un quelque chose qui se nomme socialisme et qui n’a rien à voir avec le marxisme.
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EAN : 9782382922309
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 264
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782382922309
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 264
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • JeanAugustinAmarDuRivier 01/05/2022
    Cet échange épistolaire, où la dernière lettre révélatrice nous montre le bien fondé de la patience pour la réflexion, pourrait se résumer par les commentaires de Diderot sur la poétique des ruines. Les ruines étant ici la gôche selon la terminologie des auteurs. Je cite Diderot: «L'étonnante dégradation de lumière! comme elle s'affaiblit en descendant du haut de cette voûte, sur la longueur de ces colonnes! comme ces ténèbres sont pressées par le jour de l'entrée et le jour du fond". Cependant, avant de devenir poétiques et pittoresques ces ruines sont l’objet d’echanges et de méditations sur la décadence, la grandeur disparue des valeurs humanistes et souverainistes. Chateaubriand, dans son Voyage en Italie, décrirait parfaitement, par analogie, le processus d’avilissement des gens ordinaires, des commons, que nous sommes auxquels, via un habile marketing électoral(1), il est demandé de choisir la couleur du papier peint, mais jamais l’évolution de l’architecture de la maison une question réservée aux compétents, à ceux qui savent. Je cite : « Un fragment détaché tout à coup de la voûte de la Bibliothèque a roulé à mes pieds, comme je passais : un peu de poussière s'est élevée, quelques plantes ont été déchirées et entraînées dans sa chute. Les plantes renaîtront demain ; le bruit et la poussière se sont dissipées à l'instant : voilà ce nouveau débris couché pour des siècles auprès de ceux qui paraissaient l'attendre. Les empires se plongent de la sorte dans l'éternité où ils gisent silencieux. » . (1): de la même façon qu’il serait préjudiciable, pour garantir la promotion de ses services, de présenter une automobile dans des cas réels d’utilisation, même si certains ont proposé un slogan teinté d’humour consistant en toute circonstance à « conserver une belle allure »; de la même façon une personne ou un groupe incarnant une solution politique prendrait des risques pour garantir leur éligibilité en …Il s’agit d’exploiter, de hacker diraient certains, mais optimiser serait de meilleur aloi, un biais de la rationalité et de la maximalisation de l’homo microeconomicus qui remplace l’homo civitatis pris d’un coma civique qui encouragerait de bonnes âmes, déjà mortes malgré leur apparence, à proposer de ne pas s’acharner d’instruction civique pour le faire revenir à lui ce descendant de serfs ou d’esclaves, un self-made citoyen devenu quelqu’un alors qu’il n’était rien.Cet échange épistolaire, où la dernière lettre révélatrice nous montre le bien fondé de la patience pour la réflexion, pourrait se résumer par les commentaires de Diderot sur la poétique des ruines. Les ruines étant ici la gôche selon la terminologie des auteurs. Je cite Diderot: «L'étonnante dégradation de lumière! comme elle s'affaiblit en descendant du haut de cette voûte, sur la longueur de ces colonnes! comme ces ténèbres sont pressées par le jour de l'entrée et le jour du fond". Cependant, avant de devenir poétiques et pittoresques ces ruines sont l’objet d’echanges et de méditations sur la décadence, la grandeur disparue des valeurs humanistes et souverainistes. Chateaubriand, dans son Voyage en Italie, décrirait parfaitement, par analogie, le processus d’avilissement des gens ordinaires, des commons, que nous sommes auxquels, via un habile marketing électoral(1), il est demandé de choisir la couleur du papier peint, mais jamais l’évolution de l’architecture de la maison une question réservée aux compétents, à ceux qui savent. Je cite : « Un fragment détaché tout à coup de la voûte de la Bibliothèque a roulé à mes pieds, comme je passais : un peu de poussière s'est élevée, quelques plantes ont été déchirées et entraînées dans sa...
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  • Bougnadour 02/04/2022
    Michel Onfray et Eric Naulleau ont décidé de s’envoyer des courriers et ce n’est pas pour parler de leurs dernières vacances. Ils partagent d’être mis à l’écart de leur famille d’origine : la gauche libertaire pour l’un, la gauche sociale-démocrate pour l’autre, en tout cas si j’ai bien saisi les nuances. Ce qu’ils ont en commun c’est un universalisme de gauche, un soutien sans faille aux classes populaires, à la laïcité et aux valeurs traditionnelles de la République, en particulier l’éducation. Pour eux tous ces domaines ont été abandonnés par ce qu’ils appellent la gôche et qui correspond à la définition Terra Nova c’est-à-dire le désintérêt pour ce peuple de France trop bas de plafond, avide de jambon beurre et beaujolais et l’amour pour l’immigré de préférence noir musulman, les minorités sexuelles et autres marginaux. Ainsi qu'une foi aveugle dans le progressisme. Ces choix qui expliquent simplement le niveau électoral du parti socialiste. Ils partagent aussi une tâche indélébile pour la gôche, à savoir une certaine proximité avec E.Zemmour qui vaut d'être excommunié immédiatement. Si Naulleau revendique son amitié pour Zemmour assortie de bien des oppositions à ces idées, Onfray n’admet que des constats communs avec le journaliste Zemmour et se démarque totalement du candidat Zemmour. Sur la forme l’échange épistolaire n’est pas très emballant, si les lettres se répondent il reste un effet de monologues croisés. Sur le fond ils tapent souvent juste, sur l’escroquerie Mitterrand, la gangrène des intellectuels lèches-bottes de toutes les marginalités, l’islamo-gauchisme, la PMA, l’égalitarisme par le bas de l’éducation nationale. A noter deux passages tristement savoureux : les affaires Battisti et Traoré qui illustrent le naufrage d’une gauche aveugle et/ou clientéliste. Les deux rédacteurs sont moins convaincants sur l’Europe, l'écologie et surtout sur une orientation, une direction à suivre pour sortir de l’impasse dans laquelle est engagée le pays. Difficile de dire quel candidat à la présidentielle répond à leur attente et c’est surement le grand problème du moment pour la gauche humaniste. Au passage on peut regretter certaines invectives, les moqueries de Onfray sur JF Kahn ne sont pas à son honneur, il y a suffisamment de raisons de se moquer de ce qu’il dit sans s’en prendre lourdement à ses postillons. Livre utile de dénonciation, un de plus, par deux hommes honnêtes qui se retrouvent bien seuls dans le paysage, en le refermant il ne reste qu’une inconnue : que faire ? Michel Onfray et Eric Naulleau ont décidé de s’envoyer des courriers et ce n’est pas pour parler de leurs dernières vacances. Ils partagent d’être mis à l’écart de leur famille d’origine : la gauche libertaire pour l’un, la gauche sociale-démocrate pour l’autre, en tout cas si j’ai bien saisi les nuances. Ce qu’ils ont en commun c’est un universalisme de gauche, un soutien sans faille aux classes populaires, à la laïcité et aux valeurs traditionnelles de la République, en particulier l’éducation. Pour eux tous ces domaines ont été abandonnés par ce qu’ils appellent la gôche et qui correspond à la définition Terra Nova c’est-à-dire le désintérêt pour ce peuple de France trop bas de plafond, avide de jambon beurre et beaujolais et l’amour pour l’immigré de préférence noir musulman, les minorités sexuelles et autres marginaux. Ainsi qu'une foi aveugle dans le progressisme. Ces choix qui expliquent simplement le niveau électoral du parti socialiste. Ils partagent aussi une tâche indélébile pour la gôche, à savoir une certaine proximité avec E.Zemmour qui vaut d'être excommunié immédiatement. Si Naulleau revendique son amitié pour Zemmour assortie de bien des oppositions à ces idées, Onfray n’admet que des constats communs avec le journaliste Zemmour et se démarque...
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