La vie d'adulte

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• som 11/03/2024

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  Marina, jeune parisienne de 30 ans. Un accident de la circulation forcément bête lui révèle une disposition à une rupture d’anévrisme. A peine commencée, sa vie d’adulte lui parait déjà pourrie. Alors foutue pour foutue, autant en profiter ! En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, voici Marina partie pour Rome, puis la Toscane… Autant de paysages inconnus, de rencontres, de nouvelles activités pour se re-découvrir et laisser de la place à ce qui fait sens. De cette quête existentielle, Sophie Adriansen et ses deux illustrateurs font un bijou aussi tendre, trépidant dans son récit que doux et beau dans sa forme. Une palette de couleurs pastel donne vie à son héroïne alors que le dessin se déploie avec vivacité et poésie. Une boule de poésie et d’énergie.
• LaetiF 27/11/2023

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  Marina, Parisienne trentenaire, "working girl" est renversée par un motard. Cet accident et ses suites lui font comprendre qu'elle a besoin de "prendre le large", pour redonner du sens à sa "vie d'adulte". Elle part en Italie (sans prévenir personne...) et réussit à franchir cette crise existentielle grâce aux personnes qu'elle y rencontre. J'ai beaucoup aimé la façon dont cette thématique est abordée par Sophie Adriansen (scénario), Eloisa Scichilone (illustrations) et Mauro Gandini (illustrations). Même si des sujet importants sont plus survolés que traités dans le détail, j'ai tellement aimé les dessins, que cela ne m'a pas gênée. Au contraire, il se dégage beaucoup de légèreté de cet album "Feel Good", alors que le thème et les questionnements auraient pu être "plombant" ! J'ai aussi aimé découvrir quelques paysages italiens ! Le scénario est bien mené, rythmé juste comme il faut selon les moments et les endroits dans lesquels se trouve Marina. Cette dernière est attachante et les planches s'enchaînent facilement pour nous faire entrer dans l'histoire. J'ai été un peu gênée par la police de caractère choisie pour les textes (peu nombreux). Même si la typographie est très lisible, je trouve qu'elle n'est pas très harmonieuse et ne correspond pas à l'esthétique de l'album. Car j'y ai trouvé de magnifiques illustrations ! Les couleurs pastellisées sont douces et attrayantes à la fois, astucieusement utilisées pour nous plonger dans différentes ambiances. Le trait (a priori crayonné) est fin, rapide, à la fois très simple et très stylisé. Plusieurs pages sont "muettes" : les illustrations se suffisent à elles-même pour nous transporter, nous expliquer et nous émouvoir.Marina, Parisienne trentenaire, "working girl" est renversée par un motard. Cet accident et ses suites lui font comprendre qu'elle a besoin de "prendre le large", pour redonner du sens à sa "vie d'adulte". Elle part en Italie (sans prévenir personne...) et réussit à franchir cette crise existentielle grâce aux personnes qu'elle y rencontre. J'ai beaucoup aimé la façon dont cette thématique est abordée par Sophie Adriansen (scénario), Eloisa Scichilone (illustrations) et Mauro Gandini (illustrations). Même si des sujet importants sont plus survolés que traités dans le détail, j'ai tellement aimé les dessins, que cela ne m'a pas gênée. Au contraire, il se dégage beaucoup de légèreté de cet album "Feel Good", alors que le thème et les questionnements auraient pu être "plombant" ! J'ai aussi aimé découvrir quelques paysages italiens ! Le scénario est bien mené, rythmé juste comme il faut selon les moments et les endroits dans lesquels se trouve Marina. Cette dernière est attachante et les planches s'enchaînent facilement pour nous faire entrer dans l'histoire. J'ai été un peu gênée par la police de caractère choisie pour les textes (peu nombreux). Même si la typographie est très lisible, je trouve qu'elle n'est pas très harmonieuse et ne correspond pas...

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• Dans_tous_mes_etats 05/05/2023

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  Il y a quelques jours, une date marquait une partie de mon histoire. Une opération non anodine. Un changement. Une prise de conscience. Sophie Adriansen, que j’apprécie énormément, m’a envoyé les planches de l’un de ses graphiques qui lui faisaient penser à mon histoire (anévrisme, testament). Ce graphique m’appelait. Il m’attendait. Je l’ai reçu hier. Bien installée dans mon fauteuil, avec des coussins pour soutenir mon dos et ma tête, un bon plaid et un ti chat d’amour, le moment parfait pour le commencer. Dès la première page, j’ai été envoûtée par les couleurs, par la délicatesse des illustrations. De page en page, je me suis sentie si proche de Marina. Elle était moi. J’étais elle. Marine a 29 ans. Hyperactive. Débordée. Une mère qui lui met la pression. Boum. Le point de chute. La peur. Le doute. Le rebondissement. Le changement. Ce graphique met en lumière notre vie qui tient qu’à un fil. La vivre pleinement afin de ne pas regretter. Faire ce que l’on a toujours eu envie de faire au fond de nous. Qu’est-ce que c’est réellement être adulte ? C’est travailler sans plaisir ? C’est oublier nos rêves d’enfant ? Faire l’automate ? Au collège, lorsque j’ai du faire ce fameux stage en entreprise, j’ai décidé que je ne voulais pas recevoir d’ordre. Que je voulais travailler pour moi. J’ai fait rire mes professeurs, surtout ma prof de technologie qui avait mis ma citation sur son flyer… Ce graphique me fait prend conscience que malgré les difficultés financières, mes douleurs constantes, mes doutes, je fais ce que j’ai toujours voulu faire : travailler pour moi. En ouvrant ma micro-enterprise l’année dernière, je me suis connectée à l’adolescente que j’étais ! Je suis adulte !! Merci pour ce graphique lumineux et si doux. Merci pour cette bouffée d’oxygène. Marina est une si jolie personne que j’aimerai rencontrer ! A lire de toute urgence !Il y a quelques jours, une date marquait une partie de mon histoire. Une opération non anodine. Un changement. Une prise de conscience. Sophie Adriansen, que j’apprécie énormément, m’a envoyé les planches de l’un de ses graphiques qui lui faisaient penser à mon histoire (anévrisme, testament). Ce graphique m’appelait. Il m’attendait. Je l’ai reçu hier. Bien installée dans mon fauteuil, avec des coussins pour soutenir mon dos et ma tête, un bon plaid et un ti chat d’amour, le moment parfait pour le commencer. Dès la première page, j’ai été envoûtée par les couleurs, par la délicatesse des illustrations. De page en page, je me suis sentie si proche de Marina. Elle était moi. J’étais elle. Marine a 29 ans. Hyperactive. Débordée. Une mère qui lui met la pression. Boum. Le point de chute. La peur. Le doute. Le rebondissement. Le changement. Ce graphique met en lumière notre vie qui tient qu’à un fil. La vivre pleinement afin de ne pas regretter. Faire ce que l’on a toujours eu envie de faire au fond de nous. Qu’est-ce que c’est réellement être adulte ? C’est travailler sans plaisir ? C’est oublier nos rêves d’enfant ? Faire l’automate ? Au collège, lorsque...

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• Auroraclaroscura 27/04/2023

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  Un très joli roman graphique. Tout doux, avec ses couleurs vives chaudes, il traite d'un sujet profond : la quête de soi. Après un accident et une opération, Marina part sur un coup de tête pour l'Italie sans prévenir personne, Au debut elle se laisse vivre, profite jusqu'à ce que des rencontres l'aident à comprendre que vivre ce n'est pas ça. C'est joli, c'est doux et j'ai particulièrement apprécié que l'héroïne s'accomplisse sans homme mais qu elle lui laisse le temps de la rejoindre quand leurs chemins se croiseront.
• Bricyclette 18/04/2023

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  J’ai découvert Sophie Adriansen au festival DéamBulle de Pornichet. J’ai été attirée par la couverture de sa BD La vie d’adulte parce que j’ai trouvé le graphisme et les couleurs très jolis. Le thème m’intéressant de surcroît, je l’ai achetée. Si le thème d’un souci de santé faisant prendre conscience d’un mal être et d’un besoin de donner un autre sens à sa vie est « banal » en littérature, la manière de le traiter appartient à chaque auteur et résonne de manière différente pour chacune et chacun de nous au moment de la lecture. Certaines pages sans texte me font penser à de véritables peintures. Il y a peu de texte sur d’autres et la police de caractère le rend très facile à lire. Les dessins et leurs couleurs sont au service du texte et ça me plait beaucoup. Cela me donne envie de lire d’autres livres ou BD de Sophie Adriansen.