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Le Seigneur-Chat
Philippe Berthelot
Date de parution : 20/01/2022
Éditeurs :
Plon

Le Seigneur-Chat

Philippe Berthelot

Date de parution : 20/01/2022
Le portrait de Philippe Berthelot, un des hommes les plus influents de la IIIe République, qualifié de « paradoxe à la fois scandaleux et magnifique » par son ami et protégé Paul Claudel.
Jean-Luc Barré signe une passionnante biographie d’un des hommes les plus puissants de la Troisième République : Philippe Berthelot.

Ce haut fonctionnaire original et sulfureux, sorte de Vidocq de la diplomatie,...
Jean-Luc Barré signe une passionnante biographie d’un des hommes les plus puissants de la Troisième République : Philippe Berthelot.

Ce haut fonctionnaire original et sulfureux, sorte de Vidocq de la diplomatie, a tenu un rôle majeur dans notre histoire politique et littéraire. « Un paradoxe à la fois scandaleux et magnifique...
Jean-Luc Barré signe une passionnante biographie d’un des hommes les plus puissants de la Troisième République : Philippe Berthelot.

Ce haut fonctionnaire original et sulfureux, sorte de Vidocq de la diplomatie, a tenu un rôle majeur dans notre histoire politique et littéraire. « Un paradoxe à la fois scandaleux et magnifique », disait de lui son ami et protégé Paul Claudel. Celui qui fut le très puissant secrétaire général du ministère des Affaires étrangères reste aujourd’hui encore une figure fascinante de l’entre-deux-guerres.

Jean-Luc Barré met en lumière le rôle déterminant que ce diplomate manipulateur, séduisant, au destin rocambolesque a joué dans l’ombre aux côtés d’Aristide Briand durant la Grande Guerre. Ses vaines tentatives pour construire au lendemain de l’Armistice une paix durable avec l’Allemagne, son engagement lucide et inlassable jusqu’au début des années 30. Dans le même temps, ce stendhalien n’hésite pas à soutenir sans relâche, au nom d’une certaine idée de la diplomatie, l’ascension au Quai d’Orsay de Paul Claudel, Paul Morand ou Jean Giraudoux.   

Pour Berthelot, le service de l’État est avant tout une aventure supérieure.
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EAN : 9782259310444
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 496
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782259310444
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 496
Format : 154 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • migdal 14/10/2023
    Difficile d’ajouter quoi que ce soit à la superbe contribution de Bigmammy, qui m’a incité à me plonger dans cette biographie de Philippe Berthelot, si ce n’est que celle ci apporte un regard incisif sur les tentations d’un expert des affaires étrangères qui ne fut pas plus étranger aux affaires qu’un Talleyrand comme l’a montré Emmanuel de Waresquiel, en se plongeant dans les archives des banques anglaises, dans « Talleyrand , Le prince immobile ». Philippe Berthelot est une première fois écarté du Quai d’Orsay en 1894 pour avoir confondu son budget avec celui du ministère ; la nomination de son père, Marcellin Berthelot, comme Ministre des Affaires étrangères (1895/1896) du Gouvernement Léon Bourgeois efface cette bévue et le réhabilite. Après la guerre, la faillite de la Banque industrielle de Chine, fondée par son frère André Berthelot, met en évidence, au terme d’une enquête présidée par le sénateur Jules Jeanneney, les initiatives de celui qui était Secrétaire Général du Quai d’Orsay et est intervenu, y compris en commettant des télégrammes portant la signature ministérielle, au profit de la banque familiale. Sanctionné d’une suspension d’activités de 10 ans, il est amnistié par Aristide Briand et réintègre le ministère. Cette biographie éclaire le premier tiers du XX siècle en décrivant le contexte diplomatique, les courants politiques, le milieu intellectuel et artistique. Epoque où se succédèrent au secrétariat du Quai d’Orsay Jules Cambon, Maurice Paléologue, Philippe Berthelot et Alexis Leger, dit Saint-John Perse. Epoque où Paul Morand, Jean Giraudoux et surtout Paul Claudel déployaient leurs talents diplomatiques. Fort bien écrit, ce long récit est aussi un formidable roman animé par un diplomate d’une culture, d’une intelligence et d’une clairvoyance exceptionnellesDifficile d’ajouter quoi que ce soit à la superbe contribution de Bigmammy, qui m’a incité à me plonger dans cette biographie de Philippe Berthelot, si ce n’est que celle ci apporte un regard incisif sur les tentations d’un expert des affaires étrangères qui ne fut pas plus étranger aux affaires qu’un Talleyrand comme l’a montré Emmanuel de Waresquiel, en se plongeant dans les archives des banques anglaises, dans « Talleyrand , Le prince immobile ». Philippe Berthelot est une première fois écarté du Quai d’Orsay en 1894 pour avoir confondu son budget avec celui du ministère ; la nomination de son père, Marcellin Berthelot, comme Ministre des Affaires étrangères (1895/1896) du Gouvernement Léon Bourgeois efface cette bévue et le réhabilite. Après la guerre, la faillite de la Banque industrielle de Chine, fondée par son frère André Berthelot, met en évidence, au terme d’une enquête présidée par le sénateur Jules Jeanneney, les initiatives de celui qui était Secrétaire Général du Quai d’Orsay et est intervenu, y compris en commettant des télégrammes portant la signature ministérielle, au profit de la banque familiale. Sanctionné d’une suspension d’activités de 10 ans, il est amnistié par Aristide Briand et réintègre le ministère. Cette biographie éclaire le premier tiers du XX...
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  • Livresenchantsthes 15/08/2022
    Jean-Luc Barré est directeur des éditions Bouquins et il sait qu'il existe des lecteurs qu'un grand nombre de pages n'effraie point. Il ose donc lui-même écrire des plats de consistance. Eh bien bravons cet aplomb. Et dans la longue marche de cet accompagnement au fil des années, remontant aux générations qui ont préparé le terrain à cet homme d'esprit, la récompense vient, étape par étape, à savourer les styles de l'époque, grâce à ces multiples extraits de mémoires, de biographies, de témoignages. Même si l'impression vient parfois d'entrer dans un décor aux vieux meubles polis d'encaustique, le caustique et le faste ont plus d'attrait que le "fast" qui ne se mâche pas. Grâce au temps déroulé doucement comme un tapis moelleux à souhait nous comprenons la constance et la consistance de cette existence marquée par la confiance. Après avoir lu des faits, des dates, des discours, des détails privés surprenants, le tout sans effets d'emphase, il appartient à chacun de se faire une idée sur la personne de Philippe BERTHELOT, mais il est fort concevable que cette réédition en 2022 d'un titre de 1988 ait bien des raisons de se lire sous nos jours.
  • Bigmammy 08/02/2022
    Pépite de poids découverte sur la table d'une librairie du boulevard Saint Germain … une épaisse biographie, d'un auteur renommé, l'image d'un homme au regard d'acier … me voilà sous emprise. Qui connaît le nom, quel étudiant en relations internationales, connait le parcours atypique et l'influence majeure exercée par ce haut fonctionnaire du quai d'Orsay : Philippe Berthelot (1866 – 1934) sur la politique internationale de l'entre-deux guerres ? Enfant difficile, fantasque, jeune homme attiré par la littérature mais qui, au lieu de publier sous son nom - sauf des critiques littéraires et des entrées dans une encyclopédie - qui va dédier tous ses efforts à faciliter la carrière d'écrivains majeurs mieux connus aujourd'hui pour leur oeuvre littéraire que pour leur activité diplomatique : Paul Claudel, Paul Morand, Jean Giraudoux, Saint John Perse. Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, sorte de ministre permanent palliant la valse des gouvernements, un poste créé sur mesure, il prône inlassablement le maintien de l'alliance avec l'Angleterre et le rapprochement avec l'Allemagne vaincue. Elevé dans une famille exceptionnellement unie entre son père catholique savant de notoriété internationale très impliqué en politique - Marcellin Berthelot - et sa mère protestante, issue de la dynastie d'horlogers Bréguet, Philippe Berthelot fut un haut fonctionnaire hyperactif, incontournable, arrogant, influent et même parfois se substituant à l'action de ses ministres successifs : Clémenceau puis Briand, tout en se faisant un ennemi redoutable de Poincaré. Joueur – sur un coup de poker heureux, il finance de ses deniers un court de tennis au quai d'Orsay – homme à femmes, travailleur compulsif le jour qui passe ses nuits dans les lieux de plaisir et les théâtres, fasciné par la Chine, Philippe Berthelot est le pilier incontournable de la diplomatie française dans les temps troublés qui précèdent et suivent les ravages de la Grande guerre, qui lui apparaissait comme un immense défi lancé à l'intelligence. Avec Clemenceau puis Aristide Briand, il se heurte avec violence à Poincaré qui précipite sa chute à l'occasion de la crise de la Banque Industrielle de Chine dont le président est son frère aîné André, mais il reviendra plus fort aux affaires avec le retour de Briand. Sa rivalité avec Poincaré éclate dans le roman de Giraudoux Bella, et le portrait de deux familles antagonistes, les Rebendart et les Dubardeau, où il incarne Philippe Dubardeau, l'indispensable second des grands hommes. Impénétrable, visionnaire à la personnalité provocante qui semble enivrer ses détracteurs de préjugés et de haine : j'ai dévoré cette biographie écrite avec élégance comme on lit un roman à suspens. Cet athlète à la moustache fournie, au visage rectangulaire impressionnant et à la crinière brune bouclée, cet ami indéfectible des arts et surtout de la littérature de son temps, se détendait en compagnie des chats … Il est mort à la tâche, continuant à voyager en Europe pour sauvegarder la paix, sans se soucier d'une maladie cardiaque menaçante et qui a fini par le terrasser, au lendemain de l'arrivée au pouvoir d'Hitler.Pépite de poids découverte sur la table d'une librairie du boulevard Saint Germain … une épaisse biographie, d'un auteur renommé, l'image d'un homme au regard d'acier … me voilà sous emprise. Qui connaît le nom, quel étudiant en relations internationales, connait le parcours atypique et l'influence majeure exercée par ce haut fonctionnaire du quai d'Orsay : Philippe Berthelot (1866 – 1934) sur la politique internationale de l'entre-deux guerres ? Enfant difficile, fantasque, jeune homme attiré par la littérature mais qui, au lieu de publier sous son nom - sauf des critiques littéraires et des entrées dans une encyclopédie - qui va dédier tous ses efforts à faciliter la carrière d'écrivains majeurs mieux connus aujourd'hui pour leur oeuvre littéraire que pour leur activité diplomatique : Paul Claudel, Paul Morand, Jean Giraudoux, Saint John Perse. Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, sorte de ministre permanent palliant la valse des gouvernements, un poste créé sur mesure, il prône inlassablement le maintien de l'alliance avec l'Angleterre et le rapprochement avec l'Allemagne vaincue. Elevé dans une famille exceptionnellement unie entre son père catholique savant de notoriété internationale très impliqué en politique - Marcellin Berthelot - et sa mère protestante, issue de la dynastie d'horlogers Bréguet, Philippe Berthelot fut...
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