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Les Disparus de la Purple Line
Élisabeth Peellaert (traduit par)
Date de parution : 15/04/2021
Éditeurs :
Presses de la cité

Les Disparus de la Purple Line

Élisabeth Peellaert (traduit par)
Date de parution : 15/04/2021
« En Inde, 180 enfants enfants disparaissent tous les jours. J’ai écrit ce roman pour faire mentir l’idée selon laquelle ils sont réductibles à des statistiques. Je l’ai écrit pour nous rappeler que derrière les chiffres, il y a des visages. »
Deepa Anappara

 
À 9 ans, Jai regarde un peu trop de séries policières et se croit beaucoup plus futé que ses amis Pari et Faiz. Tous les trois vivent avec leurs familles... À 9 ans, Jai regarde un peu trop de séries policières et se croit beaucoup plus futé que ses amis Pari et Faiz. Tous les trois vivent avec leurs familles dans une mégalopole indienne noyée dans le smog, entre la décharge et les allées grouillantes du Bhoot Bazar.
Quand un de...
À 9 ans, Jai regarde un peu trop de séries policières et se croit beaucoup plus futé que ses amis Pari et Faiz. Tous les trois vivent avec leurs familles dans une mégalopole indienne noyée dans le smog, entre la décharge et les allées grouillantes du Bhoot Bazar.
Quand un de leurs camarades de classe manque à l’appel et que les autorités ferment les yeux, Jai décide d’employer ses talents de détective, acquis au fil des épisodes de Police Patrol, pour mener l’enquête. Le trio s’aventure ainsi sur la Purple Line, la ligne de métro locale, et dans les coins les plus dangereux de la ville. Mais ce qui n’était au début qu’un jeu tourne vite au drame lorsque les disparitions s’enchaînent, jusqu’à toucher Jai en plein coeur.
Pour découvrir la vérité, les enquêteurs en herbe devront affronter des parents impuissants et dévastés, des forces de l’ordre corrompues et les djinns qui hantent les rues sombres en quête d’âmes à voler…

« En exprimant des réalités sociales et politiques complexes par la voix de Jai, Deepa Anappara crée le parfait narrateur pour nous guider dans le ventre sombre de l’Inde moderne. »
The Guardian
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EAN : 9782258193741
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258193741
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Avec une plume originale, beaucoup de finesse et une belle émotion, Deepa Anappara rend justice et un hommage inoubliable à tous Les Disparus de la Purple Line. »
Madame Figaro

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mymyRouen 05/01/2023
    L’Inde est un pays que j’ai toujours trouvé fascinant. Les différentes de castes sont impressionnantes. Même si la population y est importante, chaque jour 180 enfants disparaissent sans qu’on ne les retrouve Pour ma part j’ai beaucoup aimé ce livre. L’ auteure nous offre un livre ou la misère se mêle au positivisme Ces enfants qui n’ont rien et qui vivent dans des conditions déplorables sont néanmoins heureux et souriants Je me souviens d’une phrase d un collègue indien qui m’avait dit ne pas comprendre que, dans la rue, en France les français ne souriaient pas L’auteure aborde dans ce livre des sujets brûlants tels que la religion et la façon dont les gens sont traités dans ce pays. Même la police ne traite pas les gens de la meme manière Je recommande ce livre. La lecture est fluide et l’auteure a su faire passer beaucoup de messages parfois très difficiles à accepter Je ne peux que vous conseiller cette lecture J’ai bien envie de me replonger dans Lion’
  • Boggey 05/01/2023
    Deepa anappara journaliste, a travaille a Bombay et a Delhi . Elle vit desormais en grande bretagne Pour son premier roman „les disparus de de la purple line“ elle a choisit le prisme d‘enfants pour raconter la pauvrete, la violence religieuse, les castes, les bidonvilles et la disparition d‘enfants. 180 enfants de quartiers pauvres disparaissent chaque jour en Inde . Les petits enfants se tranforment en detectives suite a la disparition d‘un camarade de classe et nous font decouvrir la vie dans ses bidonvilles. Ce livre traite de sujets durs mais l‘auteur a su le rendre magnifique Une excellente lecture que je vous recommande
  • MarieCzar 14/12/2022
    Ce n'est pas un roman d'enquête à 100 à l'heure. L'autrice prend le temps de nous présenter la vie au "basti" (le bidonville) de Jai et ses amis. Jai, le narrateur, a 9 ans. Son enquête est à l'aune de ses capacités, et c'est aussi ce qui fait la force de ce roman. Malgré une certaine lenteur au début, je me suis laissé absorber, puis j'ai ressenti une certaine fébrilité quand les disparitions ont touché de très près Jai. La force et la résilience de ses enfants (l'autrice a été journaliste) face à la misère, les tensions religieuses, la mort sont incroyables. Ces éléments font tellement partie de leur univers que, même s'ils cherchent à y échapper, ils font avec. Ce roman est très beau, pas misérabiliste ni détaché comme un roman naturaliste. C'est une plongée émotionnelle dans l'Inde des pauvres.
  • Kio971 07/11/2022
    Jai a neuf ans. Il vit dans une basti - un bidonville - à la périphérie d'une mégalopole indienne qui n'est jamais nommée, mais dont on finit par comprendre qu'il s'agit de Delhi. Il habite dans une maison d'une seule pièce avec son père, sa mère, et sa soeur - Runu-Didi - 12 ans, qui elle est au collège et s'entraîne pour les championnats locaux d'athlétisme, le relais, plus précisément. A la télévision, l'émission préférée de Jai c'est Police Patrol, une sorte de mix entre Perdu de vue et Crime Watch. Jai rêve d'être détective et la disparition de son ami Bahadur va lui donner l'occasion de se lancer. D'autant plus que d'autres enfants de la basti disparaissent à leur tour. Mais Jai n'est encore qu'un apprenti détective, et bien jeune en plus ... Les disparus de la Purple Line donnent l'occasion à son auteur, Deepa Anappara, de donner la parole à une frange de la population indienne dont l'Inde fait le plus souvent peu de cas : les habitants des bidonvilles. Ceux qui doivent faire la queue chaque matin pour avoir accès aux toilettes publiques, puis à nouveau la queue pour avoir accès aux douches publiques, et encore la queue pour accéder... Jai a neuf ans. Il vit dans une basti - un bidonville - à la périphérie d'une mégalopole indienne qui n'est jamais nommée, mais dont on finit par comprendre qu'il s'agit de Delhi. Il habite dans une maison d'une seule pièce avec son père, sa mère, et sa soeur - Runu-Didi - 12 ans, qui elle est au collège et s'entraîne pour les championnats locaux d'athlétisme, le relais, plus précisément. A la télévision, l'émission préférée de Jai c'est Police Patrol, une sorte de mix entre Perdu de vue et Crime Watch. Jai rêve d'être détective et la disparition de son ami Bahadur va lui donner l'occasion de se lancer. D'autant plus que d'autres enfants de la basti disparaissent à leur tour. Mais Jai n'est encore qu'un apprenti détective, et bien jeune en plus ... Les disparus de la Purple Line donnent l'occasion à son auteur, Deepa Anappara, de donner la parole à une frange de la population indienne dont l'Inde fait le plus souvent peu de cas : les habitants des bidonvilles. Ceux qui doivent faire la queue chaque matin pour avoir accès aux toilettes publiques, puis à nouveau la queue pour avoir accès aux douches publiques, et encore la queue pour accéder à la pompe qui leur permettra d'obtenir l'eau nécessaire pour le nettoyage de la maison, ainsi que la lessive et la préparation des repas. Et qui, le reste du temps, quand ils ne sont pas blanchisseurs / repasseurs, ouvriers de chantiers, sont domestiques chez les riches qui habitent de luxueux appartements de plusieurs pièces dans des immeubles neufs. Ces riches qui n'hésitent pas à les retenir le soir, le dimanche, les jours fériés - parce qu'ils donnent une fête - et, au moindre retard, menacent de les licencier. Les disparus de la Purple Line a ceci d'intéressant qu'il nous permet de découvrir la société indienne à hauteur des yeux d'un enfant. Sans dévoiler la trame de l'intrigue, ce livre nous offre la possibilité d'aborder un des fléaux de l'Inde actuelle - au-delà des policiers corrompus, des politiciens véreux et de leurs amis à qui l'on passe tout, de la fragilité des habitants des bidonvilles - toujours à la merci de quelque pelleteuse qui détruirait leurs minuscules habitations en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire - du fossé qui existe entre les très pauvres et les très - très, très, très riches - comme le dit d'emblée le quatrième de couverture : en Inde 180 enfants disparaissent tous les jours.
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  • LoukasMontclar 14/05/2022
    Une immersion dans le basti, les bidonvilles d’une grande ville indienne. De l’humour, du courage, de l’espoir et de l’horreur : l’Inde populaire dans son plus simple appareil. On retrouve dans ce récit l’ambiance de Slumdog Millionaire. Pas tellement pour le sujet et le contexte, mais avant tout dans la narration et les personnages principaux : là aussi, ce sont des enfants. C’est donc à travers les yeux d’un petit garçon et d’une petite fille que l’auteure nous dépeint l’injustice des inégalités sociales, la vie dans les slums, les violences inter-castes et inter-religieuses. Le sujet de l’histoire, une enquête policière menée par des gosses, n'est qu’un prétexte. Un bon moment, une lecture sympa. Agrémentée par un vocabulaire hindi très riche que les traducteurs français ont intelligemment conservé.
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