L'homme de l'ombre

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Titteal 25/01/2023

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  Une belle lecture bien que ce ne soit pas un coup de coeur littéraire. Le suspens est bien maîtrisé et je n'ai pas vu venir la chute de cette histoire ! Le film est une très belle adaptation et très respectueuse de l'histoire initiale à part les quelques dernières minutes du film.
• REIVAX69 29/12/2022

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  Un écrivain privé signe un gros contrat pour achever le travail d’un confrère disparu tragiquement, sa mission est de terminer les mémoires d’un ancien premier ministre britannique célèbre. Sur le papier, tout à l’air simple et bien cadré, mais rien ne va se passer comme prévu pour notre nègre littéraire probablement un peu trop curieux… L’auteur nous livre ici un pur roman d’espionnage. Très peu d’action mais beaucoup de tension qui s’accumule au fil des pages. Un roman nerveux où l’on retrouve la patte habile de Robert Harris à la fois pour nous décrire les lieux, dont la mystérieuse île de Martha’s vineyard en hiver, mais aussi pour nous dépeindre une batterie de personnages complexes. On vibre page après page du côté de notre écrivain narrateur en quête de vérité, avec son costume impeccablement taillé du parfait anti héros. C’est un peu Monsieur tout le monde plongé dans une piscine infesté de requins. La chute est parfaite bien que légèrement prévisible pour les plus perspicaces. Une bonne lecture.
• Deco 01/12/2022

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  Un homme est retrouvé mort, noyé dans des circonstances assez troubles. Il était en train de rédiger les mémoires de son patron, Adam Lang, ex-premier ministre de Grande Bretagne. Pour le remplacer, l’éditeur engage un nègre (au sens littéraire). Voila le nègre enfermé dans une maison isolée avec le staff du politicien, sa garde policière, son épouse. Concomitamment éclate un scandale, un ancien ministre de son cabinet accuse publiquement Lang de complicité de crimes de guerre. Il lui reproche d’avoir livré illégalement et secrètement des terroristes, sujets britanniques, à la CIA qui les a torturés. Lang nie l’accusation, mais la polémique inonde les journaux télévisés et attire des manifestants. Au cours de son travail, la mise en forme des anecdotes de la vie de son sujet, le nègre découvre que son prédécesseur avait découvert des photos d’archives prouvant un lien entre Lang et la CIA. Plus précisément comment il a été recruté presqu’à son insu à travers son épouse. Quoiqu’il se sente menacé, le nègre poursuit l’enquête jusqu’à rencontrer l’accusateur. Bien que l’auteur s’en défende, comment ne pas voir Tony Blair à travers Adam Lang. L’écriture est efficace. La psychologie des protagonistes et leurs relations sont intelligemment développées. Robert Harris nous mène par le bout du nez jusqu’à la conclusion dramatique. En collaboration avec l’auteur, Roman Polanski en a signé l’adaptation et tiré un film très remarquable, fidèle au roman, quoique la fin soit plus explicite. Un homme est retrouvé mort, noyé dans des circonstances assez troubles. Il était en train de rédiger les mémoires de son patron, Adam Lang, ex-premier ministre de Grande Bretagne. Pour le remplacer, l’éditeur engage un nègre (au sens littéraire). Voila le nègre enfermé dans une maison isolée avec le staff du politicien, sa garde policière, son épouse. Concomitamment éclate un scandale, un ancien ministre de son cabinet accuse publiquement Lang de complicité de crimes de guerre. Il lui reproche d’avoir livré illégalement et secrètement des terroristes, sujets britanniques, à la CIA qui les a torturés. Lang nie l’accusation, mais la polémique inonde les journaux télévisés et attire des manifestants. Au cours de son travail, la mise en forme des anecdotes de la vie de son sujet, le nègre découvre que son prédécesseur avait découvert des photos d’archives prouvant un lien entre Lang et la CIA. Plus précisément comment il a été recruté presqu’à son insu à travers son épouse. Quoiqu’il se sente menacé, le nègre poursuit l’enquête jusqu’à rencontrer l’accusateur. Bien que l’auteur s’en défende, comment ne pas voir Tony Blair à travers Adam Lang. L’écriture est efficace. La psychologie des protagonistes et leurs relations sont intelligemment développées. Robert Harris nous mène par...

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• Paroxetine 06/08/2022

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  L’écrivain s’est clairement inspiré de la politique actuelle et de ses protagonistes pour écrire ce roman. Le personnage principal apparaït comme un double de Tony Blair et l’on constate rapidement que Robert Harris n’apprécie pas la politique étrangère de la Grande-Bretagne après le 11/09. En se servant de faits réels que l’on a pu lire des les journaux, il construit une intrigue intéressante qui se lit d’une traite.
• pencrannais 16/04/2022

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  J’ai lu un certain nombre de romans de Robert Harris (Fatherland, D, Conspirata…) et je retrouve toujours cet auteur avec autant de plaisir. Il a un talent d’écriture indéniable pour raconter des thrillers et notamment des thrillers politiques et/ou historiques. Ici, on est dans le thriller politique. Mais, on est aussi, clairement, dans une histoire qu’aurait adoré Alfred Hitchcock. Un premier ministre britannique, Adam Lang, fortement inspiré de Tony Blair (ou de John Major, c’est selon), souhaite rédiger ses mémoires. L’écrivain engagé pour être son nègre meurt dans un « accident ». Le narrateur, nègre professionnel, spécialisé dans les mémoires de rock stars prend sa place. Il recommence le travail à zéro. Il se rend dans une île de Nouvelle Angleterre, en plein hiver pour rencontrer l’ex premier ministre, sa femme, Ruth et sa maîtresse Amélia. Dans les actualités, un ancien collaborateur d’Adam Lang l’accuse de crime de guerre dans une affaire de terrorisme en lien avec la CIA. Le narrateur se met au travail en suivant les pas de son prédécesseur et tombe sur des documents liés au passé d’Adam Lang. Rien de bien méchant, au contraire, mais le doute s’installe. Qui est vraiment Adam Lang ? Robert Harris réussit à rendre une ambiance hitchcockienne (période la maison du docteur Edwards, Soupçon, l’ombre d’un doute…). Le héros est-il paranoïaque, ou un secret inavouable est-il réellement à découvrir ? Plus vous tournez les pages, plus l’atmosphère s’épaissit. Car, au départ le narrateur est comme vous et moi, totalement candide et sa plongée dans ce monde de la politique est asphyxiante et il nous entraîne avec lui. C’est passionnant du début à la fin. Le style de Robert Harris est parfait pour raconter ce genre d’histoire. Une lecture fluide, addictive. Le suspense monte lentement et devient intenable dans la dernière partie du livre. Avec en plus une fin à la hauteur du reste. Lecture fortement recommandée pour les amateurs de thrillers politiques !J’ai lu un certain nombre de romans de Robert Harris (Fatherland, D, Conspirata…) et je retrouve toujours cet auteur avec autant de plaisir. Il a un talent d’écriture indéniable pour raconter des thrillers et notamment des thrillers politiques et/ou historiques. Ici, on est dans le thriller politique. Mais, on est aussi, clairement, dans une histoire qu’aurait adoré Alfred Hitchcock. Un premier ministre britannique, Adam Lang, fortement inspiré de Tony Blair (ou de John Major, c’est selon), souhaite rédiger ses mémoires. L’écrivain engagé pour être son nègre meurt dans un « accident ». Le narrateur, nègre professionnel, spécialisé dans les mémoires de rock stars prend sa place. Il recommence le travail à zéro. Il se rend dans une île de Nouvelle Angleterre, en plein hiver pour rencontrer l’ex premier ministre, sa femme, Ruth et sa maîtresse Amélia. Dans les actualités, un ancien collaborateur d’Adam Lang l’accuse de crime de guerre dans une affaire de terrorisme en lien avec la CIA. Le narrateur se met au travail en suivant les pas de son prédécesseur et tombe sur des documents liés au passé d’Adam Lang. Rien de bien méchant, au contraire, mais le doute s’installe. Qui est vraiment Adam Lang ? Robert Harris réussit à rendre...

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