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L'intérieur de la nuit
Date de parution : 25/08/2005
Éditeurs :
Plon

L'intérieur de la nuit

Date de parution : 25/08/2005

A travers les yeux d’une jeune femme revenue de France, une exploration de l’Afrique et de ses énigmes.

Ayané était venue étudier en France. Quand elle retourne à Eku, le village qui l'a vue naître au coeur de l'Afrique, elle trouve un lieu désolé, déserté par les hommes...

Ayané était venue étudier en France. Quand elle retourne à Eku, le village qui l'a vue naître au coeur de l'Afrique, elle trouve un lieu désolé, déserté par les hommes qui travaillent au loin, où femmes, enfants et vieillards vivent en marge du monde, dans la misère et l'ennui. La...

Ayané était venue étudier en France. Quand elle retourne à Eku, le village qui l'a vue naître au coeur de l'Afrique, elle trouve un lieu désolé, déserté par les hommes qui travaillent au loin, où femmes, enfants et vieillards vivent en marge du monde, dans la misère et l'ennui. La guerre civile ravage le pays. Un soir, des miliciens envahissent le village : ils veulent des garçons pour grossir leur armée, et des filles pour la troupe. Surtout, ils prétendent restaurer l'unité du peuple africain, lui rendre son âme. Une cérémonie se prépare, au cours de laquelle ils imposeront aux villageois de commettre une terrible transgression. Une longue nuit commence...

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EAN : 9782259201490
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 210
Format : 132 x 201 mm
EAN : 9782259201490
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 210
Format : 132 x 201 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • VALENTYNE 01/01/2024
    J’ai pris ce livre un peu au hasard dans les rayons de ma bibliothèque municipale. L’action se passe dans un pays imaginaire : le Mboasu. Voilà une lecture bien rude pour un début d’année : je me suis laissée tenter par une très belle couverture : une jeune femme en tenue traditionnelle… Un fond jaune qui évoque le soleil … Du soleil il y en a mais c’est un soleil plombant, aride, une désolation pour ce petit village… Les hommes partent chercher du travail au loin, les femmes restent s’occuper des enfants…. Ayané revient au village (elle est partie pour ces études) et trouve sa mère mourante…et une population locale qui la déteste. Elle n’est pas surprise, ceux de son village l’ont toujours détestée… A l’arrivée de soldats, Ayané grimpe se cacher dans un manguier et assistera à la scène sans les paroles….qu’elle essaiera de reconstituer après coup…. Un livre choc…
  • pasiondelalectura 03/10/2022
    L’intérieur de la nuit est son premier livre, un livre 6 fois primé et consacré meilleur premier roman français par la Revue Lire en 2005. C’est un livre qui dérange car il narre une réalité africaine difficile à confronter avec une réalité européenne occidentale, même décadente. L’Afrique avec ses traditions ancestrales encore très vives, ses coutumes tribales encore très fortes et différentes, sa soumission quasi généralisée à un pouvoir corrompu, un illettrisme… Au centre de cette histoire très forte, il y a Ayané une jeune femme qui a reçu de l’éducation et laquelle, à l’occasion d’un retour au pays (pays fictif dans le roman, mais aisément extrapolable), est mal reçue par le village qui la considère une étrangère. Déjà ses parents étaient considérés comme parias parce que sa mère venait de la ville et son père, par amour, était resté monogame et de plus, il était resté au village alors que presque tous les hommes partaient en quête de travail « dans des contrées lointaines ». Ils avaient envoyé Ayané se faire scolariser à la ville la plus proche où elle vécut avec une tante jusqu’à son départ en Fac. Mais la mère d’Ayané se meurt et elle revient au village où elle est persona non grata. Presque en même temps le village est cerné par des guerriers venus du nord qui exigent l’enrôlement d’enfants par la force et le rapt de jeunes filles comme butin de guerre. En cas de protestation, il n’y a pas de négociation en dehors de la Kalachnikov et le village sera soumis à la terreur par des hommes drogués à l’iboga (alcaloïde provoquant des hallucinations). Non seulement ils emploient la violence la plus extrême et répandent la terreur, mais en plus, ils exigent un sacrifice humain, perpétré par le frère de la victime suivi d’un acte de cannibalisme imposé à tout le village afin de se « rapprocher » des racines ancestrales. Le début du livre m’a paru enchanteur avec cette description d’une Afrique ancestrale dans un langage tantôt lyrique, tantôt un peu naïf avec une note d’humour. Mais à partir de l’irruption des rebelles dans le village, j’ai été estomaquée. Page 95 on lit, il fallait effacer tout ce que le Blanc avait laissé de mauvais: toute servilité, toute crainte du lendemain, toute ignorance de soi…Et au stade où on en était arrivé, ce n’était plus l’eau qui devait servir au nettoyage, mais le sang. Un portrait très cru en même temps qu’un hommage à ce continent.L’intérieur de la nuit est son premier livre, un livre 6 fois primé et consacré meilleur premier roman français par la Revue Lire en 2005. C’est un livre qui dérange car il narre une réalité africaine difficile à confronter avec une réalité européenne occidentale, même décadente. L’Afrique avec ses traditions ancestrales encore très vives, ses coutumes tribales encore très fortes et différentes, sa soumission quasi généralisée à un pouvoir corrompu, un illettrisme… Au centre de cette histoire très forte, il y a Ayané une jeune femme qui a reçu de l’éducation et laquelle, à l’occasion d’un retour au pays (pays fictif dans le roman, mais aisément extrapolable), est mal reçue par le village qui la considère une étrangère. Déjà ses parents étaient considérés comme parias parce que sa mère venait de la ville et son père, par amour, était resté monogame et de plus, il était resté au village alors que presque tous les hommes partaient en quête de travail « dans des contrées lointaines ». Ils avaient envoyé Ayané se faire scolariser à la ville la plus proche où elle vécut avec une tante jusqu’à son départ en Fac. Mais la mère d’Ayané se meurt et elle revient au village où elle est persona...
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  • twopeeornottopee 30/05/2022
    Nous sommes à Eku, un village situé dans un pays fictif d'Afrique noire. Après avoir fait ses études en France, Ayané revient au chevet de sa mère mourante. À l'écart, méprisée par les femmes du village pour son indépendance et son absence, elle est témoin de la manière de vivre ancestrale qui règne dans ce village reculé. Eku n'est peuplé que de femmes, de vieillards et d'enfants, les hommes étant partis travailler dans des contrées lointaines. Un soir, tandis que la guerre civile fait rage dans ce pays imaginaire, des miliciens débarquent au village. Il s'agit de patriotes qui luttent pour restaurer l'unité originelle du peuple africain. Venus recruter de force des garçons pour se battre, et des filles pour le reste, ils mettent le village en quarantaine pendant une nuit interminable et sanglante au cours de laquelle un terrible sacrifice aura lieu. Cachée des autres humains, Ayané voit tout du haut de son arbre. Un roman au style superbe, à la fois cru et lyrique, sur le retour à soi, celui d'une jeune femme "occidentalisée" originaire d'Afrique, et celui de l'Afrique à son essence avant la colonisation. Pourquoi la barbarie dans ce continent où la nuit sembler régner plus qu'ailleurs ? Comment l'expliquer et même la pardonner à un peuple tant soumis à ses chefs ?Nous sommes à Eku, un village situé dans un pays fictif d'Afrique noire. Après avoir fait ses études en France, Ayané revient au chevet de sa mère mourante. À l'écart, méprisée par les femmes du village pour son indépendance et son absence, elle est témoin de la manière de vivre ancestrale qui règne dans ce village reculé. Eku n'est peuplé que de femmes, de vieillards et d'enfants, les hommes étant partis travailler dans des contrées lointaines. Un soir, tandis que la guerre civile fait rage dans ce pays imaginaire, des miliciens débarquent au village. Il s'agit de patriotes qui luttent pour restaurer l'unité originelle du peuple africain. Venus recruter de force des garçons pour se battre, et des filles pour le reste, ils mettent le village en quarantaine pendant une nuit interminable et sanglante au cours de laquelle un terrible sacrifice aura lieu. Cachée des autres humains, Ayané voit tout du haut de son arbre. Un roman au style superbe, à la fois cru et lyrique, sur le retour à soi, celui d'une jeune femme "occidentalisée" originaire d'Afrique, et celui de l'Afrique à son essence avant la colonisation. Pourquoi la barbarie dans ce continent où la nuit sembler régner plus qu'ailleurs ?...
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  • JeanPierreV 30/12/2021
    "Parce que la vie, c'était ça. Un serpent qui se mordait la queue." (P. 15) Ayané revient dans son village. Elle est venue accompagner sa mère mourante dans ses derniers jours. Elle revient de France et porte sa tenue occidentale, veste en jeans et pantalon..., bien loin de l'image traditionnelle des femmes. Choc de culture...elle représente dorénavant le mal aux yeux de certains.... Elle est l'image de la femme qui les dérange et qu'ils réprouvent, et l'image de l’étranger qu'ils rejettent. Choc de civilisation également car des rebelles attachés aux traditions assaillent le village et interdisent à la population de le quitter. Ils organisent un crime rituel, une horrible tragédie Folie des hommes, traditions rituelles, obscurantisme religieux, qui en rappellent d'autres Un livre dur et malgré tout beau, qui dérange
  • BilawharYudasaf 08/10/2020
    On ne sort pas indemne de cette critique de l'Afrique des traditions qui passe par l'initiation et la violence. Cette lecture parfois dérangeante rejoindra tous les déracinés, ceux qui fuient leurs racines comme ceux qui les idéalisent, les deux faces du même drame. Ce premier roman donne envie de suivre l'auteur.
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