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Lovecraft Country
Laurent Philibert-Caillat (traduit par)
Date de parution : 28/03/2019
Éditeurs :
Presses de la cité
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Lovecraft Country

Laurent Philibert-Caillat (traduit par)
Date de parution : 28/03/2019
Voyage au pays des monstres et du Ku Klux Klan
Chicago, 1954. Quand son père, Montrose, est porté disparu, Atticus, jeune vétéran de la guerre de Corée, s’embarque dans une traversée des États-Unis aux côtés de son oncle George, grand
amateur...
Chicago, 1954. Quand son père, Montrose, est porté disparu, Atticus, jeune vétéran de la guerre de Corée, s’embarque dans une traversée des États-Unis aux côtés de son oncle George, grand
amateur de science-fiction, et d’une amie d’enfance. Pour ce groupe de citoyens noirs, il est déjà risqué de prendre la route....
Chicago, 1954. Quand son père, Montrose, est porté disparu, Atticus, jeune vétéran de la guerre de Corée, s’embarque dans une traversée des États-Unis aux côtés de son oncle George, grand
amateur de science-fiction, et d’une amie d’enfance. Pour ce groupe de citoyens noirs, il est déjà risqué de prendre la route. Mais des dangers plus terribles les attendent dans le Massachusetts, au manoir du terrible M. Braithwhite… Les trois comparses retrouvent en effet Montrose enchaîné, près d’être sacrifié par une secte esclavagiste qui communique avec des monstres venus d’un autre monde pour persécuter les Noirs. C’est la première de leurs péripéties… Dans l’Amérique ségrégationniste, Atticus et ses proches vont vivre des aventures effrayantes et échevelées, peuplées de créatures fantastiques et d’humains racistes non moins effroyables.

Signé par un maître du genre, encensé par la critique outre-Atlantique, Lovecraft Country est un hommage au pulp et à la science-fiction des années 1950, un roman électrique d’une actualité déconcertante. La société HBO ne s’y est pas trompée en décidant de l'adapter pour une série sous la houlette de Jordan Peele, le réalisateur de Get Out.
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EAN : 9782258151079
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 496
Format : 140 x 225 mm
Presses de la cité
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EAN : 9782258151079
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 496
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Matt Ruff signe un roman complexe et captivant. Véritable hommage à la pulp et à la science-fiction des années 1950, mais aussi vive critique de l'Amérique ségrégationniste, annoncée dès le titre avec le nom de Lovecraft, auteur aux opinions controversées. Ainsi, si les dangers auxquels fait face Atticus sont de nature surnaturelle avec quantités de créatures malfaisantes, ils sont aussi bien réels et font directement écho au sombre passé des États-Unis.
Un texte parfaitement rythmé, rempli de références, hypnotique. »
Alizée / Librairie Mollat

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LaGeekosophe 30/05/2022
    Il était depuis bien longtemps dans ma PAL ! Lovecraft Country de Matt Ruff me tentait depuis son adaptation en série. Finalement, le Challenge SFFF me pousse ne fois de plus à sortir un roman de ma pile à Lire. Cette fois, c’est pour une lecture avec des monstres. Le récit se concentre sur la famille Turner-Green. Afro-américains dans l’Amérique des années 50, ils tentent de survivre dans une société raciste, en pleine ségrégation. Le livre surprend car il est en réalité divisé en plusieurs histoires. Chacune a pour personnage principal un membre de la famille Turner : Atticus, Montrose, Leticia… Le point commun ? Ils croisent la route de la mystérieuse secte des Adamites et font face à des situations fantastiques déstabilisantes. Mais les Turner ne sont pas simplement des victimes ! Résilients et pleins de ressources, ils ont toujours vécu dans un monde qui les considérait comme des monstres. Les Turner et les Green sont déjà combatifs. Ils publient un guide qui documente tous les lieux où les noirs peuvent voyager tranquillement, les hébergements où ils sont les bienvenus. Ils affrontent donc les délires de la secte adamite et ses monstruosités ensemble, montrant l’importance de la communauté face à l’adversité. Leticia est par exemple une forte personnalité, drôle et pleine de ressources. Le titre prend plusieurs sens. On peut le comprendre littéralement, car il y a des références au reclus de Providence. La secte des Adamites réside à Ardham, une référence directe au maître de l’horreur. Les Turner-Green croiseront moult être étranges. Poupée ensorcelée, fantômes, village hors du temps… Le fantastique est très présent et s’insinue dans le quotidien des personnages. J’ai cependant des commentaires déçus car certains lecteurs s’attendaient à un rapport plus frontal avec l’œuvre de Lovecraft, le titre peut être perçu comme trompeur. On pourra ainsi reprocher au roman de ne pas aller assez loin dans l’horreur et l’étrange. Mais j’ai beaucoup apprécié l’ambiance ésotérique étrange qui régnait dans la plupart des nouvelles. Cependant, le récit a comme thème prédominant le racisme institutionnel. Personne n’ignore aujourd’hui que l’auteur était xénophobe. Il y a par ailleurs un parallèle intéressant. Atticus est un grand lecteur de la science-fiction et de l’imaginaire de l’époque, et Montrose voit d’un très mauvaise œil la passion de son fils pour des auteurs parfois problématiques. Le récit fait ainsi un très bon travail à retranscrire cette ambiance haineuse. Arrestations intempestives, violences, menaces, discrimination à l’embauche, à l’immobilier… Chaque pan de la vie des personnages est conditionné par la couleur de peau. La partie consacrée à la sœur de Leticia est révélatrice. Grâce à une potion, Ruby devient blanche et vit donc une existence plus simple, sans être constamment soupçonnée, discriminée et violentée. Récit d’une famille noire aux proies au racisme et à une mystérieuse secte. Lovecraft Country nous propulse dans les États-Unis des années cinquante, où ségrégation et violence sont le quotidien des afrodescendants. Le fantastique met l’emphase sur les affres que connaissent les Turner-Green, famille soudée et combative face aux Adamites et autres monstres qui découlent de leurs tractations avec l’ésotérisme et la magie. Si l’aspect horrifique manque d’ampleur, la psychologie des personnages est bien creusée, notamment dans leur rapport avec la discrimination dont ils sont victimes.Il était depuis bien longtemps dans ma PAL ! Lovecraft Country de Matt Ruff me tentait depuis son adaptation en série. Finalement, le Challenge SFFF me pousse ne fois de plus à sortir un roman de ma pile à Lire. Cette fois, c’est pour une lecture avec des monstres. Le récit se concentre sur la famille Turner-Green. Afro-américains dans l’Amérique des années 50, ils tentent de survivre dans une société raciste, en pleine ségrégation. Le livre surprend car il est en réalité divisé en plusieurs histoires. Chacune a pour personnage principal un membre de la famille Turner : Atticus, Montrose, Leticia… Le point commun ? Ils croisent la route de la mystérieuse secte des Adamites et font face à des situations fantastiques déstabilisantes. Mais les Turner ne sont pas simplement des victimes ! Résilients et pleins de ressources, ils ont toujours vécu dans un monde qui les considérait comme des monstres. Les Turner et les Green sont déjà combatifs. Ils publient un guide qui documente tous les lieux où les noirs peuvent voyager tranquillement, les hébergements où ils sont les bienvenus. Ils affrontent donc les délires de la secte adamite et ses monstruosités ensemble, montrant l’importance de la communauté face à l’adversité....
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  • Kropo 09/03/2022
    Atticus et sa famille avait déjà fort à faire avec la ségrégation et voilà que les blancs s’allient à présent à des monstres venus d’ailleurs… Il ne fait décidément pas bon vivre dans les années 50 états-unienne lorsqu’on est noir et amateur de science fiction. Malgré de très bonnes critiques outre-Atlantique, il a parfois été reproché à ce roman de s’approprier illégitimement l’aura de Lovecraft et de sa créature Cthulhu alors que le style et les thèmes abordés s’éloigneraient trop de l’original. En effet on s’éloigne du cosmique, de l’immensité, de la folie et de l’absurde. Et selon moi, c’est pour le mieux. Matt Ruff reprend l’univers lovecraftien dans ce qu’il est devenu en partie grâce aux jeux de rôles L’appel de Cthulhu, c'est-à-dire plus proche de ses personnages, moins grandiloquents et aussi plus “Pulp”. Lovecraft country est avant tout une suite d’aventures, mettant en scène des personnages liés entre eux et faisant face à un ennemi commun. Les situations sont toujours prenantes, dynamiques, originales et déportent la réflexion des poncifs lovecraftiens vers les problèmes réels de l'œuvre de l’écrivain de Providence. Ici l’univers cthulhuesque demeure profondément raciste, mais le point de vue change. Nos héros et héroïnes noirs, subissent et résistent à un système ultra violent qui les à pris pour cible. La menace la plus terrifiante vient bien plus souvent du shérif du comté que du monstre d’un autre monde… Atticus et sa famille avait déjà fort à faire avec la ségrégation et voilà que les blancs s’allient à présent à des monstres venus d’ailleurs… Il ne fait décidément pas bon vivre dans les années 50 états-unienne lorsqu’on est noir et amateur de science fiction. Malgré de très bonnes critiques outre-Atlantique, il a parfois été reproché à ce roman de s’approprier illégitimement l’aura de Lovecraft et de sa créature Cthulhu alors que le style et les thèmes abordés s’éloigneraient trop de l’original. En effet on s’éloigne du cosmique, de l’immensité, de la folie et de l’absurde. Et selon moi, c’est pour le mieux. Matt Ruff reprend l’univers lovecraftien dans ce qu’il est devenu en partie grâce aux jeux de rôles L’appel de Cthulhu, c'est-à-dire plus proche de ses personnages, moins grandiloquents et aussi plus “Pulp”. Lovecraft country est avant tout une suite d’aventures, mettant en scène des personnages liés entre eux et faisant face à un ennemi commun. Les situations sont toujours prenantes, dynamiques, originales et déportent la réflexion des poncifs lovecraftiens vers les problèmes réels de l'œuvre de l’écrivain de Providence. Ici l’univers cthulhuesque demeure profondément raciste, mais le point de vue change. Nos héros et héroïnes noirs, subissent...
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  • Derchminator 18/02/2022
    Un de mes énorme coup de cœur apporté dans ma vie grâce à l'adaptation à l'époque simplement annoncée. Le résultat étant que j'ai dévoré le livre en très peu de temps et jamais regardé l'adaptation haha ! Pourtant le casting de ce que j'en est vu correspond parfaitement à l'image que je me faisais des personnages. C'est un livre qui a quelques rapports avec H.P. Lovecraft mais alors vraiment très minime. Le roman a bienheureusement sa propre identité et offre un recueil de nouvelles qui ont une suite parfaitement logique entre elles et plusieurs liens. D'où l'adaptation logique en série. Les personnages sont parfaitement définis, attachants et étonnants. Les histoires sont soit tendues entre le thriller et l'horreur, soit fascinantes dans une plongée SF et magique. Top !
  • Bennybooks 12/12/2021
    Ce qui est intéressant dans ce roman, c’est de faire cohabiter une histoire se passant en pleine ségrégation, dont les héros sont tous noirs, et le nom de Lovecraft. Ceux qui connaissent un peu cet auteur ne sont pas sans savoir que ce dernier, à son époque, a tenu des propos ouvertement racistes. Même si je connais peu Lovecraft, il y a quelques références dans cette oeuvre à son univers mais vraiment peu. Le titre du roman est vraiment opportuniste car il prend le lecteur à contre pied. On s’attend à lire un roman ancré dans l’univers de Lovecraft alors que pas du tout. C’est un ouvrage qui s’attaque à une période de l’histoire américaine assez difficile et qui dans le climat actuel trouve de nouvelles résonances. L’auteur nous montre les manifestations du racisme à travers les lois « Jim Crow », qui sont à l’origine de la ségrégation raciale, les violences policières, la discrimination à l’embauche, l’accès à la propriété, les couples mixtes, l’esclavage, etc. Point de chapitres dans ce roman mais une histoire différente à chaque fois, que va vivre un ou plusieurs de nos protagonistes. J’avoue que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire avec ce découpage car je ne voyais pas de véritable fin se profiler. Alors il y a bien un fil rouge qui relie chacune de ces histoires mais il est très mince. Ce livre, au final, aurait pu être un recueil de nouvelles et d’ailleurs j’aurais préférer car j’aurais su à quoi m’attendre. L’auteur nous alerte vraiment sur ce qu’est le racisme et en gros, il nous fait passer le message qu’entre hier et aujourd’hui, des choses ont certes changé mais que le racisme est bel et bien toujours présent et qu’on tend à revenir à cette période sombre. Que ce soit envers la communauté noire ou toute autre communauté d’ailleurs. On l’a vu au début de la pandémie avec le racisme envers la communauté asiatique et on la voit toujours sur la communauté gay qui est toujours persécuté à travers le monde. Pour rendre ce roman intéressant sans en faire un livre d’Histoire, Matt Ruff nous plonge dans un style fantastique et nous offre un bel hommage aux romans classiques fantastiques et de science-fictions. Vous ne serez donc pas surpris de rencontrer des sorciers, des créatures monstrueuses et effrayants, des fantômes et même une machine qui vous transporte d’une planète à une autre. Au final, je reste toujours indécis sur mon ressenti après la lecture de ce roman. Cela fait un an que je l’ai lu (oui je suis très en retard dans mes chroniques) et je n’arrive toujours pas à dire si j’ai aimé ou non. Disons qu’il m’a pris au dépourvu sur ce qu’il allait raconté et que j’ai été un peu déçu. Après il reste intéressant à lire car bien documenté sur la ségrégation et on ne peut qu’être chamboulé par ce que la communauté noire a subi et subi encore aujourd’hui, mais il ne m’a pas transcendé. D’ailleurs, je me souviens m’être dit à la fin de ma lecture : « mouais, bof ». Mais comme je le dis toujours, cela reste mon avis et je vous invite quand même à le lire pour vous faire votre opinion. Ce qui est intéressant dans ce roman, c’est de faire cohabiter une histoire se passant en pleine ségrégation, dont les héros sont tous noirs, et le nom de Lovecraft. Ceux qui connaissent un peu cet auteur ne sont pas sans savoir que ce dernier, à son époque, a tenu des propos ouvertement racistes. Même si je connais peu Lovecraft, il y a quelques références dans cette oeuvre à son univers mais vraiment peu. Le titre du roman est vraiment opportuniste car il prend le lecteur à contre pied. On s’attend à lire un roman ancré dans l’univers de Lovecraft alors que pas du tout. C’est un ouvrage qui s’attaque à une période de l’histoire américaine assez difficile et qui dans le climat actuel trouve de nouvelles résonances. L’auteur nous montre les manifestations du racisme à travers les lois « Jim Crow », qui sont à l’origine de la ségrégation raciale, les violences policières, la discrimination à l’embauche, l’accès à la propriété, les couples mixtes, l’esclavage, etc. Point de chapitres dans ce roman mais une histoire différente à chaque fois, que va vivre un ou plusieurs de nos protagonistes. J’avoue que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire avec ce découpage car...
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  • Nympha86 26/01/2021
    1954, à Chicago. Nous rencontrons Atticus, son père Montrose, son oncle George, son amie Letitia… Citoyens noirs, dans une Amérique ségrégée, ils sont confrontés à des phénomènes fantastiques. Le roman est en fait une succession de chapitres, centré sur un événement fantastique en particulier et sur un personnage. Chaque histoire est un hommage aux classiques du « Pulp » SFFF américain avec un fil rouge général qui nous présente un genre de secte mystique. On passe par exemple d’une histoire de maison hantée à une histoire de découverte de planètes mystérieuses, il y en a pour tous les goûts. Mais ce côté fantastique n’est en fait pas ce qu’il y a de plus intéressant dans ce récit (surtout qu’il me manquait très probablement des références quand à la littérature Pulp pour vraiment apprécier les occurrences de fantastique, étant personnellement assez peu familière du Pulp). Comme souvent, les pires monstres sont les gens que l’on croise, et chaque personnage nous parle du racisme qu’il subit, dans des anecdotes qui résonnent malheureusement trop avec l’actualité. Sidérants, glaçants, ces faits communs d’un racisme ordinaire et inacceptable bousculent et questionnent. In fine, une bonne lecture, même si j’ai été un peu déroutée au début par le format qui se rapproche beaucoup de la nouvelle, avec une qualité assez inégale et des conclusions d’épisodes paranormaux assez rapides. L’aspect « sociétal » du roman contrebalance largement ces défauts à mes yeux.1954, à Chicago. Nous rencontrons Atticus, son père Montrose, son oncle George, son amie Letitia… Citoyens noirs, dans une Amérique ségrégée, ils sont confrontés à des phénomènes fantastiques. Le roman est en fait une succession de chapitres, centré sur un événement fantastique en particulier et sur un personnage. Chaque histoire est un hommage aux classiques du « Pulp » SFFF américain avec un fil rouge général qui nous présente un genre de secte mystique. On passe par exemple d’une histoire de maison hantée à une histoire de découverte de planètes mystérieuses, il y en a pour tous les goûts. Mais ce côté fantastique n’est en fait pas ce qu’il y a de plus intéressant dans ce récit (surtout qu’il me manquait très probablement des références quand à la littérature Pulp pour vraiment apprécier les occurrences de fantastique, étant personnellement assez peu familière du Pulp). Comme souvent, les pires monstres sont les gens que l’on croise, et chaque personnage nous parle du racisme qu’il subit, dans des anecdotes qui résonnent malheureusement trop avec l’actualité. Sidérants, glaçants, ces faits communs d’un racisme ordinaire et inacceptable bousculent et questionnent. In fine, une bonne lecture, même si j’ai été un peu déroutée au début par...
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