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Mémoires de maisons blanches
Date de parution : 12/01/2023
Éditeurs :
Plon

Mémoires de maisons blanches

Date de parution : 12/01/2023
La vieille femme aux yeux d’ambre a attendu que souffle le vent.
« Approche, que je te conte les aventures d’une reine ».
Elle est venue, ses mots ont dû l’atteindre. 
[...]
Que vive le roi ? Pas tant qu'Anansi n'eût dit son dernier mot?
Le jour de l'investiture du Président des États-Unis, alors que la voiture présidentielle arrive au Capitole, une vieille femme parvient à s'approcher de Joe Biden. C'est une clocharde, il la... Le jour de l'investiture du Président des États-Unis, alors que la voiture présidentielle arrive au Capitole, une vieille femme parvient à s'approcher de Joe Biden. C'est une clocharde, il la connaît. Elle lui montre ses mains. Il pleure. Une histoire les relie.

Avant de monter à la tribune où il prononcera...
Le jour de l'investiture du Président des États-Unis, alors que la voiture présidentielle arrive au Capitole, une vieille femme parvient à s'approcher de Joe Biden. C'est une clocharde, il la connaît. Elle lui montre ses mains. Il pleure. Une histoire les relie.

Avant de monter à la tribune où il prononcera son discours d'investiture, il doit encore apprendre d'elle une chose qu'il ignore. Alors seulement, il pourra entrer à la Maison blanche.

Deux ans et demi après l’assassinat de George Floyd et deux ans après l’investiture de Joe Biden, Mémoires de maisons blanches questionne la réparation. Celle d'un homme, celle d'un peuple.
 
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EAN : 9782259312288
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782259312288
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 135 x 210 mm

Ils en parlent

« Les récits polymorphes s’enchevêtrent si étroitement que le lecteur s’y perd avec délice. Un ouvrage complexe, déroutant, poétique et musical d’une grande beauté. »
 
Arnaud Bresson / Librairie Sauramps

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Stemilou 10/04/2023
    Un roman poème pour nous conter l'histoire des hommes, ceux qui ont connu l'esclavage, cet avilissement des afro-américains qui a laissé et qui laisse encore des marques indélébiles. Au bord du lac Volta au Ghana, nous suivons les caravanes qui sillonnent le pays et arrachent les hommes à leurs terres. Les voilà en route pour un ailleurs dont ils n'ont même pas connaissance pour servir, souffrir et mourir. Un lien se tisse entre deux continents. Laissons nous porter par les mots comme sur une rivière, le clapotis de l'eau pour taire les cris; la colonisation et l'esclavage comme seuls moyens d'expansion et de pouvoir. Mais auprès d'Anansi, dont la légende veut qu'elle sauve les plus démunis notamment les enfants, portant cette calebasse brisée contenant un crabe bleu, nous comprenons ce qui se déroule. C'est à travers elle que l'histoire d'un président est racontée, celle de Joe Biden, une vie meurtrie par la mort de sa femme et sa petite fille puis de son fils. Quel est donc le lien entre ces deux personnages? Une promesse, celle de la reconnaissance qui doit être tenue en ce jour d'investiture alors que les mémoires de ces maisons blanches se dévoilent pour se perdre à nouveau. Un récit d'une grande beauté traitant d'une grande part de l'histoire de deux continents, l'un empreint de légendes et de sacrifices, l'autre assoiffée de pouvoir. Ce n'est pas une lecture facile, elle demande de la rigueur et d'une certaine façon un besoin de se fondre dans les mots pour en percevoir toute la douleur.Un roman poème pour nous conter l'histoire des hommes, ceux qui ont connu l'esclavage, cet avilissement des afro-américains qui a laissé et qui laisse encore des marques indélébiles. Au bord du lac Volta au Ghana, nous suivons les caravanes qui sillonnent le pays et arrachent les hommes à leurs terres. Les voilà en route pour un ailleurs dont ils n'ont même pas connaissance pour servir, souffrir et mourir. Un lien se tisse entre deux continents. Laissons nous porter par les mots comme sur une rivière, le clapotis de l'eau pour taire les cris; la colonisation et l'esclavage comme seuls moyens d'expansion et de pouvoir. Mais auprès d'Anansi, dont la légende veut qu'elle sauve les plus démunis notamment les enfants, portant cette calebasse brisée contenant un crabe bleu, nous comprenons ce qui se déroule. C'est à travers elle que l'histoire d'un président est racontée, celle de Joe Biden, une vie meurtrie par la mort de sa femme et sa petite fille puis de son fils. Quel est donc le lien entre ces deux personnages? Une promesse, celle de la reconnaissance qui doit être tenue en ce jour d'investiture alors que les mémoires de ces maisons blanches se dévoilent pour se perdre à nouveau. Un récit...
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  • mcd30 18/03/2023
    Ce livre est une perle, d’une grande beauté d’écriture malgré la dureté du récit. Un texte poétique, une lecture exigeante. Entre oralité africaine et roman contemporain, un mélange de styles réussi. Des fils se nouent, se dénouent. Le temps prend la parole, l’araignée tisse la toile d’une histoire Deux continents reliés par l’esclavage et la misère d’un peuple. Que de souffrance, de mort, de violence. La fondation de Washington, la traversée des esclaves, Martin Luther King, Kennedy, les quartiers pauvres, les minorités, l’investiture de Biden, une grande page d’histoire. Arnaud Rozan m’avait fait une très forte impression avec L’unique goutte de sang. Mémoires de maisons blanches est un excellent roman où l’auteur nous fait entendre la voix de l’Afrique avec ses contes, ses légendes, sa sagesse et de l’autre celle d’une Amérique ambitieuse, inhumaine, prête à tout. Merci aux éditions Plon #Mémoiresdemaisonsblanches #NetGalleyFrance
  • CelinePointAlaLigne 07/03/2023
    Pensez-vous qu’un récit puisse mêler des éléments biographiques sur Joe Biden, l’horreur de l’esclavagisme et quelques touches de mysticisme africain ? Pas simple. C’est pourtant toute l’originalité réussie du dernier roman de Arnaud Rozan “Mémoires de maisons blanches”. • Jouant avec les genres littéraires (on y croise fréquemment de la poésie et même un peu de théâtre), Arnaud Rozan ose lier le destin du président Américain à celui d’Anansi, femme noire tâchée de blanc qui porte en elle et dans sa calebasse l’histoire des générations d’esclaves qui l’ont précédée. • Ce roman a des allures de conte dans lequel la chronologie n’a pas d’importance. Il faut lâcher prise… Ce qui peut également servir pour ne pas se sentir perdu face à ces Anansi, ces Annan et ces Inaya descendants mais aussi réincarnations les uns des autres. C’est flou comme un rêve dont les contours disparaissent au réveil mais qu’importe. On se souvient des émotions. On se souvient de cette maison blanche qui accueille Madame Biden prête à mettre au monde son premier enfant, Beau. Et on se souvient de cette voisine de chambre afro-américaine et de ses yeux d’ambre posés sur l’enfant. On se souvient de cette autre maison blanche qu’il a fallu construire en plein Washington. Sous les coups. Cette maison blanche devenue Maison Blanche dont Biden s’apprête à gravir les marches pour son investiture, l’esprit préoccupé par la vision de cette femme noir tâchée de blanc dont il vient de croiser le regard d’ambre. Mémoires de maisons blanches est un court roman aussi intriguant qu’exaltant. Prenant le parti pris des conséquences sur la vie personnelle de Joe Biden, il fait figure d’allégorie démontrant que l’Histoire des Etats-Unis d’Amérique est et doit rester indissociable de son passé colonialiste.Pensez-vous qu’un récit puisse mêler des éléments biographiques sur Joe Biden, l’horreur de l’esclavagisme et quelques touches de mysticisme africain ? Pas simple. C’est pourtant toute l’originalité réussie du dernier roman de Arnaud Rozan “Mémoires de maisons blanches”. • Jouant avec les genres littéraires (on y croise fréquemment de la poésie et même un peu de théâtre), Arnaud Rozan ose lier le destin du président Américain à celui d’Anansi, femme noire tâchée de blanc qui porte en elle et dans sa calebasse l’histoire des générations d’esclaves qui l’ont précédée. • Ce roman a des allures de conte dans lequel la chronologie n’a pas d’importance. Il faut lâcher prise… Ce qui peut également servir pour ne pas se sentir perdu face à ces Anansi, ces Annan et ces Inaya descendants mais aussi réincarnations les uns des autres. C’est flou comme un rêve dont les contours disparaissent au réveil mais qu’importe. On se souvient des émotions. On se souvient de cette maison blanche qui accueille Madame Biden prête à mettre au monde son premier enfant, Beau. Et on se souvient de cette voisine de chambre afro-américaine et de ses yeux d’ambre posés sur l’enfant. On se souvient de cette autre maison blanche qu’il a fallu construire en plein...
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  • seb_sam_b 26/02/2023
    Quel plaisir de retrouver l’écriture d’Arnaud Roman avec Mémoires de Maisons Blanches, aux éditions Plon ! Ce second roman est une plongée passionnante dans l’univers de la politique américaine. Ce voyage est une histoire touchante et bouleversante entre deux personnes… Tout le récit est une alternance entre ces deux destins. Cette rencontre inattendue entre Anansi, une clocharde, et Joe Biden, aura un impact sur le Président avant son discours d'investiture… Cette fresque poétique et touchante nous fait voyager de l'Afrique à l'Amérique, pour explorer les racines de l'esclavage et les horreurs subies par les afro-américains. J’ai été transporté par ces univers riches et captivants. Suivre de Joe Biden, c’est le suivre dans sa quête pour comprendre son passé, mais également celui de son pays. Les maisons blanches qu’il traverse sont tous ces lieux emblématiques de la culture et de la politique américaine. Arnaud Rozan rend hommage à ces êtres oubliés qui ont fait ces lieux de mémoire.
  • Lalitote 26/01/2023
    Que de fils tissés , entremêles pour nous conter l'esclavage, l'humiliation et toutes les horreurs subies par les afro-américains. Une écriture qui empreinte à de multiples styles, la fresque, le conte, la pièce de théâtre et la poésie. Lire A. Rozan c'est laisser une part de soi au fil des pages tant son discours est universel et vient percuter nos propres mémoires ancestrales. C'est un plaisir des mots, de la mélodie qu'ils forment ente eux. Les situations décrites sortent des pages pour s'imprimer sur vos rétines de façon aléatoire. Pas besoin de construction, de suivi, il suffit de se laisser prendre au fil des mots et des images suggérées. Alors on voyage loin, en Afrique au bord du Lac Volta au Ghana, on va suivre les caravanes des marchands d'esclaves, le long voyage en bateau mouroir et enfin l'arrivée en enfer sur cette bonne vieille terre d 'Amérique. Il sera question de la colonisation doublée de l'impérialisme, les amérindiens ne seront pas oubliés. Auprès d'Anansi déesse qui vient au secours des plus démunis, accompagnée d'une calebasse brisée contenant un crabe bleu en son centre. Un personnage de taille qui n'est autre que Joe Biden entre dans la danse tel un patriarche usé par les deuils. Celui de sa femme et de sa petite fille, il y a bien longtemps et plus récemment celui de son fils Beau. Il est question d'une promesse faîte et tenue en ce jour d'investiture à la Maison Blanche. La boucle est bouclée lorsque nous voyons se dévoiler les mémoires de ces maisons blanches, lézardées, hantées par des actes, des faits non reconnus et prêt à à sombrer dans l'oubli. Point de réparations, point d'excuses à l'horizon ? Un magnifique second roman qui bien après l'avoir lu, résonne encore dans nos cœurs. Bonne lecture.Que de fils tissés , entremêles pour nous conter l'esclavage, l'humiliation et toutes les horreurs subies par les afro-américains. Une écriture qui empreinte à de multiples styles, la fresque, le conte, la pièce de théâtre et la poésie. Lire A. Rozan c'est laisser une part de soi au fil des pages tant son discours est universel et vient percuter nos propres mémoires ancestrales. C'est un plaisir des mots, de la mélodie qu'ils forment ente eux. Les situations décrites sortent des pages pour s'imprimer sur vos rétines de façon aléatoire. Pas besoin de construction, de suivi, il suffit de se laisser prendre au fil des mots et des images suggérées. Alors on voyage loin, en Afrique au bord du Lac Volta au Ghana, on va suivre les caravanes des marchands d'esclaves, le long voyage en bateau mouroir et enfin l'arrivée en enfer sur cette bonne vieille terre d 'Amérique. Il sera question de la colonisation doublée de l'impérialisme, les amérindiens ne seront pas oubliés. Auprès d'Anansi déesse qui vient au secours des plus démunis, accompagnée d'une calebasse brisée contenant un crabe bleu en son centre. Un personnage de taille qui n'est autre que Joe Biden entre dans la danse tel...
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