Lisez! icon: Search engine
Mortel bouquet
Collection : Terres sombres
Date de parution : 27/04/2023
Éditeurs :
Presses de la cité

Mortel bouquet

Collection : Terres sombres
Date de parution : 27/04/2023
Une mort inexpliquée, un tableautin mystérieusement glissé parmi les chefs-d’œuvre du Louvre, des châtelains veillant jalousement sur leurs secrets de famille, des conservateurs de musée à l’ambition démesurée, des règlements de comptes entre vrai et faux résistants : à l’heure de la Libération, une drôle de guerre éclate dans le bocage sarthois…
Un château enfoui dans le bocage du Maine, si vaste qu’en 1940 le musée du Louvre y a entreposé, loin des combats pensait-on, ses Rubens, Véronèse, Fragonard…
Le territoire libéré, il...
Un château enfoui dans le bocage du Maine, si vaste qu’en 1940 le musée du Louvre y a entreposé, loin des combats pensait-on, ses Rubens, Véronèse, Fragonard…
Le territoire libéré, il faut les récupérer. Des conservateurs, des experts se pressent. Mais, au lendemain d’une fastueuse cérémonie, l’un d’entre eux est retrouvé...
Un château enfoui dans le bocage du Maine, si vaste qu’en 1940 le musée du Louvre y a entreposé, loin des combats pensait-on, ses Rubens, Véronèse, Fragonard…
Le territoire libéré, il faut les récupérer. Des conservateurs, des experts se pressent. Mais, au lendemain d’une fastueuse cérémonie, l’un d’entre eux est retrouvé mort le bec dans une mare. Puis c’est un tableau perdu qui reparaît, une minuscule nature morte hollandaise, comme une carte de visite qu’on laisse sur le lieu d’un forfait. A priori, le tableautin n’a rien à faire parmi les grands formats du Louvre. Qui l’aurait introduit ? L’expert assassiné ? La jeune héritière cloîtrée sous les combles ?
Non, la guerre n’est pas finie. Des patriotes de la dernière heure courent le pays ; ils l’« épurent ». Le sang éclabousse le bocage. Le château lui-même semble s’abîmer dans les mystères de son passé… Dans ce contexte délétère, un jeune assistant conservateur enquête, l’énigme lui laissant entrevoir un destin inespéré. Il lui suffirait de forcer les circonstances. Une telle chance ne se présente pas deux fois dans une vie.
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782258201309
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 190 mm
EAN : 9782258201309
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 140 x 190 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • migdal 16/10/2023
    Le 29 janvier 2008, Le Maine Libre, annonçant que le corps de Pierre Fauvellière (89 ans) avait été découvert la veille à son domicile, évoquait brièvement la carrière de cet ancien résistant, devenu conservateur au département des peintures du musée du Louvre, célébré pour avoir sauvé nos trésors artistiques durant les spoliations de l’occupation, avant que son étoile palisse et qu’il finisse dans la misère. Jacky Pierrat concluait cet incepit en révélant que le défunt laissait un recueil de souvenirs. Ce recueil, aujourd’hui publié par la Collection TerreSombres, est donc la confession du fils de l’ancien régisseur du chateau de Chaource (Sourches dans la Sarthe) où une partie des collections du Louvre trouvèrent refuge entre 1940 et 1945, à l’initiative de Jacques Jaujard, directeur des musées nationaux et du conservateur Germain Bazin. Au printemps 1945, lors de l’inventaire des chefs-d’œuvre avant leur retour à Paris, apparait une petite nature morte de Bosschaert (le « Bouquet dans une niche ouvrant sur un paysage ») disparue lors de la débâcle de 1870. Nicolas Chaudun, qui a déjà publié « L’été en enfer. Napoléon III dans la débâcle » et « Le brasier. Le Louvre incendié par la Commune », imagine qu’à la chute du second empire, lors du trajet vers Brest, une bétaillère chargée de trésors du Louvre, dont le Bosschaert, se serait « perdue » en gare du Mans. Que sont devenus ces trésors ? Où ont ils été cachés entre 1870 et 1945 ? Comment sont ils réapparus à la libération pour la gloriole de « petit Pierre », honoré dès janvier 1947, d’une salle portant son nom au Louvre ? Pourquoi, dans les années Mitterand « petit Pierre » a-t-il été mis en retraite d’office, gommé du Louvre, puis exilé dans sa province natale ? Le journal de Pierre Fauvellière raconte la destinée de ce « Mortel bouquet » et confesse les meurtres de celui qui apparait comme une réincarnation du légendaire docteur Sheppard (Le Meurtre de Roger Ackroyd). Roman passionnant pour qui s’intéresse à l’histoire, à l’art, à Rose Valland et aux « monuments men ». Récit fort bien écrit et documenté. Polar au dénouement aussi stupéfiant que tardif puisque, les amnisties et prescriptions gommant les crimes de l’occupation et de la libération, les assassins s’en sortent indemnes. Mais Nicolas Chaudun n’est pas (encore) Agatha Christie et cet ouvrage met en scène sans doute trop de personnages, par exemple Pierre Bourdan, dont aucun n’est sympathique. Pierre Fauvellière, le narrateur, est un misanthrope qui peint systématiquement les travers et les tics de chaque acteur en les rendant ainsi odieux… difficile d’apprécier un livre dont aucun personnage n’est aimable. Par ailleurs, une intrigue sur plus d’un siècle avec trois grands actes (1870-1945-1981) exige une attention plus soutenue que pour un roman policier de la série « Grands détectives et risque ainsi d’égarer nombre de lecteurs. En conclusion, un bon roman historique, un polar moyen ; je préfère dans cette collection TerreSombres « Le dernier des écrivains » et bien sur « L’ouverture des hostilités », mais ma préférence est évidemment discutable et subjective. PS : L'ouverture des hostilitésLe 29 janvier 2008, Le Maine Libre, annonçant que le corps de Pierre Fauvellière (89 ans) avait été découvert la veille à son domicile, évoquait brièvement la carrière de cet ancien résistant, devenu conservateur au département des peintures du musée du Louvre, célébré pour avoir sauvé nos trésors artistiques durant les spoliations de l’occupation, avant que son étoile palisse et qu’il finisse dans la misère. Jacky Pierrat concluait cet incepit en révélant que le défunt laissait un recueil de souvenirs. Ce recueil, aujourd’hui publié par la Collection TerreSombres, est donc la confession du fils de l’ancien régisseur du chateau de Chaource (Sourches dans la Sarthe) où une partie des collections du Louvre trouvèrent refuge entre 1940 et 1945, à l’initiative de Jacques Jaujard, directeur des musées nationaux et du conservateur Germain Bazin. Au printemps 1945, lors de l’inventaire des chefs-d’œuvre avant leur retour à Paris, apparait une petite nature morte de Bosschaert (le « Bouquet dans une niche ouvrant sur un paysage ») disparue lors de la débâcle de 1870. Nicolas Chaudun, qui a déjà publié « L’été en enfer. Napoléon III dans la débâcle » et « Le brasier. Le Louvre incendié par la Commune », imagine qu’à la chute du second empire, lors du trajet vers...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Ghen 02/07/2023
    Un livre absolument mortel ! Nicolas Chaudun est un écrivain sérieux. Éditeur d’art, historien reconnu, spécialiste du XIXe siècle, il est l’auteur de nombreux documentaires (Paris au temps des équipages, Le Pré des anges, Dandysme, le mal ultra, Le Brasier, le Louvre sous le feu de la Commune, etc.), d’une biographie remarquable sur le baron Haussmann (Haussmann, Georges Eugène, préfet-baron de la Seine, Actes Sud, 2009), et de nombreux récits historiques marquants qui récoltèrent de nombreux prix (L’Été en enfer, Actes Sud, prix Drouyn-de-Lhuys de l’Académie des sciences morales et politiques 2011, prix de la Fondation Napoléon 2011, prix Robert-Christophe 2012, Le Brasier, Actes Sud, prix Du Guesclin 2015, prix du meilleur livre d’histoire 2015 du magazine Lire, La Nuit des aventuriers, Plon, etc.). Le charme de ses ouvrages, outre une précision historique minutieuse, indiscutable, fruit de longues recherches, est une richesse de style inimitable, une érudition vertigineuse au service du récit, et surtout l’art de raconter. Car Nicolas Chaudun est passionné et passionnant. Se plonger dans l’un de ses ouvrages, c’est toujours se jeter avec délectation dans le flot tumultueux de l’Histoire. Avec son dernier livre, Mortel bouquet (Plon), voilà que l’écrivain (sérieux) se met au polar : des tableaux de maître entreposés par le Louvre en 1940, loin des combats, doivent être rapatriés ; un expert est soudain assassiné ; un tableau non référencé apparaît ; des secrets de famille bien gardés ressurgissent… Le livre est une véritable réussite. À partir d’un fait historique bel et bien réel, Nicolas Chaudun tisse une intrigue captivante. En fin d’ouvrage, dans un dernier chapitre, il démêle aussi le vrai du faux et nous ouvre, une fois de plus, les portes de l’Histoire. On n’en dira pas plus. Quinze jours à peine après sa sortie, l’ouvrage a d’ailleurs reçu le prix ACF de l’Homme pressé. Une raison de plus pour s’empresser, justement, de se le procurer. Un livre absolument mortel ! Nicolas Chaudun est un écrivain sérieux. Éditeur d’art, historien reconnu, spécialiste du XIXe siècle, il est l’auteur de nombreux documentaires (Paris au temps des équipages, Le Pré des anges, Dandysme, le mal ultra, Le Brasier, le Louvre sous le feu de la Commune, etc.), d’une biographie remarquable sur le baron Haussmann (Haussmann, Georges Eugène, préfet-baron de la Seine, Actes Sud, 2009), et de nombreux récits historiques marquants qui récoltèrent de nombreux prix (L’Été en enfer, Actes Sud, prix Drouyn-de-Lhuys de l’Académie des sciences morales et politiques 2011, prix de la Fondation Napoléon 2011, prix Robert-Christophe 2012, Le Brasier, Actes Sud, prix Du Guesclin 2015, prix du meilleur livre d’histoire 2015 du magazine Lire, La Nuit des aventuriers, Plon, etc.). Le charme de ses ouvrages, outre une précision historique minutieuse, indiscutable, fruit de longues recherches, est une richesse de style inimitable, une érudition vertigineuse au service du récit, et surtout l’art de raconter. Car Nicolas Chaudun est passionné et passionnant. Se plonger dans l’un de ses ouvrages, c’est toujours se jeter avec délectation dans le flot tumultueux de l’Histoire. Avec son dernier livre, Mortel bouquet (Plon), voilà que l’écrivain (sérieux) se met au polar : des tableaux...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Presses de la Cité
Des comédies hilarantes aux polars les plus noirs, découvrez chaque mois nos coups de cœur et de nouvelles idées de lecture.

Lisez maintenant, tout de suite !

  • Sélection
    Babelio

    Le polar régional

    Visiter une région à travers des romans policiers est un luxe dont raffolent les amateurs de polars régionaux. De la Bretagne au Pays basque en passant par l’Alsace, on entre dans les us et coutumes d’une terre avec ses particularités, ses complexités, ses beautés aussi - et ses crimes. De quoi rendre la visite plus attrayante ?

    Lire l'article
  • Sélection
    Lisez

    Fête des Pères : 35 romans pour lui faire passer des nuits blanches

    Vous avez un papa qui aime passer de longues nuits sans dormir à essayer de démêler les fils d'une enquête ? Offrez-lui un polar pour la fête des Pères ! Clown tueur, kidnapping, cold case, true crime... Faites-le frissonner avec notre sélection.

    Lire l'article