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Qui veut risquer sa vie la sauvera
Mémoires
Date de parution : 17/09/2020
Éditeurs :
Robert Laffont

Qui veut risquer sa vie la sauvera

Mémoires

Date de parution : 17/09/2020

Jean-Pierre Chevènement nous fait entrer, pour la première fois, dans sa vie personnelle et familiale pour mieux nous raconter cinquante ans d’histoire française, d’engagements et de combats hors du commun.
D’une...

Jean-Pierre Chevènement nous fait entrer, pour la première fois, dans sa vie personnelle et familiale pour mieux nous raconter cinquante ans d’histoire française, d’engagements et de combats hors du commun.
D’une enfance meurtrie dans la France occupée, il tirera l’énergie de paris successifs, mû par l’idée que celui « qui veut...

Jean-Pierre Chevènement nous fait entrer, pour la première fois, dans sa vie personnelle et familiale pour mieux nous raconter cinquante ans d’histoire française, d’engagements et de combats hors du commun.
D’une enfance meurtrie dans la France occupée, il tirera l’énergie de paris successifs, mû par l’idée que celui « qui veut risquer sa vie la sauvera » (saint Matthieu). Il rencontre « l’Histoire en train de se faire » durant la guerre d’Algérie. À son retour, il entreprend avec une poignée de camarades de construire une autre offre politique à gauche, qui passe par la création du CERES, la rencontre avec François Mitterrand, le congrès socialiste d’Épinay, d’où s’élance une génération avide de « changer la vie ». Le « Che » nous raconte la conquête du pouvoir de 1971 à 1981 comme un véritable roman, où se mêlent audaces stratégiques et luttes opiniâtres.
Multipliant savoureuses anecdotes et portraits sans concession, il démythifie la « deuxième gauche » et croque avec une douce ironie son leader, Michel Rocard. Il évoque Mitterrand à différents moments d’une relation de trente ans, où la complicité le dispute à l’affrontement. Il dépeint aussi les figures de Laurent Fabius et de Lionel Jospin, et rappelle le rôle injustement sous-estimé de Pierre Mauroy et de Jacques Delors qui surent dire « non » à Mitterrand.
Éducation nationale, Défense, Intérieur : pendant près de dix ans, Chevènement donnera une colonne vertébrale à l’État. Quand viennent, en 1989-91, le grand retournement du monde et le triomphe planétaire du capitalisme financier, il ne renonce pas : non à la guerre du Golfe et au clash des civilisations ! non à Maastricht et à une Europe coupée des peuples ! Il éclaire les raisons toujours actuelles qui le conduisirent à mettre en pratique à trois reprises sa célèbre formule « Un ministre, ça ferme sa gueule. Si ça veut l’ouvrir, ça démissionne », contre la « parenthèse libérale » en 1983, contre la guerre du Golfe en 1991 et contre le démantèlement de l’État républicain en Corse en 2000. Bref, il nous explique comment nous en sommes arrivés là.
Ce récit majeur passionnera tous ceux qui se demandent comment relever les défi s d’aujourd’hui et de demain. Il permet aussi de mesurer la dimension exceptionnelle de l’homme d’État, son exigence morale et intellectuelle qui lui valent aujourd’hui respect et considération.

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EAN : 9782221218464
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 506
Format : 1 x 240 mm
EAN : 9782221218464
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 506
Format : 1 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • PG35 20/01/2021
    Un patriote républicain Les mémoires de Jean-Pierre Chevènement dévoilent une personnalité bien éloignée de l’image du crypto-marxiste qui anima le CERES dans les années 70. On découvre un homme de conviction, peu disposé au compromis sur ses valeurs, mais qui se révèle lucide et rigoureux dans ses jugements. Un républicain intransigeant, admirateur du Général de Gaulle, contempteur impitoyable de l’Europe néolibérale que nous devons à Mitterrand, Kohl et Thatcher. Un patriote consterné par l’« archipellisation » de la société française, par l’extension du communautarisme et par une Union européenne conçue comme un simple marché en dehors des nations. Un Franc-comtois fier de ses origines et attaché à son port d'attache belfortain. Un homme politique plus intéressé par les sujets de doctrine que par les manœuvres d’appareil. Quoique. Chevènement nous fait vivre plus de cinquante années passionnantes, au sein du parti socialiste puis de quatre gouvernements, dont trois qu’il quittera de lui-même. « Un ministre, ça ferme sa gueule, si ça veut l’ouvrir, ça démissionne ». Il nous livre le dessous des cartes du congrès d’Epinay, puis des congrès socialistes qui suivirent : rapports de force, motions, votes… Il nous explique en quoi le tournant libéral pris par François Mitterrand en 1983 fut une erreur. Il nous fait partager son analyse du « déni de démocratie » que fut le traité de Lisbonne, concocté en 2008 par Sarkozy et Hollande. Ministre de la Recherche et de l’industrie, il plaide en vain pour une sortie du Système monétaire européen qui aurait permis de maintenir la compétitivité des entreprises françaises. Ministre de l’Éducation nationale, il met l’accent sur les apprentissages fondamentaux, l’apprentissage de la lecture, la mémorisation, l’instruction civique. Ministre de la Défense, il s’oppose à l’alignement systématique sur la politique extérieure inconséquente des Etats-Unis. Ministre de l’intérieur, il s’attaque froidement aux dérives iréniques de la gauche libérale-libertaire. C’est un livre à la fois passionné et mesuré. Il contribue à mieux faire connaître les enjeux économiques et géostratégiques des politiques nationales et internationales qui s’opposent aujourd’hui. Il dresse des portraits bienveillants mais non complaisants des personnalités politiques de droite et de gauche de ces décennies. Un patriote républicain Les mémoires de Jean-Pierre Chevènement dévoilent une personnalité bien éloignée de l’image du crypto-marxiste qui anima le CERES dans les années 70. On découvre un homme de conviction, peu disposé au compromis sur ses valeurs, mais qui se révèle lucide et rigoureux dans ses jugements. Un républicain intransigeant, admirateur du Général de Gaulle, contempteur impitoyable de l’Europe néolibérale que nous devons à Mitterrand, Kohl et Thatcher. Un patriote consterné par l’« archipellisation » de la société française, par l’extension du communautarisme et par une Union européenne conçue comme un simple marché en dehors des nations. Un Franc-comtois fier de ses origines et attaché à son port d'attache belfortain. Un homme politique plus intéressé par les sujets de doctrine que par les manœuvres d’appareil. Quoique. Chevènement nous fait vivre plus de cinquante années passionnantes, au sein du parti socialiste puis de quatre gouvernements, dont trois qu’il quittera de lui-même. « Un ministre, ça ferme sa gueule, si ça veut l’ouvrir, ça démissionne ». Il nous livre le dessous des cartes du congrès d’Epinay, puis des congrès socialistes qui suivirent : rapports de force, motions, votes… Il nous explique en quoi le tournant libéral pris par François Mitterrand en 1983 fut une erreur. Il nous fait...
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