Lisez! icon: Search engine
Rose de Diarbékir
Une passion arménienne
Date de parution : 28/09/2023
Éditeurs :
Presses de la cité

Rose de Diarbékir

Une passion arménienne

Date de parution : 28/09/2023
Rose de Diarbékir, c’est une histoire de femmes, de courage, de résistance, une page de l’histoire du peuple arménien, doublée d’une lettre d’amour pour la France. Une fresque familiale au souffle oriental, tragique et généreuse à la fois.
1893. À Diarbékir, dans les provinces arméniennes de l’Empire ottoman, la famille Hagopian vit entre tradition et modernité. Alors que les frères aînés partent faire leurs études en Europe, la benjamine,... 1893. À Diarbékir, dans les provinces arméniennes de l’Empire ottoman, la famille Hagopian vit entre tradition et modernité. Alors que les frères aînés partent faire leurs études en Europe, la benjamine, Rose, vibre pour le théâtre et la culture française.
Encouragée par les siens, l’ardente et résolue jeune fille réussit à rejoindre...
1893. À Diarbékir, dans les provinces arméniennes de l’Empire ottoman, la famille Hagopian vit entre tradition et modernité. Alors que les frères aînés partent faire leurs études en Europe, la benjamine, Rose, vibre pour le théâtre et la culture française.
Encouragée par les siens, l’ardente et résolue jeune fille réussit à rejoindre Constantinople, où la troupe de Sarah Bernhardt est en tournée. Elle parviendra à se faire remarquer de la Divine par son audace, son talent et sa sincérité.  
Rose, si proche de la réalisation de ses rêves mais rattrapée par les persécutions du « sultan rouge », Abdülhamid II, va se révéler, entre passion de la scène et actes de résistance.
 
Rose de Diarbékir témoigne du courage et de l’insoumission de femmes d’exception. Il raconte une page méconnue de l’histoire du peuple arménien et rend hommage aux personnalités qui se mobilisèrent en sa faveur à la fin du xixe siècle.
Une fresque familiale au souffle oriental, tragique et généreuse à la fois.
 
 
 
 
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782258205871
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258205871
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • chouette_maman_bouquine 14/03/2024
    Je pense sincèrement que ce roman peut plaire à beaucoup, d'ailleurs je l'ai lu avec plaisir et intérêt, mais je suis restée un peu en marge encore beaucoup trop imprégnée, même plus d'un an après, par "l'oiseau bleu d'Erzeroum" de Ian Manook sur le génocide arménien. "Rose de Diarbekir" traite de la même période et présente une héroïne forte, éprise de liberté, qui va se battre pour sa foi et son pays. Dans l'Empire Ottoman de 1895, le sultan Abdülhamid II fait la chasse aux chrétiens formés par la population arménienne. Rose Hagapian a 19 ans et rêve d'une autre vie que celle des femmes de l'époque. Sa famille, comme beaucoup d'Arméniens, est francophile. Elle monte à Constantinople pour devenir souffleuse dans le théâtre où joue la grande actrice française de l'époque, Sarah Bernhardt. Les deux femmes vont se lier d'une amitié profonde. Le roman est très documenté et rend hommage aux personnalités, notamment françaises, qui ont osé dénoncer les exactions des Turcs et kurdes et prendre parti pour le peuple arménien, au milieu de l'indifférence des dirigeants européens de l'époque dont les intérêts financiers et politiques en Orient étaient trop importants. Il met en avant le lien culturel entre l'Arménie et la France dont je n'avais pas conscience.Je pense sincèrement que ce roman peut plaire à beaucoup, d'ailleurs je l'ai lu avec plaisir et intérêt, mais je suis restée un peu en marge encore beaucoup trop imprégnée, même plus d'un an après, par "l'oiseau bleu d'Erzeroum" de Ian Manook sur le génocide arménien. "Rose de Diarbekir" traite de la même période et présente une héroïne forte, éprise de liberté, qui va se battre pour sa foi et son pays. Dans l'Empire Ottoman de 1895, le sultan Abdülhamid II fait la chasse aux chrétiens formés par la population arménienne. Rose Hagapian a 19 ans et rêve d'une autre vie que celle des femmes de l'époque. Sa famille, comme beaucoup d'Arméniens, est francophile. Elle monte à Constantinople pour devenir souffleuse dans le théâtre où joue la grande actrice française de l'époque, Sarah Bernhardt. Les deux femmes vont se lier d'une amitié profonde. Le roman est très documenté et rend hommage aux personnalités, notamment françaises, qui ont osé dénoncer les exactions des Turcs et kurdes et prendre parti pour le peuple arménien, au milieu de l'indifférence des dirigeants européens de l'époque dont les intérêts financiers et politiques en Orient étaient trop importants. Il met en avant le lien culturel entre l'Arménie...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Cathy_lit 24/01/2024
    Bonsoir, Un livre offert par l’auteur « Rode de Diarkébir » de Corinne Zarzavatdjian aux Presses de la Cité. Un roman qui vous transporte en Arménie et à Constantinople en 1890 à l’époque où les arméniens ont été quasiment exterminé par le grand Saigneur vizir du pays, sans que les autres pays ne s’insurgent. Sur fond historique, nous découvrons Rose, une jeune fille passionnée par la vie mais aussi par le français, le théâtre et qui aura la chance de travailler avec Sarah Bernard lorsque celle-ci vient faire sa tournée et interpréter Ruy Blas à Constantinople. Une épopée hommage à la liberté durement conquise de certaines femmes, à la liberté de vivre quelque soit son avis, sa religion, sa couleur de peau, Un hommage à l’engagement dans les luttes. Un roman qui vous tient en haleine tout le long. Merci Corinne je me suis régalée.
  • PatsyMonsoon 23/01/2024
    Dans ce roman, l’autrice nous transporte en 1893 dans la ville de Diarbékir au fin fond des provinces arméniennes de l’Empire ottoman. On y fait la connaissance de la famille Hagopian parmi laquelle figure Rose, la seule fille du couple entourés de 4 frères. Bien qu’elle aime l’école, contrairement aux 3 grands frères qui partent à l’étranger pour leurs études, Rose n’a d’yeux que pour la littérature française et surtout le théâtre. Et cette passion, ainsi que son immense courage pour son jeune âge va lui offrir un parcours hors norme. Entre les horribles massacres du peuple arménien perpétrés par le sultan Rouge, Abdulhamid II et un succès théâtral aux côtés de celle qui deviendra une amie et alliée la grande Sarah Bernhardt, Rose ne cessera jamais de garder la tête haute et d’aller au bout de ses convictions. Mais à quel prix ? On dit souvent que dès le premier chapitre on sait si l’on va aimer ou nom un livre, ici, j’ai su que l’autrice allait m’emporter avec elle dès les premières lignes. Les descriptions et le rythme vous emmènent immédiatement à Diarbékir avec cette jeune fille et vous suivez son destin avec autant de passion qu’elle le vit. Outre la grande tragédienne, et cette jeune Rose digne des plus grandes héroïnes de l’Histoire, on croise au fil des pages aussi le couple Meyrier, Gustave et Helena qui grâce à leur détermination arriveront à sauver des centaines d’Arméniens. Entre fiction et réalité, l’autrice nous immerge dans la culture et l’histoire de ce peuple Arménien et met en avant son courage face à l’atrocité.Dans ce roman, l’autrice nous transporte en 1893 dans la ville de Diarbékir au fin fond des provinces arméniennes de l’Empire ottoman. On y fait la connaissance de la famille Hagopian parmi laquelle figure Rose, la seule fille du couple entourés de 4 frères. Bien qu’elle aime l’école, contrairement aux 3 grands frères qui partent à l’étranger pour leurs études, Rose n’a d’yeux que pour la littérature française et surtout le théâtre. Et cette passion, ainsi que son immense courage pour son jeune âge va lui offrir un parcours hors norme. Entre les horribles massacres du peuple arménien perpétrés par le sultan Rouge, Abdulhamid II et un succès théâtral aux côtés de celle qui deviendra une amie et alliée la grande Sarah Bernhardt, Rose ne cessera jamais de garder la tête haute et d’aller au bout de ses convictions. Mais à quel prix ? On dit souvent que dès le premier chapitre on sait si l’on va aimer ou nom un livre, ici, j’ai su que l’autrice allait m’emporter avec elle dès les premières lignes. Les descriptions et le rythme vous emmènent immédiatement à Diarbékir avec cette jeune fille et vous suivez son destin avec autant de passion qu’elle...
    Lire la suite
    En lire moins
  • CFanny014 20/01/2024
    Une agréable découverte . L'auteure déroule sur fond du massacre des Arméniens dans la région de Diarbekir dans les années 1894-96 une fiction dont l'héroïne est la jeune Rose. Il est intéressant de découvrir dans un récit bien documenté les détails d'un épisode de l'Histoire des Arméniens dans l'empire ottoman.Nous sommes en 1893, des Kurdes ranconnent violemment les Arméniens négociants ou agriculteurs.Ils exploitent des terres fertiles que leurs voisins leur envient .Rose Hagopian est révoltée par ces exactions .Très volontariste..sa devise est,: "Pourquoi pas".Le théâtre la passionne.Elle s'affirme encore plus quand elle devient la secrétaire particulière de Mme Mercier, l'épouse du vice-consul de France.Des lors, elle n'aura plus que deux objectifs,: faire du théâtre et défendre sa communauté alors que le Sultan pousse à la haine.Certes, elle aura la chance de rencontrer Sarah Bernhardt , ce lien et les appuis de la France suffiront-ils à la sauver?
  • Tempsdelecture 11/12/2023
    Après la Géorgie et Le bunker de Tbilissi, prenons la direction d’une autre ancienne république socialiste soviétique, l‘Arménie. C’est, ici encore, une littérature et une histoire peu connus alors même que la communauté arménienne est très présente en France. L’autrice Corinne Zarzavatdjian est justement d’origine arménienne et en association avec son mari Richard, ils ont publié un ouvrage sur la culture arménienne L’Arménie et les Arméniens de A à Z, chez Grund en 2020. Dans ce titre paru chez Les presses de la cité, c’est une figure féminine de l’histoire de l’Arménie qu’elle met en fiction, une femme qui a contribué à l’exode des premiers Arméniens en France fuyant la répression ottomane, Rose de Diarbékir. Une grande femme que cette Rose, de son vrai nom Varte Hagopian, qui a marqué l’histoire de l’Arménie. Varte Hagopian, dernière-née d’une fratrie de cinq enfants, dont quatre frères aînés, est justement née l’année ou le 34è Sultan de l’Empire Ottoman, celui qui va mettre le feu aux poudres, a accédé au pouvoir, Abdülhamid II. Nous voilà au sud-est de l’Anatolie, à l’extrémité occidentale de l’Asie, qui est aujourd’hui territoire turc. Varte Hagopian grandit bercée par la langue française et ses auteurs dramatiques, au son des tirades de Racine, Molière, Dumas, et de l’anglais et Shakespeare dans un village qui avait de grands airs de paradis, Diarbékir. Et par le sceau de la chrétienté, l’un des rites religieux de la ville, à côté de l’Islam dont se réclame le sultan et qui va bientôt être prétexte à toute une série de massacres. Alors que les jeunes arméniennes peuvent s’instruire librement, et même jouer des pièces de théâtre, les musulmanes étudient chez elles et sont tenues éloignée de toute forme d’expression artistique. C’est la voie ouverte à ce que l’on appelle les massacres hamidiens, les milices locales et musulmanes ayant décidé d’islamiser les Arméniens chrétiens après que ces derniers ont réclamé l’égalité des droits avec les Musulmans. Varte Hagopian n’avait rien de spécial pour devenir Rose de Diarbékir si ce n’est une volonté de fer et un talent pour l’art dramatique, ce sont les trois garçons ainés qui ont été investis et envoyés en Europe faire des études. C’est le quatrième frère qui est resté au pays pour devenir chef de famille. C’est la montée sur les planches à Constantinople, d’abord en tant que souffleuse, puis aux côtés de Sara Bernhardt que la jeune femme va montrer de quel bois elle est faite. La tragédie qu’elle se plaît à interpréter sur scène, grimée en, elle va la vivre de plein fouet lorsqu’il s’agira d’aider à sauver les siens, et bien d’autres arméniens et arméniennes. Ce récit très romancé a les odeurs et les couleurs de l’orient ottoman, d’un équilibre très précaire qui va tourner en bain de sang, et salle des horreurs, comme si les instincts primitifs ne pouvaient trop rester réprimés trop longtemps. Il a celui de la tragédie qui s’annonce dès le début par les pièces de Racine et de Shakespeare, qui s’exile et prend incarnation à Constantinople, donne naissance à une tragédienne plus vraie que nature, dépassant la fiction de toutes les tragédies, agir en tant que telle jusqu’à la toute fin. C’est une page d’histoire inédite pour moi que j’ai lu ici, en suivant la courte vie de Rose de Diarbékir : l’histoire de l’Empire Ottoman, je m’en suis rendue compte, je ne l’ai toujours perçue qu’à travers la perspective européenne et les guerres qui l’ont opposé aux pays d’Europe centrale et du sud. Ici, depuis l’Anatolie, nous avons une perspective depuis le cœur même de l’empire, avec un Sultan qui a nettement contribué à sa chute, et des relations privilégiées entres les Arméniens et la France et sa culture. On remarque la résilience incroyable de la communauté arménienne, qui, depuis l’Anatolie jusqu’en France, renaît de ses cendres pour reconstruire, la famille, le foyer, le travail, tout en s’intégrant avec facilité dans le pays qui est le leur désormais, lui permettant à lui aussi de lui donner un nouvel essor. Si l’histoire de Rose de Diarbékir que nous narre Corinne Zarzavatdjian est un mélange de personnages réels et fictifs, servie par une écriture très colorée parfois un peu trop romanesque, c’est un excellent biais pour aborder l’histoire de l’Arménie, asphyxiée par la domination des Ottomans puis des Soviétiques, et qui fait face aujourd’hui à un autre conflit avec ses voisins Azéris dans le Haut-Karabagh. Quoi qu’il en soit, c’est un bel hommage à la trop discrète culture arménienne, que je connais trop peu, finalement, et qui semble receler de beaux trésors littéraires. Après la Géorgie et Le bunker de Tbilissi, prenons la direction d’une autre ancienne république socialiste soviétique, l‘Arménie. C’est, ici encore, une littérature et une histoire peu connus alors même que la communauté arménienne est très présente en France. L’autrice Corinne Zarzavatdjian est justement d’origine arménienne et en association avec son mari Richard, ils ont publié un ouvrage sur la culture arménienne L’Arménie et les Arméniens de A à Z, chez Grund en 2020. Dans ce titre paru chez Les presses de la cité, c’est une figure féminine de l’histoire de l’Arménie qu’elle met en fiction, une femme qui a contribué à l’exode des premiers Arméniens en France fuyant la répression ottomane, Rose de Diarbékir. Une grande femme que cette Rose, de son vrai nom Varte Hagopian, qui a marqué l’histoire de l’Arménie. Varte Hagopian, dernière-née d’une fratrie de cinq enfants, dont quatre frères aînés, est justement née l’année ou le 34è Sultan de l’Empire Ottoman, celui qui va mettre le feu aux poudres, a accédé au pouvoir, Abdülhamid II. Nous voilà au sud-est de l’Anatolie, à l’extrémité occidentale de l’Asie, qui est aujourd’hui territoire turc. Varte Hagopian grandit bercée par la langue française et ses auteurs dramatiques, au son...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous et recevez toute l'actualité des éditions Presses de la Cité
Des comédies hilarantes aux polars les plus noirs, découvrez chaque mois nos coups de cœur et de nouvelles idées de lecture.