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Sève
Collection : La Bête noire
Date de parution : 04/01/2024
Éditeurs :
Robert Laffont

Sève

Collection : La Bête noire
Date de parution : 04/01/2024
Par le lauréat du Prix Bête noire des libraires 2022.
Héritière de la maison familiale en Corse après le décès accidentel de son frère, Ghjulia abandonne sa vie parisienne pour comprendre le drame. Elle s'installe dans la bâtisse isolée au c
œur du maquis corse et découvre la rudesse du voisinage. Le retour au pays se transforme en cauchemar. 
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"Une vendetta dans le maquis corse.", F. Drouzy, Libération
"L'Île de Beauté dans ce qu'elle a de plus noir.", F. Jouatel, Ouest France

 
L'oxygène de cette vallée, c'est de la magie noire...

De retour en Corse sur ses terres familiales, Ghjulia est accueillie par son cousin Jean, accompagné d’une jeune femme à la beauté...
L'oxygène de cette vallée, c'est de la magie noire...

De retour en Corse sur ses terres familiales, Ghjulia est accueillie par son cousin Jean, accompagné d’une jeune femme à la beauté hypnotisante. La joie des retrouvailles est de courte durée. Bientôt, Ghjulia se sent épiée, et des douilles de fusil apparaissent...
L'oxygène de cette vallée, c'est de la magie noire...

De retour en Corse sur ses terres familiales, Ghjulia est accueillie par son cousin Jean, accompagné d’une jeune femme à la beauté hypnotisante. La joie des retrouvailles est de courte durée. Bientôt, Ghjulia se sent épiée, et des douilles de fusil apparaissent à proximité de la maison. Dans la torpeur d’une fin d’été caniculaire, les esprits s’échauffent et les perceptions se faussent. Les secrets profondément enfouis dans le maquis refont surface et la végétation environnante ne suffit plus à abriter Ghjulia du danger qui gronde. Sur ces terres arides, la mort rôde et la violence s’apprête à éclater.
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"Dans un roman noir qui évoque Mérimée, Olivier Gallien s’attache à une héroïne rattrapée par un passé sombre et pesant jusqu’au final sanglant et lumineux.", Fabrice Drouzy, Libération

 
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EAN : 9782221266779
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 130 x 200 mm
EAN : 9782221266779
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 192
Format : 130 x 200 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lecturesdudimanche 25/03/2024
    Début d’année, j’ai eu un petit passage à vide littéraire. Rien ne me séduisant vraiment, j’ai cherché l’inspiration sur le site de BePolar qui présentait cette nouveauté. Toujours encline à faire de nouvelles découvertes, je me suis laissée entraîner vers ce titre. Sève m’a alors propulsée dans la chaleur d’un été Corse. Suite au décès de son frère, Ghjulia revient pour l’enterrement dans la maison familiale, dorénavant habitée par son cousin. Les deux hommes n’ont jamais quitté la Corse, alors que Ghjulia l’a désertée depuis longtemps. Ce deuil et ce retour au pays donnent évidemment lieu à un climat nostalgique, où les souvenirs d’enfance heureux percutent une rancœur tenace. Mais Ghjulia se laisse bercer par la langueur de cette fin d’été et par une jeune femme atypique qui aime traîner près de son cousin. Évidemment, un événement va venir gâcher ce moment hors du temps. Ghjulia découvre des douilles aux abords de la propriété. Et c’est à partir de là que ce qu’on connaît de clichés Corses fait son apparition : rancune et secrets de familles vont se télescoper et ternir la douce ambiance qui enveloppe nos héros. Le changement de rythme est perceptible, mais pas radical, ce qui nous permet de rester imprégnés de l’ambiance instaurée dès les premières lignes. On va ensuite se lancer dans une traque qui nous porte jusqu’au final… Très sincèrement, j’ai beaucoup apprécié l’ambiance qui m’a enveloppée, les personnages et leurs fêlures, et j’ai vraiment aimé ces lignes… jusqu’à la dernière page ! La fin m’a complètement déçue ! Je me suis clairement dit : « Tout ça pour ça ! » Pour autant, je suis à peu près sûre que cette résolution en a séduit plus d’un, alors je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre opinion, d’autant qu’il se lit très très vite… mais me concernant, ce n’est pas passé ! Dommage, car pour le reste, j’ai passé un très bon moment !Début d’année, j’ai eu un petit passage à vide littéraire. Rien ne me séduisant vraiment, j’ai cherché l’inspiration sur le site de BePolar qui présentait cette nouveauté. Toujours encline à faire de nouvelles découvertes, je me suis laissée entraîner vers ce titre. Sève m’a alors propulsée dans la chaleur d’un été Corse. Suite au décès de son frère, Ghjulia revient pour l’enterrement dans la maison familiale, dorénavant habitée par son cousin. Les deux hommes n’ont jamais quitté la Corse, alors que Ghjulia l’a désertée depuis longtemps. Ce deuil et ce retour au pays donnent évidemment lieu à un climat nostalgique, où les souvenirs d’enfance heureux percutent une rancœur tenace. Mais Ghjulia se laisse bercer par la langueur de cette fin d’été et par une jeune femme atypique qui aime traîner près de son cousin. Évidemment, un événement va venir gâcher ce moment hors du temps. Ghjulia découvre des douilles aux abords de la propriété. Et c’est à partir de là que ce qu’on connaît de clichés Corses fait son apparition : rancune et secrets de familles vont se télescoper et ternir la douce ambiance qui enveloppe nos héros. Le changement de rythme est perceptible, mais pas radical, ce qui nous permet...
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  • Mareteint 23/03/2024
    Retour aux sources Ghjulia, une éditrice parisienne, revient sur ses terres familiales en Corse pour tenter de réinvestir une maison que son cousin Jean occupe seul depuis le décès tragique de son frère. Sur place, elle se rend compte que la nature,omniprésente, envahit et s'approprie les lieux en créant une atmosphère qu'on croirait envoutée par la magie noire. Les autochtones quant à eux ne brillent pas par la qualité de leur accueil. Le comportement de son cousin et de la jeune Julia qui tourne autour de la maison l'interpelle. Et plus encore lorsqu'elle trouve des douilles autour du puits dans lequel son frère a été retrouvé pendu... Deuxième roman d'Olivier Gallien qui nous propose ici un genre de huis clos étouffant en pleine nature. Une nature insidieuse et possessive qui se propage dans les moindres recoins, les moindres fissures à travers la vitalité de sa sève. Une sève qui peut également se transformer en venin pour l'homme qui cède alors à une folie sauvage et meurtrière dans un espoir vain de domination. Un roman au style incisif et poétique qui se lit d'une traite avec une deuxième partie très enlevée. Celle-ci nous emmène très rapidement à un dénouement qui aurait peut-être mérité d'être un peu plus approfondi. Il n'empêche, Olivier Gallien possède un beau potentiel et cette histoire végétalement toxique et au fort pouvoir attractif nous laisse espérer encore savourer de nombreuses heures de lectures sous tension. Retour aux sources Ghjulia, une éditrice parisienne, revient sur ses terres familiales en Corse pour tenter de réinvestir une maison que son cousin Jean occupe seul depuis le décès tragique de son frère. Sur place, elle se rend compte que la nature,omniprésente, envahit et s'approprie les lieux en créant une atmosphère qu'on croirait envoutée par la magie noire. Les autochtones quant à eux ne brillent pas par la qualité de leur accueil. Le comportement de son cousin et de la jeune Julia qui tourne autour de la maison l'interpelle. Et plus encore lorsqu'elle trouve des douilles autour du puits dans lequel son frère a été retrouvé pendu... Deuxième roman d'Olivier Gallien qui nous propose ici un genre de huis clos étouffant en pleine nature. Une nature insidieuse et possessive qui se propage dans les moindres recoins, les moindres fissures à travers la vitalité de sa sève. Une sève qui peut également se transformer en venin pour l'homme qui cède alors à une folie sauvage et meurtrière dans un espoir vain de domination. Un roman au style incisif et poétique qui se lit d'une traite avec une deuxième partie très enlevée. Celle-ci nous emmène très rapidement à un dénouement qui aurait peut-être mérité d'être un peu plus...
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  • dominolu 22/03/2024
    Vous avez envie d’une nuit blanche, alors pas d’hésitation, plongez au cœur d’une Corse hostile en compagnie d’Olivier Gallien et de « Sève » son dernier thriller. Premier roman que je lis de cet auteur et une vraie belle découverte. Un roman intense, sombre et puissant dont l’intrigue se passe donc en Corse au cœur du maquis. Les personnages sont bruts et taillés à la serpe. On sent très vite le malaise arriver et grandir à chaque page. Les évènements s’enchainent sans retour possible. Ghjulia retrouve, après le suicide de son frère Antoine, la maison familiale et son cousin Jean complètement perturbé pas ce deuil soudain que lui-même ne comprend pas. Qu’est ce qui a donc poussé Antoine au suicide ? En plus de ses racines, Ghjulia veut retrouver la paix dans cette maison ou elle n’a pas grandi étant restée à Paris lors de la séparation de ses parents. La Paix et surtout les réponses à ses questions. Mais les insulaires sont farouches et taiseux. Une nuit blanche donc, mais tenue en haleine par un thriller comme je les aimes.
  • leslecturesdetiphaine 12/03/2024
    J’ai trouvé l’écriture très poétique pour un thriller. C’est une histoire de secrets de famille, de retour aux sources, d’héritage. Le décor est décrit avec précision, les personnages aussi. Les phénomènes étranges se multiplient, la tension monte. On se plaît dans cette ambiance et en même temps on veut savoir…. Plutôt bien réalisé, ce n’est pas un coup de cœur mais une bonne lecture. Je souligne vraiment l’écriture qui m’a beaucoup plu. Il me reste donc à découvrir le précédent de l’auteur #danslaneigeardente
  • domi_troizarsouilles 05/03/2024
    Un livre qui, pour moi, n’a pas tenu ses promesses… « L'oxygène de cette vallée, c'est de la magie noire. », nous annonce le 4e de couverture de façon bien attractive. Je les cherche encore, autant l’oxygène que la magie (noire ou pas, d’ailleurs). J’en suis même à me dire que, heureusement, ce n’était pas trop long ! car je pense bien que je ne serais pas arrivée au bout. Oh ! Je ne l’ai pas trouvé mauvais pour autant : la plume est intéressante, et cette façon qu’a l’auteur de faire monter la tension est même carrément remarquable, mais le fond de l’histoire ne m’a absolument pas convaincue. La première chose qui m’a fait tiquer, c’est que l’auteur donne ici une image extrêmement archaïque et cliché de la Corse. Cette image est-elle vraie ou fausse n’est même pas la question, car ici, il nous entraîne tellement vers les tréfonds d’une image stéréotypée (entendez : façon mafia arriérée) à travers des personnages plus que caricaturaux, que ça en perd toute crédibilité. C’est que Ghjulia (déjà rien que ça : l’auteur a été chercher un prénom rare, apparemment plus courant en Corse qu’ailleurs en France, mais était-ce vraiment nécessaire de nous asséner cette orthographe impossible ? pour bien enfoncer le concept, sans doute…) ; bref, Ghjulia disais-je donc, fille d’une mère dépressive et d’un père corse (si, si ! c’est ainsi qu’on nous les présente), revient sur les terres originales de sa famille car, après le décès – par suicide, déshonneur absolu en Corse – de son frère Antoine (qui, lui, a un nom "normal", soit dit en passant), elle est la dernière héritière. Elle n’y revient pourtant pas de gaité de cœur, elle qui a grandi et qui a fait sa vie à Paris, où elle était restée avec sa mère alors que son père la quittait pour retourner en Corse des années plus tôt, avec Antoine alors. Elle retrouve là son cousin Jean, éternel désoeuvré d’une quarantaine d’années – et qui, pour le coup, est bien rendu : les dialogues comme les rares actions qu’il entreprend font plutôt penser à un adulescent (oui, oui, avec un u) sans cervelle mais sympathique… De même, elle fait la connaissance de la jeune et pétillante Julie, lointaine cousine qui dès lors fait partie de la famille malgré tout, pour qui Jean semble bien avoir un petit béguin. Autant le dire d’emblée : aucun de ces personnages ne sera jamais vraiment attachant. À part Jean qui vivote, et dès lors on peut se contenter de ce qui est dit de lui, même si ça manque cruellement d’envergure, les autres personnages ne sont guère fouillés. On ne sait pas trop ce que Ghjulia recherche vraiment en venant sur l’île, puisqu’elle ne le sait pas elle-même. On ne sait pas trop à quoi sert le personnage de Julie plaqué là dans sa singularité, mais au moins elle est « vivante », et finalement peut-être la plus touchante. Et ne parlons pas de ceux qui incarneront les « méchants », aussi caricaturaux et improbables que l’image de la Corse qui est rendue ici. Ainsi, arrivée depuis peu sur l’île, alors qu’elle se balade sur la propriété, Ghjulia trouve un certain nombre de douilles, à son grand étonnement, car elle sait que son frère, qui vivait là jusqu’à son décès, était absolument contre la chasse et ne tolérait aucune exception, même de ses voisins les plus proches. À partir de ce moment, et face à l’absence d’explication claire de Jean, elle se lance dans une vendetta personnelle en commençant par aller demander des comptes auxdits voisins. Ladite vendetta va – bien évidemment – tourner à un sacré vinaigre, alternant révélations inattendues, rebondissements qui font avancer l’histoire malgré tout, et quelques passages de pseudo-rêverie – des passages qui m’ont semblé particulièrement longs et totalement inutiles dans le cadre de ce roman, d’ailleurs je les ai survolés de plus en plus vite tant ils m’ont ennuyée ! Mais donc, comme je disais, je n’ai vraiment pas accroché au fond de l’histoire car, pour moi, les choses arrivent de façon bien trop artificielle. Les révélations évoquées plus haut sont inattendues, oui, et ça aurait pu être une heureuse surprise dans un thriller, mais ici ça ne marche pas, parce que justement : ce n’est pas un effet de surprise habilement amené, au contraire, ça surgit tout simplement de nulle part. On a vraiment l’impression que Ghjulia a voulu lancer sa guéguerre personnelle, et elle en sera largement payée en retour, alors qu’elle n’a pas le début d’un argument quand elle se retrouve face aux voisins. C’est un peu : vas-y que je te provoque, et on verra plus tard si j’ai raison… et puis on s’étonne d’avoir des ennuis ? Les ennuis, oui, elle va en avoir, là aussi de façon surréaliste, ce qui permet par ailleurs à l’auteur d’explorer quelques paysages de la Corse, pourquoi pas ? Mais surtout, c’est là que se déploie tout son talent, un peu tardivement dans l’histoire et, comme je l’ai dit, ça arrive de façon bien trop artificielle ; ça n’en reste pas moins tout à fait saisissant comme il parvient à manipuler le lecteur, qui tout à coup s’inquiète pour nos personnages principaux qui sont alors en bien mauvaise posture – alors que, faut-il le rappeler, je ne ressentais pour eux qu’une lointaine sympathie à la base. Et la tension monte, monte, monte… tout à coup brisée par les soliloques rêvecauchemardés de Ghjulia sans pour autant l’apaiser vraiment, et puis est relancée, avec toujours autant de talent dans l’écriture, mais – hélas ! - parvenant toujours aussi peu à me convaincre sur le fond. Je ne peux donc pas donner une bonne note à ce livre dont l’argument n’est décidément pas pertinent, et qui est survendu par le 4e de couverture et la bonne réputation de l’auteur, mais justement : cette écriture m’a semblé tellement intéressante que j’ai bien envie de découvrir le seul autre livre actuel de l’auteur, qui n’était même pas dans ma PAL, mais c’est désormais chose faite ! Un livre qui, pour moi, n’a pas tenu ses promesses… « L'oxygène de cette vallée, c'est de la magie noire. », nous annonce le 4e de couverture de façon bien attractive. Je les cherche encore, autant l’oxygène que la magie (noire ou pas, d’ailleurs). J’en suis même à me dire que, heureusement, ce n’était pas trop long ! car je pense bien que je ne serais pas arrivée au bout. Oh ! Je ne l’ai pas trouvé mauvais pour autant : la plume est intéressante, et cette façon qu’a l’auteur de faire monter la tension est même carrément remarquable, mais le fond de l’histoire ne m’a absolument pas convaincue. La première chose qui m’a fait tiquer, c’est que l’auteur donne ici une image extrêmement archaïque et cliché de la Corse. Cette image est-elle vraie ou fausse n’est même pas la question, car ici, il nous entraîne tellement vers les tréfonds d’une image stéréotypée (entendez : façon mafia arriérée) à travers des personnages plus que caricaturaux, que ça en perd toute crédibilité. C’est que Ghjulia (déjà rien que ça : l’auteur a été chercher un prénom rare, apparemment plus courant en Corse qu’ailleurs en France, mais était-ce vraiment nécessaire de nous asséner...
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