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Sombre éclat
Date de parution : 13/01/2022
Éditeurs :
Plon

Sombre éclat

Date de parution : 13/01/2022
Et si l’ignorance et la barbarie avaient reculé, ne fut-ce qu’un instant ? Et si, au cœur de l’horreur des combats, dans la poussière grise, deux guerriers avaient pu s’entendre ? Qu’aurait-il eu à se dire ces deux hommes ; un officier « indigène » et un officier de la Wehrmacht ? Un huis clos dense, humain et tragique.
« 7 juin 1940. Dans le village d’Airaines, près d’Amiens, s’achève l’histoire d’un homme héroïque, celle d’un tirailleur sénégalais devenu capitaine, Charles Ntchorere.  Après des jours de combat, dans un... « 7 juin 1940. Dans le village d’Airaines, près d’Amiens, s’achève l’histoire d’un homme héroïque, celle d’un tirailleur sénégalais devenu capitaine, Charles Ntchorere.  Après des jours de combat, dans un sacrifice volontaire, ses hommes et lui se rendent aux mains de la 7e division blindée de Rommel.

Considéré comme un simple...
« 7 juin 1940. Dans le village d’Airaines, près d’Amiens, s’achève l’histoire d’un homme héroïque, celle d’un tirailleur sénégalais devenu capitaine, Charles Ntchorere.  Après des jours de combat, dans un sacrifice volontaire, ses hommes et lui se rendent aux mains de la 7e division blindée de Rommel.

Considéré comme un simple animal par les nazis, Charles Ntchorere est froidement exécuté par un officier de la Wehrmacht.

Ici s’achève l’Histoire, ici commence la mienne… »
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EAN : 9782259310475
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 144
Format : 120 x 180 mm
EAN : 9782259310475
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 144
Format : 120 x 180 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • partners4translation 21/06/2023
    Un roman court, dense, dont l'écriture suit parfaitement la progression du récit. Une fiction ? Non, une histoire vraie que l'auteur détourne avec brio de sa conclusion réelle, juste le temps de laisser les deux hommes deviser sur leur condition de militaire, d'humain, de Noir et d'Aryen. Seconde guerre mondiale, deux hommes se font face, deux officiers, deux capitaines, deux armées ennemies. Un Luger sépare le front de Charles Ntchorere, tirailleur sénégalais, de la main de l'officier de la Wehrmacht. Tandis que les phrases des premieres pages claquent comme un stacatto, elles deviennent plus amples quand les deux protagonistes apprennent à s'écouter. Remarquable.
  • Valmyvoyou_lit 08/02/2022
    Charles Ntchorere est un tirailleur sénégalais. Il a combattu pendant la Première Guerre mondiale et a obtenu le grade de sergent. Il a participé à la Seconde Guerre, en qualité de capitaine, et il a reçu de nombreuses décorations pour sa bravoure. Il a perdu la vie le 7 juin 1940. Afin de couvrir la retraite du reste de leur régiment, ses hommes et lui se sont rendus, à Airaines, près d’Amiens. Ils se sont sacrifiés. Les nazis triaient les hommes : d’un côté, les soldats ; de l’autre, les officiers ; quant à Charles Ntchorere, ils ne le considéraient pas comme un humain, mais comme un animal, en raison de sa couleur de peau et il a été tué. Jean-Marie Quéméner a imaginé un intermède entre la capture de Charles et son exécution. Il propose un dialogue entre le capitaine de l’armée française et un capitaine de l’armée allemande. Un échange de regards, puis le refus du tirailleur de perdre son honneur d’officier français pour sauver sa vie. « Je suis capitaine de l’armée française. Je vais rejoindre le rang des officiers ou mourir ici. Vous choisissez mon destin, j’en choisis le lieu. » (p. 26) Karl von Dönhoff, officier de la Wehrmacht, est surpris qu’un « indigène » parle allemand. Une discussion débute, l’humanité s’invite sur le front, la barbarie s’efface, le temps d’une conversation. Celle-ci est d’abord empreinte de préjugés et de conditionnement, qui sont remplacés, le temps d’un partage, par la connaissance de l’autre. C’est un huis clos qui ne doit pas montrer son intimité : les deux hommes sont observés. Ils sont ennemis, mais ils découvrent que leurs ressemblances sont plus nombreuses que leurs différences. Par ses actes, Charles a montré qu’il était un héros. L’auteur a inventé les paroles qu’il aurait pu prononcer, il lui a rendu ce qu’une décoration ne peut pas faire : son âme, sa personnalité et son humanité. Un pistolet sur la tempe, il conserve sa divinité et sa compassion. Le conciliabule entre lui et Karl est émouvant. Les envolées philosophiques méritent que l’on s’attarde, que l’on prenne le temps d’entendre l’espérance qu’elles soufflent, ainsi que les messages humanistes qu’elles délivrent. Le respect entre les deux hommes grandit au fur et à mesure des mots. Il n’était pas, mais il se gagne. Le recul de l’ignorance laisse entrevoir l’espoir, des gestes et des phrases suggèrent, nous restons accrochés à eux. Cependant, des scènes barbares rappellent la réalité. Le titre est merveilleusement choisi : un éclat dans la noirceur, une lumière au milieu du sang versé, un espoir au sein de la barbarie, un éclat court et bref. Je pleurais quand j’ai lu la dernière ligne. Elle me hante : ce sont trois mots qui disent tant et qui m’ont bouleversée. J’ai eu un coup de cœur pour Sombre éclat. Charles Ntchorere est un tirailleur sénégalais. Il a combattu pendant la Première Guerre mondiale et a obtenu le grade de sergent. Il a participé à la Seconde Guerre, en qualité de capitaine, et il a reçu de nombreuses décorations pour sa bravoure. Il a perdu la vie le 7 juin 1940. Afin de couvrir la retraite du reste de leur régiment, ses hommes et lui se sont rendus, à Airaines, près d’Amiens. Ils se sont sacrifiés. Les nazis triaient les hommes : d’un côté, les soldats ; de l’autre, les officiers ; quant à Charles Ntchorere, ils ne le considéraient pas comme un humain, mais comme un animal, en raison de sa couleur de peau et il a été tué. Jean-Marie Quéméner a imaginé un intermède entre la capture de Charles et son exécution. Il propose un dialogue entre le capitaine de l’armée française et un capitaine de l’armée allemande. Un échange de regards, puis le refus du tirailleur de perdre son honneur d’officier français pour sauver sa vie. « Je suis capitaine de l’armée française. Je vais rejoindre le rang des officiers ou mourir ici. Vous choisissez mon destin, j’en choisis le lieu. » (p. 26) Karl von Dönhoff, officier...
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  • addictionauxlivresC 29/01/2022
    L’auteur nous entraine dans une ultime conversation entre deux hommes que tout oppose en apparence. Un affrontement verbal avant la mise à mort. Charles Ntchoréré, un tirailleur sénégalais qui a combattu lors de la Première Guerre Mondiale en tant que sergent, et qui passera capitaine, la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Un homme exemplaire, engagé. Face à lui, Karl von Dönhoff, un capitaine allemand de la Wehrmacht. Une conversation bien plus humaine que ce qu’on pourrait imaginer. Les deux hommes, malgré la guerre, malgré leur différences, échangent sur leur expérience, l’absurdité des guerres, philosophent… une conversation finalement assez profonde. Avec la magie du dialogue et le pouvoir des mots, ils se rapprochent l’un de l’autre. L’auteur nous démontre que ces hommes en apparence si différents, ont finalement des points communs, des similitudes. C’est un roman lumineux malgré l’issue finale. Si dès le début on sait que le capitaine Ntchoréré va être abattu, ce roman donne de l’espoir quant à l’importance du dialogue entre les êtres humains. Même si cette fin est tragique, parfois une conversation peut sauver des vies, désamorcer des situations…. À travers sombre éclat, l’auteur rend hommage à tout ceux qui ont versé leur sang pour une terre qui n’était pas la leur. Un huit-clos tragique mais profondément humain. L’auteur nous entraine dans une ultime conversation entre deux hommes que tout oppose en apparence. Un affrontement verbal avant la mise à mort. Charles Ntchoréré, un tirailleur sénégalais qui a combattu lors de la Première Guerre Mondiale en tant que sergent, et qui passera capitaine, la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Un homme exemplaire, engagé. Face à lui, Karl von Dönhoff, un capitaine allemand de la Wehrmacht. Une conversation bien plus humaine que ce qu’on pourrait imaginer. Les deux hommes, malgré la guerre, malgré leur différences, échangent sur leur expérience, l’absurdité des guerres, philosophent… une conversation finalement assez profonde. Avec la magie du dialogue et le pouvoir des mots, ils se rapprochent l’un de l’autre. L’auteur nous démontre que ces hommes en apparence si différents, ont finalement des points communs, des similitudes. C’est un roman lumineux malgré l’issue finale. Si dès le début on sait que le capitaine Ntchoréré va être abattu, ce roman donne de l’espoir quant à l’importance du dialogue entre les êtres humains. Même si cette fin est tragique, parfois une conversation peut sauver des vies, désamorcer des situations…. À travers sombre éclat, l’auteur rend hommage à tout ceux qui ont versé leur sang pour une...
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  • seb_sam_b 15/01/2022
    Dans 𝘚𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦 é𝘤𝘭𝘢𝘵, aux éditions Plon, Jean-Marie Quéméner rend un hommage poignant à tous ces combattants qui ont payé de leur vie pour aider à la libération de la France. Charles Ntchoréré était un tirailleur sénégalais sous la Première Guerre mondiale, devenu capitaine à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Face à lui le Karl von Dönhoff capitaine allemand de la Wehrmacht. Tout semble donc opposer les deux hommes. Pourtant, en imaginant un étincelant dialogue entre ces deux protagonistes, l’auteur révèle leurs similitudes. Le récit se montre pleinement humaniste. Dans ce huit clos dramatique et tragique, l’auteur est capable de redonner une lueur d’espoir et d’espérance face à la barbarie et l’ignorance. Un livre qui comme pour moi va vous captiver !
  • Squirelito 14/01/2022
    Sombre récit, éclat des mots. Charles N’Tchoréré était né à Libreville en 1896. Homme engagé, il a combattu pendant la Première Guerre mondiale au sein des tirailleurs sénégalais où il termina sergent. Avant de repartir sur le front pour la Deuxième Guerre mondiale il est devenu officier en tant que capitaine. Exemplaire, il va lutter, en Picardie, avec une poignée d’hommes sous ses ordres mais pour éviter leur trépas il finit par se rendre en tentant un dialogue avec les forces ennemies. En vain. Il sera abattu d’un coup de pistolet dans la nuque par la Wehrmacht qui trie les prisonniers selon la couleur de leur peau… D’ailleurs quelques jours plus tard le capitaine guadeloupéen Moïse Bébel , est assassiné par l’armée allemande dans les mêmes conditions. Le capitaine N’Tchoréré aura eu un courage exemplaire, une bravoure admirable et ce roman de Jean-Marie Quéméner est un vibrant hommage rendu à cet homme et à tous ces « indigènes » qui ont versé leur sueur, leur sang pour la France. Avec des si on changerait la face de l’humanité. Le grand reporter a imaginé un dialogue entre le prisonnier et son bourreau, un officier prussien issu de la noblesse. Une interrogation de l’histoire, un élan fraternel dans l’atrocité. Débutent les échanges verbaux entre Charles N’Tchoréré et Karl von Dönhoff alors que ce dernier pointe son arme sur son ennemi. Tout sépare les deux hommes mais ils sont tous les deux d’une grande érudition et la vulgarité – contrairement à beaucoup – n’est pas leur terrain de chasse. Peu à peu, malgré leurs différences, malgré la guerre, malgré les préjugés du Prussien sur un Africain, malgré l’imminence du coup de feu qui va partir, les deux officiers vont se rapprocher par la magie d’un dialogue, par le pouvoir des mots, par leur érudition commune, évoquant la Première Guerre mondiale, puisant leurs réflexions dans la littérature allemande et universelle – dont Homère –, philosophant sur la vacuité des guerres. Un roman bouleversant, et c’est un euphémisme, qui tisse, dans une élégance inouïe, un fil incroyablement humain dans l’inhumaine tragédie des guerres et qui montre que c’est dans les moments les plus éprouvants, les plus dramatiques que les âmes se révèlent véritablement. Et que les mots, le dialogue, peuvent avoir un pouvoir redoutable face à la vésanie destructrice. A cet échange qui sera hélas vain, on ne peut que mettre en parallèle celui immortalisé par Joseph Kessel dans « Les mains du miracle » entre Felix Kersten et Heinrich Himmler et qui permettra, là, de sauver des milliers de vies. Le destin croisé de ces deux hommes met en évidence l’absurdité des guerres, jours de guerre qui depuis longtemps dominent les jours de paix, l’industriel Iwan Bloch, nommé avait calculé que sur une période de 3357 ans il y avait eu seulement 227 années de paix contre 3130 années de guerre. Autre mise en lumière, et non des moindres, celle du trop occulté Charles N’Tchoréré et par extension rendre hommage à tous ses confrères tirailleurs qui ont versé leur sang pour une terre qui n’était pas la leur. Ces combattants qui ont vaillamment lutté pour un drapeau auquel rien ne les rattachait et qui ont souvent vécu dans l’humiliation de n’être que de la chair à canon – cela dit comme pour moult soldats quelles que soient leurs origines – et d’être considérés comme des sous-hommes voire des espèces simiesques… Ils ont aidé à libérer la France des griffes d’un pays ennemi alors qu’eux-mêmes avaient été envahis. N’Tchoréré faisait partie des engagés volontaires et Jean-Marie Quéméner lui donne toutes ses lettres de noblesse dans son récit. Beaucoup d’autres avaient été incorporés sous la contrainte. Mais il en ressort que tous – selon les témoignages recueillis par des reporters dont celui de Julien Masson – avaient tissé des liens très forts avec le peuple Français, beaucoup moins avec les autorités. « Sombre éclat » est un roman lumineux plongé au plus profond des ténèbres parce qu’il fait jaillir une progression verbale qui montre qu’en dépit du conflit, de leurs différences, les deux officiers s’avèrent être des humains et que leur vision de l’humanité n’est pas tant la mort que la vie. Jean-Marie Quéméner en imaginant cette histoire dans l’Histoire suit le chemin des Joseph Kessel, Romain Gary, Henry de Monfreid…et plus récemment des Patrice Franceschi, Arnaud de la Grange, Olivier Weber…Sombre récit, éclat des mots. Charles N’Tchoréré était né à Libreville en 1896. Homme engagé, il a combattu pendant la Première Guerre mondiale au sein des tirailleurs sénégalais où il termina sergent. Avant de repartir sur le front pour la Deuxième Guerre mondiale il est devenu officier en tant que capitaine. Exemplaire, il va lutter, en Picardie, avec une poignée d’hommes sous ses ordres mais pour éviter leur trépas il finit par se rendre en tentant un dialogue avec les forces ennemies. En vain. Il sera abattu d’un coup de pistolet dans la nuque par la Wehrmacht qui trie les prisonniers selon la couleur de leur peau… D’ailleurs quelques jours plus tard le capitaine guadeloupéen Moïse Bébel , est assassiné par l’armée allemande dans les mêmes conditions. Le capitaine N’Tchoréré aura eu un courage exemplaire, une bravoure admirable et ce roman de Jean-Marie Quéméner est un vibrant hommage rendu à cet homme et à tous ces « indigènes » qui ont versé leur sueur, leur sang pour la France. Avec des si on changerait la face de l’humanité. Le grand reporter a imaginé un dialogue entre le prisonnier et son bourreau, un officier prussien issu de la noblesse. Une interrogation de l’histoire,...
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