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Sous les feux d'artifice
Emmanuelle Dugain-Delacomptée (collection dirigée par)
Collection : Les Passe-murailles
Date de parution : 25/08/2022
Éditeurs :
le cherche midi

Sous les feux d'artifice

Emmanuelle Dugain-Delacomptée (collection dirigée par)
Collection : Les Passe-murailles
Date de parution : 25/08/2022
Seul le bruit de la fête peut couvrir celui de la guerre.
Rentrée littéraire 2022
Lorsqu’un navire yankee entre en rade de Cherbourg un matin de juin 1864 pour provoquer l’Alabama, corvette confédérée que la guerre de Sécession condamne à errer loin des côtes américaines,... Lorsqu’un navire yankee entre en rade de Cherbourg un matin de juin 1864 pour provoquer l’Alabama, corvette confédérée que la guerre de Sécession condamne à errer loin des côtes américaines, les Français n’en croient pas leurs yeux.

Au même moment, Charlotte de Habsbourg, fraîchement couronnée impératrice du Mexique, découvre éberluée un...
Lorsqu’un navire yankee entre en rade de Cherbourg un matin de juin 1864 pour provoquer l’Alabama, corvette confédérée que la guerre de Sécession condamne à errer loin des côtes américaines, les Français n’en croient pas leurs yeux.

Au même moment, Charlotte de Habsbourg, fraîchement couronnée impératrice du Mexique, découvre éberluée un pays à feu et à sang.

Le monde tremble. Mais le bruit des guerres du Nouveau Continent ne doit pas empêcher la France de s’amuser. Encore moins de s’enrichir. Théodore Coupet, journaliste parisien, l’a bien compris. Envoyé à Cherbourg pour couvrir l’inauguration du casino, il rencontre Mathilde des Ramures, dont le mari s’est ruiné au jeu avant de partir combattre au Mexique. Ensemble, ils décident de transformer la bataille navale en un gigantesque pari dont ils seront les bénéficiaires. À condition d’être les seuls à en connaître le vainqueur…

Pendant cette semaine brûlante, des feux d’artifice éclatent de chaque côté de l’Atlantique. Dans le ciel de Mexico comme dans celui de Cherbourg, ils couvrent les craquements d’un vieux monde qui se fissure et menace d’engloutir dans sa chute ceux qui l’ont cru éternel.
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EAN : 9782749173092
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 125 x 200 mm
EAN : 9782749173092
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 125 x 200 mm

Ils en parlent

"Dès la première page, Gwenaële Robert déploie une magie narrative qui nous envoûte jusqu'au mot final. Sur la scène de la grande Histoire, l'autrice installe une intrigue irrésistible et ironique, finement ciselée et portée par une langue éblouissante."
Cultura Narbonne

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Anthan 27/10/2023
    Voici un roman à la croisée des chemins pour les personnages dont le destin est lié à l'histoire de L'Europe à la fin du XIXe siècle. Ces personnages appartiennent à la plupart à la noblesse qui voit le second empire décliner et surtout la société évoluer et refuser maintenant ce qu'elle acceptait hier. A travers les destins de plusieurs personnages dont le plus illustre est Napoléon III, le narrateur nous replonge dans cette fin du XIXe siècle qui tente de maintenir un empire coûte que coûte voire d'en imposer un au Mexique, mais qui ne voit pas que les valeurs défendues par cet empire sont révolues. Un très beau roman qui refait vivre une époque et en explique les enjeux. Merci à #NetGalleyFrance et à #lecherchemidi pour la lecture de ce roman
  • gambadou 09/07/2023
    En juin 1864, deux évènements qui peuvent paraître éloignés l'un de l'autre et qui pourtant sont liés, ont lieu dans le monde : - à Cherbourg, deux navires américains, l'un confédéré et l'autre unioniste, décident de combattre à quelques miles des côtes, dans les eaux territoriales. - au Mexique, l'empereur Maximilien et l'impératrice Charlotte de Hasbourg arrivent. Ils sont envoyés par Napoléon III qui veut faire du Mexique une grande puissance catholique qui pourra barrer la route de l'expansionnisme américain. Il est aussi question de contrer la fin des exportations de ballots de coton bloqués par la guerre de sécession, en les faisant passer par le Mexique. On suit alternativement l'une et l'autre histoire. Beaucoup de dynamisme à Cherbourg. Un train a été affrété afin de permettre aux Parisiens de venir à l'inauguration du nouveau casino. Mais en arrivant à Cherbourg, ils apprennent qu'un combat naval va avoir lieu, attraction bien plus excitante. C'est donc près de dix mille spectateurs qui sont présents sur le port et les falaises alentour pour voir le spectacle des deux navires qui se combattent. Le récit est raconté par Theodore Coupet, journaliste mondain envoyé pour l'ouverture du casino, et qui espère bien détenir le scoop de la bataille navale et ainsi évoluer vers le journalisme politique. Plus de désœuvrement et de déception au Mexique. Maximilien est un homme falot, rêveur et mélancolique, qui n'a jamais touché sa femme en 7 ans de mariage. La nouvelle impératrice Charlotte, beaucoup plus intelligente que son mari, voit en cet exil la possibilité d'avoir un trône et une cour mais va rapidement se rendre compte de l'état désastreux du pays. Un feu d'artifice pour célébrer le nouveau casino, un autre pour l'arrivée du nouvel empereur. Deux pays à l'opposé, deux destinées. Une page d'histoire très intéressante dont je n'avais jamais entendu parler. L'autrice émaille ces évènements d'intrigues qui rendent la lecture attachante et rythmée. Un moyen original de parler de cette période du second empire en France et de la guerre de sécession aux Etats-Unis.En juin 1864, deux évènements qui peuvent paraître éloignés l'un de l'autre et qui pourtant sont liés, ont lieu dans le monde : - à Cherbourg, deux navires américains, l'un confédéré et l'autre unioniste, décident de combattre à quelques miles des côtes, dans les eaux territoriales. - au Mexique, l'empereur Maximilien et l'impératrice Charlotte de Hasbourg arrivent. Ils sont envoyés par Napoléon III qui veut faire du Mexique une grande puissance catholique qui pourra barrer la route de l'expansionnisme américain. Il est aussi question de contrer la fin des exportations de ballots de coton bloqués par la guerre de sécession, en les faisant passer par le Mexique. On suit alternativement l'une et l'autre histoire. Beaucoup de dynamisme à Cherbourg. Un train a été affrété afin de permettre aux Parisiens de venir à l'inauguration du nouveau casino. Mais en arrivant à Cherbourg, ils apprennent qu'un combat naval va avoir lieu, attraction bien plus excitante. C'est donc près de dix mille spectateurs qui sont présents sur le port et les falaises alentour pour voir le spectacle des deux navires qui se combattent. Le récit est raconté par Theodore Coupet, journaliste mondain envoyé pour l'ouverture du casino, et qui espère bien détenir le scoop de...
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  • eaubrac 09/06/2023
    Voilà un ouvrage qui mêle avec bonheur histoire et fiction. Pour la première il fait resurgir de l’oubli, et pour moi de l’ignorance, un épisode étonnant de la guerre de sécession qui s’est déroulé en rade de Cherbourg en 1864. Un navire confédéré venu pour réparation y fût pris à parti et coulé par un navire yankee dépêché à cette fin des Pays-Bas où il faisait escale. J’y ai également redécouvert cet empire fantoche que Napoléon III avait imaginé à la hâte et sans conviction, pour le Mexique. On suit le tragique désenchantement de Charlotte de Habsbourg promue impératrice ex-nihilo et dont l’empereur de mari fût fusillé sans façon une fois la plaisanterie finie. Pour la fiction c’est une intrigue où suspens et romantisme s’allient agréablement avec légèreté, sans se prendre trop au sérieux. Au coté d’un journaliste, Théodore Coupet, venu couvrir l’inauguration du tout nouveau casino, qui hasard, a lieu le jour du combat naval, on y découvre les prémices des temps modernes, les chemins de fer, l’aristocratie finissante oscillant entre insouciance et désillusion. L’occasion faisant le larron Théodore Coupet échafaude un audacieux stratagème afin de sauver et sa carrière de l’ornière et une belle et désespérée aristocrate dont le mari, ruiné au jeu est allé fuir d’abyssales dettes en s’abîmant dans le fiasco mexicain. C’est bien mené et le style plaisant. Bien sûr les personnages auraient pu être plus fouillés, bien sûr il doit y avoir quelques entorses à la réalité. Ca finit bien. Ou mal. C’est selon le point de vue, toujours entre insouciance et désillusion que de part et d’autre de l’Atlantique les feux d’artifices ne parviennent à masquer. Mais pour moi, lecteur confortablement installé, ce fut quelques belles soirées de lecture. Voilà un ouvrage qui mêle avec bonheur histoire et fiction. Pour la première il fait resurgir de l’oubli, et pour moi de l’ignorance, un épisode étonnant de la guerre de sécession qui s’est déroulé en rade de Cherbourg en 1864. Un navire confédéré venu pour réparation y fût pris à parti et coulé par un navire yankee dépêché à cette fin des Pays-Bas où il faisait escale. J’y ai également redécouvert cet empire fantoche que Napoléon III avait imaginé à la hâte et sans conviction, pour le Mexique. On suit le tragique désenchantement de Charlotte de Habsbourg promue impératrice ex-nihilo et dont l’empereur de mari fût fusillé sans façon une fois la plaisanterie finie. Pour la fiction c’est une intrigue où suspens et romantisme s’allient agréablement avec légèreté, sans se prendre trop au sérieux. Au coté d’un journaliste, Théodore Coupet, venu couvrir l’inauguration du tout nouveau casino, qui hasard, a lieu le jour du combat naval, on y découvre les prémices des temps modernes, les chemins de fer, l’aristocratie finissante oscillant entre insouciance et désillusion. L’occasion faisant le larron Théodore Coupet échafaude un audacieux stratagème afin de sauver et sa carrière de l’ornière et une belle et désespérée aristocrate dont...
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  • hcdahlem 29/12/2022
    Ah Dieu! que la guerre est jolie Un combat naval entre Confédérés et Yankees a eu lieu au large de Cherbourg. C’est cet épisode aussi improbable que saisissant que Gwenaële Robert retrace dans ce roman plein de bruit et de fureur qui a attiré les foules sur la côte normande. Charlotte a épousé Maximilien. Elle est désormais impératrice du Mexique et débarque pleine d'espoir en Amérique centrale, ne sachant pas que Napoléon III lui a offert une illusion, sans compter le dédain affiché par son mari à son encontre. Car l’armée française s’enlise dans une guérilla incompréhensible, notamment à cause d'une totale méconnaissance du terrain. «Finalement, ces Mexicains mal armés, indisciplinés, montraient une forme d’acharnement qui ressemblait au courage et mettaient en déroute les meilleurs soldats du monde». Autrement dit, son voyage de Veracruz à Mexico sera tout sauf une sinécure. Pendant ce temps, Théodore Coupet, journaliste à La Vie française est envoyé en reportage à Cherbourg. Le spécialiste des potins mondains va couvrir l'inauguration du casino, mais rêve d'un scoop qui lui permettrait de gagner du galon. Peut-être que l'arrivée conjointe dans la rade de l'Alabama, navire sudiste, et du Kearsarge le Confédéré, lui offrira cette opportunité. Car on murmure que le capitaine sudiste, «cette tête brûlée de Semmes», entend engager la bataille contre son ennemi du nord. Assistant aux préparatifs, le reporter qui rêvait d’aller couvrir la guerre de Sécession, constate avec plaisir qu'elle «vient à lui pour l’arracher à la médiocrité de sa vie.» L'idée qui germe alors dans sa tête pourrait même lui permettre de faire d'une pierre deux coups. Il suggère à Mathilde des Ramures, qui a trouvé refuge à Cherbourg, de parier sur la victoire du Nord, qu'il croit inéluctable, et refaire ainsi une partie de sa fortune. Car son mari flambeur les a entraînés vers la ruine et a été contraint de suivre le corps expéditionnaire au Mexique. Une belle occasion de se rapprocher de cette femme troublante. Mais pour ne pas éveiller les soupçons, il va charger Zélie Tissot, la jeune fille croisée dans le train, d'effectuer les transactions. Car la foule se presse sur la Côte. Ce combat est pour tous les curieux un formidable spectacle et un jeu qui peut même leur rapporter gros. La poudre va parler… Tout comme c’est le cas de l’autre côté de l’Atlantique où le plan conçu par Napoléon III pour mettre fin au blocus en établissant un couloir de contournement par le Mexique piétine depuis deux ans déjà. Il y a pourtant urgence, car le blocus qui empêche les livraisons de coton asphyxie la soierie lyonnaise, la rubanerie stéphanoise, la broderie lorraine et de manière générale toute l'industrie textile. Sous les feux d’artifice, c’est bien l’inquiétude qui domine car l’issue des combats reste bien incertaine. C’est à cette période-charnière de l’Histoire, au moment où le commerce se mondialise, que Gwenaële Robert a consacré le temps du confinement. Une période qui lui a permis de se plonger dans son abondante documentation et concrétiser son projet de roman, né après une visite à Cherbourg et plus particulièrement au cimetière. C’est là qu’elle a découvert les tombes de George Appleby et James King du CSS Alabama et, à leurs côtés, de William Gowin de l’USS Kearsarge. Nourrie des chroniques de l’époque, elle a parfaitement su retranscrire l’ambiance et l’atmosphère du XIXe siècle, ajoutant à son scénario les intrigues qui rendent la lecture si plaisante. On ne s’ennuie pas une seconde et on en apprend beaucoup. Bref, c’est une belle réussite. Ah Dieu! que la guerre est jolie Un combat naval entre Confédérés et Yankees a eu lieu au large de Cherbourg. C’est cet épisode aussi improbable que saisissant que Gwenaële Robert retrace dans ce roman plein de bruit et de fureur qui a attiré les foules sur la côte normande. Charlotte a épousé Maximilien. Elle est désormais impératrice du Mexique et débarque pleine d'espoir en Amérique centrale, ne sachant pas que Napoléon III lui a offert une illusion, sans compter le dédain affiché par son mari à son encontre. Car l’armée française s’enlise dans une guérilla incompréhensible, notamment à cause d'une totale méconnaissance du terrain. «Finalement, ces Mexicains mal armés, indisciplinés, montraient une forme d’acharnement qui ressemblait au courage et mettaient en déroute les meilleurs soldats du monde». Autrement dit, son voyage de Veracruz à Mexico sera tout sauf une sinécure. Pendant ce temps, Théodore Coupet, journaliste à La Vie française est envoyé en reportage à Cherbourg. Le spécialiste des potins mondains va couvrir l'inauguration du casino, mais rêve d'un scoop qui lui permettrait de gagner du galon. Peut-être que l'arrivée conjointe dans la rade de l'Alabama, navire sudiste, et du Kearsarge le Confédéré, lui offrira cette opportunité. Car on murmure...
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  • Tostaky0 17/12/2022
    Une fois n'est pas coutume, dans Sous les feux d'artifice, Gwenaële Robert nous invite à découvrir une page méconnue de notre histoire. Histoire mondiale, pourrait-on dire, ici. De ces événements qui échappent à notre attention, dans l'immensité d'un si riche passé historique. 1864. Napoléon III au pouvoir. Alors qu'il vient d'envoyer Maximilien de Habsbourg et son épouse Charlotte, pour un règne éphémère au Mexique, c'est sur nos côtes françaises que va se produire l'incroyable. Cherbourg est en fête. On inaugure son Casino. C'est la foule des grands jours. C'est pourtant en mer que se prépare le spectacle. La guerre de Sécession (qui, comme le répétait à foison, Roger Pierre, à  son complice de scène, Jean-Marc Thibault dans un célèbre sketch, "a cessé c'est sûr, sans que l'on sût, si, plus nombreux les Sudistes auraient bel et bien mis la pâtée aux Nordistes") s'invite en France. Oui, vous avez bien lu. La corvette confédérée Alabama et son équipage épuisé par des mois de combats maritimes, est arrivé au port de Cherbourg. Auréolée de faits glorieux, chargée de prisonniers et d'un fabuleux trésor. Mais voilà qu'arrive le Kearsarge, un navire de guerre Yankee, bien décidé à en découdre avec son ennemi sudiste. Gwenaële Robert va donc, simultanément, dans un roman captivant, nous faire revivre ces deux événements. L'arrivée et l'installation de l'impératrice au Mexique et la bataille qui se profile entre les deux bateaux au large des eaux territoriales françaises. Le décor est planté. Installez-vous confortablement, munissez-vous de votre longue vue et assistez au spectacle. L'autrice se charge de vous le faire vivre au plus près. Si vous tendez l'oreille, vous entendrez même les coups de canons et, peut-être, pousserez-vous de grands "Ahhhh !", ou de forts "Ohhhhh !", en écho au choeurs des curieux réunis ce jour là, sur cette côte du Cotentin. Évidemment, il y a des vies en jeu. Moi, je me suis régalé. C'est sûr, j'adore cette romancière et j'ai hâte de lire son prochain opus.  Une fois n'est pas coutume, dans Sous les feux d'artifice, Gwenaële Robert nous invite à découvrir une page méconnue de notre histoire. Histoire mondiale, pourrait-on dire, ici. De ces événements qui échappent à notre attention, dans l'immensité d'un si riche passé historique. 1864. Napoléon III au pouvoir. Alors qu'il vient d'envoyer Maximilien de Habsbourg et son épouse Charlotte, pour un règne éphémère au Mexique, c'est sur nos côtes françaises que va se produire l'incroyable. Cherbourg est en fête. On inaugure son Casino. C'est la foule des grands jours. C'est pourtant en mer que se prépare le spectacle. La guerre de Sécession (qui, comme le répétait à foison, Roger Pierre, à  son complice de scène, Jean-Marc Thibault dans un célèbre sketch, "a cessé c'est sûr, sans que l'on sût, si, plus nombreux les Sudistes auraient bel et bien mis la pâtée aux Nordistes") s'invite en France. Oui, vous avez bien lu. La corvette confédérée Alabama et son équipage épuisé par des mois de combats maritimes, est arrivé au port de Cherbourg. Auréolée de faits glorieux, chargée de prisonniers et d'un fabuleux trésor. Mais voilà qu'arrive le Kearsarge, un navire de guerre Yankee, bien décidé à en découdre avec son ennemi sudiste. Gwenaële Robert va donc, simultanément, dans un roman captivant, nous faire revivre ces deux événements. L'arrivée...
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