Never mind : Le livre de Gwenaële Robert

Poche

Pocket

0 personnes ont réagi

Une fresque romanesque étourdissante, sur fond d'un attentat raté contre Napoléon.

Un soir de Noël, il flotte dans Paris une atmosphère joyeuse. Personne ne se doute que, dans la rue Saint-Nicaise, une charrette à cheval menée par une petite fille va exploser, atteignant tous les passants alentour. Sauf Napoléon, le seul visé.
Le futur empereur et Fouché répriment, punissent et déportent, mais les véritables coupables demeurent introuvables. Parmi eux, Joseph de Limoëlan subit les pires remords et une traque sans relâche.
De la chambre de Joséphine aux fossés de Vincennes, de la Bretagne aux Seychelles, des souterrains de Paris aux rivages de l'Amérique, le lecteur revit ce moment exceptionnel où un nouveau régime s'installe alors que le sang de la Révolution n'est pas encore sec.

" Un roman de cape et d'éclats. " Point de vue
" Une oeuvre puissante, où la grande Histoire rejoint celle des destins
anonymes. " Le Figaro Histoire
" Palpitant et formidablement bien écrit. " Libraire Mystère et Boule de Gomme (Saint-Cyr-au-Mont-d'Or)
" Une merveille ! " La Librairie du canal (Paris)

De (auteur) : Gwenaële Robert

Fermer
 

Expérience de lecture

Avis des libraires

"Palpitant et formidablement bien écrit. "
Mystère et boule de gomme
"Captivant !"
Librairie des Canuts
"Une merveille de cette rentrée !"
La Librairie du canal
"Une oeuvre puissante, où la grande Histoire rejoint celle des destins anonymes."|Isabelle Schmitz
Le Figaro Histoire
"Fait partie de ces romans qu'on ne lâche pas avant la dernière page..."|P.Ey.
Éléments
"Un roman de cape et d'éclats."|J.L.M.
Point de vue

Avis Babelio

Pat0212

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Un excellent roman historique sur une période que je connaissais peu, l’auteure dit en introduction qu’il s’agit d’un roman et qu’il ne faut pas en attendre la rigueur d’un essai, pourtant le contexte est vraiment très fouillé et documenté, elle connaît son affaire et m’a entraînée avec plaisir en ce début du règne de Napoléon, qui est alors Premier Consul. Le 24 décembre 1800 (les dates sont données selon le calendrier révolutionnaire et ça m’a bien embrouillée !), Napoléon et Joséphine se rendent à l’opéra. Dans la rue Saint Nicaise, une machine infernale explose, ratant de peu sa cible, mais tuant une vingtaine de personnes, en blessant encore plus et détruisant une partie du quartier. Napoléon n’a pas d’états d’âme et fait une entrée triomphale à l’opéra. Il est persuadé que les Jacobins sont les coupables et demande à Fouché, ministre de la police de les punir sévèrement. L’homme ne doute pas qu’il s’agit des Royalistes, mais il ne va pas se priver de frapper tous les ennemis du régime en même temps. Nous suivons principalement Fouché, Napoléon et Joseph de Limoëlan, l’auteur de l’attentat. C’est un ancien chouan, l’attentat a raté parce qu’il a tardé à donner le signal à cause d’une petite fille qui tenait le cheval sur ordre d’un de ses complices, ce qu’il ignorait, il ne peut se résoudre à tuer une enfant, mais ses collègues ont moins de scrupule. L’auteure mêle la petite histoire à la grande en dépeignant le vie de la population. Cette plongée dans les rues de Paris est vraiment passionnante. Les nombreuses victimes collatérales du drame prennent vie, les beaux jours de la Révolution sont déjà loin, l’avenir est incertain et les passions pas encore refroidies. Le jour de l’anniversaire de la mort de Louis XVI, les Royalistes croisent les Jacobins, les uns lisant le testament du roi, les autres préparant un festin révolutionnaire, mais le climat est à la peur et chacun fait profil bas. Ce climat très lourd et répressif se sent tout au long du roman, Napoléon et ses sbires ont eu de la chance que la CPI soit de la musique d’avenir. On suit un des déportés, tout le monde sait qu’ils sont victimes d’une injustice, mais on ne peut que s’incliner face au fait du prince. Napoléon n’est du tout campé en grand homme mais en tyran cruel qui n’hésite pas à faire couler le sang pour affermir son pouvoir. Fouché est assez étonnant, se montrant manipulateur et sans pitié, même quand il sait avoir tort mais aussi bon mari et bon père. J’avoue qu’il m’a fait penser à certains nazis, capables du pire mais plein d’amour pour leur famille. Le personnage principal, Joseph est vraiment intéressant, sa psychologie est très fouillée et convaincante. Il se refuse à tuer une enfant innocente pour supprimer le tyran et portera toute sa vie le deuil des plus de cent victimes collatérales dont il se sent terriblement coupable. Il échappe au châtiment et se rachètera des années plus tard. Il entrevoit un bonheur possible, mais le refuse pour se punir. Il est très touchant, sa vie est une suite d’échecs cuisants. L’attentat a eu l’effet contraire au but recherché, il a renforcé le pouvoir de Bonaparte et anéanti l’opposition. Je connais peu le contexte et j’ai beaucoup aimé ce roman qui m’y a plongé. Les chapitres sont courts, on passe sans cesse de la grande à la petite histoire et l’intérêt pour cette intrigue ne se relâche pas. Tous les personnages sont bien décrits et vivants, les bourgeois, les petites gens, les révolutionnaires déçus, les prostituées, ainsi que le climat politique très lourd et oppressif du moment. J’aurais toutefois apprécié que certaines dates soient données dans notre calendrier, pour m’y retrouver. #NeverMind #NetGalleyFrance !

Signaler

Pat0212

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Un excellent roman historique sur une période que je connaissais peu, l’auteure dit en introduction qu’il s’agit d’un roman et qu’il ne faut pas en attendre la rigueur d’un essai, pourtant le contexte est vraiment très fouillé et documenté, elle connaît son affaire et m’a entraînée avec plaisir en ce début du règne de Napoléon, qui est alors Premier Consul. Le 24 décembre 1800 (les dates sont données selon le calendrier révolutionnaire et ça m’a bien embrouillée !), Napoléon et Joséphine se rendent à l’opéra. Dans la rue Saint Nicaise, une machine infernale explose, ratant de peu sa cible, mais tuant une vingtaine de personnes, en blessant encore plus et détruisant une partie du quartier. Napoléon n’a pas d’états d’âme et fait une entrée triomphale à l’opéra. Il est persuadé que les Jacobins sont les coupables et demande à Fouché, ministre de la police de les punir sévèrement. L’homme ne doute pas qu’il s’agit des Royalistes, mais il ne va pas se priver de frapper tous les ennemis du régime en même temps. Nous suivons principalement Fouché, Napoléon et Joseph de Limoëlan, l’auteur de l’attentat. C’est un ancien chouan, l’attentat a raté parce qu’il a tardé à donner le signal à cause d’une petite fille qui tenait le cheval sur ordre d’un de ses complices, ce qu’il ignorait, il ne peut se résoudre à tuer une enfant, mais ses collègues ont moins de scrupule. L’auteure mêle la petite histoire à la grande en dépeignant le vie de la population. Cette plongée dans les rues de Paris est vraiment passionnante. Les nombreuses victimes collatérales du drame prennent vie, les beaux jours de la Révolution sont déjà loin, l’avenir est incertain et les passions pas encore refroidies. Le jour de l’anniversaire de la mort de Louis XVI, les Royalistes croisent les Jacobins, les uns lisant le testament du roi, les autres préparant un festin révolutionnaire, mais le climat est à la peur et chacun fait profil bas. Ce climat très lourd et répressif se sent tout au long du roman, Napoléon et ses sbires ont eu de la chance que la CPI soit de la musique d’avenir. On suit un des déportés, tout le monde sait qu’ils sont victimes d’une injustice, mais on ne peut que s’incliner face au fait du prince. Napoléon n’est du tout campé en grand homme mais en tyran cruel qui n’hésite pas à faire couler le sang pour affermir son pouvoir. Fouché est assez étonnant, se montrant manipulateur et sans pitié, même quand il sait avoir tort mais aussi bon mari et bon père. J’avoue qu’il m’a fait penser à certains nazis, capables du pire mais plein d’amour pour leur famille. Le personnage principal, Joseph est vraiment intéressant, sa psychologie est très fouillée et convaincante. Il se refuse à tuer une enfant innocente pour supprimer le tyran et portera toute sa vie le deuil des plus de cent victimes collatérales dont il se sent terriblement coupable. Il échappe au châtiment et se rachètera des années plus tard. Il entrevoit un bonheur possible, mais le refuse pour se punir. Il est très touchant, sa vie est une suite d’échecs cuisants. L’attentat a eu l’effet contraire au but recherché, il a renforcé le pouvoir de Bonaparte et anéanti l’opposition. Je connais peu le contexte et j’ai beaucoup aimé ce roman qui m’y a plongé. Les chapitres sont courts, on passe sans cesse de la grande à la petite histoire et l’intérêt pour cette intrigue ne se relâche pas. Tous les personnages sont bien décrits et vivants, les bourgeois, les petites gens, les révolutionnaires déçus, les prostituées, ainsi que le climat politique très lourd et oppressif du moment. J’aurais toutefois apprécié que certaines dates soient données dans notre calendrier, pour m’y retrouver. #NeverMind #NetGalleyFrance !

Signaler

MimiBrg

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Comment peut on dire que cela ne fait rien, que ce n'est pas grave, never mind ! lorsque l'on nous raconte la tentative d'assassinat de Napoléon et ses funestes consequences ? Mais il faudra un peu de patience et attendre les dernières pages du livre pour avoir l'explication du choix bizarre de cette expression anglaise comme titre ! Avec ce récit, Gwenaële Robert nous propulse dans une période de notre histoire de France assez complexe. Elle plante le décor : on est à Paris, rue Saint-Nicaise, le soir du réveillon de Noël de l'an 1800. Le plus célèbre de nos corses n'est encore que 1er Consul. Cette nuit là, il se rend à l'opéra avec sa famille. Une énorme explosion a lieu à l'approche de son carrosse mais le veinard s'en sort indemne. Malheureusement, tout le monde n'a pas sa chance. Ce fut une vraie boucherie pour le petit peuple se trouvant au mauvais moment dans cette rue. Il y aura de nombreux blessés et des morts dont la petite Marianne qui tenait le cheval porteur de la machine infernale. Est-ce l'œuvre des jacobains ou des royalistes ? Le "sympathique" Foucher, ministre de la police, va se faire un devoir, voir un plaisir, de trouver et punir les coupables. Et il n'hésite pas à déporter et à guillotiner. Il ne fait pas bon être républicain ou chouan en cette année. L'un de ces vendéens : Joseph de Limoëlan, responsable et témoin de la tuerie, va essayer d'échapper à la traque des policiers. Mais après cette horrible soirée, il va être hanté par l'image de la petite victime innocente. Ce roman historique est très bien construit. Il est rythmé, intéressant, très bien documenté, il m'a juste fallu un petit temps d'adaptation pour me repèrer dans toute cette galerie de personnages.

Signaler

MimiBrg

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 4 mois

Comment peut on dire que cela ne fait rien, que ce n'est pas grave, never mind ! lorsque l'on nous raconte la tentative d'assassinat de Napoléon et ses funestes consequences ? Mais il faudra un peu de patience et attendre les dernières pages du livre pour avoir l'explication du choix bizarre de cette expression anglaise comme titre ! Avec ce récit, Gwenaële Robert nous propulse dans une période de notre histoire de France assez complexe. Elle plante le décor : on est à Paris, rue Saint-Nicaise, le soir du réveillon de Noël de l'an 1800. Le plus célèbre de nos corses n'est encore que 1er Consul. Cette nuit là, il se rend à l'opéra avec sa famille. Une énorme explosion a lieu à l'approche de son carrosse mais le veinard s'en sort indemne. Malheureusement, tout le monde n'a pas sa chance. Ce fut une vraie boucherie pour le petit peuple se trouvant au mauvais moment dans cette rue. Il y aura de nombreux blessés et des morts dont la petite Marianne qui tenait le cheval porteur de la machine infernale. Est-ce l'œuvre des jacobains ou des royalistes ? Le "sympathique" Foucher, ministre de la police, va se faire un devoir, voir un plaisir, de trouver et punir les coupables. Et il n'hésite pas à déporter et à guillotiner. Il ne fait pas bon être républicain ou chouan en cette année. L'un de ces vendéens : Joseph de Limoëlan, responsable et témoin de la tuerie, va essayer d'échapper à la traque des policiers. Mais après cette horrible soirée, il va être hanté par l'image de la petite victime innocente. Ce roman historique est très bien construit. Il est rythmé, intéressant, très bien documenté, il m'a juste fallu un petit temps d'adaptation pour me repèrer dans toute cette galerie de personnages.

Signaler

Livres du même auteur

Les livres de la même maison

Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Historique
  • EAN
    9782266323062
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    320
  • Dimensions
    180 x 110 mm

L'auteur

Gwenaële Robert

Découvrir l'auteur

Nous sommes ravis de vous accueillir dans notre univers où les mots s'animent et où les histoires prennent vie. Que vous soyez à la recherche d'un roman poignant, d'une intrigue palpitante ou d'un voyage littéraire inoubliable, vous trouverez ici une vaste sélection de livres qui combleront toutes vos envies de lecture.

9,00 € Poche 320 pages