Le Dernier des écrivains : Le livre de Gwenaële Robert

Alors que Pierre Le Guellec doit se rendre à Stockolm pour recevoir le prix Nobel, il n'y arrive jamais … Marie, son attachée de presse qui garde son chien et son appartement malouin cherche à savoir s'il a volontairement voulu fuir ces mondanités ou si quelque chose lui est arrivé. Un livre dans lequel l'atmosphère, le lieu comptent beaucoup. Plusieurs surprises ou évènements inattendus également. Un livre reposant bien agréable à lire

Un roman sur les écrivains, un Nobel et un passionné sans talents. Pierre Le Guellec est le nouveau lauréat du prix Nobel de littérature. Il se rend à Stockholm mais disparaît. Marie, son attaché de communication, le recherche et découvre peu à peu un tout autre homme que celui qu’elle connaissait. En parallèle, son père qui travaille dans la banque, habité par un sentiment de revanche, écrit mais ne parvient à se faire éditer. Le parallèle entre ces deux destins nous fait embrasser le grand écart de l’écriture et les coulisses de l’édition. Gwenaële Robert mène ce polar à un bon rythme, dans son style toujours ciselé, varié, amusé, et sa fine psychologie humaine. Un grand plaisir de lecture, au goût breton de beurre salé, dont Saint-Malo est la scène vivante, attachante comme tous les personnages.

Saint-Mâlo. Pierre va recevoir le prix Nobel de littérature et part pour Stockholm. Marie son attachée de presse vient l’emmener à l’aéroport et gardera le chien Silver jusqu’à son retour. Mais Pierre n’arrivera jamais à destination. Et là, le roman se transforme en enquête et nous dévoile petit à petit un visage inattendu de l’écrivain et de Marie. Un très bon roman, je ne m’attendais pas à cette histoire. J’aime quand la romancière nous entraîne dans des chemins surprenants. J’ai beaucoup aimé aussi sa façon d’écrire et de décrire les situations et les décors. A découvrir d’autres romans de Gwenaëlle Robert.

Après avoir tant aimé « Un jardin pour royaume » j’ai voulu lire d’autres livres de l’auteur. Le résumé de celui ci m’a tout de suite plu donc voilà! Alors c’est un sujet totalement différent du jardin, un style d’écriture très différent également. Beaucoup plus factuel, moins poétique . Je dois dire que j’ai été moins emballée, l’histoire en elle même m’a semblait très peu probable et cela m’a freiné. Mais ça c’est mon coté très cartésien! Je peux sans problème partir dans des littératures très imaginatives quand elles ne sont pas dans le réel mais dans le cas contraire j’ai du mal quand cela me semble improbable.