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Souvenirs de la maison des fous
Gérard Vulliamy (dessins de)
Collection : Poésie Seghers
Date de parution : 26/01/2023
Éditeurs :
Seghers

Souvenirs de la maison des fous

Gérard Vulliamy (dessins de)
Collection : Poésie Seghers
Date de parution : 26/01/2023
Novembre 1943. Menacé en raison de ses activités clandestines, Paul Eluard doit quitter Paris : il trouve refuge en Lozère, à l'asile public de Saint-Alban, dirigé par Lucien Bonnafé et François Tosquelles. Malgré l'Occupation, un vent de liberté et d'humanisme souffle alors en ce lieu perché sur la Margeride, à plus de neuf cents mètres d'altitude. Le poète passera des mois caché parmi les aliénés...
Profondément bouleversé par son séjour à Saint-Alban, Eluard écrit ce long poème composé d'un prologue, de six portraits et d'un épilogue, qui restitue la mémoire encore vive de ses rencontres.... Profondément bouleversé par son séjour à Saint-Alban, Eluard écrit ce long poème composé d'un prologue, de six portraits et d'un épilogue, qui restitue la mémoire encore vive de ses rencontres. Empreint d'une sincère empathie, ce texte fait résonner l'écho de voix distinctes : celle du poète face au mystère impénétrable... Profondément bouleversé par son séjour à Saint-Alban, Eluard écrit ce long poème composé d'un prologue, de six portraits et d'un épilogue, qui restitue la mémoire encore vive de ses rencontres. Empreint d'une sincère empathie, ce texte fait résonner l'écho de voix distinctes : celle du poète face au mystère impénétrable de l'esprit perdu, « chantant la mort sur les airs de la vie », ou celle des fous en proie à des hallucinations, à des absences ou à de rares éclairs de lucidité.

Durant l'été 1945, Cécile, la fille d'Eluard, se rend à son tour à Saint-Alban, accompagné de son futur mari, le peintre Gérard Vulliamy. Vivant au milieu des aliénés – une expérience qui, disait-il, avait pour toujours changé son regard sur les autres –, Vulliamy fait leur portrait. Ce livre donne à voir leurs visages, face au poème d'Eluard, dans un dialogue extrêmement poignant.

En 1946, il est tiré 786 exemplaires de l'édition originale, dans la collection « De Vrille », pour le compte des Éditions Pro Francia. Longtemps épuisé, ce livre reparaît aujourd'hui chez Seghers, enrichi de deux textes de postface et agrémenté d'archives.
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EAN : 9782232146589
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 56
Format : 190 x 245 mm
EAN : 9782232146589
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 56
Format : 190 x 245 mm

Ils en parlent

"Ce long poème, profondément humain et joliment illustré, semble avoir été écrit aujourd'hui et bouleverse le lecteur."
Télé 7 Jours

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ego_lector_ 18/03/2023
    Durant la seconde guerre mondiale, François Tosquelles et Lucien Bonafé, psychiatres organisent la résistance au sein de l'asile Saint-Alban en Lozère ; protéger les aliénés, servir de refuge aux réseaux résistants, cacher des juifs... Ils ne reculent devant rien. « Saint-Alban, c'était le château du Graal. On ne savait pas où c'était, on ne savait pas exactement ce que c'était, mais on parlait de Saint-Alban comme d'un lieu fondateur d'une psychiatrie nouvelle. » (extrait de la postface) C'est en 1943, après la publication de son poème Liberté qu'Eluard trouve refuge à Saint-Alban. Depuis l'asile, le poète poursuit clandestinement ses publications. J'avais découvert cette histoire sous la plume de Didier Daeninckx dans Caché dans la maison des fous. Souvenirs de la maison des fous qui comprend huit poèmes dont le Cimetière des fous, a été tiré à quelques exemplaires en 1946. Epuisé depuis longtemps, il vient d'être réédité par les Éditions Seghers. Dans le recueil, illustré par les dessins de Gérard Vulliamy, il n'est point question de l'histoire de Saint-Alban. Mais si comme moi, c'est un aspect qui vous fascine, une intéressante postface est ajoutée à ce recueil qui réunit documents et iconographie. Nous retrouvons bien-sûr dans le recueil cette mélancolie poétique de l'exclu de l'être à part, brisé, chu, moqué qui me touche tant dans Le fou parle, l'un des premiers poèmes d'Eluard. Mon préféré ? Le VII. Il commence ainsi : « J'ai pour la foudre chue un respect de vaincue Mes os sont calcinés ma couronne est brisée Je pleure et l'on en rit ma souffrance est souillée... » Avec musicalité et simplicité, celle des mots, la mélancolie de ces portraits — féminins, ceux des femmes malades de Saint-Alban — nous touche, étonnés par la lucidité de leur parole ; car la voix du poète ne les décrit pas seulement, elle fait entendre leur cri. Durant la seconde guerre mondiale, François Tosquelles et Lucien Bonafé, psychiatres organisent la résistance au sein de l'asile Saint-Alban en Lozère ; protéger les aliénés, servir de refuge aux réseaux résistants, cacher des juifs... Ils ne reculent devant rien. « Saint-Alban, c'était le château du Graal. On ne savait pas où c'était, on ne savait pas exactement ce que c'était, mais on parlait de Saint-Alban comme d'un lieu fondateur d'une psychiatrie nouvelle. » (extrait de la postface) C'est en 1943, après la publication de son poème Liberté qu'Eluard trouve refuge à Saint-Alban. Depuis l'asile, le poète poursuit clandestinement ses publications. J'avais découvert cette histoire sous la plume de Didier Daeninckx dans Caché dans la maison des fous. Souvenirs de la maison des fous qui comprend huit poèmes dont le Cimetière des fous, a été tiré à quelques exemplaires en 1946. Epuisé depuis longtemps, il vient d'être réédité par les Éditions Seghers. Dans le recueil, illustré par les dessins de Gérard Vulliamy, il n'est point question de l'histoire de Saint-Alban. Mais si comme moi, c'est un aspect qui vous fascine, une intéressante postface est ajoutée à ce recueil qui réunit documents et iconographie. Nous retrouvons bien-sûr dans le recueil cette mélancolie...
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