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Un été chez Jida - Rentrée littéraire janvier 2024 - sélection prix Françoise Sagan 2024
Collection : Littérature Française
Date de parution : 11/01/2024
Éditeurs :
le cherche midi

Un été chez Jida - Rentrée littéraire janvier 2024 - sélection prix Françoise Sagan 2024

Collection : Littérature Française
Date de parution : 11/01/2024
La destinée d’une jeune fille dans une famille kabyle où règnent le culte du fils et une façon bien particulière de garder les secrets.
Enfant, Esther passe ses vacances chez sa grand-mère Jida, regard intimidant et canines en or, dont le pavillon modeste, une fois la porte fermée, transporte en Kabylie. Les chants, les... Enfant, Esther passe ses vacances chez sa grand-mère Jida, regard intimidant et canines en or, dont le pavillon modeste, une fois la porte fermée, transporte en Kabylie. Les chants, les odeurs, la cuisine, les danses, les traditions… Tout rappelle le pays d’où la famille a émigré, après la guerre d’Algérie,... Enfant, Esther passe ses vacances chez sa grand-mère Jida, regard intimidant et canines en or, dont le pavillon modeste, une fois la porte fermée, transporte en Kabylie. Les chants, les odeurs, la cuisine, les danses, les traditions… Tout rappelle le pays d’où la famille a émigré, après la guerre d’Algérie, en passant par des camps de réfugiés. Il y a du monde, une agitation permanente. Esther évolue au milieu de ses tantes, ses oncles, ses cousins, ses cousines.
Et parmi eux, il y a Ziri. Le fils chéri de Jida, qui aime trop les enfants.
Régulièrement, Ziri demande à Esther d’aller l’attendre dans une chambre à l’étage. Elle se demande si personne ne se rend vraiment compte de rien. Comme elle se demande, plus grande, pourquoi sa grand-mère et une partie de la famille s’évertuent à protéger cet homme qui lui a fait tant de mal.
Un été chez Jida raconte une famille de harkis, son héritage d’une richesse profuse et d’une violence terrible. Il raconte aussi l’obstination poignante d’une jeune femme à faire entendre sa voix, se battre contre des mœurs archaïques délétères et tenter de se réapproprier sa culture.

« Il s’agit, surtout, point aveugle au milieu de ce chatoiement, de dire
la douleur d’être une femme dans un monde où la religion et les moeurs imposent un secret ravageur. Dans sa grâce et sa brutalité, Un été chez Jida est le beau roman d'une mémoire en morceaux.» Le Monde des livres
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EAN : 9782749177960
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 176
Format : 140 x 210 mm
EAN : 9782749177960
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 176
Format : 140 x 210 mm

Ils en parlent

« Un premier roman qui vous happe, vous broie, et vous laisse le goût de la colère et de la révolte contre ces mœurs archaïques imposées comme un fait établi et immuable sur les corps des petites filles. »
Librairie Un monde à soi

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Matatoune 18/03/2024
    Premier roman de Lolita Sene, Un été chez Jida raconte l’évolution difficile d’une jeune fille pour trouver sa liberté et son autonomie à partir du silence opposé à sa souffrance. Dès le début, Lolita Sene raconte la raison de la révolte de sa narratrice. La famille, et sa grand-mère en premier, ferme les yeux sur le crime de Ziri. Lui, c’est le fils cadet de la famille de Jiha, la grand-mère d’Esther, le frère de sa mère, son oncle, donc. Violence familiale, Un jour, son oncle l’a convoqué dans une des chambres de la maison et a bafoué plusieurs fois l’innocence de cette petite fille. À partir de là, Esther ose parler et ainsi, s’expose à ne pas être protégée puisque toute la famille choisit de se taire pour que chacun garde le silence. Esther raconte son enfance face à cette chape de plomb qu’elle subit seule. Pourtant, dans cette famille que l’écrivaine qualifie d’armée, il y a de la vie, des chants et même des danses avec tous les cousins et cousines. Presque quarante personnes sont convoquées lors des fêtes, qui envahissent la maison de Jida. La vie et la joie cachent en fait la souffrance de l’enfant qu’on contraint à se taire. De cette violence, Lolita Sene en raconte tous les retentissements sur la construction de la personnalité de sa narratrice. Car, petit à petit, Esther détaille le poids de la famille en tant que système préservant un membre, coûte que coûte, même si un autre, d’autant plus une fille, doit en subir les conséquences. C’est la place du silence, avec en contrepartie, la violence subie par une jeune fille, que Lolita Sene dissèque. Ainsi, les prises de paroles diverses des membres de la famille, dans la seconde partie, éclairent leurs cheminements. Car, Un été chez Jida raconte aussi la relation toxique d’une mère avec sa fille, absente et lointaine, qui n’a pas su la protéger et d’un père, centré sur sa vie personnelle. Lolita Sene décrit aussi son pays, auréolé de sons et d’odeurs, sa mère Leïla, dépressive, le retour des Harkis avec son déclassement social, sa difficulté à se construire, le camp de Saint-Maurice-l’Ardoise pour nationalistes algériens et tant d’autres choses. En conclusion, Il y a sept ans, Lolita Sene fait paraître La face noire de la blanche, roman s’inspirant des articles qu’elle publiait de façon anonyme sur son blog. Un été chez Jida est né une première fois comme le récit d’une adolescente découvrant la sexualité au sein de sa famille Kabyle. Puis, sur la demande de son éditrice, le roman a pris cette teneur plus ample. Vigneronne, Lolita Sene a profité de la naissance, à la fois de sa cuvée et celle de son premier enfant, pour reprendre ses premières pages romanesques en y incluant des pans de son histoire familiale. Premier roman réussi, l’écriture qu’elle maîtrise est une manière ici pour Lolita Sene de remonter le fil d’une histoire dont elle dénoue les fils au fur et à mesure de son récit. Passionnant ! Premier roman de Lolita Sene, Un été chez Jida raconte l’évolution difficile d’une jeune fille pour trouver sa liberté et son autonomie à partir du silence opposé à sa souffrance. Dès le début, Lolita Sene raconte la raison de la révolte de sa narratrice. La famille, et sa grand-mère en premier, ferme les yeux sur le crime de Ziri. Lui, c’est le fils cadet de la famille de Jiha, la grand-mère d’Esther, le frère de sa mère, son oncle, donc. Violence familiale, Un jour, son oncle l’a convoqué dans une des chambres de la maison et a bafoué plusieurs fois l’innocence de cette petite fille. À partir de là, Esther ose parler et ainsi, s’expose à ne pas être protégée puisque toute la famille choisit de se taire pour que chacun garde le silence. Esther raconte son enfance face à cette chape de plomb qu’elle subit seule. Pourtant, dans cette famille que l’écrivaine qualifie d’armée, il y a de la vie, des chants et même des danses avec tous les cousins et cousines. Presque quarante personnes sont convoquées lors des fêtes, qui envahissent la maison de Jida. La vie et la joie cachent en fait la souffrance de l’enfant qu’on contraint à se taire....
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  • gromit33 11/03/2024
    Un texte avec un titre doux, et qui pourrait nous faire penser à des vacances paisibles chez sa grand mère (Jida est "grand-mère », en kabyle). Mais ce n'est pas cela du tout. Il s'agit d'un texte qui va nous parler de famille, de non dits, de dénis. Bien sûr, les vacances chez Jida, c'est revoir les cousins, les oncles-tantes... Mais pendant ces moments, il peut se passer des choses terribles. L'auteure va alors nous raconter son enfance, sa relation avec les membres de la famille. Avec une belle écriture, nous allons découvrir les secrets, les dénis dans cette famille ; C'est aussi l'histoire des harkis, qui, après la guerre d'Algérie, se sont retrouvés dans des camps de réfugiés puis ont refait leur vie. Elle raconte aussi le rapport entre les êtres dans sa famille. Le rapport entre les mères avec leurs fils, avec leurs filles, petites filles... C'est un cri d'une petite fille, d'une jeune femme et d'une femme face à la société, à la justice, à la famille. L'auteure, grâce à ses mots, nous parle des maux, des non dits, enfouis, qu'il est difficile de partager avec les autres, avec les proches. Ce premier roman aborde des sujets difficiles mais avec une belle écriture. C'est un premier roman sensible (mais est ce vraiment un roman !) et des pages sont terribles, touchantes, révoltantes.... Il y a aussi des belles pages sur le partage, sur les déjeuners, sur les questionnements de la jeune femme (des scènes en cuisine, dans ses vignes, dans les restes d'un camps de harkis...) UnétéchezJida #NetGalleyFrance Un texte avec un titre doux, et qui pourrait nous faire penser à des vacances paisibles chez sa grand mère (Jida est "grand-mère », en kabyle). Mais ce n'est pas cela du tout. Il s'agit d'un texte qui va nous parler de famille, de non dits, de dénis. Bien sûr, les vacances chez Jida, c'est revoir les cousins, les oncles-tantes... Mais pendant ces moments, il peut se passer des choses terribles. L'auteure va alors nous raconter son enfance, sa relation avec les membres de la famille. Avec une belle écriture, nous allons découvrir les secrets, les dénis dans cette famille ; C'est aussi l'histoire des harkis, qui, après la guerre d'Algérie, se sont retrouvés dans des camps de réfugiés puis ont refait leur vie. Elle raconte aussi le rapport entre les êtres dans sa famille. Le rapport entre les mères avec leurs fils, avec leurs filles, petites filles... C'est un cri d'une petite fille, d'une jeune femme et d'une femme face à la société, à la justice, à la famille. L'auteure, grâce à ses mots, nous parle des maux, des non dits, enfouis, qu'il est difficile de partager avec les autres, avec les proches. Ce premier roman aborde des sujets difficiles mais avec une belle écriture....
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  • Deslivresetmoi51 11/02/2024
    Défi lecture 2024, lecture 14/100, item 72 écrit à la 1ére personne Lolita SENE : Un été chez Jida, Editions Le Cherche midi,  Un été chez Jida est une immersion captivante au sein d'une famille kabyle.  Esther passe ses vacances chez sa grand-mère Jida. Au fil des pages, on découvre les traditions, les coutumes et la richesse culturelle du pays d'origine à travers les yeux de la petite fille subjuguée par la forte personnalité de sa grand-mère. Mais l'été chez Jida n'est pas seulement synonyme de joie et de découvertes. Esther  est également confrontée à une réalité violente. Son séjour chez Jida est entaché par la présence de Ziri, un oncle, le favori de la grand-mère. On découvre ainsi que Ziri "aime beaucoup les enfants", qu'il rejoint souvent dans une chambre à l'étage, avec l'assentiment silencieux de Jida.  L'été d'Esther devient ainsi une quête de compréhension du monde qui l'entoure. À travers ses révoltes d'enfant, d'adolescente puis de femme, Esther apprend à faire entendre sa voix et son combat. Elle lutte contre sa famille, contre la toute puissance accordée à l'homme tout en essayant de préserver son amour pour les siens et sa culture. Elle porte plainte pour reconquérir sa dignité mais le poids des coutumes est fort et elle doit lutter contre le patriarcat, la puissance des hommes auxquels tout est dû au détriment de la liberté des femmes.  Le récit est porté par une écriture immersive qui transporte le lecteur au cœur de l'action. Les personnages sont riches en nuances, chacun apportant sa propre histoire et sa propre perspective à l'histoire. Un premier roman touchant et une auteure à suivre. Merci à Babelio et Le Cherche midi pour cette masse critique. Défi lecture 2024, lecture 14/100, item 72 écrit à la 1ére personne Lolita SENE : Un été chez Jida, Editions Le Cherche midi,  Un été chez Jida est une immersion captivante au sein d'une famille kabyle.  Esther passe ses vacances chez sa grand-mère Jida. Au fil des pages, on découvre les traditions, les coutumes et la richesse culturelle du pays d'origine à travers les yeux de la petite fille subjuguée par la forte personnalité de sa grand-mère. Mais l'été chez Jida n'est pas seulement synonyme de joie et de découvertes. Esther  est également confrontée à une réalité violente. Son séjour chez Jida est entaché par la présence de Ziri, un oncle, le favori de la grand-mère. On découvre ainsi que Ziri "aime beaucoup les enfants", qu'il rejoint souvent dans une chambre à l'étage, avec l'assentiment silencieux de Jida.  L'été d'Esther devient ainsi une quête de compréhension du monde qui l'entoure. À travers ses révoltes d'enfant, d'adolescente puis de femme, Esther apprend à faire entendre sa voix et son combat. Elle lutte contre sa famille, contre la toute puissance accordée à l'homme tout en essayant de préserver son amour pour les siens et sa culture. Elle porte plainte pour reconquérir sa dignité mais le poids des...
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  • Sanfe 03/02/2024
    Chez Jida, c'est,le temps des vacances,le lieu de retrouvailles entre cousins,les rires et les jeux dans le jardin,mais c'est surtout l'endroit de la perte de l'innocence,des choses tues qui gangrènent cette famille de harkis. Jida,la grand-mère, la matriarche,en impose et on la craint.Mi-mamie mi- sorcière,elle règne sur les siens .Dans l'organigramme familial,les bonnes places sont prises par les hommes et personne ne conteste ces traditions tenaces et délétères. Comment se construire et affronter l'omerta quand on est petite fille,qu'on a subi l'indicible et que l'on n'est pas écoutée ? Ce premier roman raconte à travers trois générations de femmes,la place qu'on ne peut pas prendre,la violence contenue et subie,une espèce d'héritage maudit qui va peut-être se déliter et permettre une porte de sortie vers la liberté. Merci à Babelio masse critique et aux éditions Le Cherche Midi pour cet envoi.
  • LeslecturesdeFrimousse 27/01/2024
    👪 Leïla est une fille qui comme toutes les autres filles kabylent ne peuvent rien faire sans l’accord de leur père. Pas le droit de sortir, de choisir son mari… Pourtant Leïla fait tout pour trouver sa liberté, elle va faire la rencontre d’un jeune français avec qui elle va avoir une fille alors qu’ils ne sont encore qu’en étude. Les années ont passé, Esther est une jeune fille métisse dont sa vie, ses parents et sa maison ne ressemble en rien à celles de ses amies ; les poules passent dans la cuisine, ses parents organisent beaucoup de fêtes… Pourtant, tout ça n’est rien comparé au lourd secret qu’elle porte en elle… Lors des différents étés qu’elle a passé chez sa grand-mère, son oncle Ziri l’a agressé sexuellement sans qu’elle le comprenne vraiment car elle était trop jeune. . 😣 Malheureusement elle n’a pas été la seule d’agresser et c’est lorsqu’une cousine révèle la réalité que la famille kabyle se déchirent. C’est à cet instant qu’Esther va se rendre compte de ce que lui faisait vivre son oncle mais personne ne la croira lorsqu’elle se sentira prête à parler… . 👪 Un roman fort sur une jeune fille puis femme face au viol qu’elle a subi. Comment dans une famille où on préfère cacher la vérité pour rester unis elle va pouvoir vivre. Ce livre fait plusieurs fois références au proverbe « Ne pas voir le Mal, ne pas entendre le Mal, ne pas dire le mal, et il ne t’arrivera que du bien » qui est très clairement ce que font la majorité de la famille pour dissimuler l’atroce vérité. . 😣 De plus nous suivons également d’autres personnages qui ont également eu affaire à Ziri mais qui pour ne pas détruire leur famille préfère se voiler la face, penser que c’est eux qui ont tord et entrée dans un psychologie face aux agressions très malsaine pour les victimes. C’est un point que j’ai adoré, car cela permet de mieux cerner la famille d’Esther. #Frimousse 👪 Leïla est une fille qui comme toutes les autres filles kabylent ne peuvent rien faire sans l’accord de leur père. Pas le droit de sortir, de choisir son mari… Pourtant Leïla fait tout pour trouver sa liberté, elle va faire la rencontre d’un jeune français avec qui elle va avoir une fille alors qu’ils ne sont encore qu’en étude. Les années ont passé, Esther est une jeune fille métisse dont sa vie, ses parents et sa maison ne ressemble en rien à celles de ses amies ; les poules passent dans la cuisine, ses parents organisent beaucoup de fêtes… Pourtant, tout ça n’est rien comparé au lourd secret qu’elle porte en elle… Lors des différents étés qu’elle a passé chez sa grand-mère, son oncle Ziri l’a agressé sexuellement sans qu’elle le comprenne vraiment car elle était trop jeune. . 😣 Malheureusement elle n’a pas été la seule d’agresser et c’est lorsqu’une cousine révèle la réalité que la famille kabyle se déchirent. C’est à cet instant qu’Esther va se rendre compte de ce que lui faisait vivre son oncle mais personne ne la croira lorsqu’elle se sentira prête à parler… . 👪 Un roman fort sur une jeune fille puis femme face au viol qu’elle...
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