Lisez! icon: Search engine
Une vague de rêves
Marie-Thérèse Eychart (postface de)
Collection : Poésie Seghers
Date de parution : 18/01/2024
Éditeurs :
Seghers

Une vague de rêves

Marie-Thérèse Eychart (postface de)
Collection : Poésie Seghers
Date de parution : 18/01/2024
« Il était une fois, au début du XXe siècle, en France, un jeune homme très beau, prodigieusement doué pour l’aventure métaphysique et le style : ça s’appelle Une vague de rêves... « Il était une fois, au début du XXe siècle, en France, un jeune homme très beau, prodigieusement doué pour l’aventure métaphysique et le style : ça s’appelle Une vague de rêves et ça pourrait être écrit ce matin. »  (Philippe Sollers)

Achevé en juin 1924 et paru en octobre dans le numéro 2...
« Il était une fois, au début du XXe siècle, en France, un jeune homme très beau, prodigieusement doué pour l’aventure métaphysique et le style : ça s’appelle Une vague de rêves et ça pourrait être écrit ce matin. »  (Philippe Sollers)

Achevé en juin 1924 et paru en octobre dans le numéro 2 de la revue Commerce, Une vague de rêves précède de quelques mois la publication du Manifeste du surréalisme de Breton. Dans ce texte méconnu, Aragon retrace l’histoire du mouvement, ses premières expériences, sa mise en œuvre littéraire. Il exprime la fascination que lui inspire l’univers du rêve, les « Rivieras de l’irréel », les frissons du délire et l’écriture du désastre.
 
« Exercice d'écriture dont le lyrisme est d'une beauté stupéfiante, le manifeste se déploie dans l'émotion d'images admirables qui, au-delà du témoignage et de la réflexion, laissent deviner l'écrivain à venir. »

Postface de Marie-Thérèse Eychart

Précédée d'un extrait d'Aragon parle avec Dominique Arban


 
Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782232147333
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 72
Format : 135 x 160 mm
EAN : 9782232147333
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 72
Format : 135 x 160 mm

Ils en parlent

« Un de ses textes en prose les plus puissants, au moment où André Breton prépare le premier Manifeste du surréalisme. Un document de grande valeur. » 
Thierry Clermont / Le Figaro littéraire

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • elitiatopia 10/03/2024
    J'ai découvert avec un grand intérêt ce court texte (guère plus de 20 pages dans mon édition), dans lequel Aragon nous relate l'aventure surréaliste et à sa manière poétique, presque hypnotique, nous en donne une définition. Il est dommage que cet écrit soit resté aussi méconnu alors que, de l'aveu du poète, cette brochure "coûtait fort cher". Sans entrer en concurrence avec le futur Manifeste du Surréalisme d'André Breton, Aragon nous présente autrement l'espoir des surréalistes liés à la langue, à une manière de dépasser la littérature pour exprimer le cœur même de la réalité, ou plutôt de la vérité, puisqu'il est formé du réel et de l'irréel, réunis en une réalité supérieure qui s'exprime par images libres. En nous rappelant les expériences tentées par ces poètes, aux marges du sommeil, de l'hypnose, du rêve, Aragon nous en explicite également les dangers. Certains auteurs se suicidèrent, frôlèrent de près la folie, d'autres se battirent... Après avoir appris à contrôler le "sommeil hypnotique", durant lequel leurs paroles atteignaient à l'étrangeté et à la beauté des prophéties, il fallait parfois "enlever les couteaux des mains des dormeurs", en peinant même à les réveiller. Ils durent temporiser et mettre fin à leurs expériences. Avec une écriture magnifique, toute d'élan et de lyrisme, Aragon nous présente la quête merveilleuse des poètes et peintres surréalistes. Il nous fait même la liste des membres de leur groupe, avec un portrait en brèves notations pour chacun, et chacune, puisqu'il respectait et n'oubliait pas les femmes. C'est un document saisissant et très vivant qu'il nous livre là, j'avoue qu'il m'a donné envie de relire les surréalistes connus comme Breton, Desnos, Eluard, mais aussi de découvrir Crevel, Benjamin Péret, Philippe Soupault, Pierre Reverdy... Ce texte en prose est court et vraiment important à découvrir pour toute personne qui s'intéresse au surréalisme. J'ai découvert avec un grand intérêt ce court texte (guère plus de 20 pages dans mon édition), dans lequel Aragon nous relate l'aventure surréaliste et à sa manière poétique, presque hypnotique, nous en donne une définition. Il est dommage que cet écrit soit resté aussi méconnu alors que, de l'aveu du poète, cette brochure "coûtait fort cher". Sans entrer en concurrence avec le futur Manifeste du Surréalisme d'André Breton, Aragon nous présente autrement l'espoir des surréalistes liés à la langue, à une manière de dépasser la littérature pour exprimer le cœur même de la réalité, ou plutôt de la vérité, puisqu'il est formé du réel et de l'irréel, réunis en une réalité supérieure qui s'exprime par images libres. En nous rappelant les expériences tentées par ces poètes, aux marges du sommeil, de l'hypnose, du rêve, Aragon nous en explicite également les dangers. Certains auteurs se suicidèrent, frôlèrent de près la folie, d'autres se battirent... Après avoir appris à contrôler le "sommeil hypnotique", durant lequel leurs paroles atteignaient à l'étrangeté et à la beauté des prophéties, il fallait parfois "enlever les couteaux des mains des dormeurs", en peinant même à les réveiller. Ils durent temporiser et mettre fin à leurs expériences. Avec...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Unchatpassantparmileslivres 04/02/2024
    «Une idée aussi a ses franges d’or». «Je rêve sur le bord du monde et de la nuit». Le surréalisme, descendant du dadaïsme, puis du cubisme littéraire, est un «automatisme psychique pur par lequel on exprime le fonctionnement réel de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale» ; c’est ainsi que, dans son Manifeste du Surréalisme, en octobre 1924, André Breton définit celui-ci et prend dès lors le leadership du mouvement, reléguant au second plan le texte de son ami, paru juste avant et qui participe également à sa théorisation. A l’occasion du centenaire du mouvement surréaliste, les éditions Seghers réimpriment Une vague de rêves, offrant la possibilité de (re)découvrir ce texte méconnu, dans lequel Aragon exprime son expérience personnelle du surréalisme dans un essai très poétique. Aragon écrit que «le réel n’est qu’un rapport comme un autre». Selon lui, le hasard, l’illusion, le fantastique, les visions mystiques, le délire et par-dessus tout les rêves, pour lesquels il éprouve une véritable fascination, sont tout aussi importants. «Ces diverses espèces sont réunies et conciliées dans un genre, qui est la surréalité». On ne peut que penser au «Il faut être voyant, se faire voyant» de Rimbaud. Il évoque les premières expériences, celles de Nerval, Rimbaud et Lautréamont, puis énumère de façon fantaisiste et amicale les surréalistes : Breton, Soupault, Crevel, Limbour, Morise, Eluard, Delteil, Artaud, Lubeck, Baron, Vitrac, Carrive, Péret, Desnos… La grâce de ce texte laisse pressentir les grands écrits romanesques et poétiques d’Aragon, qui délaissera de bonne heure le mouvement surréaliste.«Une idée aussi a ses franges d’or». «Je rêve sur le bord du monde et de la nuit». Le surréalisme, descendant du dadaïsme, puis du cubisme littéraire, est un «automatisme psychique pur par lequel on exprime le fonctionnement réel de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale» ; c’est ainsi que, dans son Manifeste du Surréalisme, en octobre 1924, André Breton définit celui-ci et prend dès lors le leadership du mouvement, reléguant au second plan le texte de son ami, paru juste avant et qui participe également à sa théorisation. A l’occasion du centenaire du mouvement surréaliste, les éditions Seghers réimpriment Une vague de rêves, offrant la possibilité de (re)découvrir ce texte méconnu, dans lequel Aragon exprime son expérience personnelle du surréalisme dans un essai très poétique. Aragon écrit que «le réel n’est qu’un rapport comme un autre». Selon lui, le hasard, l’illusion, le fantastique, les visions mystiques, le délire et par-dessus tout les rêves, pour lesquels il éprouve une véritable fascination, sont tout aussi importants. «Ces diverses espèces sont réunies et conciliées dans un genre, qui est la surréalité». On ne peut que penser au «Il faut être voyant, se...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Ortie27 21/01/2024
    UNE VAGUE DE RÊVES de Louis Aragon est réédité depuis le 18 janvier 2024, aux @editionsseghers En octobre 1924, dans le numéro 2 de la revue commerce est publié pour la première fois ce manifeste. 100 ans se sont écoulés… Ce livre est fragmenté en trois parties. Dans la première, la matière éponyme : UNE VAGUE DE RÊVES Aragon y délimite les contours du mouvement surréaliste, relate les expériences appelées exercices de surréalisme et les analyses qu'en font les auteurs. Ce qui frappe les Breton, Soupault, Aragon, Eluard etc… c’est cette libération de l’inconscient, de l’esprit qui lâche-prise, des images inédites naissent alors.  Du matériau surnaturel pour composer des poèmes automatiques. Seulement, la prise de stupéfiants, utilisée pour ces expériences, amaigrie et fatigue ces poètes, Aragon parle alors de l’effet imprévu du surréalisme qui menace de les emporter vers un large où croisent les requins de la folie… c'est si bien dit. Aragon ne nous dit pas si certains artistes sont restés détenus de ces produits chimiques.  Il y a la rencontre de René Crevel (1900-1935) avec une dame qui lui a appris à dormir d’un sommeil hypnotique qui s’apparentait à l’état somnambulique, de lui en découler des discours de toute beauté. Les surréalistes voulurent tous tenter l’expérience, en 1922 ils sont une dizaine qui ne vivent que pour ces instants d’oubli. “Où les lumières éteintes, ils parlent, sans conscience, comme des noyés en plein air”. Aragon explique les rites, les expériences, les anecdotes des expériences, les illusions collectives pour lui, la liberté commence où née le merveilleux. C'est une période folle. Vient la seconde partie du livre, Aragon parle avec la journaliste Dominique Arban en 1968. On en apprend des détails sur la création du mouvement et comment, alors, il prend son nom : le SURRÉALISME. La troisième partie est la postface de Marie-Thérèse Eychart qui nous donne sa réflexion sur UNE VAGUE DE RÊVE. Ce manifeste est très intéressant et méconnu. L’écriture d’Aragon en fait un texte lyrique et exalté bien que théorique à la base, l’unité du groupe des surréaliste et l’humanité sont la priorité du poète.  UNE VAGUE DE RÊVES de Louis Aragon est réédité depuis le 18 janvier 2024, aux @editionsseghers En octobre 1924, dans le numéro 2 de la revue commerce est publié pour la première fois ce manifeste. 100 ans se sont écoulés… Ce livre est fragmenté en trois parties. Dans la première, la matière éponyme : UNE VAGUE DE RÊVES Aragon y délimite les contours du mouvement surréaliste, relate les expériences appelées exercices de surréalisme et les analyses qu'en font les auteurs. Ce qui frappe les Breton, Soupault, Aragon, Eluard etc… c’est cette libération de l’inconscient, de l’esprit qui lâche-prise, des images inédites naissent alors.  Du matériau surnaturel pour composer des poèmes automatiques. Seulement, la prise de stupéfiants, utilisée pour ces expériences, amaigrie et fatigue ces poètes, Aragon parle alors de l’effet imprévu du surréalisme qui menace de les emporter vers un large où croisent les requins de la folie… c'est si bien dit. Aragon ne nous dit pas si certains artistes sont restés détenus de ces produits chimiques.  Il y a la rencontre de René Crevel (1900-1935) avec une dame qui lui a appris à dormir d’un sommeil hypnotique qui s’apparentait à l’état somnambulique, de lui en découler des discours de toute beauté. Les surréalistes voulurent tous tenter l’expérience,...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Dunadan 27/03/2016
    Ce petit texte est une merveille et commence sur les chapeaux de roue, ll complète admirablement le Manifeste de Breton. Mais je vous laisse lire la postface où Marie-Thérèse Eychart en parle mieux que moi. "Il n'y a pas de pensée hors de mots." -Aragon "Les mots servent à exprimer des idées, quand l'idée est saisie, oubliez les mots." -Tchouang-Tseu "[...] Tout comme, à la même époque, Gilbert Ryle, Merleau-Ponty rejette alors explicitement la conception cartésienne ou mentaliste du langage, qui en ferait la simple expression de représentations mentales. Les mots ne sont pas, pour lui, le reflet de la pensée : "La parole n'est pas le "signe" de la pensée". On ne peut en effet dissocier la parole et la pensée ; les deux sont "enveloppées l'une dans l'autre, le sens est pris dans la parole et la parole est l'existence extérieure du signe". Merleau-Ponty s'intéresse à une conception du mot et de la parole qui ne les réduisent pas aux simples signes de la pensée ou de l'objet extérieur, mais deviennent "la présence de cette pensée pensée dans le monde sensible, et non son vêtement". L'expression ne fait ainsi pas que traduire la signification, mais la réalise ou l'actualise. Le langage implique d'abord une activité intentionnelle, qui passe par le corps propre. "La pensée n'a rien d'"intérieur", elle n'existe pas hors du monde et hors des mots". Il n'y a ainsi pas de pensée qui précède la parole ; la pensée est déjà langage '"cette vie intérieure est un langage intérieur") et le langage est déjà pensée." Ce petit texte est une merveille et commence sur les chapeaux de roue, ll complète admirablement le Manifeste de Breton. Mais je vous laisse lire la postface où Marie-Thérèse Eychart en parle mieux que moi. "Il n'y a pas de pensée hors de mots." -Aragon "Les mots servent à exprimer des idées, quand l'idée est saisie, oubliez les mots." -Tchouang-Tseu "[...] Tout comme, à la même époque, Gilbert Ryle, Merleau-Ponty rejette alors explicitement la conception cartésienne ou mentaliste du langage, qui en ferait la simple expression de représentations mentales. Les mots ne sont pas, pour lui, le reflet de la pensée : "La parole n'est pas le "signe" de la pensée". On ne peut en effet dissocier la parole et la pensée ; les deux sont "enveloppées l'une dans l'autre, le sens est pris dans la parole et la parole est l'existence extérieure du signe". Merleau-Ponty s'intéresse à une conception du mot et de la parole qui ne les réduisent pas aux simples signes de la pensée ou de l'objet extérieur, mais deviennent "la présence de cette pensée pensée dans le monde sensible, et non son vêtement". L'expression ne fait ainsi pas que traduire la signification, mais la réalise ou l'actualise. Le langage implique d'abord...
    Lire la suite
    En lire moins
Inscrivez-vous à la newsletter Seghers pour suivre les actualités de la maison.
La poésie est partout !