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Vies philosophiques
Date de parution : 25/02/2021
Éditeurs :
Bouquins

Vies philosophiques

Date de parution : 25/02/2021
« On n’aime pas par hasard un philosophe plutôt qu’un autre dans le panthéon des grands noms ou des signatures obscures. » 

L’art du portrait relève de l’autoportrait : on ne choisit pas par hasard d’isoler une figure parmi une multitude pour lui consacrer un livre sans exprimer quelque chose de soi......

L’art du portrait relève de l’autoportrait : on ne choisit pas par hasard d’isoler une figure parmi une multitude pour lui consacrer un livre sans exprimer quelque chose de soi... Pourquoi elle ou lui ? Et pas tel ou telle ? Peindre un tiers, c’est donner une image de soi.
Ces...

L’art du portrait relève de l’autoportrait : on ne choisit pas par hasard d’isoler une figure parmi une multitude pour lui consacrer un livre sans exprimer quelque chose de soi... Pourquoi elle ou lui ? Et pas tel ou telle ? Peindre un tiers, c’est donner une image de soi.
Ces Vies philosophiques retracent les parcours de personnes pour lesquelles la philosophie n’était pas un jeu rhétorique ou sophistique, mais l’affaire d’une existence.
Montaigne, Charlotte Corday, Mme Roland, Théroigne de Méricourt, Olympe de Gouges, Germaine de Staël, Brummell, Nietzsche, Thoreau, Georges Palante, Camus, Bourdieu ont servi la philosophie et la pensée plus qu’ils ne s’en sont servis – au contraire de Freud, lui aussi portraituré ici mais comme le contre-modèle d’une vie philosophique !
J’estime en effet que la preuve du philosophe, c’est la vie philosophique qu’il mène – ou non... Il n’est pas tenu de réussir, mais, du moins, s’il veut être crédible, il est obligé d’essayer.
Ces Vies sont autant d’occasions d’édification existentielle.
M. O.

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EAN : 9782221248102
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1536
Format : 132 x 198 mm
EAN : 9782221248102
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1536
Format : 132 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BlackRadis 20/10/2022
    Encore un livre de Michel qui me plaît. Car il se fait ici non pas procureur, sauf pour Freud (mais bon...) mais laudateur et c'est comme ça que je le préfère. Quand, par exemple, il évoque Montaigne, Nietzsche ou Démocrite. La plume de Michel, quand elle n'est pas trempée de fiel est agréable à lire... Il évoque à travers Charlotte Corday, son intérêt pour la révolution... Un moment historique qui travaille encore notre société. Certaines personnes sont moins connues comme Georges Parlante. Nietzschéen de gauche qui souffrait d'acromégalie... Il fut enseignant, notamment à Saint-Brieuc. Il pensait, comme Freud, que vivre en société créait un malaise. Broyait les individualités, c'est sa lecture de Nietzsche. C'est-à-dire qu'il avait des mains, des pieds etc. qui ne cessaient de grandir. Et comme toute philosophie est d'abord un corps... C'était un nitzschéen de gauche, au prix de quelques contorsions. Comme Jaurès. "L'antimarxisme de Parlante est évident : à ses yeux Marx a le tort de faire l'impasse sur l'individu, et son rôle dans l'évolution sociale, pour lui préférer l'économie comme instance motrice." Il est plus Proudhon, comme Michel. C'est un pessimiste pour qui l'état est un pis-aller... Il n'aime pas plus Durkheim que Marx : des gars qui préfèrent le groupe à l'individu. D'autres ouvrages plus connus composent ce gros livre : celui... Encore un livre de Michel qui me plaît. Car il se fait ici non pas procureur, sauf pour Freud (mais bon...) mais laudateur et c'est comme ça que je le préfère. Quand, par exemple, il évoque Montaigne, Nietzsche ou Démocrite. La plume de Michel, quand elle n'est pas trempée de fiel est agréable à lire... Il évoque à travers Charlotte Corday, son intérêt pour la révolution... Un moment historique qui travaille encore notre société. Certaines personnes sont moins connues comme Georges Parlante. Nietzschéen de gauche qui souffrait d'acromégalie... Il fut enseignant, notamment à Saint-Brieuc. Il pensait, comme Freud, que vivre en société créait un malaise. Broyait les individualités, c'est sa lecture de Nietzsche. C'est-à-dire qu'il avait des mains, des pieds etc. qui ne cessaient de grandir. Et comme toute philosophie est d'abord un corps... C'était un nitzschéen de gauche, au prix de quelques contorsions. Comme Jaurès. "L'antimarxisme de Parlante est évident : à ses yeux Marx a le tort de faire l'impasse sur l'individu, et son rôle dans l'évolution sociale, pour lui préférer l'économie comme instance motrice." Il est plus Proudhon, comme Michel. C'est un pessimiste pour qui l'état est un pis-aller... Il n'aime pas plus Durkheim que Marx : des gars qui préfèrent le groupe à l'individu. D'autres ouvrages plus connus composent ce gros livre : celui sur Freud, sur Nietzsche ou encore Camus. Un autre texte dans lequel il rend hommage à Bourdieu. L'écrirai t-il encore aujourd'hui ?
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  • zagames 15/02/2022
    On aime pas par hasard un philosophe plutôt qu'un autre dans le panthéon des grands noms. Ce qu'on aime en l'autre, c'est soi, toujours, ou ce qu'il nous apprend de nous ; qu'il nous donne l'impression d'avoir écrit des pages qu'on aurait pu signer ; qu'il formule clairement ce qui restait obscur en nous ; qu'avec des mots il mette de l'ordre dans le chaos qui nous travaille. Ce livre retrace les parcours de personnes (choisies par l'auteur) pour lesquelles la philosophie n'était pas un jeu rhétorique ou sophistique, mais l'affaire d'une existence
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