Agnès Grey : Le livre de Anne Brontë

Anne Brontë est la dernière de la fratrie. Ici pas de drame, pas de passion destructrice mais une existence morne, sans aucun relief, terne. La vie d'une gouvernante dans des familles parvenues ou aristocratiques, leurs bambins pas forcément charmants. La conditions des femmes sans argent (pour décrocher LE mari qui les posera dans la société) pouvaient espérer si elles possédaient la beauté du diable (faisant passer les époux potentiels sur le manque d'argent). Seulement voilà, Agnès est terne. Discrète jusqu'à l'effacement elle a parfaitement intégré le précepte que les gouvernantes sont priées de rester à leur place, ce qu'elle fait parfaitement. . La condition des femmes dans cette Angleterre corsetée, implacable et horripilante. C'est parfaitement écrit comme un journal même si parfois on a envie de secouer Agnès ! Pas mon roman préféré de la fratrie tellement portée sur les lettres mais il mérite d'être connu.

Grâce à la superbe collection de classiques des éditions Hauteville, je découvre un des romans d'une des sœurs Brontë et c'est donc par Anne que je commence. Ce roman est écrit sous forme de journal. C'est en fait une autobiographie romancée de la vie de l'autrice. Une vie assez solitaire de gouvernante. Dans ce livre, notre protagoniste, Anne, nous montre à quel point il est difficile d'être une jeune femme instruite dans les années 1800. Alors que son père perd toute sa fortune, Anne doit dès lors trouver une manière de gagner un peu d'argent. Elle devient gouvernante dans plusieurs familles à la suite mais ce statut n'est pas de tout repos. J'ai passé un bon moment avec Agnès. Même si ce roman est sorti en 1847, je ne l'ai pas trouvé lourd ni indigeste. Je n'ai pas non plus trouvé qu'il y avait des descriptions à outrance. Si cette magnifique édition vous plaît ou que vous souhaitez découvrir Agnès Grey, je ne peux que vous conseiller cette lecture.

Grâce à la superbe collection de classiques des éditions Hauteville, je découvre un des romans d'une des sœurs Brontë et c'est donc par Anne que je commence. Ce roman est écrit sous forme de journal. C'est en fait une autobiographie romancée de la vie de l'autrice. Une vie assez solitaire de gouvernante. Dans ce livre, notre protagoniste, Anne, nous montre à quel point il est difficile d'être une jeune femme instruite dans les années 1800. Alors que son père perd toute sa fortune, Anne doit dès lors trouver une manière de gagner un peu d'argent. Elle devient gouvernante dans plusieurs familles à la suite mais ce statut n'est pas de tout repos. J'ai passé un bon moment avec Agnès. Même si ce roman est sorti en 1847, je ne l'ai pas trouvé lourd ni indigeste. Je n'ai pas non plus trouvé qu'il y avait des descriptions à outrance. Si cette magnifique édition vous plaît ou que vous souhaitez découvrir Agnès Grey, je ne peux que vous conseiller cette lecture.

e ne lis pas de classiques. Ce n'est pas par manque d'intérêt, mais il y a tant d'auteurs contemporains que je suis ou que je voudrais découvrir que je ne me plonge pas dans les écrits d'écrivains décédés depuis des lustres.  Lors de mes vacances dans le Yorkshire, j'ai visité la maison de la famille Brontë. Notre guide nous a tellement parlé de ces trois sœurs écrivaines que j'ai décidé d'en lire de chacune.  J'ai commencé par Anne et son célèbre "Agnès Grey" et, je ne m'y attendais pas vraiment, j'ai beaucoup apprécié ma lecture.  Une belle surprise que ce roman !  L'écriture pourrait être qualifiée de désuète. L'auteure emploie pas mal de mots que je ne connaissais pas et utilise le subjonctif imparfait qui est en voie de disparition aujourd'hui, mais cela ne m'a pas gêné.  Agnès Grey est fille de pasteur. Sa famille vit dans une certaine pauvreté. Agnès décide alors de devenir gouvernante, parce qu'elle aime les enfants, mais aussi pour apporter un peu d'argent à sa mère.  La voilà donc partie loin de chez elle, loin de celles qu'elle aime (sa mère et sa soeur) pour travailler dans une famille BCBG. Je n'aurais jamais cru qu'au XIXe S existent des enfants rois ! Les gosses de cette famille peuvent tout faire et il ne s'agit pas qu'Agnès sévisse : elle serait renvoyée sur le champ ! Elle n'y restera pas longtemps.  Elle trouve alors une autre famille avec des enfants plus grands auxquels elle doit apprendre plein de choses, mais ils ne sont pas du tout réceptif et Agnès, venant d'un milieu plutôt pauvre, est très mal considérée. Les filles dont elle s'occupe la prennent de haut et n'en font qu'à leur tête. La pauvre Agnès reçoit, sans sourciller, les reproches à peine déguisés, de la maitresse de maison.  Tout n'est pas noir dans la vie d'Agnès. Elle tombe amoureuse d'un homme, mais il semblerait que les sentiments ne sont pas partagés.  Lorsque son père meurt, Agnès quitte l'homme de sa vie et rejoint sa mère. A elle deux, elles ouvrent une école... Agnès ne peut s'empêcher de penser à son amour perdu. Le reverra-t-elle un jour?  Anne Brontë brosse ici un portrait de la société de son époque, aussi bien des familles bourgeoises qu'elle côtoie que de la classe inférieure qui vit un peu sous le joug des riches, souvent propriétaires de leurs masures...  Une belle surprise pour moi.  PS Apparemment, Anne n'a publié que deux romans. "Agnès Grey" est son premier.